Agence canadienne d'inspection des aliments - Grains et de grandes cultures - Référence Technique R-004 Épine-Vinette du Japon Manuel d’identification

Personne-ressource:
Marc Faille, gestionnaire national, Section des grains et grandes cultures

Le présent manuel sera révisé tous les 2 ans. La prochaine révision est prévue pour le 15 juin 2002.

Les modifications apportées au présent document sont numérotées consécutivement et affichées dans le site Intranet de l’ACIA. Dans le cas du manuel imprimé, insérer les pages de remplacement, retirer les pages désuètes et consigner le tout dans le registre ci-dessous.

La plus récente version du présent document est conservée dans le système Merlin de l’ACIA. L’original signé est conservé dans le bureau du directeur, tandis que le document-maître électronique est conservé dans le répertoire suivant : O:\APHD\PPD\Documents\Reference\R-004f.wpd

Les céréales constituent une des plus importantes productions végétales du Canada, en termes de superficie cultivée, de valeur de production, de volume et de valeur des exportations. Il est donc très important de protéger ces plantes contre tout organisme nuisible menaçant gravement la production céréalière. Un des organismes les plus préoccupants à cet égard est le Puccinia graminis Pers., champignon responsable de la rouille noire, qui s’attaque à des céréales telles que le blé, l’avoine, l’orge et le seigle. Or, cet organisme a comme hôte alternatif l’épine-vinette (Berberis spp.), arbuste introduit au Canada, et la reproduction sexuée du champignon se produit sur cette plante. De nouvelles races du champignon peuvent donc apparaître pendant cette partie de son cycle biologique et compromettre les programmes continus d’amélioration visant à lutter contre la rouille noire. De plus, lorsque l’épine-vinette est cultivée à proximité de céréales, elle peut constituer une source immédiate d’inoculum et ainsi provoquer des pertes de rendement importantes. Heureusement, les spores produites par le champignon pendant son séjour sur l’épine-vinette sont d’un type fragile et ne risquent habituellement pas de propager la maladie à grande distance.

On peut combattre la rouille noire en effectuant des travaux d’amélioration génétique visant à augmenter la résistance des céréales à cette maladie, en cultivant des variétés résistantes et en employant des techniques culturales telles que l’élimination des espèces sensibles d’épine-vinette poussant à proximité des champs de céréales. Dans l’espoir de réduire au minimum les pertes imputables à la rouille noire et de faciliter les programmes continus d’amélioration de la résistance, tous les paliers de gouvernement du Canada ont appuyé les mesures visant à éliminer les populations sauvages d’épine-vinette et à prévenir l’introduction et la propagation au Canada des espèces sensibles de cet arbuste.

L’épine-vinette commune, Berberis vulgaris L., est le plus commun des hôtes alternatifs du champignon de la rouille noire. Cet arbuste à feuilles caduques est indigène de l’Asie centrale. Il a été introduit en Europe par les Arabes aux alentours du septième siècle, puis s’est propagé à tout le continent au cours des dix siècles qui ont suivi. Il a été introduit dans l’est de l’Amérique du Nord au moment de la colonisation européenne. À l’origine, l’espèce était cultivée comme plante de haie et d’ornement ainsi que pour ses petits fruits, servant à la fabrication de gelées et de vin. L’espèce a fini par se répandre vers l’ouest de l’Amérique du Nord, à partir de son aire d’introduction dans l’est du continent. De plus, la dispersion naturelle des graines a permis à l’espèce de devenir très répandue dans les bois et les vergers, le long des cours d’eau et des clôtures ainsi que dans presque tous les milieux permettant la croissance des arbres et arbustes.

Le lien existant entre l’épine-vinette et la propagation rapide de la rouille noire du blé est connu depuis la fin du 18e siècle. En 1916, à la suite de dégâts importants causés par une épidémie de rouille noire, des programmes visant à éradiquer l’épine-vinette commune ont été mis en œuvre au Canada et aux États-Unis. Des relevés et des travaux d’éradication ont été menés dans les Prairies, principalement durant la première moitié du 20^e siècle (entre 1910 et 1930), ainsi qu’en Ontario et au Québec, pendant les années 1960 et 1970.

Ces programmes d’éradication n’ont pas permis d’éliminer complètement les épines-vinettes sensibles à la rouille noire, mais des millions d’arbustes appartenant à ces espèces ont été détruits dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, assurant ainsi une réduction importante de l’incidence et de la variabilité du pathogène.

De plus, les gouvernements provinciaux de l’Ontario, du Québec, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta ont officiellement désigné l’épine-vinette commune (Berberis vulgaris) comme « mauvaise herbe », ce qui les autorise à ordonner la destruction de tout sujet sensible d’épine-vinette lorsqu’il est découvert. Cependant, cette désignation ainsi que les programmes d’éradication entrepris n’ont pas empêché l’épine-vinette commune ainsi que les hybrides entre celle-ci et les autres espèces d’épine-vinette de continuer à pousser et à se propager dans certaines régions du Canada et du nord des États-Unis. De plus, l’arbuste produit une abondance de graines, lesquelles sont dispersées par les oiseaux. Or, même après l’élimination des plantes qui les ont produites, les graines peuvent rester plus de dix ans en dormance dans le sol, puis germer et donner de nouveaux arbustes. Par conséquent, à moins de relevés constants et de travaux d’éradication menés toutes les quelques années, des sujets d’épine-vinette peuvent apparaître dans les secteurs qui semblaient pourtant en avoir été complètement débarrassés.

Au Canada, l’épine-vinette commune a été signalée dans le sud de la Colombie-Britannique, dans le sud du Manitoba, en Saskatchewan, en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Or, aucun programme d’éradication n’a été entrepris dans certaines de ces provinces (notamment en Colombie-Britannique et dans les Maritimes); même dans les régions où de tels programmes ont été entrepris, on n’a généralement pas réussi à éliminer tous les arbustes et semis de l’espèce. Par conséquent, l’épine-vinette commune est toujours présente à divers degrés, à l’état sauvage, dans la plupart des provinces du Canada, sinon dans toutes. L’espèce est très bien établie en Ontario et à l’est de cette province. On signale que les populations d’épine-vinette commune connaissent une forte croissance depuis 1980, dans l’est de l’Ontario et l’ouest du Québec, parce que très peu d’efforts ont été fait pour lutter contre cette espèce.

À la suite de demandes formulées par les pépiniéristes, le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) a commencé à mener des essais de résistance au champignon de la rouille noire sur certaines espèces d’épine-vinette présentant un intérêt horticole, dont diverses variétés ou cultivars de l’épine-vinette du Japon (Berberis thunbergii DC.). À la suite de ces essais, l’USDA a autorisé la vente commerciale des cultivars d’épine-vinette du Japon qui se sont avérés résistants. Cependant, au Canada, l’importation et la vente de ces variétés demeurent interdites.

Avant 1966, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) estimait que l’épine-vinette du Japon était résistante à la rouille noire, et cette espèce figurait sur la liste des plantes pouvant être importées et vendues au Canada. En 1966, sur la foi de publications scientifiques, AAC a conclu que certaines espèces résistantes d’épine-vinette peuvent être sensibles à certaines races de la rouille noire, dans certaines régions du monde, et risquent donc de nuire à la lutte contre la maladie. On a donc alors rayé le Berberis thunbergii de la liste des espèces dont la vente et l’importation sont autorisées.

L’épine-vinette du Japon, Berberis thunbergii DC., est un arbuste à feuilles caduques, très ramifié, dense, compact, souvent épineux, qui peut atteindre environ 1,5 mètre de hauteur. La surface des tiges peut être lisse ou cannelée, et l’écorce peut être gris verdâtre, violette ou brune. Cette espèce est généralement considérée comme résistante à la rouille noire.

Aux États-Unis, il existe environ 200 espèces et variétés de Berberis sensibles à la rouille noire du blé, tandis qu’environ 64 sont jugées résistantes à cette maladie. C’est le Berberis thunbergii qui compte le plus grand nombre de variétés résistantes (environ 50).

Certaines espèces d’épine-vinette peuvent se polliniser entre elles, ce qui donne naissance à des hybrides (entre l’épine-vinette du Japon et l’épine-vinette commune, par exemple). Or, il arrive qu’un tel hybride soit morphologiquement très semblable à l’un ou l’autre de ses parents, tout en affichant une résistance différente au champignon de la rouille noire. Un hybride entre l’épine-vinette du Japon et l’épine-vinette commune, par exemple, peut ressembler morphologiquement à l’épine-vinette du Japon mais avoir conservé la sensibilité de l’épine-vinette commune à la maladie. Pour prévenir de tels cas, l’ACIA a adopté un programme équivalent à celui en vigueur aux États-Unis. En vertu de ce programme, les variétés résistantes approuvées ne peuvent être multipliées que par voie végétative, et leur transport et leur vente sont soumis à des exigences strictes. On veut ainsi garantir que ces variétés soient vraiment les seules à être importées, vendues ou multipliées par les pépiniéristes.

Au cours des dernières années, l’ACIA a élaboré un programme visant à permettre l’importation et la vente de certaines variétés d’épine-vinette du Japon résistantes à la rouille noire. Ce programme, qui autorise l’importation des cultivars de cette espèce dont la résistance a été testée par l’USDA, a été élaboré en collaboration avec cet organisme. Il prévoit notamment que l’USDA devra surveiller la multiplication des cultivars approuvés et délivrer un certificat phytosanitaire pour les plants destinés à être exportés au Canada. En territoire canadien, l’identité de ces plants sera préservée au moyen d’exigences strictes sur leur étiquetage et sur les mesures de lutte que doivent appliquer les pépinières où ils sont vendus ou multipliés. Ces exigences sont énoncées dans la directive D-01-04, Exigences phytosanitaires régissant l’importation et le transport en territoire canadien de l’épine-vinette et du nerprun, publiée par la Division de la production et de la protection des végétaux. Cette directive ainsi que le présent manuel d’identification sont affichés dans le site web de l’ACIA.

Le présent manuel d’identification est destiné au personnel de l’ACIA et de industrie, comme guide pour vérifier l’identification des 11 cultivars d’épine-vinette du Japon dont l’importation et la vente au Canada sont permises en vertu de la directive D-01-04.

Agence canadienne d’inspection des aliments, Division de la production et de la protection des végétaux (2001). Exigences phytosanitaires régissant l’importation et le transport en territoire canadien de l’épine-vinette et du nerprun. Directive D-01-04, 19 pp.

Agriculture Canada, Division de la protection des végétaux (1990). Importation de Berberis, Mahoberberis ou Mahonia. Note de service D-90-05.

Bailey Nurseries, Inc, St. Paul, Minnesota (1996-1997). Wholesale Catalogue (Special Edition), pp. 113-116.

Buckley, A.R. (1980). Trees and shrubs of the Dominion Arboretum. Agriculture Canada, Research Branch, Ottawa. Publication No. 1697, pp. 16-17.

Canadian Food Inspection Agency, Plant Breeders’ Rights Office (2000). Japanese Barberry (Berberis thunbergii DC.) Objective Description. CFIA, Ottawa. 21 pp.

Lindsay, D.R. (1951). Survey of Common Barberry (Berberis vulgaris L.) in Southwestern Ontario. Ottawa, Canada Department of Agriculture, Division of Botany and Plant Pathology, Ottawa. 20 pp.

Marinelli, Janet (editor) (1998). The Brooklyn Botanic Garden - Gardener’s desk reference, pp. 77-83.

Mulligan, Gerald A. (1952). Survey of Common Barberry (Berberis vulgaris L.) and European Buckthorn (Rhamnus cathartica L.) in Eastern Ontario. Canada Department of Agriculture, Division of Botany and Plant Pathology, Ottawa. 16 pp.

Plant Health Risk Assessment Unit, AAFC (June 1996). Berberis thunbergii - A Potential Obstacle to the Control of Puccinia graminis.

Sahota, A.S. (1999). Communication personnelle avec les responsables de la production du matériel d’épine-vinette dans les pépinières Bailey Nurseries Inc., à St. Paul (Minnesota), Monrovia Nursery Company, à Azusa (Californie), et Spring Meadow Nursery, à Grand Haven (Michigan), en ce qui concerne le matériel de référence fourni par ces pépinières.

Union internationale pour la protection des obtentions végétales (1979). Principes directeurs pour la conduite de l’examen des caractères distinctifs, de l’homogénéité et de la stabilité - Berberis. Document UPOV/TG/68/3, 10 pp.

United States Department of Agriculture, Bureau of Entomology and Plant Quarantine (1946). Nursery Inspection Manual : Barberry Eradication. U.S.D.A., Minneapolis. 46 pp.

Le cycle biologique du Puccinia graminis comprend cinq stades, répartis entre deux hôtes, et chacun de ces stades est défini par le type de spores qu’il produit. Les deux premiers, le stade urédospores et le stade téleutospores, sont accomplis sur le blé (ou l’orge, ou d’autres espèces de graminées). Le stade urédospores est répétant, en ce sens que le champignon peut produire plusieurs générations successives d’urédospores, toujours sur le blé, tant que cette plante est vivante. En fin de saison, le champignon produit des téleutospores (spores noires apparaissant au moment de la maturité du grain), qui hivernent, puis germent et produisent des basidiospores, lesquelles infectent l’épine-vinette au début du printemps. Les stades suivants, le stade spermaties (ou pycnidiospores) et le stade écidiospores, s’accomplissent sur diverses espèces d’épine-vinette (Berberis vulgaris L., Berberis canadensis Mill. et Berberis fendleri Gray) et aboutissent à la production d’écidiospores. Celles-ci infectent à nouveau le blé, déclenchant un nouveau stade urédospores du champignon.

Chaque printemps, l’infection du blé par les urédospores se déplace par bonds successifs depuis certaines régions du Mexique et du Texas, progressant vers le nord à travers les plaines et atteignant finalement le Canada. En automne, le déplacement se fait en sens inverse, et quelques spores réussissent à survivre à l’hiver dans les régions chaudes du Texas. L’épine-vinette joue un rôle important dans la biologie du champignon, pour la production de nouvelles races (biotypes), mais elle n’est pas essentielle à sa survie. D’ailleurs, d’autres mécanismes permettent également au champignon de produire de nouvelles races.

Après la germination des téleutospores, sur la paille du blé, le champignon va infecter son hôte alternatif, l’épine-vinette. Chez cette plante, la maladie apparaît d’abord à la surface supérieure des feuilles, sous forme de pustules orange. Plus tard, des projections jaune orangé, en forme de cornes, apparaissent à la surface inférieure des feuilles et produisent des écidiospores, lesquelles sont emportées par le vent vers le blé des champs voisins, où se développe le stade urédospores du champignon.

La rouille noire s’attaque avant tout aux tiges du blé (figure 1) mais peut aussi atteindre les feuilles, les gaines, les glumes et les arêtes. Chez cette plante, elle peut d’abord se manifester par des pustules rouge brunâtre allongées, les urédosores, dont les spores, appelées urédospores, sont facilement emportées par le vent et peuvent réinfecter le blé. Aux États-Unis, les urédospores peuvent ainsi franchir plusieurs centaines de milles et infecter le blé sur un vaste territoire. À mesure que le blé infecté arrive à maturité, on voit apparaître sur la plante des pustules différentes, les téleutosores, dont les spores, appelées téleutospores, sont de couleur noire.

Comme l’épine-vinette est un hôte alternatif de la rouille noire, la destruction de cet arbuste est une des méthodes de lutte les plus utilisées contre la maladie, mais la méthode la plus efficace consiste à mettre au point des variétés résistantes de céréales. Or, comme de nouvelles races du champignon apparaissent constamment, aucune variété de ne peut demeurer immune bien longtemps. C’est pourquoi les sélectionneurs doivent chaque année mettre en circulation de nouvelles variétés de céréales, après en avoir vérifié, au moyen d’essais approfondis, la résistance aux races actuelles de la rouille noire.

L’identification des espèces et variétés d’épine-vinette exige souvent l’observation de divers caractères des feuilles : forme générale, forme de la base et du sommet, marge, surfaces inférieure et supérieure du limbe, texture générale, etc. La terminologie employée dans le présent manuel pour décrire ces caractères est présentée de façon claire dans le tableau de la figure 2. La forme, la couleur, les dimensions et la disposition des fruits sont également des caractères très importants pour l’identification, tout comme le type d’épines présentes ainsi que la longueur et la forme de ces épines. Par ailleurs, il convient de noter que les variétés peuvent avoir un nom commercial différent de leur nom de cultivar.

L’épine-vinette commune est un grand arbuste (environ 2 mètres de hauteur, atteignant parfois 3 mètres) très sensible à la rouille noire. Les racines et l’écorce interne ont une couleur jaune vif caractéristique. Les tiges sont ligneuses. Les feuilles sont spatulées, longues de 2,5 à 7,0 cm, réunies en bouquets. Le sommet du limbe est généralement obtus, tandis que la base se rétrécit graduellement en un pétiole d’environ un centimètre de longueur. La marge du limbe est dentée et épineuse. La surface des feuilles est lisse et vert mat, mais quelques-unes des feuilles nouvellement développées peuvent être violacées. Les épines peuvent atteindre 1,5 cm de longueur et sont habituellement trifides (divisées en trois), mais parfois simples ou divisées en cinq. Les branches sont droites, fortement cannelées, jaunâtres, ou parfois rouge jaunâtre à l’état jeune. Les vieilles tiges (de deux ans) ont une écorce gris clair. Les fleurs sont petites et jaunes. Les fruits sont des baies rouge vif, ellipsoïdes, réunies en groupes. Ils mesurent jusqu’à 6 mm de longueur et 3 mm de diamètre, et chacun renferme une ou deux graines.

L’épine-vinette du Japon est un arbuste très ramifié, dressé, compact, vivace, souvent épineux, mesurant un à deux mètres de hauteur. Les branches sont nombreuses et minces et peuvent être droites, ou anguleuses au niveau des nœuds. La surface des tiges peut être lisse ou cannelée, et l’écorce est gris verdâtre, violette ou brune. L’écorce interne, le bois et les racines sont jaune vif. Les branches portent aux nœuds des épines alternes, minces, solides et pointues, simples ou trifides; une courte pousse feuillée est visible à l’aisselle de chaque épine.

Les feuilles sont caduques, simples, entières, disposées en bouquets alternes. La forme, la couleur et les dimensions des feuilles varient selon les variétés. Le sommet peut être obtus, mucroné ou aigu. Le limbe est généralement obové à oblong, ou spatulé, et se rétrécit graduellement vers la base. Le pétiole est ailé.

La floraison a normalement lieu en mai ou juin, selon les variétés. Les fleurs sont nombreuses, isolées ou réunies en inflorescences retombantes ressemblant à des ombelles. Le calice et la corolle sont jaunes et mesurent 8 à 10 mm. La pollinisation est assurée par des insectes.

Les fruits sont des baies rouge vif ou jaune verdâtre, généralement ellipsoïdes à globuleuses, mesurant 8 à 10 mm de longueur et disposées en groupes pendants. La fructification a lieu en septembre ou octobre.

Les variétés approuvées d’épine-vinette du Japon ont été mises à l’essai quant à leur résistance à la rouille noire (Puccinia graminis Pers.) et se sont révélées immunes ou très résistantes à cette maladie. Ces variétés sont énumérées à l’annexe 1 de la directive D-01-04, du 15 juin 2001. Elles sont toutes décrites, et illustrées au moyen de photographies, dans les pages qui suivent.

Les caractères morphologiques présentés dans ces descriptions permettent d’identifier correctement les diverses variétés d’épine-vinette du Japon.

*(L’espèce Berberis thunbergii a été nommée en l’honneur de Carl Peter Thunberg, 1743-1828, botaniste suédois auteur des Icones Plantarum Japonicarum, première flore du Japon).

Les caractères sont présentés dans la clé sous forme d’énoncés successifs permettant d’identifier le spécimen par voie de sélection et d’élimination. Il suffit de comparer le spécimen à chaque énoncé, en commençant à l’étape 1. Chaque étape comporte deux énoncés, menant soit à une autre étape, soit à une identification du spécimen.

Le premier caractère à examiner est la largeur de l’arbuste adulte pleinement développé. Si le spécimen mesure plus de 90 cm de largeur, passer à l’étape 6 (longueur des épines).

Si les épines mesurent plus de 10 mm de longueur, passer à l’étape 8 (forme des feuilles).

Si les feuilles ont elliptiques, obovées ou oblancéolées, passer à l’étape 9 (sommet des feuilles et forme des épines).

Si le sommet des feuilles est obtus-mucroné et que les épines sont sagittées, le spécimen correspond à la description de l’épine-vinette ‘Emerald Carousel’. Il est alors recommandé comparer le spécimen à la description complète de cette variété.

	Largeur de l’arbuste ne dépassant pas 90 cm	6
	Largeur de l’arbuste dépassant 90 cm	6

2 (1).	Longueur des épines ne dépassant pas 10 mm	3
	Longueur des épines dépassant 10 mm	5

3 (2).	Épines simples	4
	Épines trifides	4 - Aurea Nana

	Fleurs jaunes; hauteur de l’arbuste dépassant 30 cm; diamètre du fruit 3 mm	5 - Jade Carousel
	Fleurs vertes; hauteur de l’arbuste ne dépassant pas 30 cm; diamètre du fruit 2 mm	3 - Golden Nugget

5 (2).	Sommet des feuilles obtus	9 - Royal Burgundy
	Sommet des feuilles obtus-mucroné	7 - Concorde

6 (1).	Longueur des épines ne dépassant pas 10 mm	7
	Longueur des épines dépassant 10 mm	8

7 (6).	Sommet des feuilles obtus; arbuste à port compact; fleurs jaune verdâtre	2 - Sunsation
	Sommet des feuilles obtus-mucroné; arbuste à port ouvert ou arrondi; fleurs jaunes	10 - Royal Cloak

8 (6).	Feuilles elliptiques, obovées ou oblancéolées	9
	Feuilles spatulées	11

9 (8).	Sommet des feuilles obtus; épines aciculaires	10
	Sommet des feuilles obtus-mucroné; épines sagittées	6 - Emerald Carousel

10 (9).	Tiges droites; feuilles dentées et vertes	1 - Épine-vinette commune
	Tiges anguleuses au niveau des nœuds; feuilles entières et rouges	11 - Ruby Carousel

11 (8).	Fruits jaune verdâtre ou rouge rosâtre	12 - Rose Glow
	Fruits rouge vif	8 - Cherry Bomb

Lieu et année de récolte du spécimen : Bord de la rivière des Outaouais, Ottawa (Ontario), Canada, 1999.	Espèce : Berberis vulgaris L. Nom commercial : : Épine-vinette commune

Port de l’arbuste :: Dressé, élevé, à branches supérieures formant une cime évasée. Hauteur de l’arbuste : Jusqu’à 3 m Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 100 cm Tiges et branches : Fortement cannelées, droites; jeunes pousses rouge jaunâtre; vieille écorce grise.
Forme des feuilles (limbe) : Elliptiques à obovées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Dentée à épineuse Dimensions des feuilles : 25-40 mm × 15-20 mm Disposition des feuilles : En bouquets denses alternes de 5 à 7 feuilles petites à grandes. Couleur des feuilles (dessus) : Vert mat; certaines des jeunes feuilles peuvent être violacées. Couleur des feuilles (dessous) : Vertes Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, trifides, parfois simples ou divisées en cinq. Forme des épines : Aciculaires Longueur des épines : Jusqu’à 15 mm
Fleurs : Jaunes
Disposition des fruits :	En groupes de 6 à 11 fruits.
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	Jusqu’à 6 mm × 3 mm
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1995 Sélectionneur : Henry H. Eilers H. E. Nursery	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar :‘Monry’ Nom commercial : Sunsation®
Méthode d’obtention : ‘Monlers’ et ‘Monry’ sont des variétés jumelles, sélectionnées vers 1977 parmi un groupe de 50 à 100 semis issus d’une croisement non contrôlé, apparemment entre le Berberis thunbergii ‘Aurea’ et le Berberis thunbergii ‘Kobold’.
Port de l’arbuste : Compact, dense et nain; croissance lente. Hauteur de l’arbuste : 90 à 120 cm Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 120 cm
Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, vert pâle à brunes Forme des feuilles (limbe) : Oblancéolées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 10-16 mm × 4-6 mm Disposition des feuilles : En bouquets denses alternes comprenant chacun 5 à 7 feuilles de grandeur normale ainsi que 10 à 15 feuilles miniatures (2 à 3 mm). Couleur des feuilles (dessus) : Jaune doré et vert, code RHS 151B. Jeunes feuilles jaune verdâtre, code RHS 151C. Couleur des feuilles (dessous) : Gris verdâtre Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, simples ou avec deux petites (1 à 2 mm) épines latérales à la base. Angle d’environ 45° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires, élargies et épaissies vers la base, à bord replié vers le dessous. Longueur des épines : Jusqu’à 6 mm
Fleurs :	Jaune verdâtre
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Subglobuleux
Dimensions des fruits :	2 mm × 2 mm
Couleur des fruits :	Jaune verdâtre

Année d’essai : 1996 Sélectionneur : inconnu	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar :inconnu Nom commercial : Aurea Nana
Méthode d’obtention : inconnue
Port de l’arbuste : Compact Hauteur de l’arbuste : 60 à 90 cm Largeur de l’arbuste : 80 cm
Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses Forme des feuilles (limbe) : Oblancéolées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 10-15 mm × 6-9 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 3 à 6 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Jaune doré vif, avec légère teinte verdâtre. Deviennent rougeâtres en automne. Code RHS 13A. Couleur des feuilles (dessous) : Vert pâle mat Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, la plupart trifides avec épines latérales aussi longues que la centrale, quelques-unes simples. Angle d’environ 45° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires, légèrement épaissies vers la base, à bords repliés vers le dessous. Longueur des épines : Jusqu’à 6 mm
Fleurs:	Jaunes, peu remarquables.
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	4 mm × 2 mm
Couleur des fruits :	Jaune verdâtre

Année d’essai : 1991 Sélectionneur : Henry H. Eilers H. E. Nursery	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : ‘Monlers’ Nom commercial : Golden Nugget™
Méthode d’obtention : ‘Monlers’ et ‘Monry’ sont des variétés jumelles, sélectionnées vers 1977 parmi un groupe de 50 à 100 semis issus d’une croisement non contrôlé, apparemment entre le Berberis thunbergii ‘Aurea’ et le Berberis thunbergii ‘Kobold’.
Port de l’arbuste : Nain, très dense, compact Hauteur de l’arbuste : Jusqu’à 30 cm Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 45 cm Tiges et branches : Cannelées, fortement anguleuses, vert pâle à brunes
Forme des feuilles (limbe) : Oblancéolées-spatulées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 13-20 mm × 5-8 mm Disposition des feuilles :: En bouquets alternes de 4 à 7 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Vert jaune à jaune doré, devenant rouges en automne. Code RHS 151A ou 153A. Couleur des feuilles (dessous) : Vert grisâtre Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes et simples. Angle d’environ 45° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires Longueur des épines : Jusqu’à 6 mm
Fleurs :	Vertes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Subglobuleux
Dimensions des fruits :	2 mm × 2 mm
Couleur des fruits :	Jaune verdâtre

Année d’essai : 1992 Sélectionneur :	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : ‘Monomb’ Nom commercial : Cherry Bomb®
Méthode d’obtention : 'Monomb’ est un sport du Berberis thunbergii ‘Crimson Pygmy’, sélectionné à la pépinière Monrovia.
Port de l’arbuste : Compact Hauteur de l’arbuste : 90 à 120 cm Largeur de l’arbuste : 90 à 120 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, brunes
Forme des feuilles (limbe) : Spatulées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 20-35 mm × 6-12 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 7 à 10 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Violet rougeâtre foncé, code RHS 183A. Jeunes feuilles violet rougeâtre, code RHS 183C. Couleur des feuilles (dessous) : Vert grisâtre Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Simples, alternes, presque perpendiculaires à la tige. Forme des épines : Aciculaires, épaissies vers la base, à bords repliés près de la base Longueur des épines : Jusqu’à 11 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 à 4
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1996 Sélectionneur : Wavecrest Nursery	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : (inconnu) Nom commercial : Concorde
Méthode d’obtention : inconnue
Port de l’arbuste : Nain, compact Hauteur de l’arbuste : 50 à 60 cm Largeur de l’arbuste : 50 cm Tiges et branches : Cannelées, fortement anguleuses, brunes
Forme des feuilles (limbe) : Spatulées à oblancéolées Sommet des feuilles : Obtus-mucroné Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 20-26 mm × 10-12 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 2 à 12 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Violet rouge velouté, code RHS 187A ou plus foncées RHS colour chart code 187A and darker Couleur des feuilles (dessous) : Vert grisâtre Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, la plupart simples, quelques-unes avec deux petites épines latérales à la base. Angle d’environ 45° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires, à bords repliés vers le dessous Longueur des épines : Jusqu’à 12 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1992 Sélectionneur : Terry Schwarts of Bailey Nurseries	Espèce : Berberis koreana Palib X (Berberis thunbergii DC.) Nom de cultivar : ‘Tara’ Nom commercial : Emerald Carousel
Méthode d’obtention : Semis issu d’une pollinisation libre entre le Berberis koreana et le B. thunbergii
Port de l’arbuste : Arrondi, avec branches arquées. Hauteur de l’arbuste : 90 à 110 cm Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 100 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, vertes à brun clair
Forme des feuilles (limbe) : Obovées Sommet des feuilles : Obtus-mucroné Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 20-26 mm × 13-19 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 2 à 4 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Vert foncé, code RHS 137A ou plus foncées, avec une étroite ligne jaune doré sur les bords. Jeunes feuilles vert pâle, code RHS 144A. Les feuilles deviennent rougeâtres en automne. Couleur des feuilles (dessous) : Vert clair Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, simples ou trifides, avec bouts brun foncé. Angle d’environ 40° à 70° avec la tige. Forme des épines : Aplaties-sagittées, larges de 2 à 3 mm à la base. Bords épais, repliés vers le dessous Longueur des épines : 17 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm environ
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1996 Sélectionneur : Donald Seliger of Bailey Nurseries	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : ‘Bailgreen’ Nom commercial : Jade Carousel ®
Méthode d’obtention : Sujet sélectionné parmi une population de semis de Berberis thunbergii.
Port de l’arbuste : Compact Hauteur de l’arbuste : 90 cm Largeur de l’arbuste : 90 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, vert pâle à brunes
Forme des feuilles (limbe) : Oblancéolées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 10 -24 mm × 5-9 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 2 ou 3 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Vert foncé, code RHS 137B ou plus foncées. Jeunes feuilles vert pâle, code RHS 144B. Couleur des feuilles (dessous) : Vert clair Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, la plupart simples à bout brun, quelques-unes avec deux petites épines latérales à la base. Angle d’environ 60° à 70° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires, épaissies vers la base, à bords repliés vers le dessous. Longueur des épines : 10 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 ou 3
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm environ
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : Sélectionneur:	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : (inconnu) Nom commercial : Rose Glow
Méthode d’obtention :
Port de l’arbuste : Arrondi, compact Hauteur de l’arbuste : Jusqu’à 140 cm Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 130 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, rouges à brunes
Forme des feuilles (limbe) : Spatulées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 20-28 mm × 9-15 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 4 à 7 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Marbrées de rose rouge et de rose moyen, code RHS 187A, se transformant en automne en couleurs encore plus vives, rosâtre et violet, code RHS 185C. Couleur des feuilles (dessous) : Gris verdâtre à rouge grisâtre. Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes et simples. Angle d’environ 45° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires Longueur des épines : Jusqu’à 12 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 à 4
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm environ
Couleur des fruits :	Rouge rose

Année d’essai : 1993 Sélectionneur : Max Lamis, Bailey Nurseries	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : ‘Bailone’ Nom commercial : Ruby Carousel ®
Méthode d’obtention : Semis sélectionné en Oregon dans une population de Berberis thunbergii ‘Atropurpurea’.
Port de l’arbuste :Bas, arrondi. Hauteur de l’arbuste : 90 à 110 cm Largeur de l’arbuste : Jusqu’à 100 cm. Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, vert pâle à brun rougeâtre.
Forme des feuilles (limbe) : Obovées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 20-26 mm × 9-12 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 3 à 6 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Rouge violacé foncé, code RHS 187A à 187B. Jeunes feuilles rouges, code RHS 46B. Couleur des feuilles (dessous) : Rouge clair à rouge verdâtre. Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes et simples. Angle d’environ 40° à 90° avec la tige. Forme des épines : Aciculaires, épaissies à la base Longueur des épines : 12 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 à 4
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm × 3 mm environ
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1996 Sélectionneur : inconnu	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : inconnu Nom commercial : Royal Cloak
Méthode d’obtention : inconnu
Port de l’arbuste :Dressé et arqué. Hauteur de l’arbuste : 140 à 170 cm Largeur de l’arbuste : 120 à 150 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, brunes.
Forme des feuilles (limbe) : Oblancéolées Sommet des feuilles : Obtus-mucroné Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 25-30 mm × 13-15 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 2 à 9 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Violet rougeâtre foncé velouté, code RHS 187A. Jeunes feuilles rouges, code RHS 187D. Couleur des feuilles (dessous) : Gris verdâtre Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines: Alternes, la plupart simples avec le bout foncé, quelques-unes avec deux petites épines latérales; les épines tendent à être courbées vers le bas. Forme des épines : Aciculaires, épaissies vers la base, à bords repliés vers le dessous. Longueur des épines : Jusqu’à 8 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 à 4
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm x 3 mm
Couleur des fruits :	Rouge vif

Année d’essai : 1996 Sélectionneur : Leo Gentry Gentry Nursery	Espèce : Berberis thunbergii DC. Nom de cultivar : ‘Gentry’ Nom commercial : Royal Burgundy®
Méthode d’obtention : inconnue
Port de l’arbuste : Compact Hauteur de l’arbuste : 50 à 60 cm Largeur de l’arbuste :50 cm Tiges et branches : Cannelées, légèrement anguleuses, brun rougeâtre.
Cannelées, légèrement anguleuses, brun rougeâtre. Spatulées Sommet des feuilles : Obtus Marge des feuilles : Entière Dimensions des feuilles : 16-25 mm × 10-12 mm Disposition des feuilles : En bouquets alternes de 2 à 7 feuilles. Couleur des feuilles (dessus) : Violet bourgogne velouté, code RHS 187A, devenant rouge noir en automne. Jeunes feuilles rouge violacé, code RHS 187D. Couleur des feuilles (dessous) : Rouges à verdâtre clair Texture des feuilles (dessus) : Lisses
Épines : Alternes, la plupart simples, quelques-unes avec deux petites épines latérales à la base. Épines presque perpendiculaires à la tige. Forme des épines : Aciculaires, à bords repliés vers le dessous Longueur des épines : Jusqu’à 20 mm
Fleurs :	Jaunes
Disposition des fruits :	Isolés ou en groupes de 2 à 4
Forme des fruits :	Ellipsoïdes
Dimensions des fruits :	6 mm x 3 mm
Couleur des fruits :	Rouge vif

_______________________________________________ Mike Wood, Comité sur les documents pour les systèmes qualité, DPV		_______________ (date)
_______________________________________________ Directeur, Division de la protection des végétaux		_______________ (date)

Numéro de la modification	Auteur de la modification	Date de la présentation aux fins d’approbation	Résumé de la modification et numéro de la ou des pages modifiées

À feuilles caduques	Se dit d’une plante dont les feuilles tombent à la fin de la saison de végétation, ou pendant une période de contrainte thermique ou de stress hygrométrique. En général, il s’agit d’essences à feuilles larges, mais certains conifères ont les feuilles caduques (mélèzes).
À feuilles persistantes	Se dit d’une plante qui garde ses feuilles ou aiguilles pendant toute la saison, sans période marquée de chute des feuilles.
Dormance	État d’un organisme dont le niveau d’activité physiologique est réduit.
Immun	Entièrement exempt d’infection causée par un agent pathogène donné.
Immune	The state of being exempt from infection by a given pathogen.
Pépinière	Aux termes de la directive, tout importateur, exportateur, grossiste, multiplicateur ou détaillant d’épine-vinette du Japon.
Résistance	Capacité d’une plante à vaincre, retarder, supprimer ou empêcher l’infection ou la colonisation par un agent pathogène, un parasite ou un facteur abiotique néfaste. Capacité des insectes, des champignons, des mauvaises herbes ou d’autres organismes nuisibles à survivre à des doses normalement létales d’insecticide, de fongicide, d’herbicide ou d’autre pesticide. Contraire de sensibilité.
AAC	Agriculture et Agroalimentaire Canada
ACIA	Agence canadienne d’inspection des aliments
APHIS	Animal and Plant Health Inspection Services (service d’inspection phytosanitaire et vétérinaire des États-Unis)
PCEV	Programme de certification de l’épine-vinette
USDA	United States Department of Agriculture (département de l’Agriculture des États-Unis).

Forme des feuilles
Ovée	En forme d’œuf, légèrement plus large près de la base que près du sommet, à la manière d’un œuf posé sur son gros bout.
Obovée	En forme d’œuf renversé, légèrement plus étroite près de la base que du sommet, à la manière d’un œuf posé sur son petit bout.
Elliptique	En forme d’œuf, sauf que la largeur maximale se situe à mi-longueur et que la feuille se rétrécit également vers la base et le sommet.
Lancéolée	En forme de fer de lance, arrondie et relativement large à la base, étroite et effilée au sommet.
Oblancéolée	En forme de fer de lance renversé, la largeur maximale se situant environ aux 3/4 de la longueur, vers le sommet.
Spatulée	En forme de poêle à frire, la base longue et étroite s’élargissant abruptement en une partie principale arrondie, à sommet obtus.
Marge des feuilles
Entière	Lisse, entièrement dépourvue de dents, d’épines ou de lobes.
Dentée	Pourvue de dents.
Dentée-épineuse	Pourvue de dents se terminant par une épine.
Sommet des feuilles
Acuminé	Formant une longue pointe se rétrécissant graduellement jusqu’à une extrémité pointue.
Aigu	À extrémité pointue.
Obtus	À extrémité émoussée ou arrondie.
Mucroné	Se terminant brusquement par une petite dent raide.
Nervures des feuilles
Réticulées	Formant un réseau.
Disposition des épines
Simples	Non divisées, une seule par nœud. De minuscules épines latérales sont généralement présentes, mais elles ne sont visibles qu’à la loupe.
Trifides	Divisées en trois à la base, de manière à former trois épines à chaque nœud. Les deux épines latérales sont de longueur variable, allant de beaucoup plus courtes que l’épine centrale à un peu plus longues.
Forme des épines
Aciculaires	Étroites, en forme d’aiguilles, mais épaissies près de la base et souvent marquées de sillons. Les bords sont parfois repliés vers le dessous.
Aplaties-sagittées	Assez larges et plates près de la base, se rétrécissant graduellement jusqu’à une pointe aiguë. Les bords sont repliés vers le dessous.
Surface de la tige
Cylindrique	À section transversale circulaire.
Cannelée	À écorce marquée de sillons longitudinaux plus ou moins profonds.
Forme des tiges
Droites	Presque rectilignes, ne changeant pas de direction à chaque nœud.
Anguleuses	Changeant légèrement de direction à chaque nœud.
Type d’inflorescence (ou d’infrutescence)
Fascicule	Inflorescence simple, chaque fleur (ou fruit) terminant un pédicelle distinct.
Ombelle	Inflorescence simple, semblable à la précédente, sauf que les pédicelles prennent naissance au sommet d’un court pédoncule.
Grappe simple	Inflorescence simple dont les pédicelles sont disposés le long d’un pédoncule relativement long.
Grappe de fascicules	Inflorescence composée, constituée de fascicules disposés au niveau des nœuds le long du pédoncule.
Panicule	Inflorescence composée, semblable à la précédente, sauf qu’au niveau de chaque nœud les fleurs (ou fruits) sont réunies en ombelle plutôt qu’en fascicule.
Forme des fruits
Ellipsoïdes	Présentant une silhouette elliptique
Ovoïdes	Présentant une silhouette ovée.
Subglobuleux	Presque sphériques.