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Végétaux > Phytoravageurs > Potyvirus de la sharka du prunier  

Le potyvirus de la sharka du prunier - Contexte

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Suivant une étude de dépistage entreprise par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) en l’an 2000, le potyvirus de la sharka du prunier (PPV) a été détecté dans des arbres fruitiers de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse. Il s’agit de la première détection de ce virus au Canada.

Le potyvirus de la sharka est responsable d’une maladie des végétaux affectant les espèces à fruits à noyau du genre Prunus, comme les pêchers, les nectariniers, les pruniers, les abricotiers, les amandiers et certaines variétés ornementales. Le PPV ne tue pas les arbres, mais il peut en affecter grandement le rendement. Il peut se transmettre par le biais d’insectes piqueurs/suceurs, tels pucerons, mais également par greffage ou écussonnage. Le virus de la sharka n’affecte pas la santé des humains ni celle des animaux.

Le virus détecté au Canada appartient à la souche D. Elle n’affecte pas les cerisiers. La même souche a été trouvée dans les espèces de Prunus, en Pennsylvanie, en octobre 1999. C’était la première fois qu’on signalait sa présence en Amérique du Nord. Rien ne semble indiquer pour le moment un lien quelconque entre ces observations faites en Pennsylvanie et celles faites au Canada.

L’ACIA a également signalé la découverte d’une nouvelle souche. PPV-W a été identifiée sur deux arbres situés sur une propriété privée isolée. Tous les arbres ont été détruits et la tenue d’une enquête intensive autour du site d’infection n’a pas permis l’identification de nouveaux arbres infectés par cette souche. La souche W est maintenant considérée comme étant absente du Canada.

Ontario

En avril 2002, le niveau-seuil de suppression totale des parcelles dans la aire de quarantaine du Niagara a été abaissé. L’enlèvement est obligatoire dans les parcelles présentant des niveaux d’infection supérieurs à 6,5%. Vers la fin de la saison de culture 2003, les producteurs dont les résultats étaient supérieurs au nouveau seuil ont reçu des avis ordonnant que les arbres soient enlevés.

Un plan optionnel de suppression totale des parcelles, assorti d’une compensation, vise à inciter les producteurs à supprimer les parcelles affichant un niveau d’infection variant entre 3,0% et 6,49%. Ce plan encouragera les producteurs, qui prévoient procéder à la replantation, à enlever les arbres des parcelles ayant un niveau d’infection relativement élevé. Les producteurs touchés ont été avisés et des avis ordonnant l’enlèvement des arbres ont été envoyés aux producteurs intéressés.

En 2003, l’effort d’échantillonnage a été augmenté dans l’aire de quarantaine du Niagara et dans d’autres aires en quarantaine isolées pour atteindre un nombre total prévu d’environ 430 000 échantillons. Cette augmentation vise à arrêter la dissémination du virus, éliminer les problèmes liés à la variation du titre du virus dans les arbres infectés, et améliorer les techniques de détection du PPV. L’échantillonnage a été effectué par l’ACIA et Agricorp, une société de la Couronne de l’Ontario.

Dans la région du Niagara, les arbres présents dans des parcelles nouvellement identifiées sont échantillonnés suivant la méthode dite du 4 x 12 intensif. Les arbres situés dans des parcelles présentant des arbres positifs sont quant à eux échantillonnés individuellement. On continue d’utiliser la méthode d’échantillonnage 4 x 12 dans les parcelles où aucun cas d’infection au PPV n’a été signalé. Des études épidémiologiques visant à obtenir des informations supplémentaires sur la propagation du PPV dans les aires infectées est en cours. Des recherches ont également été entreprises sur la gamme potentielle d’hôtes, la transmission du virus par les pucerons et sur la structure génétique du PPV.

Les arbres des vergers situés dans les aires en quarantaine isolées de Fonthill, Stoney Creek, Vittoria et Cedar Springs font l’objet d’un échantillonnage individuel. Tout verger infecté par le PPV est obligatoirement supprimé.

Les arbres-mères utilisés pour la propagation de nouvelles plantes font l’objet d’un échantillonnage individuel.

Colombie-Britannique, Québec et Nouvelle-Écosse

On poursuit, pour la troisième année, l’échantillonnage des vergers commerciaux et des pépinières situés dans les aires de culture de fruits à noyau de ces provinces.

Nouvelles sur le dépistage du virus de la sharka



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