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Végétaux > Phytoravageurs > Encre des chênes rouges  

Encre des chênes rouges
Context / Situation actuelle

Contexte

Les symptômes de la maladie de l’encre des chênes rouges (ECR) ont été observés pour la première fois en 1993 en Californie. La maladie fut par la suite décrite et identifiée comme étant Phytophthora ramorum en 2000. L’ECR a d’abord été détectée dans les comtés californiens de Santa Cruz, Marin et Monterey, puis s’est répandue dans les régions côtières situées au nord et au sud de San Francisco, pour un total de 13 comtés. Dans les régions de Californie où l’ECR est présente, près de 80% des chênes et lithocarpes ont été tués par cette maladie. L’ECR a également été rapportée dans le comté de Curry dans le sud-ouest de l’Oregon. Il existe deux formes connues de la maladie: le type sexuel californien appelé A2, et le type sexuel européen A1 identifié récemment. Les scientifiques européens rapportent la présence de l’ECR en Allemagne, en Espagne, en France, en Pologne, en Belgique, en Suède, en Italie, aux Pays-Bas et en Grande Bretagne. Les importations de matériel de pépinières en provenance de Californie, d’une petite partie de l’Oregon et de l’Europe sont visées par des mesures réglementaires adoptées en vertu de la Loi sur la quarantaine des plantes du Canada.

Le 11 mars, 2004, le rapport du ministère américain de l’agriculture (USDA) informait l’Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) qu’il avait découvert des plants de camélias infectés par l’ECR à la pépinière Monrovia à Azusa, (Californie). Cette dernière est une très grosse pépinière (la Californie compte une autre pépinière Monrovia qui est exempte de l’ECR) qui fournit des plants et du matériel végétal dans tout le Canada et les États-Unis et elle n’est pas située dans la zone réglementée pour l’ECR. Peu de temps après, il a été confirmé que des camélias infectés de la pépinière Monrovia d’Azusa avaient été expédiés au Canada.

L’ACIA a immédiatement mis en œuvre des mesures de quarantaine d’urgence pour interdire l’entrée au Canada de tout envoi de plantes sensibles à l’ECR (« plantes hôtes ») en provenance de la Californie. Elle a interdit l’entrée au Canada de tout matériel végétal produit à la pépinière Monrovia à Azusa. Elle a également interdit l’entrée de tout matériel hôte de l’ECR en provenance de la Californie, tant que les questions touchant à l’inspection et au dépistage de l’ECR n’auront pas été résolues.

L’ACIA a également pris immédiatement des mesures pour empêcher la propagation de la maladie au Canada. Les camélias de la pépinière Monrovia à Azusa qui avaient été importés ont été mis en quarantaine, puis détruits. Des échantillons ont été prélevés dans les pépinières et les jardineries qui avaient importé et/ou reçu du matériel végétal de la pépinière Monrovia, à Azusa, à des fins d’analyses de dépistage de l’ECR en laboratoire. Les résultats de ces analyses ont révélé que des végétaux de plusieurs jardineries de la Colombie-Britannique étaient infectés par l’ECR. L’ACIA a mis sous quarantaine le matériel végétal hôte de l’ECR présent dans les jardineries pour fins de surveillance (peu importe l’origine des plants) et a détruit les plants trouvés positifs et le matériel hôte adjacent à ces plants.

Afin de permettre aux importateurs Canadiens d’avoir accès au matériel végétal non infesté, l’ACIA travaille en étroite collaboration avec l’USDA et les organisations de protection des végétaux d’Europe afin de développer une stratégie de certification. Cette dernière devrait permettre le mouvement des espèces hôtes de l’ECR suite à une inspection rigoureuse visant à s’assurer que les plants ont été produits dans un lieu exempt de la maladie

Situation actuelle - Le 2 juillet 2004

Après avoir découvert que des camélias infectés par l’encre des chênes rouges avaient été importés de la pépinière Monrovia d’Azusa (Californie) et vendus au public de la Colombie-Britannique, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et la BC Landscape & Nursery Association (BCLNA) ont mené une campagne publique de rappel. Cette dernière, qui s’est échelonnée du 20 avril au 4 juin 2004, avait pour but d’éliminer des terrains privés tout plant de camélia potentiellement infecté par l’ECR afin d’empêcher la propagation de cette maladie en milieu urbain ou en milieu naturel.

Pendant la campagne de rappel, il a été demandé à tous les citoyens qui avaient acheté des camélias importés de la pépinière Monrovia entre le 1er septembre 2003 et avril 2004 d’appeler une ligne sans frais mise à leur disposition par l’ACIA. La BCLNA a embauché du personnel spécialisé qui s’est rendu chez les citoyens possédant des camélias potentiellement infectés pour enlever les plants de manière à empêcher la propagation de la maladie. (Il est recommandé à tout résidant de la Colombie-Britannique qui pense posséder un camélia provenant de la pépinière Monrovia de communiquer avec l’ACIA. Pour de plus amples renseignements, cliquez sur le lien suivant Aide du public demandée.)

La campagne de rappel a été très fructueuse : plus de 1 000 citoyens qui avaient acheté des camélias de la pépinière Monrovia ont appelé la ligne sans frais, et plus de 1 400 plants ont été ramassés par la BCLNA. Tous ces plants de camélia ont été emportés, échantillonnés, puis placés dans des sacs doubles en vue de leur élimination dans un lieu d’enfouissement désigné. L’ACIA est en train de terminer les analyses des camélias récupérés lors de la campagne de rappel. En date du 2 juillet, dix plants de camélias récupérés sur neuf propriétés privées se sont avérés infectés par l’ECR. Les analyses seront terminées sous peu, et on s’attend à ce que plusieurs autres plants infectés soient découverts.

L’ACIA effectue maintenant un suivi des camélias trouvés infectés. Un représentant de l’ACIA a communiqué avec toutes les personnes qui possédaient des plants infectés. Dans chaque endroit où un plant de camélia a été planté à l’extérieur, toutes les plantes hôtes se trouvant dans un rayon de quatre mètres ont été enlevées, échantillonnées et détruites. Un relevé sera effectué dans un rayon de 10 mètres autour de la zone de quatre mètres, et toute plante hôte repérée sera échantillonnée. Les échantillons de ces deux zones feront l’objet d’analyses, et tout résultat se révélant positif enclenchera à nouveau ce processus.

Dans tous les cas où des camélias auraient été plantés près des limites d’une propriété, le périmètre d’élimination de quatre mètres s’étendra aux propriétés voisines. En d’autres termes, il faudra peut-être enlever des végétaux sur des terrains appartenant à des personnes qui n’avaient aucun camélia et qui n’ont donc pas participé à la campagne de rappel. L’ACIA communique actuellement avec les propriétaires de ces terrains avant d’y prendre des mesures quelconques.

Ce programme de suivi ne prévoit le versement d’aucune compensation monétaire pour les plants qui devront être éliminés. Cependant, la BCLNA et ses membres ont gracieusement offert d'aider les personnes dont les végétaux ont dû être éliminés par l’ACIA afin de réaménager leurs jardins.



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