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Anciens Combattants Canada - Fournisseurs et professionnels

Résumé

Rapport complet
  • Bien qu'il n'y ait pas de définition commune du terme « hébergement supervisé » pour les personnes âgées du Canada, ce terme est largement utilisé pour décrire tous les choix d'hébergement qui se situent entre une vie pleinement autonome au sein de la collectivité et une vie de dépendance dans un établissement.
  • On considère que l'autonomie et la sécurité sont les deux pierres angulaires de l'hébergement supervisé. La porte qu'il est possible de verrouiller et l'existence d'un territoire bien personnel et définissable sont habituellement les symboles de l'autonomie. Par ailleurs, le symbole de la sécurité est habituellement l'existence d'un système d'intervention d'urgence de 24 heures par jour, qu'il soit électronique ou social.
  • Vous trouverez à l'annexe A une description de onze différents modèles d'hébergement supervisé.
  • Il n'y a pas de « meilleur » modèle au Canada; les meilleurs modèles sont ceux qui « font l'affaire ». Ils doivent répondre aux caractéristiques et besoins géographiques, physiques/conceptuels, sociaux, économiques, de même qu'aux besoins de soutien d'une population de personnes âgées diversifiée qui recherche diverses formes de soutien. Ils doivent aussi répondre à un besoin de notre société, celui de solutions sécuritaires, à la mesure des moyens financiers d'une population vieillissante de plus en plus importante. On pourrait dire des « meilleurs modèles » qu'ils consistent en de « nombreux modèles ».
  • Au cours de l'atelier tenu en novembre, à Charlottetown, il a été question des divers choix et de leur convenance pour des anciens combattants âgés ayant diverses caractéristiques (handicapés, non handicapés, faible revenu, revenu élevé, mariés, célibataires, milieu rural, milieu urbain). Vous trouverez à l'annexe C une matrice des options qui semblent « faire l'affaire ».
  • Comme très peu d'évaluations de fonctionnalité ont été faites au Canada et ailleurs, il est difficile d'établir quels choix d'hébergement supervisé produisent les meilleurs résultats. Toutefois, il est peut-être possible de mesurer le succès en fonction de la satisfaction des résidents, de l'importance des économies de fonds publics réalisées et de la viabilité financière.
  • Il existe au Canada des choix communs à toutes les provinces et des choix propres à chacune d'elles. L'auteure ne sait pas si des données ont été publiées sur la prévalence des choix, dans chaque province, ni sur l'évaluation du besoin à l'égard de certains types d'hébergement; toutefois, d'après ses informations anecdotiques, les personnes âgées des régions rurales ont peu de choix à leur disposition compte tenu du peu de services de soutien et de fournisseurs professionnels officiels.
  • Des partenariats nombreux ont favorisé l'élaboration de divers choix d'hébergement supervisé pour les personnes âgées du Canada, et produit des résultats. Mentionnons, à titre d'exemple, la collaboration des divers ministères provinciaux en vue de favoriser la mise sur pied d'unités d'hébergement supervisé pour personnes âgées sécuritaires, et convenables; les universités travaillent de concert avec les gouvernements provinciaux à l'évaluation des projets pilotes.
  • Au moment de l'atelier de novembre, l'équipe chargée de l'Examen des besoins en soins de santé des anciens combattants a discuté de la possibilité de mieux définir les partenariats avec des organisations comme la Légion royale canadienne et les organismes d'anciens combattants, et de créer de nouveaux partenariats avec des organisations comme la Société Alzheimer du Canada, les universités, les collèges communautaires et le secteur privé ainsi qu'avec Santé Canada et la Défense nationale, pour pouvoir utiliser l'expertise actuelle, sensibiliser les gens et susciter un intérêt pour l'exploration d'autres choix d'hébergement supervisé pour les personnes âgées.
  • L'auteure a effectué un sondage électronique auprès des personnes-ressources de chaque province et territoire pour connaître l'existence de définitions, de normes et d'évaluations des projets pilotes d'hébergement supervisé. Selon les huit réponses reçues à date, elle a pu établir que trois ont des définitions, trois ont établi des normes et trois ont évalué des projets pilotes.
  • En ce qui a trait au financement, plusieurs types de coûts doivent être pris en compte : coût total par personne pour le contribuable, coût total pour le consommateur et coût de la composante hébergement/logement comparativement au coût de la composante soutien/service. Pour le contribuable, le coût est maximal lorsque les coûts en capital sont assumés par le gouvernement et que les services sont dispensés par des organismes subventionnés ou financés par le gouvernement. Le coût, pour le contribuable toujours, est minimal lorsque les coûts en capital sont absorbés par une tierce personne, dans le cas par exemple des foyers-satellites, des habitations partagées ou des logements supplémentaires ou encore lorsque certains services sont payés par le bénéficiaire ou fournis par des bénévoles ou des membres de la famille. Plus les personnes âgées vivent longtemps dans leur propre maison, en bénéficiant de services de soutien, ou dans une maison d'hébergement supervisé plutôt que dans un établissement de soins, plus le contribuable économise. Toutefois, une fois les personnes âgées placées dans un établissement, elles requièrent habituellement des besoins de soins plus nombreux.
  • Toute initiative qui favorise la mise sur pied d'unités d'hébergement supervisé pour personnes âgées, qui approuve ou évalue ce type d'hébergement devrait tenir compte des cinq principes énoncés dans le document Cadre national sur le vieillissement : Guide d'analyse des politiques - sécurité, autonomie, dignité, participation et équité.
  • Au cours de l'atelier tenu à Charlottetown, en novembre, l'équipe chargée de l'Examen a convenu qu'ACC devrait jouer un rôle de courtier et encourager l'élaboration de choix d'hébergement supervisé pour les anciens combattants, dans les cas surtout où ces choix permettent de garder les conjoints ensemble, d'apporter une contribution autre que les coûts en capital (expertise, réseaux), de garantir la prestation des services aux anciens combattants peu importe où ils vivent, en tenant compte de leur admissibilité et de leurs besoins, et non du type d'hébergement, d'accroître le degré de sensibilisation face à l'existence de plusieurs choix d'hébergement supervisé chez les anciens combattants, leurs conjoints et les membres de leur famille et le personnel d'ACC, d'accroître les connaissances et les compétences de la famille et des dispensateurs de soins rémunérés, en ce qui concerne les soins pour la démence.
  • Il y a un besoin urgent de trouver le plus d'options possible pour les anciens combattants âgés et ce, le plus rapidement possible.
Rapport complet
 
Mise à jour : 1999-6-24