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ACCUEIL > Santé > Maladies et affections > Maladie de Parkinson

Maladie de Parkinson

Qu'est-ce que la maladie de Parkinson?
L'histoire de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson au Canada
La génétique et la maladie de Parkinson
La biotechnologie et les traitements de la maladie de Parkinson
Bibliographie

Qu'est-ce que la maladie de Parkinson?

La maladie de Parkinson est une affection neurologique dégénérative d'origine inconnue, due à la perte des cellules qui causent des symptômes tels que les tremblements, la rigidité des membres et la lenteur des mouvements. Les maladies neurologiques dégénératives sont le résultat de la mort progressive des neurones (cellules du cerveau). La maladie de Parkinson affecte une collection de neurones dans le cerveau référée sous le nom de locus niger. Le locus niger joue un rôle important dans le mouvement et la production de neurotransmetteur appelés la dopamine. La maladie de Parkinson est marquée par une insuffisance de dopamine.

La dopamine travaille avec d'autres neurotransmetteurs pour contrôler les mouvements. Ces neurotransmetteurs s'appellent l'acétylcholine. Il existe un équilibre naturel entre ces deux produits chimiques pour permettre un mouvement normal. Les traitements de la maladie de Parkinson visent à augmenter les effets, ou les niveaux de la dopamine, ou réduisent les effets de l'acétylcholine afin de reconstituer un équilibre chimique normal.

L'histoire de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson a été décrite pour la première fois en 1817 par le docteur britannique James Parkinson, dans une publication intitulée « Essay on the Shaking Palsy ». Depuis, de nombreuses recherches se sont consacrées à la maladie de Parkinson. Cependant, la cause exacte de la maladie demeure inconnue. Bien que la maladie de Parkinson ait peu d'effet sur la durée de vie d'une personne, elle peut handicaper une personne dans ses déplacements ou altérer ses facultés de parler à un stage avancé.

Dans les années 60, l'insuffisance de dopamine chez les patients atteints de la maladie de Parkinson a été découverte et un des premiers traitements efficaces pour la maladie a été introduit, la lévodopa. La lévodopa est décomposée en dopamine dans le corps et traverse la barrière hémato-encéphalique et semble corriger l'akinésie parkinsonienne en se transformant en dopamine aux sites dopaminergiques du système nigrostrial qui demeurent fonctionnels. Un certain nombre d'autres médicaments sont maintenant disponibles, de même que des options chirurgicales qui interviennent physiquement dans les voies neurales afin de reconstituer un équilibre des signaux.

La maladie de Parkinson au Canada

Au Canada, 100 000 personnes sont atteints de cette maladie, ou 1 sur 100 adultes. Bien que l'incidence de Parkinson augmente avec l'âge, un certain nombre de jeunes adultes développent également la maladie. Environ 20 pour cent des personnes souffrant de la maladie de Parkinson ont moins de 50 ans et la moitié de ceux affectés au Canada ont moins de 65 ans.

Au Canada, avec le vieillissement de la population, on prévoit que les incidences de la maladie de Parkinson augmenteront. De 1991 à 2016, on prévoit que l'augmentation des cas de la maladie chez les Canadiens âgés de plus de 65 sera de 92 par pour cent.

La génétique et la maladie de Parkinson

La cause de la maladie de Parkinson est inconnue. Les chercheurs éprouvent de la difficulté à trouver une cause en raison d'une combinaison de facteurs qui pourraient engendrer la perte de neurones. La recherche actuelle est axée sur des causes environnementales, telle que les toxines environnementales, avec la possibilité de pré-dispositions génétiques. Il est également possible que différents facteurs génétiques ou environnementaux soient responsables des différents types de la maladie de Parkinson, tels que les premiers signes de la maladie et les Parkinsoniens atteints de démence.

La génétique de la maladie de Parkinson est étudiée dans le monde entier. Une partie de l'évidence récente suggère que, au moins dans certains cas de la maladie de Parkinson, il peut y avoir un composant génétique. Une anomalie génétique a été découverte parmi des membres d'une famille italienne ayant une longue histoire de la maladie de Parkinson. Bien que, dans cette famille particulière, l'anomalie soit associée à Parkinson, on ne la retrouve pas dans la majorité des patients atteints de la maladie. Néanmoins, ce gène pourrait entraîner la découverte de nouveaux traitements. Une autre mutation génétique a été découverte par des scientifiques au Japon. Cette mutation est l'absence d'un gène que les scientifiques ont appelé le gène « Parkin » et qui a été associée aux cas de la maladie d'un certain nombre de patients au stage précoce.

Une base génétique pour la maladie de Parkinson pourrait mener à une détection précoce, ce qui est cruciale, considérant que 70 à 90 pour cent des cellules productrices de la dopamine meurent avant que les symptômes se développent. La maladie de Parkinson est actuellement diagnostiquée selon des symptômes physiques.

La biotechnologie et les traitements de la maladie de Parkinson

À l'heure actuelle, les traitements pour la maladie de Parkinson impliquent le remplacement chimique de la dopamine perdue dans le cerveau, ou l'inhibition des effets de l'acétylcholine. Les médicaments prescrits sont efficaces à un certain degré et leur efficacité peut varier. Cependant, les effets secondaires peuvent être graves et les effets thérapeutiques après quelques années diminuent et peuvent même devenir inutiles. Une stratégie efficace est nécessaire afin de réduire la sévérité des symptômes pour une plus longue période, tout en n'épuisant pas les options de traitement précoce au stage du développement de la maladie.

De nombreux traitements provenant de la biotechnologie pour combattre la maladie de Parkinson sont à l'étude. Les médicaments biopharmaceutiques visent à augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau et à empêcher également la perte de neurones. Certains domaines thérapeutiques, à l'étape des épreuves cliniques et en développement, incluent les suivants :

Implants de cellules humaines provenant d'un foetus

C'est le traitement le plus controversé pour la maladie de Parkinson parce qu'il se sert des cellules du cerveau productrices de la dopamine prises à partir des foetus humains avortés. Des efforts continuels de recherche pour trouver une source alternative de cellules sont en cours, mais les cellules foetales humaines offrent actuellement la meilleure chance pour rétablir les raccordements neuraux normaux dans un cerveau malade.

  • Comment les implants de cellules de foetus humains fonctionnent-ils? : des cellules de cerveau de foetus sont injectées dans le secteur endommagé du cerveau du patient atteint de la maladie de Parkinson. Les cellules foetales peuvent former des raccordements et s'adapter plus aisément qu'un tissu plus âgé du cerveau. Ceci signifie que certaines des cellules implantées formeront des raccordements avec le tissu du cerveau du patient et commenceront à produire de la dopamine. En laboratoire, il est également possible de stimuler les cellules souches (ou embryonnaires) du foetus pour qu'elles se multiplient, créant une ressource illimitée. Les résultats obtenus avec les implants de cellules de foetus varient entre aucune amélioration, à une réduction des symptômes, à ce qui semblerait être un excès débilitant de la production de dopamine par les cellules implantées.

    Je veux en savoir plus sur les cellules souches

Autres implants de cellules:

  • Les xénogreffes sont des greffes d'une espèce animale à l'autre. À la recherche d'une source moins controversée que celle des cellules de foetus, la recherche s'est concentrée sur la greffe des cellules de cerveau de foetus d'espèces animales (telles que le porc) chez les humains. Éventuellement, ces cellules peuvent être génétiquement modifiées de sorte que le système immunitaire humain ne les rejette pas. Il est également possible de stimuler les cellules souches animales pour qu'elles se multiplient, créant ainsi une ressource illimitée.

  • Les autogreffes sont des greffes de tissu pris du corps d'une personne et re-implantées dans la même personne. Par exemple, des recherches effectuées il y a quelques années ont porté sur le transfert de tissus de la glande surrénale d'un patient (celle qui produit la dopamine) aux parties endommagées du cerveau. Les tissus surrénaliens et d'autres cellules du corps, cependant, manquent de capacité de former les raccordements neuraux. La recherche est axée sur le génie génétique des cellules d'un patient (tel que les cellules souches de la peau) dans le but de produire de la dopamine et pour former les raccordements neuraux, qui seront implantées dans leur cerveau.

Les facteurs neurotrophiques et les médicaments à base de protéines

Le cycle de vie d'une cellule nerveuse dépend d'un certain nombre de protéines qui interagissent avec la cellule. Ces protéines naturelles, souvent connues sous le nom de « facteurs », peuvent être produites comme médicaments thérapeutiques par le biais de la biotechnologie. Elles ont le potentiel d'empêcher la mort cellulaire ou même de rétablir les cellules inactives. D'autres médicaments à base de protéines incluent les enzymes qui neutraliseront les molécules appelées les radicaux libres. Les radicaux libres réagissent avec les composants naturels des cellules et peuvent causer la mort des cellules. Ils sont produits durant les activités normales des cellules. Cependant, un certain nombre de toxines environnementales sont reconnues pour augmenter leurs niveaux dans le corps humain.

  • Le ganglioside GM1 est une protéine naturellement présente dans les membranes des cellules, qui est présentement à l'étude, pour ses avantages thérapeutiques chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Le ganglioside GM1 est associé à la croissance et à la réparation des cellules, et les premiers essais cliniques ont démontré des résultats prometteurs.

    Je veux en savoir plus sur les médicaments à base de protéines

Bibliographie

(En anglais seulement)

Entacapone: Adjunctive Use in Patients with Advanced Parkinson's Disease, The Canadian Coordinating Office for Health Technology Assessment. December 2000
<www.ccohta.ca/>

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Dernière mise à jour :  2006-04-21 Retour au début Avis importants