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Bilan concernant les ravageurs et les maladies visés par la
quarantaine des plantes au Canada.
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Introduction |
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ENQUÊTES DE LA SECTION DES FORÊTS
ENQUÊTES DE LA SECTION DES GRAINS ET DES GRANDES CULTURES |
ENQUÊTES DE LA SECTION DE LHORTICULTURE
ENQUÊTES DE LA SECTION DES POMMES DE TERRE
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Le présent rapport résume les résultats des enquêtes menées en 2002 sur les phytoravageurs et les maladies végétales justiciables de quarantaine. Les renseignements recueillis lors de ces enquêtes et linformation sur laire de distribution des phytoparasites forment la base, dune part, des mesures de réglementation et de lutte destinées à contrer la propagation de ces organismes et, dautre part, de la délivrance des certificats phytosanitaires pour le matériel destiné à l'exportation. La plupart des enquêtes visent les phytoparasites mentionnées à lAnnexe II du Règlement sur la protection des végétaux, cest-à-dire des organismes justiciables de quarantaine*qui nont pas encore atteint les limites de leur aire de distribution potentielle au Canada. Le rapport inclut aussi les résultats d'une enquête sur les phytoparasites exotiques qui nont jamais été signalés en Amérique du Nord, mais qui ont été interceptés dans des cargaisons arrivant au pays.
La plupart des renseignements contenus dans ce rapport ont été recueillis par le personnel de lAgence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Tel qu'il est indiqué dans le texte, le rapport contient également des données tirées d'enquêtes menées, soit par d'autres organismes, notamment le Service canadien des forêts, la Direction générale de la recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et les ministères provinciaux de l'Agriculture et des Ressources naturelles, soit en collaboration avec eux.
Les données ont été compilées, résumées et portées sur des cartes par le service des enquêtes de l'Unité d'évaluation des risques phytosanitaires (Nepean). On peut obtenir dautres renseignements sur les maladies et les ravageurs décrits dans le présent rapport ou sur des phytoparasites exotiques à l'adresse suivante :
Robert Favrin
Coordonnateur des enquêtes
Division des sciences
Agence canadienne dinspection des aliments
3851, chemin Fallowfield
Nepean (Ontario), Canada K2H 8P9
(613) 998-9320 (poste 5909)
Courrier électronique: favrinr@inspection.gc.ca
Ce programme denquête nationale sur le scolyte exotique complète, dune part, le programme dinspection des importations de lACIA concernant les matériaux demballage en bois utilisés pour les conteneurs maritimes et, dautre part, les activités portuaires de lutte contre les ravageurs exotiques qui se cachent dans le bois darrimage et les caisses. Le piégeage du scolyte exotique sest poursuivi en 2002 en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et dans les provinces de lAtlantique. Les principales cibles étaient les sites à proximité des aires de stockage et délimination du bois darrimage ainsi quun certain nombre dentrepôts désignés à la suite dinterceptions de matériaux demballage par lACIA. En 2002, le piégeage dans les zones portuaires na pas été effectué au quai (points damarrage, de chargement et de déchargement du port), mais dans des peuplements despèces hôtes avoisinant le port; on a mis laccent sur le dépistage de populations établies plutôt que de spécimens isolés.
Des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren ont été tendus de mars à
novembre. Lappât a été changé à deux reprises, soit en juin et en septembre.
Les appâts utilisés en 2002 varient quelque peu de ceux employés au cours des trois
dernières années de lenquête :
1) lalpha-pinène, deux flacons de 15 ml, a été remplacé par de
lalpha-pinène et de léthanol à très forte dose;
2) de léthanol à très forte dose a été ajouté;
3) lappât « Exotic Bark Beetle Lure® » (ipsdiénol, méthyle buténol,
cis-verbénol) de Phero Tech Inc. a continué à être utilisé tel quel. Chaque piège a
été appâté selon lune des trois options énumérées ci-devant.
Trois pièges au minimum ont été installés dans chaque secteur cible et de nombreux groupes de trois pièges, sur des sites plus grands. Des pièges ont été déployés sur 21 sites en Colombie-Britannique, sur 72 sites en Ontario, sur 70 sites au Québec , sur 6 sites au Nouveau-Brunswick, sur 9 sites en Nouvelle-Écosse, sur 3 sites à lÎle-du-Prince-Édouard et sur 11 sites à Terre-Neuve. De plus, des enquêtes séparées ont été menées dans certaines provinces sur le Tomicus piniperda (grand hylésine des pins) et lHylurgus ligniperda; voir les sections du même nom (Tomicus piniperda; Hylurgus ligniperda) de ce rapport.
Aucune espèce exotique ciblée na été capturée au cours de la présente enquête, à lexception peut-être dun scolytidé inconnu piégé en Colombie-Britannique susceptible dappartenir au genre Xyleborus. Au moment de publier ce rapport, lidentité de lespèce navait pas encore été établie de façon définitive. Lajout déthanol, appât courant, et lutilisation de diffuseurs à fort dosage ont permis daugmenter les captures. Un total de 2 575 demandes, visant chacune des spécimens multiples, ont été soumises au Laboratoire dentomologie du Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine situé à Ottawa.
Liens connexes à lACIA : Matériaux demballage en bois, Avis sur le bois importé.
Veuillez vous reporter également aux études sur la biodiversité du Service canadien des forêts à ladresse suivante. www.pfc.cfs.nrcan.gc.ca/biodiversity/exotics/
Cartes : Enquête sur le scolyte exotique 2002
Cet insecte exotique nuisible au frêne (Fraxinus ssp.) a été identifié avec certitude pour la première fois en Amérique du Nord à lété 2002. Un historique de ce ravageur et des mises à jour de la réglementation connexe figurent à ladresse suivante.
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/for/pestrava/agrplaf.shtml
LACIA, le ministère des Ressources naturelles de lOntario et le Service canadien des forêts ont mené des enquêtes à Windsor et dans les municipalités environnantes à la fin de lété et au début de lautomne 2002. LACIA a poursuivi son enquête tout au long de lautomne 2002 et de lhiver 2002-2003. Vers la fin de 2002, aucune trace de linsecte navait été décelée à lest de la vallée de Puce River, ce qui veut dire que tous les sites positifs ont été trouvés dans la moitié Ouest du comté dEssex, en Ontario. Vous trouverez des mises à jour à ladresse indiquée ci-dessus.
Ce coléoptère a été découvert pour la première fois près de Rochester, dans lÉtat de New York, vers la fin des années 90. Il est originaire de lEurope où il ravage les pins. Selon une décision de la section des Forêts de lACIA, cette espèce sera réglementée lannée prochaine en vertu dune politique nord-américaine sur les pins. Il est nécessaire dobtenir des données denquête pour appuyer la réglementation proposée. Amorcée en 2002, la présente enquête est réalisée suivant la méthode utilisée pour lenquête sur le Grand hylésine des pins. On a ciblé les sites employés aux fins denquêtes sur le Grand hylésine des pins précédentes qui ont été menées dans le Sud de lOntario et du Québec, y compris des peuplements de pins le long des routes principales, des plantations darbres de Noël du genre pin et des scieries important des grumes de lÉtat de New York.
On a utilisé des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren appâtés avec de l'alpha-pinène et de léthanol à très forte dose. Lenquête sest déroulée de la fin du mois de mars à la fin du mois doctobre. Les appâts ont été remplacés à deux reprises pendant cette période. Des pièges ont été installés sur 74 sites situés dans le Sud de lOntario et sur 29 sites situés dans le Sud du Québec. Aucun spécimen de Hygurlus ligniperda na été découvert dans lune ou lautre de ces provinces en 2002, ce qui appuie lallégation du Canada selon laquelle il sagit de secteurs exempts dorganismes nuisibles.
Terre-Neuve. En 2002, 287 pièges delta ont été déployés lors de lenquête annuelle de dépistage de Terre-Neuve. On a choisi les sites de piégeage selon le risque dintroduction : par ex., terrains de camping, sites récréatifs, chalets pour touristes et secteurs boisés fréquentés par des visiteurs. La plupart des sites ciblés avoisinaient les villes de Port-aux-Basques, de Corner Brook, de Gander et de St. Johns. Sur la côte Ouest de lîle, on a capturé une spongieuse mâle dans les villes de Burnt Islands, Doyles et Rose Blanche-Harbour. De plus, trois mâles ont été attrapés à Port-aux-Basques et un mâle à St. Johns, sur la côte Est.
Île-du-Prince-Édouard. Encore cette année on a observé une augmentation du nombre de spongieuses capturées à lÎle-du-Prince-Édouard. Un total de 1 765 spongieuses ont été attrapées dans 317 pièges des 394 pièges installés (comparativement à 214 dans 114 pièges en 2001, et à 80 dans 46 pièges en 2000). Des captures multiples ont été déclarées pour toutes les parties de lÎle, et le nombre le plus élevé de spongieuses capturées dans un piège a été de 22. Les villes de Summerside et Charlottetown ont connu les nombres de captures les plus élevés, soit 366 et 289 respectivement. La recherche subséquente de masses doeufs autour des sites de piégeage positifs qui a été menée en septembre et en octobre na pas permis de découvrir des traces dautres stades de développement (masses doeufs, enveloppes nymphales ou de larve, femelles).
Nouvelle-Écosse. LACIA a installé des pièges sur le front dinfestation le long de la limite est de la zone réglementée et dans tout lEst de la Nouvelle-Écosse. Depuis 1995, à lappui de cette enquête, le ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse a mis sur pied un réseau de pièges à la phéromone couvrant toute la province. En 2002, les plus importantes captures de spongieuses mâles ont été effectuées dans les comtés de Colchester (186 spongieuses), de Cumberland (91 spongieuses) et de Hants (70 spongieuses). Des spongieuses mâles ont aussi été capturées dans trois comtés de lÎle du Cap-Breton : Iverness (38), Victoria (16) et Cap-Breton (10). Dans chacun des autres comtés positifs, à lexception de celui de Halifax, on a capturé au total de une à quatre spongieuses.
En plus des pièges installés aux sites susmentionnés, dautres pièges ont été mis en place aux alentours des ports de Halifax et de Shelburne pour attraper des spécimens aux fins dune analyse génétique sinscrivant dans le cadre dun projet de surveillance destiné à déceler toute incursion possible de la race asiatique de la spongieuse (Lymantria dispar). Chaque spongieuse analysée était du génotype nord-américain.
Nouveau-Brunswick. Les données utilisées pour tracer les cartes ci-jointes ont été recueillies par les divers collaborateurs et regroupées par la Section de lutte contre les ravageurs forestiers du ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie du Nouveau-Brunswick (MRNENB).
Selon léquipe de surveillance aérienne du MRNENB, la spongieuse a occasionné une défoliation plus importante quau cours des dernières années. Environ 2 061 hectares de peuplements de feuillus ont été touchés, principalement dans la région du Grand Lac, du lac Maquapit et du lac Washademoak. Les chênes, les peupliers et les bouleaux ont été les plus gravement touchés. Des épinettes blanches et des pins blancs ont été également atteints. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les dommages causés par la spongieuse, veuillez visiter le site Web du ministère des Ressources naturelles et de lÉnergie du Nouveau-Brunswick.
En plus des levés aériens effectués par le gouvernement provincial, des activités de piégeage ont été réalisées conjointement par des organismes fédéraux et provinciaux. La plupart de ces activités ont porté sur : 1) la délimitation le long du front dinfestation; 2) le dépistage précoce dans les secteurs à haut risque dintroduction (scieries importatrices, régions touristiques) éloignés des régions infestées. On a installé des pièges sur un peu moins de 457 sites. LACIA a pour sa part mis en place 276 pièges, le Service canadien des forêts et Parcs Canada, 41 pièges, et le MRNENB, 110 pièges. LACIA a concentré ses efforts sur la délimitation et le MRNENB et le SCF, sur le dépistage précoce. LACIA a également déployé des pièges sur des sites environnant Saint John, Lawrence Station, Oromocto et Lorneville, dans le cadre dun projet de surveillance portuaire pour le dépistage de la spongieuse asiatique. Des analyses de lADN ont révélé que tous les spécimens capturés dans ces pièges étaient du génotype nord-américain.
En 2002, outre les enquêtes par piégeage à la phéromone, des recherches de masses doeufs ont été menées sur 666 sites de la province. Le MRNENB a ciblé 622 sites de recherche, comparativement à 77 sites en 2001. Il a dénombré 24 nouvelles masses dufs et 12 vieilles masses dufs dans la ville de Miramichi. Il sagit de la découverte le plus au nord de la province de stades de développement de la spongieuse autres que celui des mâles capturés au Nouveau-Brunswick. Les recherches de masses dufs qui ont suivi les captures réalisées dans la ville de Miramichi en 1999, 2000 et 2001ont été vaines.
Québec. LACIA na pas mené denquête sur la spongieuse nord-américaine en 2001. Selon les données découlant des activités de surveillance réalisées au niveau provincial, laire de répartition globale de la spongieuse nord-américaine na pas beaucoup changé au Québec depuis un certain nombre dannées, et très peu de défoliation, voire aucune, na été observée au cours des dernières années, sauf dans le cas de quelques sites isolés.
Ontario. En 2002, le Service canadien des forêts (région de lOntario) a continué ses activités de piégeage dans les parcs provinciaux du Nord de la province et la réalisation de levés aériens aux fins de lévaluation de la défoliation. Tout comme en 2001, des pièges ont été installés sur 58 sites, à raison de deux par site. Dans le Nord-Est de la province, les captures ont connu une brusque hausse à 648 comparativement à 349 en 2001. De plus, des masses dufs ont été découvertes pour la première fois dans les villes de New Liskeard et Field.
Selon les levés aériens du Service canadien des forêts (SCF), la superficie totale de défoliation variant de modérée à grave est passée de 7 345 hectares en 2001 (voir le graphique) à 153 674 hectares en 2002. La défoliation (136 878 hectares) a surtout été observée dans la ville de Sudbury ou dans les environs de cette dernière. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les secteurs spécifiques touchés par la défoliation, communiquer avec le Service canadien des forêts à Sault Ste. Marie, en Ontario. En plus des levés réalisés par le SCF, lACIA a installé des pièges sur 169 sites dans le Nord-Ouest de lOntario, entre White River et Kenora. Aucune spongieuse na été capturée à louest de Pigeon river. Toutefois, à lest de Thunder Bay, un spécimen mâle a été attrapé à cinq endroits.
Ouest du Canada : Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique
Des enquêtes sur la spongieuse sont menées annuellement dans lOuest du Canada. La seule province où la spongieuse pose problème est la Colombie-Britannique. Depuis 1979, on y a effectué des éradications au besoin. Le gouvernement de la C.-B a pris linitiative déradiquer les populations qui tendent à sétablir. LACIA continue dassurer le dépistage et lidentification des populations de spongieuses dans les provinces de lOuest. Pour ce faire, elle utilise des pièges delta enduits de la phéromone « Disparlure » à des densités variées.
Comme il est indiqué dans le tableau suivant, des pièges ont été installés dans les quatre provinces de lOuest du Canada en 2002.
Province 2002 | Nbre de pièges |
Nombre de spongieuses mâles |
Colombie-Britannique | 8055 |
15 |
Alberta | 473 |
0 |
Saskatchewan | 191 |
0 |
Manitoba | 201 |
0 |
Totaux | 8920 |
15 |
En Colombie-Britannique, les pièges destinés à la spongieuse asiatique sont placés dans le réseau de piégeage de la spongieuse du génotype nord-américain. On a donc installé des pièges à la phéromone dans toutes les régions portuaires, à raison dun piège par mille carré ou plus. Chaque mâle capturé est soumis à une analyse de lADN par réaction en chaîne de la polymérase. On na découvert aucune spongieuse asiatique en Colombie-Britannique en 2002.
Une enquête nationale sur P. ramorum a été lancée en 2002 à lappui dune nouvelle politique dimportation visant à prévenir lintroduction au Canada de P. ramorum (D-01-01). Une telle enquête simposait pour justifier la revendication dabsence dorganismes nuisibles émise par le Canada et pour déterminer si le champignon a été introduit au Canada. Les plantes symptomatiques ciblées pour lenquête appartiennent aux genres réglementés au moment de lenquête : Quercus, Rhododendron, Acer, Vaccinium, Lonicera, Arbutus, Arctostaphylos, Rhamnus, Viburnum, Aesculus, Lithocarpus, Umbellularia californica, Heteromeles arbutifolia. Les trois derniers genres énumérés sont rares ou non officiellement enregistrés au Canada, particulièrement à lextérieur de la Colombie-Britannique.
Lenquête sest échelonnée du mois de juin au mois de septembre et visaient les types de site énoncés ci-après.
Les échantillons provenant de lEst du Canada ont été soumis au Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine situé à Ottawa. La plupart des échantillons relevés en Colombie-Britannique ont été confiés au Centre de foresterie du Pacifique situé à Victoria, en Colombie-Britannique, du Service canadien des forêts. Lagent pathogène de Phytophthora ramorum na été décelé dans aucun des échantillons provenant de ces sites.
Tableau des sites denquête sur lagent pathogène de Phytophthora ramorum - 2002* | |||||
Sites denquête | C.-B. | N.-B. | N.-É. | ON | Qué. |
Pépinières + zone tampon de 50 m | 52 entreprises (119 sites) |
1 | 60 entreprises (93 sites) |
9 | |
Jardins et parcs publics | 12 sites (comportant 29 subdivisions) |
2 | 6 | 16 | 1 |
Membres de sociétés de Rhododendron | 45 sites simples | 1 | |||
Secteur (y compris les forêts adjacentes à des parcs/espaces verts) | 15 sites (comportant 26 subdivisions) |
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* Lagent pathogène de P. ramorum na été décelé dans aucun des échantillons provenant de ces sites. |
Tableau des échantillons relevés pour lenquête sur lagent pathogène de Phytophthora ramorum par gène hôte S 2002* | ||||||
Plante hôte | C.-B. | N.-B. | N.-É. | ON | Qué. | Totaux |
Acer | 852 | 1 | 47 | 7 | 907 | |
Aesculus | 65 | 8 | 1 | 74 | ||
Arbutus | 13 | 13 | ||||
Amelanchier | 1 | 1 | ||||
Arctostaphylos | 79 | 1 | 80 | |||
Azalea | 168 | 10 | 178 | |||
Kalmia | 1 | 1 | ||||
Lonicera | 67 | 2 | 1 | 70 | ||
Magnolia | 1 | 1 | ||||
Other | 38 | 1 | 2 | 41 | ||
Populus | 4 | 4 | ||||
Prunus | 1 | 1 | ||||
Quercus | 62 | 50 | 112 | |||
Rhamnus | 36 | 36 | ||||
Rhododendron | 1092 | 3 | 6 | 74 | 17 | 1192 |
Salix | 1 | 1 | ||||
Sequoiadendron | 1 | 1 | ||||
Umbellularia | 1 | 1 | ||||
Vaccinium | 66 | 5 | 4 | 75 | ||
Viburnum | 49 | 1 | 10 | 1 | 61 | |
Totaux | 2589 | 4 | 9 | 217 | 31 | 2850 |
* Lagent pathogène de P. ramorum na été décelé dans aucun des échantillons. |
Début
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site de lACIA consacré au longicorne brun de lépinette site at :
http://www.inspection.gc.ca/francais/sci/surv/bslb/bslbhp_f.shtml
Au début de lan 2000, le Service canadien des forêts (SCF) a établi que le longicorne brun de lépinette (LBE) était lagent responsable de la mort dépinettes rouges dans le parc Point Pleasant de la municipalité régionale de Halifax. Ce parc de 75 hectares est situé au coeur de la ville. Cest le premier cas connu de capture de ce ravageur forestier envahissant en Amérique du Nord. On croit que ce ravageur serait arrivé au Canada dans des matériaux demballage en bois massif reçus au port de Halifax, qui est situé juste à côté du parc.
Depuis le mois de mai 2000, lACIA et le ministère des Richesses naturelles de la Nouvelle-Écosse effectuent des enquêtes à grande échelle pour établir la répartition du LBE. Il nexiste aucune méthode efficace ou à la phéromone qui pourrait être utilisée pour le piégeage sur de grandes superficies. En conséquence, des inspections visuelles, activités exigeant beaucoup de main-duvre, ont été réalisées en vue de découvrir des symptômes darbres attaqués : écoulements de résine dispersés le long du tronc; trous de 4 mm dans lécorce; réseaux de galeries dalimentation mesurant jusquà 6 mm de large directement sous lécorce et remplies de particules semblables à de la sciure de bois.
Le tableau suivant fait état des enquêtes sur le LBE qui ont été menées en Nouvelle-Écosse, au mois de décembre 2002.
Enquête sur le LBE | Superficie couverte* |
Secteur de Halifax (Sites dans un rayon de 20 km du parc Point Pleasant choisis en fonction des facteurs de risque comme la composition des peuplements hôtes et la proximité darbres infestés.) |
ACIA Nouveau secteur inspecté (de avril à déc. 2002) 64,14 km² Secteur réinspecté (de avril à déc. 2002) 111,71 km² Superficie totale couverte depuis mai 2000 685,45 km² Ministère des Ressources naturelles de la N.-É. Nouveau secteur inspecté (de avril à déc. 2002) 2 km² Superficie totale couverte depuis mai 2000 165,45 km² |
Ports (Country Harbour, Liverpool, Lunenburg, Port Hawksbury, Pictou, Sheet Harbour, Shelburne, Yarmouth) |
2001 - Tout le matériel hôte dans un rayon de 3 km du port. |
Scieries (10) | 2001 - Tout le matériel hôte dans un rayon de 1,5 km des scieries. 2002 - Rayon de 500 m des scieries choisies inspectées de nouveau. |
Propriétés résidentielles | Nouvelles propriétés (de avril à déc. 2002) 24 331 Nombre dépinettes inspectées 58 063 Nombre total de propriétés inspectées depuis mai 2000 107 603 Nombre total dépinettes inspectées 131 265 |
Enquête radiale (Le long des corridors des routes principales, on a établi des points de délimitation à 50 km du parc Point Pleasant de sorte que le secteur de Halifax soit le point le plus éloigné à inspecter. Un levé aérien est dabord réalisé aux fins de la sélection darbres morts ou mourants le long de la route passant dans le secteur de recherche.Un suivi des arbres est ensuite assuré sur le terrain. Enfin, certains de ces arbres seront enlevés ultérieurement aux fins danalyse.) |
Routes 101, 102, 103, 107 1 035 arbres inspectés (dont 24 pourraient être atteints) |
Enlèvement darbres* Tous les sites comportant des arbres atteints se trouvaient à moins de 15 km de lépicentre de linfestation (parc Point Pleasant, à Halifax). Au mois de décembre 2002, larbre infesté le plus éloigné de lépicentre a été repéré à environ 20 km de ce dernier, dans le secteur de Sackville. |
Parc Point Pleasant (de avril à déc. 2002) 18 Parc Point Pleasant total depuis mai 2000 2 645 McNabs Is./Lawlor Is. (de avril à déc. 2002) 38 McNabs Is./Lawlor Is. total depuis mai 2000 311 Tous les autres secteurs (de avril à déc. 2002) 962 Tous les autres secteurs total depuis mai 2000 2 608 |
* In most areas this represents inspection of nearly 100% of the host trees in the targeted area. |
La liste des régions réglementées figure à lannexe 1 de la directive D-94-22.
Région de lAtlantique et Colombie-Britannique. Les enquêtes de dépistage du Grand hylésine des pins (GHP) dans ces provinces ont été intégrées à celles du scolyte exotique réalisées au moyen de pièges appâtés à l4-pinène. Des pièges ont aussi été installés dans trois scieries du Nouveau-Brunswick qui importent des billes de pin des États-Unis. Aucun spécimen de T. piniperda na été dépisté dans ces régions.
Québec. Les enquêtes visant la délimitation de laire dinfestation du Grand hylésine des pins (GHP) se sont poursuivies en 2002 autour des municipalités régionales de comté (MRC) réglementées. Des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren appâtés à l4-pinène, au myrténol et au trans-verbénol ont été utilisés. Sept sites à lextérieur des MRC réglementées se sont révélés positifs; six dentre eux se trouvaient au nord du fleuve Saint-Laurent. Des captures ont encore été réalisées dans le secteur de Saint-Jovite, là où en 2001, pour la première fois, on a attrapé un spécimen au nord du fleuve Saint-Laurent. Un spécimen a été capturé sur deux sites à deux kilomètres lun de lautre. Parmi les nouveaux sites positifs, trois sont situés dans lOuest du Québec, soit à Fort Coulonge (1 spécimen), à Campbells Bay (3 spécimens) et à Pontiac (1 spécimen). Quant aux autres nouveaux sites, ils avoisinent Franklin, Sainte-Élizabeth et Brownsburg; un seul spécimen a été capturé sur chacun de ces sites.
Ontario.LACIA a installé des pièges appâtés à l4-pinène, au myrténol et au trans-verbénol sur 238 sites se trouvant dans des comtés surtout à lest et au nord des régions réglementées. De plus, le Service canadien des forêts (SCF) a effectué des inspections visuelles sur 142 sites le long de la rive Nord du Lac Huron et dans le district de Parry Sound. Seize sites du district de Parry Sound se sont révélés positifs; on a capturé de multiples spécimens sur sept de ces sites. Le SCF a déclaré un site positif près dOrrville dans le district de Parry Sound, où lACIA avait également attrapé un spécimen. De plus, trois nouveaux sites positifs ont été dénombrés dans le district dAlgoma, près dIron Bridge, et un nouveau site près de la ville de Sudbury. Un seul spécimen a été capturé sur chacun de ces quatre sites.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme visant le virus de la sharka du prunier, veuillez consulter la page Web de lACIA dont le lien figure ci-après. Vous trouverez au bas de cette page une section comportant les liens menant aux mises à jour sur le dépistage du virus de la sharka du prunier .
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/protect/facren/ppvf.shtml
En 2001, lACIA a pour la première fois procédé officiellement à des enquêtes sur ce ravageur. Elle a effectué des activités de piégeage à la phéromone et des inspections visuelles dans des fermes commerciales et de plaisance de lOntario et du Québec au moyen de pièges Pherocon® IIC appâtés à la phéromone de la teigne du poireau [composé, dans un rapport de 10:1, de (Z)-11-hexadécénal (Z11-16:Ald) et (Z)-11-hexadécène-1-ol acétate (Z11-16:Ac) imprégné dans un diffuseur à septum en caoutchouc]. Tous les sites positifs se trouvaient dans lEst de lOntario et dans lOuest du Québec, à 40 km dOttawa.
En 2002, les activités de piégeage et les inspections visuelles ont été poursuivies, surtout dans des secteurs à lextérieur des comtés où la teigne du poireau a été dépistée en 2001, et plus particulièrement dans des secteurs de production commerciale plus grands. On a eu recours aux mêmes pièges et appâts que ceux qui sont décrits ci-devant.
En Ontario, un seul mâle a été capturé au début du mois de juillet dans un champ de 40 hectares doignons à cuire, à 1 km environ de Mount Pleasant (canton Gwillimbury, comté de York). Quatre pièges ont été installés dans ce champ. Le présent rapport contient une carte donnant un aperçu des résultats des enquêtes sur la teigne du poireau menées en Ontario. Aucun autre cas de teigne du poireau na été dépisté en Ontario ou au Québec en 2002. Selon des cultivateurs de lEst de lOntario, compte tenu des dommages que la teigne du poireau a causé à leurs cultures au cours des deux dernières années, les populations de ce ravageur ont diminué en 2002.
Il sagissait dune nouvelle enquête pour lACIA en 2002. La cécidomyie du chou-fleur est un ravageur introduit dont la présence en Amérique du Nord, soit en Ontario, a été découverte pour la première fois en 2000. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce ravageur et sur les mesures prises par lACIA pour lutter contre ce dernier, consultez la page Web suivante sur le site de la section de lhorticulture de lACIA.
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/protect/pestrava/swedceci/swedcecif.shtml
Lenquête consistait en des inspections visuelles systématiques du matériel hôte. Deux inspections (respectivement en juillet et en août) par ferme ont été réalisées; un minimum de deux blocs de culture ont été vérifiés à chaque visite. Des échantillons de tissu ont été soumis pour analyse au Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine de lACIA situé à Ottawa.
Ontario
Dix-neuf fermes ont été inspectées en Ontario, ce qui représente environ 50 % des
fermes maraîchères commerciales produisant des plantes hôtes dans la province. La
cécidomyie du chou-fleur a été dépistée dans huit comtés (Brant, Niagara,
Wellington, Dufferin, Simcoe, Halton, York) et dans la ville de Toronto.
Quebec
Au Québec, 118 fermes ont été inspectées, ce qui représente environ 20 % des fermes
maraîchères commerciales produisant des plantes hôtes dans la province. Aucun spécimen
de C. nasturtii na été dépisté au Québec.
Autres provinces
Des enquêtes ont également été menées dans des fermes maraîchères commerciales de
la Colombie-Britannique (2), du Manitoba (5), du Nouveau-Brunswick (13), de la
Nouvelle-Écosse (10), de lÎle-du-Prince-Édouard (6) et de Terre-Neuve (15).
Depuis de nombreuses années en Colombie-Britannique, des enquêtes de dépistage de la tordeuse orientale du pêcher sont effectuées au moyen de pièges à ailettes appâtés à la phéromone. Grâce à lutilisation dun nouveau distributeur (flexlure), qui libère de la phéromone du ravageur pendant deux mois, le personnel de lACIA a pu réduire le nombre de ses visites à chaque piège. La plupart des pièges sont disposés dans la principale région de production commerciale de fruits à noyau de la Colombie-Britannique, soit la vallée de lOkanagan. Au total, on a installé 157 pièges en 2002. Cependant, aucun spécimen de G. molesta na été dépisté en Colombie-Britannique. Étant donné labsence de production commerciale de fruits à noyau dans les provinces des Prairies, aucune activité de piégeage ny a été réalisée.
Nova Scotia
Cest en août 2001 que des scarabées japonais adultes ont été repérés dans le
parc Cornwallis situé à Halifax, en Nouvelle-Écosse. LAgence canadienne
dinspection des aliments (ACIA) est intervenue en installant des pièges dans ce
parc et dans un rayon de 1,6 km de ce dernier. Plus de 800 spécimens adultes ont été
capturés S plus de 600 dans le parc même. Tous les spécimens ont été interceptés
dans le parc Cornwallis ou dans un rayon de 200 m de celui-ci, à lexception de 5.
À lautomne 2001, on a analysé le sol autour de tous les pièges positifs. Des
formes immatures du scarabée japonais ont été trouvées dans les limites du parc. (Des
tentatives pour déterminer la source de linfestation ont échoué.)
Pendant lautomne 2001 et lhiver 2002, lACIA a entrepris de consulter des intervenants pour établir un protocole déradication. Parmi les intervenants, mentionnons la ville de Halifax, le ministère de lAgriculture provincial, les associations de paysagistes nationale et provinciale, les associations de résidents et les entreprises avoisinant le parc susceptibles dêtre touchées.
Selon lACIA il est possible déradiquer le scarabée japonais à Halifax du fait que sa dispersion se limite à un emplacement urbain isolé. Sachant quil nexiste aucun traitement unique pour éliminer le scarabée japonais, une approche de lutte intégrée sera adoptée. Les activités déradication comprennent la restriction du transport de matériel infesté, un programme de piégeage intensif des adultes, le retrait du matériel hôte préféré des larves, lamélioration des sites doviposition et lapplication de pesticide systémique.
La restriction du transport de matériel infesté sapplique dans le cas de toutes les propriétés comprises dans un rayon de 200 m du parc Cornwallis. En vue de prévenir la propagation de linsecte par le transport de matériel hébergeant différentes formes de ce dernier, il est interdit de transporter de la terre et toute matière associée provenant de ces propriétés sans lautorisation de lACIA.
Mesures déradication (Halifax) Lutte mécanique
En 2002, on a procédé à linterruption par voie mécanique des stades de
développement des larves et à lenlèvement du matériel hôte dans le parc
Cornwallis. Le gazon en plaques, les plantes et les racines du parc, principales sources
dalimentation du scarabée japonais, ont été enlevés en vue dinterrompre
lalimentation des larves avant leur pupaison. En raison de linfestation, tout
ce qui a été enlevé a été déposé dans des bacs à compost dune entreprise de
compostage de Darmouth, en Nouvelle-Écosse. Tout au long du processus de compostage, du
personnel du service dinspection de lACIA a prélevé des échantillons du
compost en vue de déceler toute forme du scarabée japonais et a examiné les relevés de
température. Aucun insecte na été découvert au cours de la période de
prélèvement. En plus des prélèvements déchantillon, des pièges à la
phéromone ont été installés dans les installations de lentreprise de compostage
et à proximité de celles-ci. Aucun scarabée na été capturé.
Mesures déradication (Halifax) Luttes chimique et
culturale
Dans la dernière semaine du mois de juin 2002, on a mis en place du nouveau gazon en
plaques sur le terrain du parc Cornwallis pour empêcher des scarabées adultes
daller pondre à des endroits propices situés à lextérieur du parc. Un
pesticide granulé de la marque Merit et dont la matière active est limadiclopride
a été appliqué. LAgence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a
autorisé un plus grand usage de ce pesticide en Nouvelle-Écosse à la suite dune
demande déposée à cet effet. Limadiclopride est un pesticide systémique très
efficace pour enrayer les larves des premiers stades larvaires. On a conservé dans le
parc du matériel hôte, y compris des rosiers, prisé par le scarabée japonais adulte.
Mesures déradication (Halifax) Piégeage
Dans une tentative dutiliser le piégeage à la phéromone comme moyen pour réduire
la population adulte de scarabées japonais dans le parc Cornwallis, on a formé une
grille de piégeage dont chaque maille fait un hectare et héberge 25 pièges. Étant
donné que des pièges installés directement aux abords du parc pourraient attirer des
scarabées à lextérieur du parc, aucun piège na été disposé à moins de
100 m du périmètre du parc. Les pièges et le matériel hôte se trouvant dans le parc
ont été inspectés à tous les jours. On a observé quune petite quantité
dadultes sétaient nourris à même un rosier (plusieurs branches portaient
des marques). Neuf adultes ont été capturés sur du matériel hôte du parc Cornwallis
au cours des inspections quotidiennes.
Enquête (Halifax) Piégeage
Des pièges ont été installés, suivant des densités décroissantes et à
lextérieur de la zone de 100 m susmentionnée, jusquà une distance de 4,8 km
du parc. Ces pièges ont été inspectés régulièrement. On a vérifié tout le
matériel hôte se trouvant dans les zones de capture. Aucune marque dalimentation
na été observée sur le matériel hôte à lextérieur du parc Cornwallis.
Enquête (Halifax) Prélèvement déchantillons de sol
À lautomne, des échantillons de sol ont été prélevés sur tous les sites
positifs aux fins du dépistage de larves. Une technique non destructrice a été
employée. Des plaques de gazon, dau moins 30 cm sur 30 cm et à trois côtés, ont
été taillées au moyen dune bêche, retournées, examinées en vue de déceler la
présence de larves, puis remises en place.
Québec et Ontario
Au Québec et en Ontario, des enquêtes de délimitation ont été menées, principalement
dans des pépinières importatrices et exportatrices des comtés adjacents aux régions
réglementées. Presque toutes les grandes pépinières exportatrices et grossistes font
maintenant partie des régions réglementées dans ces provinces. De plus, à la suite de
la révision majeure de la politique présentement en cours, il se peut que ces provinces
soient considérées comme infestées.
En Ontario, 80 sites ont été inspectés en 2002. À lextérieur des régions réglementées, un scarabée a été capturé sur deux sites à Kitchener (municipalité régionale de Waterloo) et sur un site à Elora (comté de Wellington). Dans le comté de Hastings, 10 scarabées ont été attrapés sur un site à Belleville. Toutes les autres captures ont été réalisées dans des régions réglementées*.
Au Quebec, des pièges ont été installés sur 95 sites.
Des scarabées ont été capturés sur 12 sites à lextérieur des régions
réglementées comme il est indiqué ci-dessous*.
- Notre-Dame-de-lIle-Perrot (MRC de Vaudreuil-Soulanges) - 2 sites (3 et 4
scarabées respectivement)
- Pierrefonds (Montréal) - 2 sites (3 et 6 scarabées respectivement)
- Lachine (Montréal) - 6 sites (1, 1, 2, 3, 3 et 7 scarabées respectivement)
- Boucherville (MRC de Lajemmerais) - 1 scarabée
- Drummondville (MRC de Drummond) - 1 scarabée
* Régions non réglementées selon la directive D-96-15 (révision doctobre 1999)
Colombie-Britannique
Des enquêtes annuelles de dépistage du scarabée japonais sont menées chaque année en
Colombie-Britannique. En 2002, lenquête à porté sur 130 sites de la région
métropolitaine de Vancouver et dans la vallée du Fraser, dans lîle de Vancouver
et dans les terres de lintérieur. La plupart des autres régions de la province ne
sont pas propices au développement des larves. Lenquête sest concentrée sur
les pépinières, les centres de jardinage, les gazonnières, les terrains de golf et les
lieux environnants susceptibles davoir été exposés à du matériel réglementé
importé de régions infestées des É.-U. ou du Canada. La présence du scarabée
japonais na pas été détectée en Colombie-Britannique en 2002.
Au début du mois doctobre 2001, on a dépisté la rouille blanche du chrysanthème dans des serres commerciales de la vallée du bas Fraser. Une enquête complète de recherche en aval et en amont de tous les producteurs de chrysanthèmes de la région a été réalisée. Au total, on a trouvé du matériel infecté dans neuf exploitations, et huit exploitations ont été mises en quarantaine. Tout le matériel infecté repéré dans les serres et dans les zones tampons, suivant le cas, a été détruit. On a ensuite enfoui à grande profondeur, incinéré ou traité à la vapeur les planches dans les serres. Les cultivateurs ont appliqué des fongicides sur les végétaux restants, conformément au protocole déradication. Une enquête de suivi a été effectuée de septembre à octobre 2002, entre la floraison et la récolte, moment où les conditions climatiques favorisent le plus lapparition de symptômes visuels. Au total, 171 sites, exploitations et jardins privés, y compris des jardins dagrément sur lîle de Vancouver, ont été inspectés. Dans les serres commerciales, une attention particulière a été apportée aux zones très humides, aux nouvelles variétés les plus à risque et à toutes les plantes-mères. Aucune serre commerciale ne sest révélée positive, mais une exploitation semi-commerciale avait conservé des chrysanthèmes atteints de la saison 2001. La maladie a été dépistée dans huit jardins privés; ces cas sont aussi liés à des cas découverts antérieurement, plus précisément à Chilliwack en 2001. Tout le matériel positif a été détruit.
Terre-Neuve:Des pièges ont été installés à Terre-Neuve dans 14 régions où lon cueille des bleuets nains à des fins commerciales. Les principales régions surveillées étaient les péninsules dAvalon et de Bonavista, le centre de la province et les environs de Port-aux-Basques. On na pas intercepté de spécimens de R. mendax à Terre-Neuve en 2002.
Colombie-Britannique: La vallée du Fraser est la principale région de production commerciale du bleuet en Colombie-Britannique et, avant 1996, elle constituait la seule région de la province faisant lobjet dune enquête sur la mouche du bleuet. Laire de production de la vallée du Fraser est divisée en trois parties qui sont inspectées selon une rotation de trois ans. En 2002, des pièges ont été installés sur 35 sites situés dans la vallée du Fraser et dans lîle de Vancouver. On na pas dépisté de spécimens de R. mendax en Colombie-Britannique en 2002.
Quebec:Au Québec, 891 pièges ont été installés sur 450 sites. En plus dune enquête de délimitation générale, une enquête de délimitation a été menée à proximité dune plantation de bleuets nains exploitée près du village de Saint-Elzéar, MRC de Bonaventure, sur la côte Sud de la Gaspésie, où une mouche du bleuet a été capturée pour la première fois en 2001 (voir le rapport 2001 sur le site Web de lACIA). En 2002, quatre sites se sont révélés positifs dans la zone de Saint-Elzéar, et des captures multiples ont été réalisées sur trois de ces sites. Ces captures portent à croire quune population sest établie dans cette zone, laquelle constituerait la zone positive observée le plus à lest de la province. Parmi les autres sites positifs répertoriés en 2002, neuf sont compris dans les zones globalement infestées du Sud-Ouest du Québec situées dans les MRC Le Haut-Saint-Laurent et Brome-Missisquoi. La plupart de ces sites ont été utilisés comme postes sentinelles de surveillance de lémergence de mouches du bleuet adultes ou constituaient un site surveillé en vertu du programme de certification des bleuets exposé dans la directive D-02-04. De plus, on a encore capturé des mouches du bleuet adultes dans une plantation près de Saint-Thomas (MRC de Joliette) où le ravageur a été observé pour la première fois en 1999. Tous les autres sites denquête à lextérieur des régions réglementées étaient négatifs.
Ontario: En Ontario, des pièges ont été installés sur 32 plantations commerciales de bleuets en corymbes et 10 sites naturels. Le premier nombre représente environ le tiers des producteurs commerciaux de bleuets en corymbes de la province. On na trouvé quun site atteint en 2002. Il sagit dune petite ferme dagrément qui avait été déclarée positive précédemment. Tous les autres sites antérieurement déclarés positifs se sont révélés négatifs en 2002. Aucun des sites naturels nétait positif. Lune des exploitations négatives était le premier site déclaré infesté en Ontario (près de Port Burwell). On na pas dépisté de mouches du bleuet à cet endroit depuis 1995; il est possible que la population ait été réduite à des niveaux non décelables ou quelle ait été réellement enrayée à la suite de lapplication des mesures réglementaires.
La Colombie-Britannique est la seule région productrice de pommes dimportance en Amérique du Nord qui demeure exempte de la mouche de la pomme. Une enquête annuelle a été menée pendant de nombreuses années en Colombie-Britannique pour appuyer les revendications dabsence dorganismes nuisibles et justifier les restrictions dimportation prévues dans la directive D-00-07. LACIA, le ministère de lAgriculture de la Colombie-Britannique et les producteurs de fruits de la province mènent conjointement une enquête dans les zones où lon cultive des pommes et dans les zones urbaines à haut risque. Depuis 1999, on emploie pour le piégeage des sphères rouges recouvertes de plastique collant appâtées avec de lhexaonate de butyle (produit volatil attractif de la pomme) au lieu des traditionnelles plaques jaunes collantes qui attiraient grandement une espèce non ciblée, la mouche de la symphorine. Lutilisation des sphères a réduit considérablement la charge de travail associée à lidentification des espèces visées. En 2002, on a mis en place des pièges sur 450 sites. LACIA a assuré la surveillance de zones urbaines (227 pièges) là où la réglementation fédérale autorise laccès aux propriétés privées à un inspecteur. Le ministère de lAgriculture et les producteurs de fruits de la Colombie-Britannique ont surveillé 250 pièges installés dans des vergers commerciaux. Aucune mouche de la pomme na été capturée en Colombie-Britannique en 2002.
Des activités de piégeage et des inspections visuelles ont été effectuées en Nouvelle-Écosse sur 22 sites situés dans des vergers abandonnés et des exploitations fruitières de la vallée de lAnnapolis et au Québec, sur 36 sites. Les zones visées incluaient des pépinières importatrices, des vergers non pulvérisés et des zones où jonchent des arbres abandonnés. En Ontario, des enquêtes ont été menées sur 42 sites, notamment des vergers commerciaux, des vergers abandonnés, des pépinières et des centres de jardinage, se trouvant dans 15 comtés du Sud de la province. Aucun spécimen de Yponomeuta malinellus na été repéré dans des pièges ou lors des inspections visuelles en 2002.
Ontario:Conjointement avec le ministère de lAgriculture et de lAlimentation de lOntario, une enquête a été menée à léchelle de la province en 2002. LACIA a assuré lextraction et lidentification des kystes, tandis que le ministère a effectué le prélèvement des échantillons. Les échantillons ont été prélevés en zig-zag sur toute la superficie du champ, vers la fin de la saison de croissance ou après la récolte,. Chaque échantillon contenait environ 1 litre de sol composé de 10 à 30 carottes prélevées à laide dune sonde de 2,5 cm à une profondeur denviron 20 cm. Le nombre déchantillons obtenus par champ était fonction de la superficie de chacun. Plus de 1 300 échantillons de sol ont été prélevés dans la province, surtout dans des comtés non réglementés. Au moment de la rédaction du présent rapport, plus de la moitié des échantillons avaient été analysés et avaient donné des résultats négatifs, mais aucun autre renseignement diagnostique nétait disponible.
Quebec: On procède chaque année à des analyses du sol, dune part, dans des champs de soja à proximité détablissements de transformation de la pomme de terre qui ont importé des tubercules provenant des États américains infestés par Heterodera glycines et, dautre part, dans des champs sélectionnés de tubercules de semence. En 2002, 15 fermes ont fait lobjet dun échantillonnage (de 10 à 30 échantillons par ferme). Aucun des échantillons ne comportait de nématode à kyste du soja, mais certains contenaient le nématode à kyste du trèfle, Heterodera trifolii, qui nest pas un ravageur justiciable de quarantaine au Canada.
Manitoba:En 2002, on a mené pour la première fois des analyses du sol pour le dépistage du nématode du kyste du soja au Manitoba. Les échantillons ont été prélevés à vingt-deux exploitations semencières à léchelle du Manitoba méridional à laide de méthodes semblables à celles décrites ci-dessus pour lOntario. Tous les échantillons se sont révélés être négatifs pour la présence de H. glycines. Quelques-uns des échantillons contenaient un nombre limité de Cactodera sp.
Alberta
LACIA a mené des enquêtes dans le Sud de lAlberta de la fin du mois de mai
au début du mois de juin. Au total, 129 champs représentant 3 531,3 hectares ont été
inspectés. Il sagissait pour la plupart de champs de blé ou dorge, de
tourbières herbeuses et de fossés. Tous les champs étaient exempts du ravageur.
Manitoba et SaskatchewanAu Manitoba, lenquête a porté sur 48 champs situés principalement près de municipalités longeant la frontière américaine. La plupart des champs surveillés dans les deux provinces étaient des champs de céréales. On na trouvé aucun spécimen de O. melanopus en 2002 dans ces provinces.
British Columbia
En raison de létablissement de la zone de quarantaine pour le criocère des
céréales dans le Sud-Est de la province (districts fonciers Central Kootenay et East
Kootenay), aucune enquête sur le criocère des céréales na été menée en
Colombie-Britannique en 2002.
En 2002, on a observée la deuxième manifestation de la gale verruqueuse à lÎle-du-Prince-Édouard. LACIA a effectué cette découverte au cours dune inspection périodique post-récolte. Ce type dinspection est prévu dans le plan de travail opérationnel triennal Canada / É.-U. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, visitez la page Web de lACIA dont ladresse est fournie ci-après.
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/potpom/wartgalef.shtml
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