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![]() Le lundi 6 février 2006 Permis de bâtir
L'activité vigoureuse observée dans le secteur de la construction au Canada s'est poursuivie en 2005, la valeur totale des permis de construction ayant dépassé la barre des 60 milliards de dollars pour la première fois, grâce au sommet atteint en décembre. En fait, plusieurs sommets annuels et mensuels ont été atteints. Les entrepreneurs ont pris pour une valeur record de 60,7 milliards de dollars de permis de bâtir l'année dernière, soit 9,3 % de plus que l'ancien sommet de 55,6 milliards de dollars atteint en 2004. Le niveau observé en décembre uniquement (6,3 milliards de dollars) représentait aussi un sommet. Le niveau annuel de la valeur des permis a augmenté pendant 10 années consécutives. Les intentions de construction ont atteint des niveaux records en 2005 dans chaque province, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec et au Manitoba. La forte croissance observée en 2005 était principalement attribuable aux projets d'investissements records dans le secteur non résidentiel, ces derniers s'étant établis à 22,0 milliards de dollars, en hausse de 17,6 % comparativement à 18,7 milliards de dollars en 2004. La valeur des permis de construction non résidentielle a augmenté dans chaque province, sauf au Québec et au Manitoba, mais ce sont les économies vigoureuses de l'Alberta et de la Colombie-Britannique qui ont expliqué la majeure partie de ce gain. Si ces provinces avaient été exclues, la valeur annuelle des permis de construction non résidentielle aurait progressé de seulement 3,3 %. Dans le secteur de l'habitation, la valeur des permis a crû de 5,1 % en 2005 pour atteindre 38,7 milliards de dollars, grâce à une forte demande de nouveaux logements multifamiliaux. La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux est demeurée à peu près inchangée. Une fois de plus, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont été à l'origine de cette croissance, car la valeur des permis de construction résidentielle a chuté de 1,5 % dans l'ensemble des autres provinces et des territoires. La demande de logements neufs est sans aucun doute demeurée vigoureuse en 2005. Les municipalités ont autorisé la construction de 238 830 nouveaux logements, ce qui représente une faible baisse de 1,1 % par rapport à 2004, mais tout de même le deuxième total en importance depuis 1987.
À l'échelon régional, des augmentations de la valeur totale des permis d'au moins 10 % ont été observées dans toutes les régions métropolitaines des trois provinces de l'Ouest. Les hausses annuelles enregistrées à Calgary, à Edmonton et à Vancouver ont largement dépassé les augmentations dans les autres régions métropolitaines, grâce à de fortes croissances des composantes résidentielle et non résidentielle. À l'opposé, Toronto et Montréal ont affiché les plus importantes diminutions. Secteur non résidentiel : Les trois composantes affichent de fortes progressionsChacune des trois composantes a contribué à l'année record des intentions de construction non résidentielle. Les permis de construction commerciale ont atteint un niveau inégalé de 12,0 milliards de dollars, soit 18,5 % de plus qu'en 2004 et un deuxième sommet annuel consécutif. La valeur record des permis de construction d'hôtels et de restaurants et les fortes intentions de construction d'immeubles à bureaux expliquent cette progression considérable. La composante institutionnelle a affiché une hausse de 17,4 % pour atteindre 6,0 milliards de dollars, ce qui constitue également un sommet. Cette croissance s'explique principalement par de fortes intentions de construction dans les catégories des établissements d'enseignement et des immeubles à vocation médicale. Les intentions de construction industrielle ont crû de 15,1 % en 2005 pour atteindre 4,0 milliards de dollars, soit la plus faible hausse annuelle parmi les trois catégories. Le principal facteur à l'origine de cette augmentation a été les projets de construction d'usines de fabrication et ceux des catégories des services publics et de transports. À l'échelon provincial, la plus forte hausse annuelle (en dollars) a été enregistrée en Alberta, où la valeur des permis dans le secteur non résidentiel a fait un bond de 68,8 % pour atteindre le sommet de 4,2 milliards de dollars, grâce à des gains dans chacune des trois composantes. En Colombie-Britannique, la valeur des permis de construction non résidentielle a affiché une hausse fulgurante de 54,7 % pour s'établir à 3,2 milliards de dollars. Des gains ont été enregistrés dans 20 des 28 régions métropolitaines de recensement dans le secteur non résidentiel l'année dernière. La plus forte hausse a été observée à Calgary (+78,1 %), où la valeur des permis a atteint 1,6 milliard de dollars et où chacune des trois composantes a affiché une hausse. Cette importante progression s'explique principalement par de fortes intentions de construction dans la catégorie des immeubles à bureaux. La valeur des permis de construction non résidentielle a également crû considérablement à Vancouver où elle a augmenté de 36,8 % pour atteindre 1,7 milliard de dollars. La construction d'immeubles non résidentiels a bénéficié des faibles taux d'intérêt tout au long de 2005, même si les entrepreneurs ont dû faire face à un accroissement des coûts de construction, ce qui a exercé un effet d'entraînement supplémentaire sur les sommes investies. Les fortes ventes au détail, les hauts niveaux d'utilisation de la capacité industrielle et l'affaiblissement du taux d'inoccupation des bureaux dans plusieurs centres ont également contribué à ces bons résultats. Logement : La demande se tourne vers les logements multifamiliauxL'année dernière, la demande dans le secteur résidentiel s'est tournée vers les logements multifamiliaux. En effet, ceux-ci ont représenté 48,9 % de tous les nouveaux logements dont la construction a été autorisée, en hausse par rapport à 46,0 % l'année précédente. Il s'agit du pourcentage le plus élevé depuis 1982, année où il s'est établi à 51,2 % de l'ensemble des nouveaux logements. La demande de logements unifamiliaux a chuté de 6,3 % en 2005, les municipalités ayant approuvé la construction de 122 090 nouveaux logements unifamiliaux. En dépit de la baisse du nombre de logements, la valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a crû de 1,0 % pour atteindre 25,2 milliards de dollars, en raison de l'augmentation des prix. Par ailleurs, ces hausses de prix ont donné lieu à une évolution de la demande vers les logements multifamiliaux. Les municipalités ont autorisé la construction de 116 740 logements multifamiliaux, soit 5,1 % de plus qu'en 2004, le total le plus élevé depuis 1977. La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux s'est élevée à 13,5 milliards de dollars, en hausse de 13,5 %. Les faibles taux hypothécaires, la croissance de l'emploi à temps plein, l'économie dynamique dans l'Ouest canadien et un niveau élevé d'immigration ont également contribué aux excellents résultats de l'année dernière dans le secteur résidentiel. Décembre 2005 affiche de nombreux sommetsEn décembre, la valeur des permis de construction a atteint un niveau inégalé de 6,3 milliards de dollars, soit 27,4 % de plus qu'en novembre et 15,3 % de plus que l'ancien sommet mensuel de 5,4 milliards de dollars atteint en août. ![]() La forte progression observée en décembre est survenue en raison d'un important bond du nombre de projets multifamiliaux approuvés à Toronto. Afin d'éviter des frais d'aménagement supérieurs, plusieurs permis provenant de demandes reçues plus tôt ont dû être émis avant la fin de 2005. De plus, le coût d'obtention des permis de bâtir a été frappé d'une augmentation qui a débuté en janvier 2006. En décembre seulement, Toronto a émis pour 1,2 milliard de dollars de permis de bâtir, soit plus de quatre fois la moyenne mensuelle de 288 millions de dollars observée au cours des 11 premiers mois de l'année. À l'échelon provincial, de nouveaux sommets mensuels ont été atteints en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Dans le secteur de l'habitation, la valeur des permis a atteint le sommet de 4,4 milliards de dollars en décembre, soit 40,8 % de plus qu'en novembre et 29,7 % de plus que le précédent sommet observé en juin 2004. Dans le secteur non résidentiel, les intentions ont crû de façon plus modérée (+3,3 % pour une valeur totale de 1,8 milliard de dollars), grâce à des gains dans les composantes commerciale et institutionnelle. ![]() La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a plus que doublé pour atteindre un niveau record de 2,0 milliards de dollars, ce qui est bien au-dessus de l'ancien sommet de 1,3 milliard de dollars observé en juin 2004. De plus, la valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a crû de 9,0 % pour se situer à 2,44 milliards de dollars, ce qui représente également un niveau record. Ce total a dépassé le sommet précédent de 2,41 milliards de dollars atteint en décembre 2004. En plus des résultats exceptionnels enregistrés en Ontario du côté du logement, de nouveaux sommets mensuels ont été atteints en décembre en ce qui a trait aux intentions de construction résidentielle en Alberta (659 millions de dollars) et en Colombie-Britannique (796 millions de dollars). Dans ces deux provinces, les composantes unifamiliale et multifamiliale ont contribué aux excellents résultats. Le secteur non résidentiel a repris de la vigueur en décembre, après trois baisses mensuelles consécutives, ayant affiché une hausse de 3,3 % pour atteindre 1,8 milliard de dollars, sept provinces ayant enregistré une augmentation. La composante commerciale a mis fin à deux baisses mensuelles, ayant enregistré une augmentation de 13,2 % (pour une valeur totale de 1,1 milliard de dollars). C'est l'Alberta qui a affiché la plus forte croissance dans ce secteur, les intentions de construction ayant augmenté particulièrement du côté des immeubles à bureaux. La valeur des permis de construction institutionnelle a crû de 3,7 % pour atteindre 454 millions de dollars. Les établissements d'enseignement et de services sociaux ont été à l'origine de cette croissance. La valeur des permis de construction industrielle a chuté de 24,3 % pour s'établir à 267 millions de dollars, ce qui représente un deuxième repli mensuel consécutif et le plus faible niveau en 10 mois. Toutes les catégories industrielles ont affiché une baisse. Ces statistiques vont dans le sens de la dernière Enquête sur les perspectives du monde des affaires de Statistique Canada, qui indiquait que les fabricants étaient légèrement plus prudents qu'au trimestre précédent dans leurs prévisions pour le premier trimestre de 2006. Données stockées dans CANSIM : tableaux 026-0001 à 026-0008, 026-0010 et 026-0015. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2802. Le numéro de décembre 2005 de Permis de bâtir (64-001-XIF, 15 $ / 156 $) paraîtra sous peu. Le communiqué sur les permis de bâtir de janvier 2006 sera diffusé le 6 mars. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec Brad Sernoskie au (613)951-4646 ou composez sans frais le 1 800 579-8533 (bdp_information@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Étienne Saint-Pierre au (613) 951-2025, Division de l'investissement et du stock de capital.
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