RFID – Au delà du mandat des clients 
Étape 5 : Documentation des technologies et des processus administratifs actuels

L’une des étapes les plus importantes consiste à documenter les technologies et les procédés actuellement en place ainsi que ceux utilisés par les partenaires de la chaîne d’approvisionnement. Les entreprises peuvent ainsi évaluer le potentiel de leurs technologies existantes, repérer les lacunes et les conditions préalables au chapitre de la technologie/des procédés et mettre en œuvre un plan d’action pour adopter ou non la RFID en excédant le mandat confié par les clients. De nombreuses technologies récentes, tels que les systèmes de codage par codes à barres et les systèmes aux points de vente (PDV), fournissent des données supplémentaires sur les actifs et les stocks. Ces technologies génèrent davantage de données pour les entreprises utilisatrices sans nécessairement accroître leur visibilité et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Par exemple, de nombreux grands détaillants mettent leurs données PDV à la portée de leurs fournisseurs par l’intermédiaire de systèmes sur le Web pour favoriser la planification du réapprovisionnement grâce à une meilleure visibilité de la demande. Toutefois, nombre de leurs fournisseurs, particulièrement les petites et moyennes entreprises au Canada, n’ont encore jamais utilisé ces données pour mieux se mettre au fait de la demande; ils fondent leurs décisions liées au réapprovisionnement sur les indicateurs de sorties de stocks plus globaux et moins exacts à leurs centres de distribution.

La RFID favorise la visibilité de la chaîne d’approvisionnement uniquement si le manque de données est la principale raison de la visibilité limitée. Pour que l’utilisation de la RFID soit efficace, les partenaires commerciaux doivent partager d’importants indicateurs d’approvisionnement et de demande et y réagir. Très peu d’entreprises adhèrent à ce modèle au Canada, particulièrement les petites et moyennes entreprises et les fournisseurs de services logistiques.

Par exemple, pour utiliser les données de la RFID pour renforcer la visibilité, une forme de collaboration est requise dans les procédures suivantes :