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Administration du rétablissment agricoles des Prairies
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Le changement climatique questions et réponses

Vous avez des questions sur le changement climatique? Les questions et réponses qui suivent vous serviront d'entrée en matière. Pour plus d'information, visitez notre ressources de changement climatique ou consultez la liste des sites connexes pour d'autres ressources qui vous trouverez utiles.

Q. Quelles seront les retombées du changement climatique sur l'agriculture canadienne?

A. Le changement climatique aura toute une gamme de retombées sur l'agriculture. L'élévation de la température prolongera la saison de croissance dans les Prairies, donnant lieu à une hausse de la production agricole dans les régions boréales. Toutefois, la capacité productive de ces régions est limitée en raison des possibilités du sol. Bien que l'élévation de la température prolongera la saison de croissance et accroîtra la superficie de terre cultivable, elle produira d'autres effets néfastes. Les tendances actuelles portent à croire qu'à l'avenir le climat des prairies sera caractérisé par des températures élevées, une pénurie d'humidité et un rythme accrue d'évaporation.

Ces facteurs pourraient provoquer des sécheresses intenses et donner lieu à un climat chaud et sec favorable à la multiplication des mauvaises herbes et des insectes. Les herbicides risquent d'être moins efficaces. Tout compte fait, ces changements pourraient diminuer les capacités potentielles de la production agricole.

De plus, l'industrie de l'élevage pourrait être touchée. En raison du changement climatique, des insectes et des maladies auxquelles le bétail sera inaccoutumé envahiront la région. Le stress du bétail en hiver sera aténué, mais en été le stress dû à la chaleur annulera cet avantage.

Le changement climatique transformera la pluviosité, le ruissellement et la quantité d'eau retenue dans le sol. Un climat plus sec et plus chaud encouragera le développement de variétés de cultures résistantes à la sécheresse. Dans les régions arides et semi-arides comme les Prairies, c'est le secteur agricole qui consomme le plus d'eau. En raison du changement climatique, l'approvisionnement en eau de bonne qualité sera un facteur encore plus important et contentieux que de nos jours.

Q. Quels gaz contribuent le plus au réchauffement de la planète?

A. Après la vapeur d'eau, le participant le plus important au réchauffement de la planète est le dioxyde de carbone (CO2), produit lors de la combustion du charbon, du mazout ou du gaz naturel pour le chauffage, le transport et l'électricité. Le méthane (CH4), un autre participant important au changement climatique, est émis par les rizières, les déjections des ruminants (les bovins, les moutons et les animaux sauvages), l'exploitation houillère, les terres humides, l'épuration du gaz naturel, et la combustion de la biomasse (la combustion incomplète). Les oxydes d'azote sont d'autres gaz à effet de serre que produisent les engrais azotés, la combustion du bois et plusieurs procédés industriels.

Q. Quelle est la teneur actuelle de l'atmosphère en gaz à effet de serre?

A. Avant la révolution industrielle, entre 1750 et 1800, la teneur en CO2 se chiffrait à environ 280 parties par million en volume (ppmv). Depuis cette époque on a constaté une augmentation constante, passant de 315 ppmv en 1958 à 353 ppmv en 1990. Au printemps 2001, la teneur en CO2 était d'environ 375ppmv. Au cours des deux derniers siècles, la teneur en méthane est passée de 0,8 ppmv à environ 1,75 ppmv au printemps 2001; l'oxyde nitreux (N2O) est passé de 0,28 ppmv à l'époque pre-industrielle à environ 0,31 ppmv de nos jours.

Q. Quelle est la part du secteur agricole canadien dans les émissions de gaz à effet de serre?

A. Le personnel d'Agriculture et Agroalimentaire Canada estime que le secteur contribue 10 p. cent du total des émissions de gaz à effet de serre au Canada. 58 p. cent des émissions sont attribuables au bétail et au fumier et 37 p. cent aux cultures. Les deux tiers des émissions sont sous forme d'oxydes d'azote, à savoir l'oxyde nitreux (N2O); et le tiers sous forme de méthane (CH4). L'agriculture produit une quantité négligeable de dioxyde de carbone. L'agriculture sert toutefois à séquestrer ou retirer le carbone atmosphérique.

Q. Quelles pratiques agricoles se prêtent le mieux à aténuer le changement climatique?

A. Il existe de nombreux moyens d'aténuer les incidences des activités agricoles sur l'environnement. Les agriculteurs peuvent minimiser les effets du changement climatique en adoptant les pratiques suivantes:

  • Plantez des arbres et arbustes pour piéger le carbone
  • Remplacer le labour traditionnel par des méthodes culturales propres à conserver le sol (culture sans labour ou travail réduit du sol)
  • Planter des cultures de couverture en hiver comme le luzerne ou le foin
  • Laisser reposer les terres marginales (c.-à-d. pratiquer l'assolement)
  • Pratiquer la rotation des cultures pour conserver le sol
  • Cultiver des plantes au système racinaire profond pour prévenir l'érosion du sol
  • Entreposer le fumier en compost

Certaines émissions de gaz à effet de serre dûes à l'agriculture sont inévitables. Toutefois, des méthodes de gestion agricoles améliorées réduiront ces émissions à un niveau acceptable. Il se pourrait même que des pratiques culturales améliorées entraînent une réduction nette de carbone atmosphérique en le piégeant dans le sol.

Q. Quelle est la meilleure manière de réduire le méthane que est produit par le stockage du fumier?

A. Les conditions d'entreposage du fumier peuvent déterminer les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de méthane et d'oxyde nitreux sont moindres pour le fumier en compost que pour le lisier ou le fumier en tas. Le fumier d'étable à vaches laitières, par exemple, produit 1,9 fois plus de gaz à effet de serre que le compost, mais 1,5 fois plus que le fumier en tas. Les dejections des bovins d'élevage produisent beaucoup moins de méthane et d'oxyde nitreux que celles des vaches laitières. Le lisier produit de 4 à 6 fois plus de gaz que le fumier de compost; et le tas de fumier, 1,3 plus que le compost.

Q. Comment les arbres contribuent-ils à la prévention de changement climatique?

A. Les spécialistes du Centre des brise-vent ont établi que les arbres contribuent de façon importante à la prévention de changement climatique. Les études qu'ils ont effectuées ont établi la quantité de carbone que peut piéger une espèce précise d'arbres.

Arrivé à maturité, le peuplier absorbe 143 kg. de carbone, le frêne vert en piège 63 kg., l'épinette blanche 143 kg. et le caragana 39 kg. Lorsque les arbres sont plantés en brise-vent à l'espace recommandée, cela revient à 106 tonnes au km de peupliers, 25 t/km de frênes verts, 41 t/km d'épinettes blanches et 26 t/km de caraganas. Ces montants ne comptent pas le carbone piégé par les racines des arbres, ce qui représenterait de 50 à 75 p. cent en sus de carbone.

Outre tous ces avantages, les brise-vent réduisent la consommation d'énergie. Le brise vent alentour de la ferme réduit les frais de chauffage d'au moins 25 p. cent, ce qui revient à une réduction de la consommation de combustibles fossiles.

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