|
![](/web/20060226070843im_/http://www.agr.gc.ca/misb/fsb/images/spacer.gif) |
A propos de la sécurité alimentaire
«La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont,
à tout moment, un accès physique et économique à une
nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins
énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie
saine et active.» (Sommet mondial sur l'alimentation 1996)
Principales composantes de la sécurité alimentaire :
- la production ou la disponiblité d'aliments nutritifs et sains
- l'accès ou la capacité d'accéder à des aliments nutritifs et sains
Quelques faits sur la sécurité alimentaire :
- La Terre produit suffisamment de nourriture pour nourrir tout le monde. Cependant, il y a
des pays, des régions à l'intérieur de pays, des villages à
l'intérieur de régions, des ménages à l'intérieur de
villages et des individus à l'intérieur de ménages qui ne peuvent pas
manger à leur faim.
- La sécurité alimentaire exige que l'on dispose en tout temps d'un
approvisionnement en nourriture accessible et fiable.
- Les individus et les ménages doivent avoir accès à une nourriture
suffisante, saine et nutritive pour obtenir l'apport calorifique et nutritif quotidien
nécessaire à une vie saine et productive.
- Plus de 800 millions d'êtres humains ne mangent pas à leur faim dans un
monde qui produit suffisamment d'aliments pour nourrir tous les hommes, les femmes et les
enfants de la terre.
- Le paradoxe est que, dans le monde, la sécurité alimentaire coexiste avec
l'insécurité alimentaire individuelle. Les personnes vulnérables au
Canada ne peuvent pas manger à leur faim sans sacrifier d'autres besoins fondamentaux.
- La sécurité alimentaire est une question complexe, aux ramifications
multiples, qui ne peut pas être résolue sans la collaboration efficace de tous les
intervenants, notamment : les ministères fédéraux et provinciaux et les
organisations de la société civile.
- La sécurité alimentaire est interprétée au sens large. Elle
inclut l'accès à la nourriture, sa disponibilité et son utilisation. La
question de l'accès prend de plus en plus d'importance au Canada, car il y a des
personnes vulnérables qui ne peuvent pas se nourrir sans risquer d'avoir de la
difficulté à satisfaire leurs autres besoins fondamentaux.
- Au Sommet mondial de l'alimentation à Rome, en 1996, le Canada s'est joint
à 186 autres pays pour appuyer l'objectif du Sommet d'éliminer la faim et de
réduire de moitié, d'ici 2015, le nombre de personnes sous-alimentées.
- La question de la sécurité alimentaire fait de plus en plus partie des
préoccupations du public. Depuis la récession des années 80, on assiste
à une augmentation vertigineuse de la demande en aide alimentaire et à la mise
en place d'un impressionant système d'aide alimentaire organisé par des oeuvres
de charité. La première banque alimentaire a été établie
en 1981 à Edmonton, en Alberta. Même si l'on ne dispose que de très peu
de statistiques sur l'importance du recours aux banques alimentaires, il est très clair que
le nombre de banques alimentaires, de soupes populaires, de programmes de distribution de
petits déjeûners dans les écoles et de programmes de distribution de
nourriture organisés par les collectivités à l'intention de personnes
nécessiteuses a augmentaté de façon fulgurante. Une enquête sur le
recours aux banques alimentaires (HungerCount 2000), a révélé
que 726 902 personnes, dont près de 40% ayant 18 ans ou moins, avaient eu recours aux
services d'une banque alimentaire. L'Association canadienne des banques alimentaires estime
que 2,4 millions de canadiens souffrent de la faim.
- Il y a abondance de preuves démontrant l'existence de problèmes de
santé et de nutrition, particulièrement chez les enfants, les autochtones, les
mères de familles monoparentales et les personnes âgées. Dans les
communautés autochtones, la présence de contaminants dans l'eau et dans les
aliments traditionnellement consommés est un problème grave.
- Les consommateurs sont de plus en plus alertés aux questions de qualité et de
salubrité des aliments et ils se posent des questions sur la biotechnologie, les
manipulations génétiques, les engrais chimiques et les pesticides.
Les groupes vulnérables :
- Les groupes vulnérables sont les mères de familles monoparentales, les
enfants, les personnes âgées, les autochtones, les sans-abris, les chômeurs,
les réfugiés et les nouveaux immigrants.
Facteurs influant sur la sécurité alimentaire :
- La pauvreté
- La pauvreté constitue un obstacle primordial à la sécurité
alimentaire.
- Les Canadiens qui vivent sous le seuil de pauvreté sont sujets à
l'insécurité alimentaire.
- L'accès à la nourriture
- Malgré l'abondance d'aliments sains au Canada, il existe des disparités dans
l'accès à la nourriture et au bien-être nutritif.
- Au Canada, les programmes d'assistance sociale qui aident les personnes vulnérable
à pouvoir acheter de la nourriture sont : l'assurance-emploi, les pensions de
sécurité de la vieillesse, le crédit d'impôt pour enfants et le
programme canadien de paiements de transfert dans la santé et les services sociaux.
- Les organisations non gouvernementales (ONG) et les administrations locales, avec le
soutien des gouvernements fédéral et provinciaux, aident les personnes
vulnérables à avoir accès à de la nourriture et à d'autres
formes de soutien.
La réponse du Canada :
- Au Sommet mondial de l'alimentation convoqué par l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome en novembre 1996, le Canada et
la communauté internationale se sont engagés à réduire de
moitié le nombre de personnes sous-alimentées, d'ici l'an 2015.
- En réponse aux engagements pris lors du Sommet mondial sur l'alimentation, le
Canada a conçu un Plan d'action prévoyant la mise en application de
stratégies et de mesures visant à améliorer la sécurité
alimentaire, au pays et dans le monde.
- Le Plan d'action du Canada a été lancé en octobre 1998.
- Le Bureau de la sécurité alimentaire a été établi en
février 1999.
- Premier rapport d'étape du Canada complété en 1999.
- Le Canada a soumis un deuxième rapport d'étape en 2002.
|
Mise à jour : 2003-06-10
|
|
|
|
|