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Accueil Programmes Services correctionnels Système correctionnel du Canada Faits en bref -- Système correctionnel La drogue en milieu carcéral

La drogue en milieu carcéral

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La drogue en milieu carcéral est une triste réalité dans bien des pays.

La toxicomanie -- un problème international

Partout au monde, les systèmes correctionnels luttent contre la triste réalité que constitue la drogue en milieu carcéral. Le Canada ne fait pas exception. En fait, la plupart des détenus dans les établissements correctionnels du Canada – huit sur dix – ont un problème de toxicomanie. La consommation de drogue dans les établissements correctionnels représente une grave préoccupation parce qu’elle est la cause d’activités criminelles en établissement, de violence et de transmission de maladies.

Pour lutter contre le problème que pose la drogue en milieu carcéral, le Service correctionnel du Canada a mis en place des politiques et des programmes alignés sur la Stratégie canadienne antidrogue, laquelle vise à réduire l’offre et la demande de drogues. En pratique, cela signifie que le personnel essaie d’empêcher l’introduction de drogue dans les établissements, d’aider les détenus à lutter contre la toxicomanie et de contribuer à réduire les méfaits associés à la drogue.

Un milieu carcéral sans drogue

Chaque jour, à la grandeur du Canada, plus de 5 000 personnes entrent dans des établissements correctionnels et en sortent. On a recours à des détecteurs de métal, à des détecteurs ioniques et à des chiens détecteurs de drogue pour fouiller les visiteurs, le personnel, les employés contractuels ainsi que tous les détenus qui reviennent à l’établissement après avoir reçu une permission de sortir.

Le personnel correctionnel effectue également des fouilles de cellules, de bâtiments, du terrain et des délinquants pour trouver de la drogue. Chaque mois, on prend au hasard cinq pour cent des détenus et on leur fait subir une analyse d’urine pour déterminer s’ils ont consommé de la drogue. Cette information peut être utilisée à des fins disciplinaires et également d’identification des détenus qui ont besoin d’aide pour surmonter leur problème de toxicomanie.

Mesures pour combattre la drogue dans les pénitenciers

  • Détecteurs de métal
  • Détecteurs ioniques
  • Chiens détecteurs de drogue pour fouiller les visiteurs, le personnel, les employés contractuels ainsi que tous les détenus qui reviennent à l’établissement après avoir reçu une permission de sortir.
  • Le personnel effectue des fouilles de cellules, de bâtiments, du terrain et des délinquants pour trouver de la drogue
  • Analyse d’urine

Aide aux toxicomanes

C’est dans les établissements correctionnels que se trouve le plus grand nombre de toxicomanes au Canada.

Le lien entre la consommation de drogue et la criminalité peut être rompu au moyen de programmes de prévention et de traitement offerts en établissement. Divers programmes fondés sur la recherche et sur des pratiques exemplaires ont été élaborés pour aider les détenus ayant des problèmes de toxicomanie.

Les meilleurs programmes de prévention et de traitement sont ceux qui ciblent les besoins précis d’une population donnée, c’est pourquoi des programmes spéciaux sont offerts aux délinquantes, et des programmes adaptés aux délinquants autochtones sont en cours de conception.

Réduction des méfaits

Le taux d’infection à VIH/sida en milieu carcéral est dix fois plus élevé que dans la population générale.

L’usage de drogues injectables en établissement entraîne la transmission de maladies graves. En parallèle avec les programmes de prévention et de traitement, des établissements offrent des programmes de traitement d’entretien à la méthadone ou des trousses de désinfection à l'eau de Javel pour stériliser les aiguilles. L’objectif visé par ces activités ne consiste pas à tolérer la consommation de drogue, mais bien à freiner la transmission de maladies telles que l’hépatite ou le VIH/sida. Les recherches indiquent que ce type de stratégie visant à réduire les méfaits n’entraîne pas un accroissement de la consommation de drogue. Au contraire, ces programmes contribuent à réduire la propagation de maladies et établissent un contact entre les toxicomanes et les services de santé.

Protection de la société

Le traitement efficace de la toxicomanie est essentiel à la réussite de la réinsertion sociale.

Plus de la moitié des délinquants sous responsabilité fédérale déclarent que leurs facultés étaient affaiblies par l’alcool ou la drogue au moment où ils ont commis l’infraction à l’origine de leur incarcération. Cette statistique souligne l’importance de s’attaquer au problème de la toxicomanie dans les établissements correctionnels du Canada. Les recherches montrent que les délinquants qui participent à des programmes de prévention et de traitement présentent un risque moins élevé de récidive après avoir réintégré la collectivité. Le fait d’aider les délinquants à surmonter leur problème de toxicomanie accroît la sécurité de la population canadienne.

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Mise à jour : 2006-01-24 Haut de la page Avis importants