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Plastiques

L'industrie canadienne des résines synthétiques

Introduction

L'industrie des résines synthétiques convertit ou « polymérise » des composés pétrochimiques de base comme l'éthylène, le chlorure de vinyle, le propylène et le styrène pour obtenir toute une variété de résines ou de polymères. Les résines de base sont employées généralement dans les industries en aval telles que celles qui fabriquent des produits en matières plastiques, de la peinture et des adhésifs. Également les formulateurs qui mélangent aux résines de base des additifs, afin de produire des concentrés et des composés qui seront utilisés par diverses industries en aval, font également parti de l’industrie des résines synthétiques.

Les résines peuvent être subdivisées en deux catégories : les résines thermoplastiques et les résines thermodurcissables.

Les résines thermoplastiques sont les plus largement utilisées en plasturgie. Par exemple, on y retrouve les polyéthylènes, le polypropylène, le polystyrène, le chlorure de polyvinyle (PVC), le polyamide (nylon) et le polytéréphtalate d'éthylène-glycol (PET). Ces matériaux s’amollissent sous l’effet de la chaleur et durcissent au froid. Cette capacité de ramollissement et de durcissement est réversible, ce qui permet au recyclage des résines thermoplastiques d’être relativement simple.

Les résines thermodurcissables sont également utilisées sous une forme ou une autre en plasturgie, incluant les composés renforcés de fibres et sont très utilisées dans les préparations telles que les peintures, les adhésifs et les encres. Dans cette catégorie, on y retrouve le phénol-formaldéhyde, l'urée-formaldéhyde, la résine époxyde, la polyuréthanne, le polyester non saturé, la résine alkyde et le silicone. Ces résines sont polymérisées par une réaction chimique qui est, en général, non réversible. Alors que les résines thermoplastiques s’amollissent et peuvent être travaillées de nouveau sous l’action de la chaleur, les résines thermodurcissables en général se décomposent lorsqu’elles sont chauffées. Pour cette raison, le recyclage de ces dernières est très difficile.

Les niveaux relatifs de production par genre de résines sont illustrés à la figure 1.

Figure 1-Production par résine

Figure 1 - Tableau des données

Une autre façon de caractériser les résines est la relation de la valeur par rapport à la performance. Les résines commerciales sont produites en gros volume et leur prix par unité de volume est relativement faible. Les résines industrielles ou spéciales qui possèdent des qualités de haut rendement telles que la résistance à la chaleur, ininflammabilité, la résistance mécanique ou des propriétés électriques, sont produites en petites quantité et leur prix unitaire est plus élevé.

En 1998, Statistique Canada a commencé d’enregistrer les données selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Auparavant ces données étaient déclarées selon la classification type des industries (CTI). Statistique Canada a effectuée une extrapolation rétrospective de ses données en utilisant la structure du SCIAN, et a publié de nouveau les données jusqu’en 1990, données qui étaient auparavant publiées selon la classification type des industries. Cette conversion de la CTI au SCIAN peut entraîner une variation en forme d'échelon de certaines données entre 1989 et 1990. Les comparaisons entre le Canada et les États-Unis seront plus précises en raison de la conversion au SCIAN, parce que maintenant les deux pays (plus le Mexique) enregistreront les données de l'industrie sur la même base. Les États-Unis ont mis en application le SCIAN en 1997, mais n’ont pas effectué d’extrapolation rétrospective. En conséquent, il est possible qu’un manque de continuité des variations en forme d'échelon entre 1996 et 1997 soit reflété. Au Canada, les principaux changements ont été de retirer les mélanges de traitement à façon de résines et de créer une classification séparée pour ces dernières dans le SCIAN, et d’ajouter la production de caoutchouc synthétique qui était auparavant classée dans les produits chimiques organiques industriels. Pour ces raisons, il est possible qu’un manque de continuité des variations en forme d'échelon entre 1989 et 1990 soit reflété, si l’on compare l'ancien numéro 3731 de la CTI au numéro 32521 du SCIAN. Pour ce qui a trait aux comparaisons entre le Canada et les États-Unis dans ce rapport, les données américaines pour le caoutchouc synthétique (numéro 2822 de la CTI) et les résines synthétiques (numéro 2821 de la CTI) ont été combinées.

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Structure et performance de l’industrie

Au cours des vingt dernières années, la croissance rapide, à l’échelle mondiale, de l’industrie des matières plastiques a été l’élément moteur de la croissance de l’industrie des résines synthétiques. La consommation des matières plastiques a été le double de celle de l'ensemble de l'économie canadienne, ce qui est surtout dû au fait que ces matières peuvent remplacer des matériaux concurrents dans un large éventail d'applications.

En 2004, la valeur des expéditions de résines synthétiques des entreprises canadiennes s’est élevée à 8,7 milliards de dollars et l'industrie employait 7400 personnes dans environ 120 établissements.

La majorité des grandes entreprises en opération au Canada appartiennent à des multinationales américaines et européennes qui exploitent des filiales ou des coentreprises dans la plupart des pays au monde. NOVA Chemicals, Royal Group, et Pétromont sont les plus gros producteurs au Canada.

L’industrie canadienne se situe principalement dans trois provinces : l’Alberta, l’Ontario et le Québec. La figure 2 montre la distribution géographique selon la valeur des expéditions en 2002. Les usines de l’Alberta produisent des résines thermoplastiques de qualité commerciale à l'aide de matières premières dérivées en grande partie du gaz naturel. Les entreprises de l'Ontario et du Québec produisent des résines commerciales thermoplastiques ainsi que des résines thermodurcissables à partir de matières premières dérivées du pétrole brut et du gaz naturel.

Figure 2-Distribution régionale des livraisons,  2003, SCIAN 3252, pour Québec, Ontario et Alberta

Figure 2 - Tableau des données

La figure 3, qui compare la croissance de l’industrie des résines avec celle des industries de fabrication et l’économie en général, montre une croissance exceptionnelle de l’industrie des résines durant les années 1990. Cette situation est dûe à une demande aval, particulièrement de la part des plasturgistes, de l’ouverture de nouvelles usines et des augmentations de la capacité de production. La situation économique globale a apporté des années difficiles à la commencement de cette décennie, mais en 2004 l'industrie a eu un forte croissance à partie des additions de capacité et aussi les augmentations des prix pendant l'année.

Figure 3-Taux de croissance annuel moyen composé de la production de 1981-89 à 2000-2003 pour ensemble de l'économie et ensemble du secteur manufacturier et résines

Figure 3 - Tableau des données

L'industrie des résines synthétiques est à haute intensité de capital et de technologie. Pour ces raisons, le rendement par employé(e) est d’un échelon plus élevé que celui de l’industrie manufacturière en général (figure 4). Les salaires de l’industrie sont également beaucoup plus élevés que ceux de la moyenne de l’industrie manufacturière en général, ce qui témoigne le besoin de professionnels capable d’utiliser les technologies d'avant-garde de ces usines (figure 5).

Figure 4-Livraisons par employé de 1990 à 2000 entre les résines et ensemble du secteur manufacturier

Figure 4 - Tableau des données

Figure 5-Salaires moyens de 1990 à 2000 entre les résines et ensemble du secteur manufacturier

Figure 5 - Tableau des données

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Commerce

La figure 6 montre les tendances commerciales. En 2004, les exportations se sont élevées à 6,1 milliard de dollars et des importations ont été évaluées à 5,9 milliards de dollars. Les échanges commerciaux se font principalement avec les États-Unis. En 2004, 90 % des importations provenaient des États-Unis, alors que 89 % des exportations leurs étaient destinées.

Les exportations canadiennes de résines synthétiques ont augmenté d’une façon impressionnante pendant les années 1990, pour passer de 38 % du montant des expéditions totales en 1990 à 83 % en 2002. Les importations canadiennes de résines ont également considérablement augmenté pendant cette période et en 2002 elles représentaient 84 % du total de la consommation canadienne. Cette croissance commerciale dans les deux sens reflète la rationalisation et la spécialisation de l'industrie nord-américaine des résines ainsi que l'utilisation croissante de résines industrielles complexes de haute performance qui ne sont pas fabriquées au Canada.

Figure 6-Orientation des échanges de 1990 à 2000 pour les importations et exportations.  Proportion de la balance commerciale par rapport aux livraisons.

Figure 6 - Tableau des données

Les tarifs canadiens et américains sur les résines synthétiques ont été complètement éliminé le 1e janvier 1993. Sous l’ALÉNA, les tarifs entre le Canada et le Mexique ont &ecaute;té complètement éliminé d’ici le 1e janvier 2003.

Dans un contexte plus vaste, de nombreux pays ont participé aux négociations multilatérales sur le commerce lors de « l'Uruguay Round » , dans le cadre de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Les tarifs canadiens sur les importations de résines des nations les plus favorisées (NPF) seront harmonisés au taux de 6,5 p.100 une fois qu’ils seront totalement mis en place. Les tarifs d’exportation pour les produits canadiens varient beaucoup selon les pays. Pour les pays, tels que le Canada, qui ont signé l’accord tarifaire harmonisé des produits chimiques, les tarifs baisseront à 6,5 p.100 une fois qu’ils seront totalement mis en place.

Les exportations vers les pays asiatiques sont en général assujetties à des mesures non tarifaires. Les structures des marchés à intégration verticale de la Corée et du Japon limitent les possibilités des exportateurs canadiens. Des mécanismes de prix d'intervention ont été utilisés par certains pays de l’ANASE. L’accès aux marchés de la Chine est toujours incertain en raison de facteurs tels une administration incohérente des douanes et une approximation des droits pour l’importation de nouveaux produits.

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Technologie

L'accès à la technologie ne pose pas de problème dans cette industrie. La plupart des technologies utilisées au Canada pour les procédés et les produits sont récentes et ont été obtenues sous licence des compagnies mères ou d'autres sociétés chimiques étrangères. La grande majorité des nouvelles usines utilisent des technologies de pointe. La nouvelle usine de Dow Chemical à Fort Saskatchewan utilise sa technologie métallocène. La nouvelle usine de NOVA à Joffre est la première à mettre en marché sa technologie « Advanced Sclairtech » (développée au Canada). Le Canada produit très peu de résines industrielles. De telles usines n’existaient pas avant l’ALE, bien que des tarifs sur les importations américaines étaient en vigueur, parce que le marché canadien intérieur était trop petit pour être rentable. De nos jours, l’industrie canadienne des résines commerciales attire les investissements étrangers, principalement en Alberta, en raison de la proximité des matières premières. Cet avantage est moins critique lors de la prise de décision sur l’emplacement d’installations d'ingénierie et les Sociétés de l’industrie ont tendance à fournir les marchés canadiens à partir d’installations situées aux États-Unis ou en outre-mer.

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Défis concernant l’environnement

Les défis environnementaux de l'industrie récapitulés ci-dessous sont en quelque sorte parallèles à l'éthique de « Gestion responsable ».

Les principaux défis sont les suivants :

Déchets solides

Le programme de réduction des déchets solides s’est concentré, la première fois, sur les emballages, bien que celui-ci se soit étendu à d'autres secteurs tels que les résidus de véhicules à moteur et les matériaux de construction. Le progrès pour la réduction des emballages non recyclés est mesuré par rapport au Protocole national sur l'emballage. Le Protocole demande que le montant de déchets solides allant aux sites de décharge soit réduit de 50 % par rapport aux niveaux de 1988, d’ici l'an 2000. En fait, vers la fin de 1996 cet objectif avait déjà été atteint - soit quatre ans en avance. L'industrie et les gouvernements continuent de développer des pratiques pour réduire au minimum la quantité de matériaux d'emballage et autres matériaux destinés aux sites de décharge.

Chlorure de polyvinyle

Toutes les activités industrielles à base de chlore sont actuellement minutieusement examinées par les groupes environnementaux tels que « Greenpeace ». Dans l'industrie des résines, le PVC est le produit le plus sérieusement examiné puisque 36 % du total de la production de chlore industriel en 1996 a été utilisé par l’industrie des résines, selon les estimations.

Le débat au sujet des PVC se produit également dans d'autres régions du monde. Comme dans la plupart des cas concernant les questions environnementales, les activités ont besoin d’être contrôlées sur le plan international pour que des objectifs scientifiques valides puissent être atteints avant qu’aucune mesure ne soit prise qui pourrait donner aux entreprises canadiennes un désavantage concurrentiel.

Perturbateurs endocriniens

Une grande variété de produits chimiques sont actuellement examinés pour déterminer s’ils perturbent le niveau hormonal normal des espèces vivantes. Certains scientifiques ont fait le rapprochement entre ce que l’on peut appeler des perturbateurs endocriniens dans l’environnement et un nombre de problèmes de santé chez les êtres humains et les animaux, et plus précisément les suivants : 

  • une augmentation du taux de cancer des testicules et une baisse du nombre de spermatozoïdes et de leurs qualités chez les hommes
  • une augmentation du nombre de cancers du sein chez les femmes
  • une diminution de la population et une augmentation du taux de difformité de la faune.

Du côté de l’industrie des matières plastiques, les principaux produits chimiques commerciaux suivants sont actuellement examinés :

  • le bisphénol A, qui est utilisé dans la fabrication de polycarbonates et que l’on retrouve dans certaines résines époxydes utilisées comme revêtement interne des boîtes de conserves alimentaires
  • les phtalates qui sont utilisés comme plastifiants dans les PVC
  • le nonylphénol qui est un additif aux polymères tels que le polystyrène et les PVC.

Renseignements concernant les nouvelles substances

L’intégral système de gestion des substances toxiques, réglementé par la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE) a pour but de s’assurer qu’aucune nouvelle substance est mise sur le marché au Canada avant qu’elle ne soit approuvée et qu’elle ne présente aucun risque pour la santé humaine et l’environnement. Le programme des nouvelles substances inclut les critères d’identification, un système d’évaluation et les pouvoirs de mettre en oeuvre des mécanismes spéciaux de contrôle.

Réchauffement de la planète

Lors de la Conférence de Kyoto en décembre 1997, le Canada s’est engagé de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6 p.100 par rapport aux niveaux de 1990, d’ici l’an 2008. Les plans pour réaliser ces objectifs n'ont pas encore été développés, mais le secteur chimique industriel, y compris l’industrie des résines, est concerné par le fait que cet engagement pourrait réduire considérablement sa compétitivité sur le plan international, puisque les États-Unis et les pays en voie de développement n'ont fait aucune promesse pour réduire leurs émissions.

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Comparaison entre le Canada et les États-Unis

La moyenne des salaires aux États-Unis (convertie en dollars canadiens constants) a toujours été plus élevée que celle du Canada (figure 7). Le niveau de rendement par employé(e) a aussi été plus élevé aux États-Unis (figure 8).

Figure 7-Salaires moyens de 1990 à 2000 entre le Canada et les États-Unis

Figure 7 - Tableau des données

Figure 8-Livraisons par employé de 1990 à 2000 entre le Canada et les États-Unis

Figure 8 - Tableau des données

Les marges bénéficiaires brutes -- définie comme étant (la valeur ajoutée moins le total des salaires) divisée par le montant des expéditions -- sont utilisées comme mesure de base pour mesurer le niveau de rentabilité de l’industrie des résines des deux pays tel qu’illustré à la figure 9. Bien que le Canada accusait du retard sur les États-Unis durant la fin des années 1990, en 2003 cet écart a été comblé mais après ça la situation canadienne est devenue plus faible.

Figure 9-Marges brutes de 1990 à 2000 entre le Canada et les États-Unis

Figure 9 - Tableau des données

Le taux d'investissement de capitaux sert d’indicateur pour connaître le degré de modernisation des capacités de l'industrie afin qu’elle puisse tirer profit des nouvelles technologies. Les niveaux relatifs d’investissement au Canada et aux États-Unis sont illustrés à la figure 10. Ceci démontre la montée subite des investissements dans l'industrie canadienne vers la fin des années 90, en particulier en Alberta.

Figure 10-Capital investi exprimé en pourcentage des livraisons de 1990 à 2000 entre le Canada et les États-Unis

Figure 10 - Tableau des données

Les coûts du transport sont généralement plus élevés au Canada qu'aux États-Unis, particulièrement pour les établissement de l’Ouest du pays qui n’ont pas accès à la mer, même si la déréglementation des industries du transport routier et ferroviaire a fait baisser les coûts.

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Perspectives d’avenir

Les projections de l'industrie pour les cinq prochaines années anticipent une croissance réelle de la consommation de résines synthétiques s’élevant à un taux moyen annuel mondial de 5 à 7 p.100. On projette que la croissance en Amérique du Nord sera plus faible, peut-être aux alentours de 3 ou 4 p.100, mais tout en restant supérieure à la croissance de l'économie en général. On s'attendait à ce que les pays de l'Asie Pacifique enregistrent le taux de croissance le plus élevé, mais il reste à voir quel impact les crises monétaires actuelles de cette partie du monde auront sur ces projections.

Les perspectives de l'industrie canadienne des résines doivent être considérées sur deux fronts bien distincts.

Au cours des années 90, les entreprises ont fortement investi dans de nouvelles capacités de production de résine en Alberta en raison des prix moins élevés de la charge d’alimentation par rapport à d'autres régions nord-américaines. La volatilité récente des prix du gaz naturel, et par conséquent des prix de la charge d’alimentation, a affaibli cet avantage, du moins pour le moment. Les perspectives pour qu’un renouvellement de l'investissement se produise en Alberta dépendront de la stabilité future des prix du gaz naturel et de la disponibilité de volumes suffisants de gaz naturel, qui proviendra probablement du développement des réserves nordiques de gaz en Alaska et dans le delta du Mackenzie.

La situation est différente en Ontario et au Québec. Les usines de Sarnia, de Montréal et des alentours ont un emplacement idéal car elles sont proches de gros centres urbains. Cependant, ces deux centres souffrent du fait que ces usines ont été construites avant l’ALE et qu’elles ont été conçues pour satisfaire la demande canadienne. Aucune de ces usines n’est proche d’être d'envergure mondiale, ce qui est un obstacle sur le plan de la concurrence. Ces usines ont développées des stratégies pour fournir des marchés à créneaux afin de palier à leur manque d’économie d'échelle. Cependant, mis à part quelques investissements relativement mineurs pour décongestionner la production, aucun investissement majeur n’a eu lieu ni à Montréal ni à Sarnia depuis la fin des années 1970. Les installations actuelles ont besoin d’être rajeunies si elles veulent rester concurrentielles. On mentionne souvent que les coûts de main d’oeuvre de la construction sont un handicap aux investissements, surtout dans la région de Sarnia. Les deux provinces travaillent actuellement à l’amélioration de leur climat local d’investissement pour que les entreprises les considèrent de nouveau comme une option viable lors de leurs prochaines décisions d’investissement.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez contacter : 

John Margeson
Industrie Canada
Direction générale de l'automobile et des matériaux industriels
235, rue Queen
Ottawa (Ontario) K1A 0H5
Tél. : (613) 954-3016
Télécopieur : (613) 952-8088
Courriel : margeson.john@ic.gc.ca

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Abbréviations des polymères

PE = polyéthylène
PP = polypropylène
PS = polystyrène
PVC = chlorure de polyvinyle
PA = polyamide
PET = polyéthylène téréphtalate
ABS = acrylonitrile-butadiène-styrène
UP = polyester non saturé
UF = urée formaldéhyde
PF = phénol formaldéhyde
MF = mélamine formaldéhyde
AVE = acétate de vinyle d’éthylène
PU = polyuréthanne

Entreprises principales

Entreprise : Alpha/Owens Corning
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : UP
Emplacement de l'établissement : Guelph, ON

Entreprise : Basell
Pays d'appartenance : Pays-Bas
Résines : PP
Emplacement des établissements : Varennes, QC, Sarnia, ON

Entreprise : Borden Chemical
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : UF, PF
Emplacement des établissements : Edmonton, AB, Laval, QC, North Bay, ON, Vancouver, BC

Entreprise : Dow Chemical
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : PE, PS, PE
Emplacement des établissements : Sarnia, ON, Fort Saskatchewan, AB

Entreprise : Invista
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : PA
Emplacement de l'établissement : Maitland, ON

Entreprise : Dynea
Pays d'appartenance : Finlande
Résines : UF, PF,MF
Emplacement des établissements : North Bay, ON, Thunder Bay, ON, Kamloops, BC, Sainte-Thérèse, QC

Entreprise : Imperial Oil
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : PE
Emplacement de l'établissement : Sarnia, ON

Entreprise : KoSa
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : PET
Emplacement de l'établissement : Millhaven, ON

Entreprise : NOVA Chemicals
Pays d'appartenance : Canada
Résines : PE, PS
Emplacement des établissements : Joffre, AB, Corunna, ON, Sarnia, ON, Montréal, QC

Entreprise : Oxy Vinyls
Pays d'appartenance : É.-U.
Résines : PVC
Emplacement des établissements : Niagara Falls, ON, Fort Saskatchewan, AB

Entreprise : Pétromont
Pays d'appartenance : Canada
Résines : PE
Emplacement de l'établissement : Montréal, QC

Entreprise : Royal Group
Pays d'appartenance : Canada
Résines : PVC
Emplacement de l'établissement : Sarnia, ON

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Création : 2005-05-30
Révision : 2006-01-04
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