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Des arbres pour l'avenir



Dan Sidloski s'y connaît en matière de brise-vent.

De rangées d'arbres et d'arbustes s'etendent sur plus de 20 miles autour de ses terres et de sa ferme. Il les a plantés, comme tout le monde, pour se protéger contre les vents implacables des Prairies et pour embellir un peu la cour de sa ferme.

«Dans les Prairies nous avons affaire à de vastes plaines où rien ne coupe le vent, explique M. Sidloski. Les arbres fournissent beaucoup d'avantages. Ils modèrent les vents, ils piègent l'humidité, servent d'habitat pour la faune et embellissent le paysage.»

Comme sa propre terre possédait peu d'arbres, M. Sidloski s'est décidé de prendre contact avec le Centre de brise-vent à Indian Head (Saskatchewan). Sous la direction d'Agriculture et Agroalimentire Canada (AAC), le Centre fournit des arbres et des arbustes ainsi que des conseils techniques au propriétaires fonciers admissibles de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de la région de la rivière-de-la-Paix en Colombie-Britannique. L'Administration du rétablissement agricole des Prairies (ARAP) assure le fonctionnement du Centre.

De 1987 à 1988, M. Sidloski a aménagé ses brise-vent. «Nous avons commencé à en réaliser les avantages deux ans plus tard, dit-il. Ces avantages comprennent le piégage de la neige et la conservation de l'humidité des sols en culture. Aujourd'hui, les arbres mesurent de 10 à 14 pieds et aident à modérer le vent et retenir la neige.»

Comme les arbres protègent la cour de la ferme des vents d'hivers, les propriétaires de brise-vents constatent une baisse du coût de chauffage allant de 18 à 25 pour cent. L'erosion des sols est diminuée et la teneur en eau accrue du sol contibue à la réussite des cultures.

Sur une plus grande échelle, les effets des brise-vent s'étendent bien au-delà des terres où ils sont aménagés. Les brise-vent ont une incidence globale, car en piégeant les émissions de carbone atmosphérique ils agissent comme des filtres qui purifent l'air que nous respirons.

Tout dernièrement, le Centre de brise-vent a reçu des fonds supplémentaires au titre du Plan d'action 2000 du gouvernement fédéral. Ce programme de 500 millions de dollars accorde de l'aide financière à des activités pratiques et concrètes qui réduisent les emissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Avec ces fonds supplémentaires, le Centre vient de mettre sur pied un Programme de mise en valeur de brise-vent (PMVBV) qui fournit aux clients du paillis en plastique et met à leur disposition l'équipement pour le poser. Ces services sont en sus des activités régulières du Centre liées à la distribution de semis d'arbres et les conseil techniques. Au cours des cinq ans de sa mise en oeuvre, le PMVBV recevra 4 millions de dollars du Plan d'action 2000.

Le Centre a obtenu les fonds supplémentaires pour le nouveau programme grâce à ses travaux pour la promotion des brise-vent. «Depuis six ans, nous encourageons l'aménagement de brise-vents en tant que réponse au changement climatique, explique Bob Turnock, directeur du PMVBV. Le Plan d'action 2000 est un témoignage du bien-fondé des brise-vent et une réponse nationale à la question du changement climatique.»

M. Turnock apprécie les fonds supplémentaires. Le paillis en plastique fourni aux clients est une mesure importante pour assurer la réussite des brise-vent, car le paillis leur est surtout avantageux pendant les premières années de croissance. «Nous avons effectué des recherches approfondies sur le paillis en plastique et ses effets sur les brise-vent, explique-t-il. La croissance des arbres peut augmenter de plus de 40 pour cent lorsque le paillis en plastique est utilisé pour lutter contre les mauvaises herbes.»

Le Programme d'aménagement de brise-vent distribue environ six millions d'arbres tous les ans. Ce sont-là des arbres qui, selon Turnock, piègeront un total de 1,7 mégatonnes de dioxyde de carbone entre 2008 et 2012. Grâce aux services supplémentaires que le Centre fournira à ses clients dans le cadre du PMVBV, chaque année des milliers d'arbres en plus seront plantés permettant de retirer d'autant plus de tonnes de carbone atmosphérique.

M. Sidloski compte tirer parti de nouveau des services du Centre de brise-vent dans un avenir rapproché. Il se propose d'aménager une forêt sur ses propres terres.

«Nous allons planter 11 différentes espèces d'arbres sur une superficie de 15 acres, explique M. Sidloski. Les arbres seront bien espacés et nous allons planter des arbres au port haut dont les branches formeront une voute de verdure. Ça peut vous sembler farfelu, mais rien n'empêche la réalisation de ce projet. Au printemps, on compte les planter en rangée et se servir de paillis en platique.»

Les arbres seront repiqués auprès d'un cours d'eau qui traverse la terre de M. Sidloski. Ils vont embellir le paysage tout en servant de filtre pour assainir l'air et l'eau.

«Ce sera magnifique, poursuit M. Sidloski. Si on peut faire en sorte qu'il deviennent de grands arbres aux branches étalées, ce sera un spectacle sans pareil dans la région.»
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