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Allocution du ministre de la Justice et procureur général du Canada,
Vic Toews, c.r.

Association canadienne des chefs de police
le 20 août 2006
Saint-Jean, Terre-Neuve et Labrador

L’allocution prononcée fait foi.

Introduction

Merci, chef [Jack] Beaton, de votre aimable présentation.

Je suis enchanté d’être à Saint-Jean.

Je vous remercie de votre invitation, et je suis fier d’honorer les membres des services policiers qui s’efforcent d’améliorer nos collectivités grâce à leur dur labeur et à leur dévouement.

En qualité de ministre de la Justice et procureur général du Canada, j’ai le privilège et la chance d’avoir une vue globale de la situation en matière de criminalité et de notre système de justice. J’ai également le plus grand respect pour le travail de nos agents de police qui protègent en première ligne nos foyers et nos rues.

Ils voient de leurs yeux combien la nature des crimes a changé au Canada au fil des ans. Et grâce à cette information, ils renforcent leur capacité de répondre à la criminalité. Ils sont également en mesure de trouver des solutions dont nous avons besoin pour traiter les jeunes qui risquent de commettre plus tard des crimes plus graves.

Parmi la fine fleur de nos nombreux policiers qui travaillent avec les jeunes à risque, certains se distinguent tout particulièrement.

Lorsqu’ils font face à des adolescents qui entrent dans le système de justice ou qui risquent d’y entrer, ces policiers trouvent des moyens efficaces et novateurs pour résoudre les conflits. Ils aident ainsi à créer des collectivités plus sûres et plus saines dans tout le Canada.

C’est donc avec le plus grand plaisir que je félicite les agents qui ont excellé dans leur travail avec les jeunes dans de nombreuses collectivités, en participant à la présentation, de concert avec l’Association canadienne des chefs de police, du Prix national des services policiers aux jeunes du ministre de la Justice.

Le défi de la justice pour les adolescents

Répondre aux besoins des adolescents qui se trouvent dans le système de justice constitue un défi de taille. Et ces policiers doivent être félicités pour la façon dont ils travaillent avec nos jeunes—élément crucial et vulnérable de notre société—et les aident à reprendre le droit chemin.

En nous occupant des jeunes à risque dès qu’ils entrent dans le système de justice, nous pouvons les aider à faire le bon choix et à résister aux facteurs qui peuvent les entraîner sur la mauvaise voie.

Répondre au problème de la criminalité des jeunes peut constituer un grand défi. Manifestement, les policiers doivent faire en sorte que le jeunes qui se trouvent dans le système de justice soient tenus responsables de leurs actes envers la collectivité et la société. Parallèlement, les jeunes à risque ont besoin de conseils et d’appui pour les empêcher de commettre à nouveau des infractions. Cela peut se faire par des interventions efficaces et opportunes, qui visent à modifier le comportement des adolescents.

Il faut également respecter les différences culturelles au sein des collectivités—ce qui a été un grand défi pour plusieurs de nos lauréats.

Pour avoir un système fructueux de justice pour les jeunes, nous devons prendre en compte tous ces facteurs. Et lorsqu’une personne fait son travail particulièrement bien, cette réussite doit faire l’objet de célébration.

Les lauréats

Les lauréats du Prix national des services policiers aux jeunes du ministre de la Justice sont choisis en fonction de leurs efforts déployés pour réadapter et réinsérer dans la société les jeunes en conflit avec la loi, et des mesures qu’ils ont prises pour travailler en dehors du système judiciaire formel le cas échéant. Le comité de sélection reconnaît les initiatives qui permettent aux membres de l’ensemble de la collectivité de participer davantage au système de justice pour les jeunes.

Vous verrez, dans la vidéo que nous allons vous présenter ce soir, comment les lauréats du Prix ont respecté ces critères. Mais permettez-moi, tout d’abord, de mentionner brièvement leurs réalisations:

  • Nos mentions honorables vont à l’agent Terri Hazell pour avoir facilité l’approche stratégique de la Police régionale de York à l’égard de la criminalité des jeunes, et à l’agent John McKinnon pour s’être si bien occupé des jeunes dans les établissements de soins pour bénéficiaires internes dans la région d’Halifax;
  • Le Certificat de distinction va au sergent Robert Thirkill et à l’agent Grant Dokis pour avoir mis au point un service d’aiguillage et de mentorat dans le cadre de la Stratégie pour les Autochtones des Services de police du grand Sudbury;
  • Les grands vainqueurs de 2005 sont le sergent Jim McEntegart, les agents Sandy Goudie, Geoff Pittman et Gavin Moore, ainsi que Clara Winters, pour leurs travaux avec les forums de justice communautaire dans la collectivité inuite de Hopedale, au Labrador.

Selon ces brèves remarques, vous pouvez vous rendre compte de la diversité et de l’ampleur des besoins des collectivités que desservent les lauréats de ce prix. Mais ils ont en commun leur grand dévouement envers les jeunes et leurs collectivités. Plusieurs ont consacré nombre d’heures de leur temps personnel à élaborer et à mettre en œuvre ces projets.

Ces personnes exceptionnelles travaillent également à plus long terme avec les jeunes—elles les aident à comprendre les répercussions de leurs actes sur leur propre famille, sur les victimes et leurs familles, et sur la collectivité dans son ensemble. Elles s’occupent de chaque jeune dans tout son être, et pas seulement de l’acte criminel.

 

Elles ont également fait appel à des partenaires—organisations communautaires, organismes gouvernementaux ou, dans le cas du programme de Hopedale, à des particuliers formés en facilitation.

 

En fait, les organisations policières de tout le pays font appel à la participation de divers partenaires pour traiter les problèmes liés à la justice pour les jeunes. Elles se chargent de réunir les familles et les organisations communautaires afin de donner espoir et possibilités à nos jeunes et de mettre fin au cycle de la violence. Nous bénéficions tous de leur engagement et de leur travail acharné.

Partenaires dans la lutte contre la criminalité

Ces agents de police et membres de la collectivité exemplaires se dévouent dans leur travail parce qu’ils savent qu’ils peuvent faire une différence en s’attaquant au crime. C’est ce que la population canadienne attend d’eux et c’est aussi l’une des forces qui animent notre gouvernement.

Dès que nous sommes arrivés au pouvoir, nous nous sommes engagés à réaliser nos cinq priorités, dont l’une est la sévérité à l’égard de la criminalité. Et dans ce cadre, il faut empêcher les jeunes de commettre des actes criminels. Je travaille en étroite collaboration avec mon collègue le ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, pour empêcher les jeunes à risque de succomber à la culture des armes à feu, des gangs de rue et des stupéfiants.

Notre gouvernement vient d’annoncer le versement de 20 millions de dollars pour appuyer des programmes communautaires qui peuvent offrir des possibilités positives aux jeunes à risque et les aider à faire de bons choix.

Ces genres de programme de prévention du crime sont importants et fonctionnent. Mais ils ne réussissent que si l’on vide d’abord nos rues des gens armés et des trafiquants de drogues. Et nous avons déjà apporté des changements importants à la façon de traiter les crimes et les criminels dans notre pays.

Ce printemps, nous avons déposé cinq nouveaux projets de loi qui rendront nos collectivités plus sûres.

Nous avons proposé des réformes de nos lois sur les peines d’emprisonnement avec sursis afin que les gens qui commettent des crimes graves et violents purgent dorénavant leur peine derrière les barreaux—et non plus à domicile ou dans la collectivité.

Nous avons déposé notre projet de loi sur les peines minimales obligatoires pour envoyer un message clair : l’utilisation d’armes à feu pour commettre des crimes ne sera pas tolérée.

Notre gouvernement a pris des mesures pour renforcer nos dispositions législatives concernant notre Banque nationale de données génétiques afin d’aider nos policiers à identifier les coupables et à exonérer les innocents.

Nous avons également déposé un nouveau projet de loi en vue de rehausser les peines maximales pour des infractions de course de rue, activité imprudente et dangereuse qui tue trop souvent.

Enfin, nous avons déposé des propositions législatives qui feraient passer de 14 à 16 ans l’âge de consentement des adolescents à une activité sexuelle. Ce projet de loi vise ceux et celles qui profitent sexuellement des personnes les plus vulnérables de notre société.

À l’appui de ces engagements, nous avons fourni des fonds, dans le budget de 2006, pour commencer à recruter davantage d’agents de la GRC et de poursuivants fédéraux, agrandir l’École de la GRC, et renforcer la Banque nationale de données génétiques.

Cette approche se veut rigoureuse, tout en étant équilibrée. Elle respecte les droits des accusés sans permettre que ces droits prennent le pas sur la sécurité communautaire.

En brisant les reins de la culture des armes à feu, des gangs de rue et des drogues, nous envoyons un message clair aux jeunes—et à tous les Canadiens—que nous ne tolérerons plus ces menaces à nos rues et à nos collectivités.

Conclusion

Nous ne pouvons par concrétiser notre vision d’un pays plus sûr sans l’appui de nos partenaires—à tous les niveaux de gouvernement, de groupes de citoyens et d’agents de police. Nos agents de police sont en première ligne, ils servent nos quartiers pour que nous nous sentions tous en sécurité et marcher sans dangers dans nos rues.

Beaucoup d’entre vous font toujours davantage pour trouver de nouveaux moyens novateurs d’aider les jeunes à résister à l’attrait de la criminalité et à faire de bons choix dans leur vie.

Je tiens à remercier l’Association canadienne des chefs de police de poursuivre son précieux partenariat pour ce qui est du Prix national des services policiers aux jeunes du ministre de la Justice, ainsi que des services et de la protection qu’ils assurent aux Canadiennes et aux Canadiens.

Une fois encore, je voudrais féliciter les lauréats et leur dire combien je suis fier de tous ceux et celles qui font une différence pour les jeunes à risque.

Ces lauréats nous montrent comment nous pouvons tous nous servir de nos points forts et de nos expériences pour réduire avec succès la criminalité dans notre pays, et notamment chez nos jeunes.

Merci.

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