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ACCUEIL > Rapport sur la biotechnologie (1998-2003)

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Sujets

Assurer l'approvisionnement alimentaire du Canada

Les progrès de la science et de la technologie dans le domaine agroalimentaire stimulent le développement d'un large éventail de nouveaux produits industriels, de santé et nutritionnels dérivés de plantes, d'animaux et de microorganismes. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) est responsable de toutes les questions relatives à l'agriculture, y compris les produits alimentaires issus de la biotechnologie. À ce titre, le Ministère axe son action sur la science et sur l'innovation pour faire en sorte que le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire soit un chef de file mondial en matière de salubrité des aliments et de production écologique.

Le Ministère s'efforce d'améliorer la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes en entreprenant des recherches et en élaborant des programmes visant à soutenir la production d'aliments nutritifs et salubres, à préserver l'environnement et à élaborer des technologies novatrices. La biotechnologie est un outil important pour les scientifiques d'AAC qui poursuivent ces objectifs. Elle les aide à élaborer de meilleurs diagnostics et de meilleurs traitements des maladies des humains, des animaux et des végétaux. Elle les aide aussi à sélectionner de nouvelles cultures qui tolèrent mieux le stress, qui sont plus nutritives et qui ont un meilleur rendement, et à réduire l'utilisation des pesticides et des fertilisants dans la production alimentaire.

Le Conseil canadien des distributeurs en alimentation a lancé en septembre 1999, en collaboration avec l'Office des normes générales du Canada (ONGC), un projet visant à élaborer une norme nationale pour l'étiquetage facultatif des aliments génétiquement modifiés (aliments GM). L'AAC a joué un rôle clé dans la coordination et l'élaboration des positions du Ministère, du portefeuille et du gouvernement du Canada sur certains aspects de la norme d'étiquetage qui ont été développés après avoir consulté les partenaires de l'industrie agroalimentaire qui siègent au comité de l'ONGC, ainsi que d'autres agences et ministères gouvernementaux.

Le processus de l'ONGC reflète bien l'importance du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) du Canada. Les Canadiens et les Canadiennes deviennent de plus en plus judicieux et exigeants en ce qui concerne leurs choix alimentaires, et le Cadre s'efforce de garantir que les fermiers et le secteur agricole et agroalimentaire disposent des outils nécessaires pour répondre à cette demande croissante. Parmi ces outils figurent notamment les systèmes de séparation, de localisation, de retraçage et de préservation de l'identité des récoltes, ainsi que les essais de cultures et d'aliments. À leur tour, ces outils soutiennent la norme d'étiquetage facultatif, qui contribue à préserver et à rehausser la confiance des consommateurs en fournissant davantage d'information, plus transparente, au sujet de la biotechnologie et de ses applications.

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La science au centre de l'innovation

Les laboratoires d'Agriculture et Agroalimentaire Canada de toutes les régions du pays offrent un large éventail d'expertise scientifique dans les domaines de la biologie moléculaire, de la physiologie des récoltes, de la malherbologie, de la chimie des produits naturels, de l'agronomie, de l'entomologie, de la bioinformatique, de la pathologie et de la génétique. Cette gamme complète d'expertise est essentielle pour découvrir des gènes utiles, comprendre leurs fonctions et les incorporer dans le plasmagerme et les variétés de cultures, au bénéfice de l'industrie agroalimentaire canadienne.

Le Projet canadien de génomique des plantes cultivées est un important projet ministériel de biotechnologie ayant pour objectif d'identifier la structure et la fonction de gènes clés des plantes cultivées. Ces travaux contribuent au développement de plantes cultivées canadiennes, et en particulier de variétés de maïs, de soja, de canola et de blé, qui résistent aux maladies et aux insectes, ainsi qu'au froid et à la sécheresse, et qui offrent un meilleur rendement et une meilleure qualité. Les résultats de ce projet permettront de placer le Canada à l'avant-garde mondiale en matière de salubrité des aliments, d'innovation et de production écologique.

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Bon pour les consommateurs, bon pour l'économie

Grâce aux innovations d'AAC, les Canadiens et les Canadiennes peuvent plus facilement utiliser leurs connaissances, leurs technologies et leurs talents d'entrepreneur pour profiter des débouchés qui se présentent à eux dans l'économie mondiale du savoir. L'industrie agroalimentaire canadienne génère des revenus d'environ 44 milliards de dollars par année, les exportations représentant environ 20 milliards de dollars par an. Ce secteur est un moteur important de l'économie canadienne, car il représente 15 p. 100 des emplois du pays, et 9 p. 100 de son produit intérieur brut.

Plusieurs facteurs indiquent que les producteurs canadiens d'aliments dépendront de plus en plus de la biotechnologie. La plupart de ses terres potentiellement labourables étant déjà exploitées, le Canada devra dépendre de ce type d'innovations pour répondre à la demande de la population mondiale, qui s'accroît constamment, pour une plus grande quantité de produits alimentaires de meilleure qualité. De plus, le vieillissement de la population du monde développé a entraîné l'émergence de nouveaux marchés pour les aliments fonctionnels et les produits nutraceutiques présentant des caractéristiques favorables à la santé.

Plus les connaissances scientifiques sur les facteurs de croissance des plantes et sur leurs diverses parties s'améliorent, plus les chercheurs découvrent des applications non alimentaires de ces plantes. Par exemple, les industries agroalimentaire et de la santé créent conjointement de nouveaux produits de santé d'origine agroalimentaire. Ils ont une activité économique combinée dans le domaine de la biotechnologie qui s'élève à plus de 700 millions de dollars par an au Canada. On prévoit qu'au cours des prochaines années, les fermiers produiront autant de produits médicaux et industriels que de produits alimentaires*. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à transformer leurs récoltes, ou des composantes de ces récoltes, en un large éventail de nouveaux produits alimentaires et non alimentaires.

Les investissements d'AAC dans le domaine de la biotechnologie contribuent à assurer que les Canadiens et les Canadiennes bénéficient de ces innovations et des retombées économiques connexes. Mais les gains nets pour le Canada vont au-delà de l'argent. Les progrès scientifiques en biotechnologie donnent naissance à de nouvelles technologies de diagnostic qui aident le système de réglementation canadien à garantir un approvisionnement en aliments salubres et nutritifs, renforçant la confiance envers les produits agricoles et agroalimentaires canadiens, au Canada et à l'étranger. De plus, le milieu scientifique canadien regorge de spécialistes dans le domaine qui sont reconnus au niveau international. Le Canada demeure donc toujours à l'avant-garde de la science et attire davantage de talents, ce qui lui permet d'aider à créer et à conserver des emplois dans le domaine de la haute technologie, et de contribuer à l'atteinte des objectifs scientifiques nationaux.

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Premières réussites

Une pomme par jour pour combattre le vieillissement!

À Guelph, en Ontario, des chercheurs du domaine des sciences alimentaires font faire peau neuve au vieux dicton « manger une pomme par jour pour être en santé ». En effet, les pommes, et surtout leur peau, ont une forte teneur en antioxydants. Des essais sur les humains ont prouvé que ces antioxydants favorisent une amélioration de la santé et une réduction des maladies. Ils aident notamment le corps à combattre le cancer, les maladies cardiaques, l'hypertension artérielle et d'autres malaises courants chez les personnes âgées.

Une étude menée par AAC sur les antioxydants phytochimiques présents dans les pommes cultivées en Ontario a indiqué que certaines variétés de pommes, et certaines parties de ces fruits, ont une teneur plus élevée que d'autres en produits phytochimiques bénéfiques. L'utilisation de la meilleure partie des pommes dans la composition des aliments peut contribuer à réduire l'oxydation du corps et à éviter la dégradation des cellules et des tissus. Les chercheurs s'attachent maintenant à découvrir des méthodes économiques pour extraire les antioxydants phytochimiques des déchets de pommes.

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Des champignons naturels qui ciblent le pissenlit

Des chercheurs en malherbologie d'AAC à Saskatoon, en Saskatchewan, ont découvert une espèce indigène de champignon qui contrôle le pissenlit, ainsi que plusieurs autres espèces de dicotylédones du gazon, quand on l'applique avant l'apparition des mauvaises herbes. Ce produit d'origine naturelle offre une nouvelle solution pour le contrôle des mauvaises herbes dans les cas où des groupes de gens vulnérables risquent d'y être exposés, ou si elles risquent de nuire à l'environnement. Des études sur le terrain ont montré qu'on peut contrôler jusqu'à 95 p. 100 des pissenlits et jusqu'à 85 p. 100 du mouron des oiseaux pendant la saison de croissance. On négocie actuellement une collaboration à des recherches supplémentaires qui mèneront au développement de ce champignon sous la forme d'un produit commercial viable.

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Les tests d'empreinte génétique contribuent à déceler les bactéries qui causent l'intoxication alimentaire

Une technologie élaborée par les laboratoires alimentaires d'Agriculture et Agroalimentaire Canada de Summerland, en Colombie- Britannique, et d'Ottawa, en Ontario, permet d'indiquer si le bœuf haché a été contaminé par la souche pathogène de E. coli. Cette technique a recours à des jeux ordonnés d'échantillons d'ADN pour distinguer diverses souches de la même bactérie, un grand avantage quand on travaille avec la grande famille de E. coli. Cette technologie est beaucoup plus rapide que les essais conventionnels des pathogènes d'origine alimentaire qui peuvent prendre plusieurs jours. La détection et l'identification rapides des bactéries potentiellement nuisibles permettent de diminuer les risques associés aux microorganismes pathogènes.

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Étude minutieuse des virus d'origine alimentaire

Une équipe d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et de l'Agence canadienne de l'inspection des aliments étudie de très près la virologie alimentaire. Ces chercheurs ont recours à la génétique moléculaire pour déceler les virus d'origine alimentaire et les éliminer de divers aliments. Jusqu'à présent, cette équipe a réussi, grâce à des techniques moléculaires, à déceler des virus comme celui de l'hépatite A, le rotavirus et le virus de Norwalk. L'étape suivante consistera à développer des méthodes efficaces d'extraction et de récupérations des virus dans les échantillons provenant de divers produits agroalimentaires.

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La génétique du blé permet de réduire la fusariose

Les chercheurs d'AAC ont identifié et caractérisé des gènes du blé qui permettent aux phytogénéticiens de créer de nouvelles variétés de blé qui résistent mieux à la rouille brune et à la fusariose du blé. Cette étude, qui a un budget de 5,1 millions de dollars sur trois ans, fait partie du Projet canadien de génomique des plantes cultivées d'AAC. Elle a mené à la découverte de gènes participant à des modes fondamentaux de résistance aux maladies qui ne sont pas spécifiques à un organisme pathogène. Ces gènes peuvent fournir une résistance à de nombreux ravageurs, comme l'helminthosporiose, la septoriose du blé, la cécidomyie du blé, la mouche de Hesse et le cèphe du blé.

Ces chercheurs ont également identifié des régions, jusqu'à présent inconnues, du génome du blé qui déterminent la qualité du blé. Ces connaissances à propos des gènes et des régions de chromosomes permettront aux phytogénéticiens de développer des variétés qui répondent à la demande des consommateurs, ce qui assoira la réputation du Canada à titre de fournisseur de blé de toute première qualité.

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L'identification des gènes contribuera à fabriquer un meilleur canola

Les équipes de chercheurs du Ministère travaillent depuis plus de trois ans à élaborer une base de données de plus de 25 000 séquences génétiques et de plus de 2 000 marqueurs microsatellites (des régions indiquant des séquences précises d'ADN) du canola-colza. Le séquençage du génome du canola-colza mènera à l'identification de gènes qui contrôlent une large gamme de procédés, y compris la résistance aux champignons pathogènes et aux insectes nuisibles, la tolérance au froid, ainsi que l'accumulation de protéines, d'huiles et de glucosinolates, et la modification des acides gras. Une fois ces gènes identifiés, on pourra les utiliser dans de nouvelles variétés qui permettront de réduire l'utilisation des fongicides et des insecticides, d'améliorer la résistance au froid et d'obtenir un rendement plus élevé d'huiles et de protéines.


* Nota : Remarque provenant d'un article paru dans le numéro du 14 décembre 2000 du Western Producer, citant un discours prononcé par le ministre d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, l'honorable Lyle Vanclief, à la conférence d'Ottawa sur la biotechnologie.




       

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Dernière mise à jour :  2005-02-11 Retour au début Avis importants