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A-Z Index aux lignes directrices sur l'admissibilité au droit à pensionA B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Lignes directrices sur l'admissibilité au droit à pensionOtite moyenne chronique
DéfinitionL'otite moyenne est une inflammation de l'oreille moyenne, une cavité aérienne qui contient les mécanismes assurant la transmission des vibrations aériennes vers l'oreille externe, jusque dans le liquide de l'oreille interne. L'oreille moyenne comprend le tympan (membrane tympanique), les osselets et leurs ligaments. Différents termes, marquant parfois de cohérence dans leurs définitions, sont utilisés pour classer l'otite moyenne. La présente ligne directrice exclut l'otite moyenne aiguë. Nota : Seule une affection chronique donne droit à pension. Pour les besoins d'ACC, le terme « chronique » signifie que l'affection est présente depuis au moins six mois. Les signes et symptômes tendent généralement à persister malgré les soins médicaux prodigués, mais à des degrés qui peuvent fluctuer au cours des six premiers mois et par la suite. Haut de la pageNorme diagnostiqueUn diagnostic doit être posé par un médecin qualifié. À L'occasion, un tympanogramme sera utile. Il devrait être démontré que l'invalidité dure depuis au moins six mois. Anatomie et physiologieCette section présente le processus morbide usuel de l'otite moyenne, les différents termes utilisés et les catégories d'otite moyenne. Chronologie :L'oreille moyenne est ventilée et oxygénée par l'entremise de la trompe d'Eustache, laquelle agit comme un régulateur de pression de l'oreille moyenne. Un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache peut entraîner une affection appelée otite moyenne. Le terme barotraumatisme peut lui aussi faire référence à des troubles de l'oreille moyenne découlant de l'exposition à une pression atmosphérique anormale. La trompe d'Eustache peut rester fermée pour diverses raisons. Le dysfonctionnement d'une trompe d'Eustache empêchera l'air de circuler entre l'extérieur et l'intérieur de la caisse du tympan. Le phénomène qui en découle est connu sous le nom d'atélectasie. En d'autres mots, les tissus de l'oreille moyenne se mettent à absorber l'air qui s'y trouve, provoquant un déplacement du tympan vers l'intérieur appelé rétraction du tympan. Cette rétraction entraîne l'accumulation, dans l'oreille moyenne, de plusieurs liquides; ce phénomène est appelé épanchement. Trois types de liquides peuvent s'accumuler isolément ou simultanément : une substance claire et aqueuse (sérum) peut être drainée des tissus environnants; une autre substance plus épaisse (mucus) est sécrétée par les glandes et du sang peut s'accumuler par suite d'une rupture de vaisseaux. L'oreille moyenne peut s'infecter, ce qui contribuera à la formation de différentes substances. S'il y a infection, l'épanchement est dit purulent ou suppuré. Avec le temps, le liquide s'épaissit et des adhérences, c'est-à-dire des bandes de tissu fibreux, se forment sur les osselets et peuvent, à la limite, les détruire. Si le processus infectieux se poursuit, une rupture spontanée de la membrane tympanique peut survenir et provoquer un écoulement de matière purulente (otorrhée). Le plus souvent, la perforation du tympan se répare spontanément, par la formation d'une membrane plus mince, connue sous le nom d'épithélium. Une tympanosclérose, ou formation d'un tissu cicatriciel, est également possible. Quant à la rupture, elle peut détruire une partie du tympan ou entraîner une perforation permanente, si son diamètre est trop important pour permettre la guérison. Il est possible qu'une perforation marginale de la caisse du tympan évolue vers un cholestéatome ou kyste épidermique. Les termes kératome et cholestéatome sont interchangeables. Les infections persistantes sont susceptibles de causer des écarts pathologiques de la muqueuse de l'oreille moyenne et une érosion ou nécrose des osselets pouvant mener à une mastoïdite aiguë. Lorsque les processus infectieux entraînant l'otite moyenne se manifestent pour la première fois ou qu'on y remédie promptement par une thérapie, l'otite est qualifiée d'aiguë. Si les processus sont toujours en évolution après environ trois semaines ou si l'intervention médicale est un échec ou, encore, si la récurrence des processus a entraîné une perforation tympanique permanente, l'otite est dite chronique. En présence d'otites moyennes aiguës à répétition, entrecoupées de périodes pendant lesquelles l'oreille moyenne se rétablit, on parle d'otite récidivante. Catégories :Voici les catégories courantes de l'otite moyenne :
La perte auditive provoquée par l'otite moyenne dépend de différents facteurs. Elle peut être associée à une pression d'air négative, dans l'oreille moyenne, due à un épanchement, des adhérences, une perforation de la membrane tympanique ou une nécrose menant à une désarticulation complète de la chaîne ossiculaire. Haut de la pageCaractéristiques cliniquesL'otite moyenne est une des causes les plus courantes de la surdité de transmission, sinon la plus courante. Elle s'accompagne d'une fluctuation de l'acuité auditive. La perforation du tympan peut également susciter un écoulement de l'oreille. Des vertiges et/ou acouphènes peuvent accompagner l'otite moyenne chronique. En général, l'otite moyenne à tympan normal entraîne une diminution minime de l'acuité auditive, soit d'environ 30 dB. Il se peut que les fréquences basses soient plus lourdement touchées (jusqu'à 1 000 Hz) que les fréquences élevées. Les ruptures ossiculaires sont associées à des surdités de transmission profondes, représentant une perte auditive d'environ 60 dB. Le traitement varie en fonction des particularités de l'affection. Selon l'origine du dysfonctionnement, il peut être nécessaire d'opérer. En cas de risque de rupture tympanique spontanée, on peut procéder à une incision au niveau du tympan (paracentèse). On peut également, si la perforation ne se cicatrise pas, recourir à une greffe (myringoplastie). La myringoplastie fait partie de la catégorie des opérations de reconstruction appelées tympanoplasties. Pour prévenir l'infection ou empêcher qu'elle ne s'étende aux méninges du cerveau, on peut pratiquer une mastoïdectomie radicale modifiée. La chirurgie otologique se consacre surtout à l'amélioration ou à la restauration fonctionnelle. Toute tympanoplastie vise à restituer les capacités auditives. Haut de la pageConsidérations liées à la pension
Bibliographie
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