Les Services consulaires canadiens - L’aide que nous offrons aux Canadiens et Canadiennes à l’étranger

Renée visite un site archéologique situé près de Lima, au Pérou, lorsqu’une guerre civile éclate. Elle appelle l’ambassade du Canada à Lima pour savoir si l’ambassade peut l’aider à quitter le pays. Un agent consulaire lui répond qu’ils peuvent l’aider, mais qu’elle devra signer un document attestant qu’elle s’engage à rembourser les coûts de son évacuation. Ce soir-là, elle et d’autres Canadiens et Canadiennes se rassemblent à un hôtel. Ils sont ensuite escortés à un aéroport militaire et transportés en Équateur, le lieu sûr le plus proche. Ils savent tous que l’ambassade ne paie aucun des coûts associés à leur évacuation en Équateur.

Lawrence est en route pour l’aéroport d’Heathrow à Londres, lorsqu’il se rend compte qu’il n’a pas son passeport. Il doit se marier dans quelques jours et ne veut pas être retenu à Londres. Il téléphone au haut-commissariat du Canada à Londres pour apprendre que le haut-commissariat peut lui délivrer un passeport de remplacement de validité limitée qui lui permettra de retourner au Canada. Le haut-commissariat ne peut cependant payer sa note d’hôtel ou ses autres dépenses pendant qu’il attend que sa demande de passeport soit traitée.

Karim a rencontré Julia dans le train entre Rome et Milan. Ils découvrent qu’ils ont plein de choses en commun et décident de faire le tour de l’Italie ensemble. Lorsqu’ils reviennent à Rome la veille du départ de Karim pour le Canada, Julia lui demande de rapporter un paquet à un de ses amis à Ottawa. À l’aéroport, Karim est détenu et accusé de possession de drogue. Il n’avait aucune raison de soupçonner que le paquet contenait de la cocaïne. Lorsqu’il téléphone à l’ambassade du Canada à Rome, un agent consulaire lui dit que l’ambassade peut lui fournir une liste d’avocats et informer sa famille de sa situation, mais que les agents consulaires ne peuvent assurer sa défense en cour ou payer ses frais juridiques.

Rozalina est une Canadienne qui fréquente l’Université de Lomonosov à Moscou dans le cadre d’un programme d’échanges étudiants. Un matin où elle se rend à l’université, un kamikaze se fait exploser dans le wagon de métro dans lequel elle se trouve. Rozalina est grièvement blessée. L’agent consulaire qui lui rend visite à l’hôpital l’informe que l’ambassade peut avertir sa famille et aider celle-ci à lui faire parvenir de l’argent, mais qu’elle ne peut payer ses frais médicaux.

Pendant un voyage en Pologne, Michèle tombe amoureuse d’un musicien de jazz polonais qui voudrait l’épouser avant qu’elle ne revienne au Canada. Lorsqu’elle téléphone à l’ambassade du Canada à Varsovie, elle apprend que les agents consulaires ne peuvent célébrer un mariage et qu’elle doit se procurer un certificat attestant que son état civil lui permet de se marier en Pologne. Heureusement pour elle, l’ambassade peut lui délivrer une attestation tenant lieu de certificat, pour la somme de 50 $ ou l’équivalent en zlotys polonais. (Il est à noter que ce ne sont pas tous les pays qui acceptent une attestation au lieu d’un certificat de non-empêchement d’un mariage à l’étranger.)

Susan a quitté le Canada sans dire à sa famille dans quel pays elle s’en allait. Sa mère est toutefois convaincue qu’elle s’est rendue en Guinée. Elle communique avec la Direction générale des affaires consulaires à Ottawa, pour lui faire part que Susan pourrait être en danger et lui demander son aide pour la retrouver. L’ambassade du Canada à Conakry, en Guinée, est informée de sa demande. L’ambassade retrouve Susan, mais celle-ci ne veut parler ni à sa mère ni à aucun autre membre de sa famille. Elle a commencé une nouvelle vie en Guinée et ne veut pas que sa famille sache où elle habite. La Direction générale des affaires consulaires communique avec la mère de Susan pour lui annoncer qu’on l’a retrouvée. Lorsque la mère de Susan demande à obtenir l’adresse et le numéro de téléphone de sa fille, l’agent refuse d’acquiescer à sa demande et invoque les droits de Susan en vertu de la législation relative à la protection de la vie privée.

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