Aliments > Produits de viande e de volaille > Mise en oeuvre obligatoire du PASA ARMPC : Enquête nationale auprès des établissements de transformation de la viande et de la volaille agréés au fédéraljuillet 2004 Publiée par lAgence canadienne dinspection des aliments Préparée par léquipe denquête sur lARMPC Cheryl Gibbons, John Giraldez, Roger Trudel, Dr Jean Bessette, Dave
Gagnon, Renée Lavigne, Dr Charles LeBlanc, Alex Radoja, Warren Smandych, Dr Laura Weir et
Sylvye Des Marchais et Tom Graham Tous commentaires, questions et demandes pour des copies de ce document peuvent être
envoyés à : Version imprimable en format PDF Table des matièresRÉSUMÉLenquête nationale sur lARMPC 1 (HACCP) a été conçue par les membres de léquipe de développement du PASA 2 obligatoire dans le cadre du processus dévaluation des projets de règlement. Lenquête compte trois volets : consulter lindustrie, évaluer létat davancement de lindustrie à légard de la mise en oeuvre obligatoire de lARMPC et déterminer les répercussions économiques de la mise en oeuvre de lARMPC. On rappelle au lecteur que ce rapport représente un aperçu de lindustrie de la transformation de la viande et de la volaille agréée au fédéral au Printemps 2001. En avril 2001, chacun des 767 établissements de traitement des viandes et des produits de la volaille agréés a reçu un exemplaire du formulaire denquête renfermant quarante-neuf questions destinées à jauger lexpérience et lopinion des répondants à légard des ARMPC. Au total, 532 enquêtes ont été retournées, ce qui représente un taux de réponse de 69 %. Les membres de léquipe ont par la suite communiqué par téléphone avec un échantillon de 31 établissements pour sinformer de leurs dépenses en matière dARMPC. Toutes les grandes entreprises ayant pris part à lenquête exploitent un système dARMPC pleinement reconnu. À ce titre, ce groupe se révèle être le mieux préparé sur le plan de létat davancement de lindustrie et de la capacité dintervention économique. Les moyennes et les petites entreprises affichent respectivement des taux de 69 % et de 44 % à la rubrique de la mise en oeuvre dun système complet dARMPC. De plus, 58 % des moyennes entreprises et 31 % des petites entreprises ont un système dARMPC reconnu par lACIA. Règle générale, les petites entreprises, comparativement aux moyennes entreprises, sont moins susceptibles davoir établi leur programme préalable, mais ne diffèrent pas en ce qui concerne le délai nécessaire pour lancer le processus de reconnaissance de lARMPC. Ce groupe met environ 61 jours de plus à concevoir et à mettre en oeuvre un système dARMPC. Les répondants ont été invités à faire rapport des principales répercussions de lARMPC. Dans lensemble, aucune répercussion na été suffisamment importante pour obliger les répondants à apporter des changements majeurs; quil sagisse dune baisse ou dune augmentation des ressources. En outre, aucune répercussion ne sest révélée coûteuse au point de rendre le système inabordable. Une seule répercussion négative de la mise en oeuvre de lARMPC a été relevée. Les petites et les moyennes entreprises déclarent que la mise en oeuvre de lARMPC nuit à leur financement. Certains établissements estiment que la mise en oeuvre de lARMPC les force « à engager des coûts élevés sans rentabilité en contrepartie ». Dautres soulignent que leurs investissements dans les biens déquipement pourraient, à lavenir, être la source de revers financiers. Or, la majorité des établissements soutiennent que lARMPC leur a permis de devenir plus concurrentiels sur les marchés canadiens et étrangers. La salubrité des aliments constitue le principal facteur de motivation de la mise en oeuvre de lARMPC, et son principal avantage, suivie de laccessibilité accrue aux marchés étrangers. Deux répercussions positives relatives au fonctionnement interne se dégagent de lenquête : un chiffre d'affaires brut accru (petites entreprises) et une qualité dunités supérieure (moyennes et grandes entreprises). Enfin, deux répercussions positives du point de vue commercial portent sur une plus grande reconnaissance (tous les établissements) et sur lamélioration des relations (tous les établissements). Cette enquête a fait ressortir que dans le cas des petites et moyennes entreprises, en général, le financement nuisait à la mise en oeuvre de lARMPC. En revanche, une étude menée auprès de 13 petites entreprises, 15 moyennes entreprises et trois grandes entreprises a révélé que les coûts nets annuels de lARMPC, comparés au chiffre daffaires brut, sont minimes. En conclusion, la plupart des répondants déclarent que lARMPC est favorable à la salubrité des aliments et présente de nombreux avantages sur le plan des affaires. INTRODUCTIONLe Programme d'amélioration de la salubrité des aliments (PASA), un mécanisme de promotion de la conception, de la mise en oeuvre et de la tenue à jour des systèmes danalyse des risques et de maîtrise des points critiques (ARMPC), relève du mandat de lAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA). Le programme a pour but daccroître la salubrité des aliments produits dans les établissements agréés au fédéral dans les secteurs des produits laitiers, des couvoirs, des produits du miel et du sirop dérable, des viandes, des fruits et légumes transformés, des oeufs transformés et des oeufs en coquille. Le gouvernement fédéral sest engagé à mettre en oeuvre le PASA dans tous les établissements agréés de sa sphère de compétence. Pour y parvenir, le Système dassurance de la salubrité des aliments sera renforcé. TLenquête compte trois volets : consulter lindustrie, évaluer létat davancement de lindustrie à légard de lARMPC obligatoire et déterminer les répercussions économiques de la mise en oeuvre de lARMPC. Au stade de la rédaction de ce rapport, 767 établissements de traitement des viandes et des produits de la volaille ont été ciblés pour faire lobjet dune inspection par le gouvernement fédéral. Ces établissements produisent approximativement 95 % de toutes les viandes et de tous les produits de la volaille du Canada. Jusquà maintenant, lACIA exerce une surveillance sur lARMPC volontaire et a reconnu des centaines détablissements de traitement des viandes et des produits de la volaille aux termes du PASA. La mise en oeuvre de lARMPC volontaire, pour ce qui est de ce secteur, a commencé au début des années 1990. Néanmoins, il y a encore beaucoup de petites et de moyennes entreprises qui nont pas adopté un plan dARMPC. La cause du PASA obligatoire repose sur des bases solides. Ce programme est nécessaire pour rehausser la salubrité des viandes et des produits carnés de marque canadienne ou importés au Canada, pour assurer la vérification efficace et uniforme de la conformité, pour maintenir la reconnaissance réciproque des systèmes dARMPC aux É.-U., le principal partenaire commercial du Canada, et avec dautres pays, dont lAustralie, la Nouvelle-Zélande et lUnion européenne, qui ont opté pour rendre lARMPC obligatoire ou sont en voie de le faire. MÉTHODES
Le tableau 1 ci-dessous illustre le classement des établissements en fonction de la catégorie dentreprise. Tableau 1 : Définition de la taille des entreprises - petites (P), moyennes (M) et grandes (G) RÉSULTATSQuestions 1 et 2 de lenquête : « Combien demployés à temps plein et à temps partiel en moyenne travaillaient dans votre établissement en 2000? Quelle est votre catégorie de chiffre daffaires annuel brut? »
Question 3 : « Quelle est la nature de votre entreprise? »
Question 4 : « Avez-vous un employé préposé au contrôle de la qualité ou à lassurance de la qualité directement responsable des activités dassurance de la qualité dans létablissement? »
Question 5 : « Êtes-vous, vous-même ou un représentant, au courant de lexistence de lARMPC ou du PASA? »
Question 6 : « Si vous avez répondu OUI à la question 5, veuillez préciser vos sources dinformation? »
Question 7 : « Si vous avez répondu OUI à la question 5, veuillez préciser les catégories de personnel de létablissement qui sont rompues à la mise en oeuvre de lARMPC. »
Question 8 : « Est-ce quune personne de votre établissement a reçu une formation officielle en mise en oeuvre dARMPC? »
Question 9 : « Si vous avez répondu OUI à la question 8, veuillez préciser les catégories de personnel de létablissement qui ont reçu une formation en mise en oeuvre dARMPC? » (Veuillez cocher chaque case appropriée.)."
Question 10 : « Votre système dARMPC a-t-il été reconnu par lAgence canadienne dinspection des aliments? » Huit moyennes entreprises et 27 petites entreprises nont pas répondu à la question. Toutes les 16 grandes entreprises ont déclaré que leur système dARMPC avait été reconnu. Question 11 : « Avez-vous développé et mis en oeuvre un système intégral dARMPC dans votre établissement? »
Question 12 : « Avez-vous utilisé le Programme d'amélioration de la salubrité des aliments tel quindiqué dans les volumes 1 à 4 des manuels du PASA dans le développement de votre système dARMPC? » (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
Question 13 : « Quels ont été les principaux avantages de la mise en oeuvre dun système dARMPC?» (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
« Quel impact la mise en oeuvre du système dARMPC a-t-elle eu sur...? » (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
« Comment la mise en oeuvre dun système dARMPC exerce-t-elle un impact sur...? »" (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
RESULTSQuestion 21 : « Comment la mise en oeuvre dun système dARMPC a-t-elle exercé un impact sur lemploi? » (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
Question 23 : « Si votre compagnie a mis en oeuvre un système dARMPC, combien de temps vous a-t-il fallu pour lancer le processus de reconnaissance de lARMPC? » (Établissements ayant un système dARMPC mis en oeuvre à plein régime.)
1 Analyse des risques et maîtrise des points
critiques |
![]() Haut de la page |
Avis importants |