Sécurité publique et Protection civile Canada - Public Safety and Emergency Preparedness Canada
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Entités inscrites actuellement

La présente page Web a été préparée uniquement pour la commodité des lecteurs et n’a aucune valeur officielle. Aux fins d’interprétation et d’application de la loi, le lecteur doit consulter les lois adoptées par le Parlement qui sont publiées sous la rubrique « Lois sanctionnées », la Partie III de la Gazette du Canada et le recueil annuel des lois du Canada ainsi que dans les règlements enregistrés par le greffier du Conseil privé et publiés dans la Partie II de la Gazette du Canada. Ces publications se trouvent dans la plupart des bibliothèques publiques.

Plusieurs de ces entités inscrites sont connues sous différents noms. L’orthographe de certains noms pourrait varier aussi. Cliquez sur le nom de l’entité pour en avoir la description, les différents noms et orthographes ainsi que la date de l’inscription.

  • Al Jihad (AJ)
  • Al‑Ittihad Al‑Islam(AIAI)
  • Al‑Jama’a al‑islamiya (AJAI)
  • Al‑Qaïda
  • Armée islamique d’Aden (AIA)
  • Asbat Al‑Ansar
  • Aum Shinrikyo
  • Autodefensas Unidas de Colombia (AUC)
  • Avant‑garde de la conquête(AGC)
  • Babbar Khalsa (BK)
  • Babbar Khalsa International(BKI)
  • Ejército de Liberación Nacional(ELN)
  • Euskadi Ta Askatasuna(ETA)
  • Front de libération de la Palestine(FLP)
  • Front populaire de libération de la Palestine ‑ Commandement général(FPLP‑CG)
  • Front populaire de libération de la Palestine(FPLP)
  • Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia(FARC)
  • Groupe Abou Sayyaf(GAS)
  • Groupe islamique armé(GIA)
  • Groupe salafiste pour la prédication et le combat(GSPC)
  • Gulbuddin Hekmatyar
  • Hamas (Harakat Al‑Muqawama Al‑Islamiya) (« Mouvement de résistance islamique »)
  • Harakat ul‑Mujahidin(HuM)
  • Hezb-e-Islami Gulbuddin (HIG)
  • Hezbollah
  • Jaish‑e‑Mohammed(JeM)
  • Jemaah Islamiyyah (JI)
  • Jihad islamique palestinien (JIP)
  • Kahane Chai (Kach)
  • La Brigade des martyrs d’Al‑Aqsa(BMAA)
  • La Fédération internationale de la jeunesse Sikh(ISYF)
  • L’Ansar al‑Islam(AI)
  • Lashkar‑e‑Jhangvi(LJ)
  • Lashkar‑e‑Tayyiba(LeT)
  • L’Organisation Abou Nidal(OAN)
  • Mouvement islamique d’Ouzbékistan(MIO)
  • Mujahedin‑e‑Khalq(MEK)
  • Parti des Travailleurs du Kurdistan(PKK) / Congrès pour la Liberté et la Démocratie au Kurdistan (KADEK)
  • Sendero Luminoso(SL)
  • Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (TLET)

    Al Jihad (AJ)

    Autre nom
    Jihad islamique égyptien (JIE)

    Description
    L’AJ, qui a été fondé dans le courant des années 70, affirme offrir une solution aux problèmes sociaux, économiques et politiques de l’Égypte en contestant le gouvernement égyptien actuel. Le groupe a recours au terrorisme pour tenter de renverser le régime établi et le remplacer par un État islamique. L’AJ est étroitement associé au terrorisme depuis sa création, ayant notamment assassiné le président égyptien de l’époque, Anouar el‑Sadate, en 1981. À l’extérieur du territoire égyptien, l’AJ a entre autres participé aux attentats à la bombe commis contre deux ambassades américaines en 1998 en Afrique, certains de ses membres ayant été formellement accusés par les États‑Unis. Le groupe a des liens avec Oussama ben Laden et al‑Qaïda et est un des signataires de la fatwa (décret religieux) de 1998 contre les États‑Unis et Israël.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Al‑Ittihad Al‑Islam (AIAI)

    Description
    L’AIAI est une organisation islamiste établie à l’échelle internationale qui commet des actes de terrorisme en Somalie et en Éthiopie. Guidée par le désir de créer une théocratie islamiste fondée sur la loi islamique, l’AIAI cherche à regrouper tous les musulmans de la région dans une « grande Somalie ». Pour y arriver, l’AIAI est résolue à employer aveuglément des tactiques de terreur, notamment en prenant pour cibles des étrangers et les dirigeants politiques d’États étrangers. L’AIAI a des liens avec des États qui soutiennent le terrorisme et entretiendrait des relations opérationnelles avec al‑Qaïda.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002.

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Al‑Jama’a al‑islamiya (AJAI)

    Autre nom
    Groupe islamique (GI)

    Description
    L’Al‑Jama’a al‑islamiya cherche à renverser par la violence le régime égyptien actuel et à le remplacer par un État régi par la loi islamique. Il s’agit de l’un des groupes terroristes égyptiens les plus extrémistes et les plus nombreux. L’AJAI se spécialise dans les attaques armées contre les représentants du gouvernement et les responsables de la sécurité, les touristes occidentaux et toute autre personne qui serait opposée à l’instauration d’un État islamique en Égypte. Le groupe a été décrit comme ayant des liens avec le réseau d’Oussama ben Laden et a signé sa fatwa (décret religieux) du 23 février 1998 contre les États‑Unis et Israël, selon laquelle tous les musulmans ont le devoir de tuer les citoyens américains et leurs alliés, civils ou militaires, chaque fois qu’ils en ont l’occasion.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Al‑Qaïda

    Description
    Al‑Qaïda est un organisme‑cadre au coeur d’un réseau de groupes extrémistes sunnites associés à Oussama ben Laden. Elle a des ramifications au Moyen‑Orient, en Afrique, en Asie centrale et en Amérique du Nord. Al‑Qaïda est résolue à renverser les gouvernements laïques des pays islamiques et à éradiquer par la force les influences occidentales dans ces pays. Ben Laden et les membres de son réseau sont persuadés que le seul moyen d’atteindre ces objectifs est de recourir à la violence et de commettre des actes de terrorisme pouvant aller jusqu’au martyre. Le réseau de Ben Laden a été directement ou indirectement associé aux activités suivantes : les attentats à la bombe de 1998 contre deux ambassades américaines, l’attentat à la bombe de 2000 contre le USS Cole et les attentats de 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Armée islamique d’Aden (AIA)

    Autres noms
    Armée islamique d'Aden‑Abyan (AIAA), Armée islamique d'Aden‑Abian, Armée islamique d'Aden‑Abyane, Armée islamique d'Aden‑Abiane, Armée de Mohammed et Jaish Adan Al Islami

    Description
    L’Armée islamique d’Aden est une organisation islamique radicale basée au Yémen qui préconise le renversement du gouvernement yéménite et l’instauration d’une théocratie islamiste fondée sur la charia (loi islamique). Luttant contre les influences occidentales non seulement au Yémen mais aussi dans le monde islamique, l’AIA s’oppose à l’utilisation des ports et des bases yéménites par les États‑Unis et d’autres pays occidentaux, en plus d’appeler à l’expulsion des forces occidentales dans le Golfe et à la levée des sanctions internationales contre l’Iraq. Guidée par ces objectifs, elle a recours à des tactiques terroristes pour parvenir à ses fins, y compris le ciblage d’étrangers et des représentants politiques d’États étrangers. L’AIA est basée au Yémen, mais elle exerce une importance considérable dans la région en raison de ses relations avec des groupes terroristes, comme al‑Qaïda, et des États qui soutiennent le terrorisme international.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Asbat Al‑Ansar (La Ligue des partisans)

    Autres noms
    Osbat Al Ansar, Usbat Al Ansar, Esbat Al‑Ansar, Isbat Al Ansar et Usbat‑ul‑Ansar

    Description
    Asbat Al‑Ansar est un groupe extrémiste sunnite basé au Liban, composé principalement de Palestiniens. Asbat Al‑Ansar s’appuie sur le principe de la lutte contre les États‑Unis et Israël et cherche à établir un régime islamique radical au Liban. Pour atteindre ses objectifs, Asbat Al‑Ansar a participé à plusieurs attentats terroristes au Liban et en a facilité plusieurs autres. Le groupe a notamment pris pour cibles des membres du personnel des ambassades de pays occidentaux et autres, a assassiné des fonctionnaires libanais, a commis des attentats à la bombe contre des lieux publics et religieux et a tué des membres haut placés de groupes rivaux, en plus de perpétrer des attentats à la bombe contre des magasins d’alcools.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Aum Shinrikyo

    Autres noms
    Aum Shinri Kyo, Aum, Aum Supreme Truth (Vérité suprême de Aum), A. I. C. Comprehensive Research Institute, A. I. C. Sogo Kenkyusho et Aleph

    Description
    Aum Shinrikyo / Aleph est une organisation religieuse terroriste qui a été fondée par Shoko Asahara au Japon, en 1987. Les croyances de la secte s’inspirent non seulement des enseignements d’Asahara, mais aussi de certains principes du bouddhisme tibétain, du culte à la divinité hindoue Shiva qui représente l’apocalypse et la destruction, des principes des maîtres Zen, des récits de science‑fiction d’Isaac Asimov et du concept judéo‑chrétien de l’armagédon. La structure organisationnelle de Aum Shinrikyo / Aleph ressemble à celle d’un État nation. En 2001, elle comptait de 1500 à 2000 membres, dont la plupart au Japon. Malgré son statut d’organisation religieuse, mais elle était administrée comme une entreprise. À une époque, le gouvernement japonais a estimé sa valeur nette à environ un milliard de dollars. Aum Shinrikyo / Aleph est l’organisation religieuse terroriste responsable de la mort de douze personnes et de l’hospitalisation de 5000 autres à la suite de l’attentat au gaz sarin qu’elle a perpétré dans le métro de Tokyo le 20 mars 1995. Elle est aussi responsable d’autres incidents chimiques mystérieux survenus au Japon, en 1994. Aum Shinrikyo / Aleph a également été accusée d’extorsion, d’avoir séquestré des adeptes, d’avoir enlevé des membres qui avaient décidé de quitter la secte et même d’avoir assassiné des adeptes qui refusaient de lui remettre tous leurs biens ou de réintégrer le groupe. En mars 2002, le ministre de la Justice aurait déclaré que malgré l’arrestation et la condamnation d’un grand nombre de ses membres, « le groupe représente toujours un danger fondamental, ce pour quoi nous devons continuer à surveiller ses actions ».

    Date d’inscription sur la liste
    Le 11 décembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Autodefensas Unidas de Colombia (AUC)

    Autres noms
    Autodéfenses unies de Colombie et United Self‑Defense Forces of Colombia

    Description
    Autodefensas Unidas de Colombia (AUC) est une organisation terroriste de droite qui coiffe divers groupes paramilitaires de même tendance. Déterminée à contrer l’influence et les activités des guérillas de gauche en Colombie, AUC est entrée en conflit avec l’ELN et les FARC, groupes terroristes rivaux. Issu des escadrons de la mort de droite constitués par les cartels de la drogue dans le courant des années 1980, le noyau dur de AUC a été fondé en 1997 par Carlos Castaño. Étroitement liée au narcotrafic, AUC est tributaire des recettes générées par la contrebande de stupéfiants. Pour atteindre ses objectifs, AUC applique diverses tactiques dont l’intimidation, la torture, l’assassinat et l’enlèvement de particuliers, en plus de massacrer les communautés que les paramilitaires considèrent comme opposées à son organisation et à ses objectifs.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Avant‑garde de la conquête (AGC)

    Description
    AGC est une aile armée radicale de Al Jihad, sur laquelle elle est cependant étroitement alignée, qui a été activement impliquée dans des actes de terrorisme dont les tentatives d’assassinat perpétrées contre le ministre de l’Intérieur, le premier ministre et le président de l’Égypte. AGC a publié des « listes de personnes à abattre » qui comprenaient des civils.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Babbar Khalsa (BK) et Babbar Khalsa International (BKI)

    Description
    Babbar Khalsa (BK) et Babbar Khalsa International (BKI) sont des entités d’une organisation terroriste sikhe ayant pour but d’établir un État sikh indépendant et fondamentaliste appelé le Khalistan (Terre des purs) dans ce qui est aujourd’hui l’État indien du Pendjab. Les BK et les BKI figurent toujours parmi les plus violents et les plus puissants des groupes sikhs militants. Sur le plan idéologique, les membres des BK suivent la voie tracée par Babbar Akalis; aussi, jurent‑ils de venger les Sikhs tués en défendant leur foi. Rigoristes dans leur conception du sikhisme, ils ne font aucun compromis sur les questions religieuses et, empreints de spiritualité ils poursuivent leur objectif qui est de créer un État sikh indépendant et fondamentaliste.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 18 juin 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Ejército de Liberación Nacional (ELN)

    Autres noms
    Armée nationale de libération et Armée de libération nationale

    Description
    Ejército de Liberación Nacional (ELN), fondé en 1964, est le deuxième plus important groupe rebelle gauchiste en Colombie après les FARC. Il s’oppose fortement à toute participation étrangère dans l’industrie pétrolière de la Colombie, la qualifiant de violation de la souveraineté du pays, et affirme que les entreprises étrangères exploitent injustement les ressources naturelles de la Colombie. Le principal objectif de l’ELN est de « faire la conquête du pouvoir pour le peuple » et d’instaurer un gouvernement révolutionnaire. L’ELN considère la guérilla comme le seul moyen de régler tous les problèmes de la Colombie. On estime qu’elle compte entre 3000 et 5000 membres actifs. Le mouvement entretient des liens étroits avec les FARC. Par exemple, les deux organisations sont membres du Conseil de coordination de la guérilla Simon Bolivar. L’ELN se livre à des enlèvements, à des détournements d’avion, à des attentats à la bombe, à l’extorsion et à la guérilla. Elle s’en prend à des cibles économiques stratégiques, notamment l’oléoduc de la société pétrolière nationale de la Colombie (Ecopetrol) qui est endommagé régulièrement, ce qui entraîne des perturbations et des pertes de revenus pour la société. Bien que le mouvement ait limité ses activités à la Colombie, il s’en est pris à des intérêts canadiens en enlevant un employé canadien d’Occidental Petroleum et en tentant d’assassiner le dirigeant canadien d’une société pétrolière texane installée à Bogota.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Euskadi Ta Askatasuna (ETA)

    Autres noms
    Pays basque et Liberté, Euzkadi Ta Azkatasuna, Euzkadi Ta Askatasanu, Basque Nation and Liberty, Basque Fatherland and Liberty et Basque Homeland and Freedom

    Description
    L’organisation Euskadi Ta Askatasuna (ETA) est le plus puissant des groupes terroristes basques et elle est considérée comme l’organisation terroriste la plus dangereuse d’Europe. L’ETA aurait tué plus de 800 personnes et commit environ 1600 attentats terroristes depuis sa création. Elle est basée dans les provinces basques de l’Espagne et de la France mais a perpétré des attentats à la bombe contre des intérêts espagnols et français ailleurs dans le monde. Elle affirme avoir pour but la création d’un État basque indépendant qui comprendrait les six provinces basques de l’Espagne et de la France ainsi que la province espagnole de Navarre. Elle a aussi montré en sourdine son engagement en faveur du marxisme, de sorte que l’État qu’elle créerait serait vraisemblablement fondé sur des principes marxistes. L’ETA a commis des attentats à la bombe et des assassinats et elle a eu recours à des enlèvements pour atteindre ses objectifs politiques ou idéologiques. Elle poursuit ce genre d’activités dans le but d’intimider le public (ou une partie du public) ou d’obliger le gouvernement espagnol à satisfaire à ses exigences.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Front de libération de la Palestine (FLP)

    Autres noms
    FLP -- Faction Abou Abbas

    Description
    Le Front de libération de la Palestine (FLP) / FLP ‑‑ Faction Abou Abbas est un petit groupe dissident armé, lié à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Il prône une idéologie qui est à la fois de gauche et nationaliste, et son objectif est la destruction de l’État d’Israël et la création d’un État palestinien indépendant, dont Jérusalem serait la capitale. Fondé en 1961 par Ahmad Jibril, le groupe opère principalement en Europe, en Israël, au Liban et dans d’autres régions du Moyen‑Orient. Pendant sa période la plus active, il a commis plusieurs attentats très médiatisés, dont l’opération pour laquelle il est le mieux connu, le détournement en octobre 1985 du paquebot italien Achille Lauro.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 13 novembre 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Front populaire de libération de la Palestine ‑‑ Commandement général (FPLP‑CG)

    Autre nom
    Al‑Jibha Sha'biya lil‑Tahrir Filistin‑al‑Qadiya al‑Ama

    Description
    Le Front populaire de libération de la Palestine ‑‑ Commandement général (FPLP‑CG) (Al‑Jibha Sha’biya lil‑Tahrir Filistin‑al‑Qadiya al‑Ama) est une organisation nationaliste et marxiste palestinienne qui s’est donné pour mission la destruction d’Israël et la création d’un État palestinien. Le FPLP‑CG a perpétré des attentats qui comptent parmi ses plus innovants en Israël à l’aide de montgolfières et de deltaplanes motorisés. En 1970, des militants du FPLP‑CG ont fait sauter un avion de Swissair qui se rendait à Tel‑Aviv. Au cours des années 1980, ils s’en sont pris à des Marines américains membres de la force internationale de maintien de la paix à Beyrouth. En janvier 2003, le FPLP‑CG a revendiqué la responsabilité des blessures infligées par l’un de ses tireurs à deux résidents d’une colonie juive de Cisjordanie, dont un garçon de huit ans. Le FPLP‑CG a déclaré que son bras armé avait agi « en représailles au massacre quotidien du peuple palestinien » dans les territoires occupés. Il a réitéré son intention de « poursuivre la résistance et l’Intifada jusqu’à atteindre tous les objectifs (palestiniens) ».

    Date d’inscription sur la liste
    Le 13 novembre 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)

    Autres noms
    Al‑Jibha al‑Sha’biya lil‑Tahrir Filistin.

    Description
    Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) (Al‑Jibha al‑Sha’biya lil‑Tahrir Filistin) est un groupe palestinien laïc prétendument guidé par une interprétation marxiste. Les activités terroristes du FPLP ont débuté le 23 juillet 1968 par le détournement vers l’Algérie d’un avion de la compagnie El Al en route de Rome à Tel‑Aviv. L’aile armée du FPLP, qui a été presque complètement inactive dans les quatre années qui ont précédé le début du dernier soulèvement palestinien (Intifada de al‑Aqsa) le 29 septembre 2000, a de nouveau fait parler d’elle en 2001 lorsqu’elle a perpétré des attentats à la voiture piégée et des attentats suicides en Israël (y compris dans la ville de Jérusalem), assassiné un ministre israélien et le ministre du Tourisme Rehavam Zeevi, et commis d’autres attentats contre les Israéliens. Le 27 août 2001, le FPLP a perpétré le premier assassinat rapporté d’un civil en Israël depuis le début de la dernière Intifada. Le FPLP a revendiqué plusieurs autres attentats, dont l’attentat suicide à la bombe du 16 février 2002 qui a tué trois civils dans une pizzeria de Karnei Shomron en Israël.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 13 novembre 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC)

    Autres noms
    Forces armées révolutionnaires de Colombie, Forces armées révolutionnaires de Colombie‑‑Armée du peuple (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia‑‑Ejército del Pueblo, FARC‑‑EP), Commission nationale des finances (Comisión Nacional de Finanzas) et Coordinadora Nacional Guerrillera Simon Bolivar (CNGSB)

    Description
    Créé en 1964, Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) (les Forces armées révolutionnaires de Colombie) est le plus ancien groupe rebelle marxiste de Colombie. Il est également le plus important, le plus capable et le mieux équipé des groupes insurgés de Colombie. Représentant une véritable menace pour le gouvernement, l’intégrité de la Colombie et la stabilité régionale, les FARC constituent un danger considérable pour l’armée, les chefs politiques, les villageois et les expatriés parce qu’ils opèrent sans tenir compte de la règle de droit. Les FARC sont animées par la volonté de renverser le gouvernement actuel en Colombie pour le remplacer par un régime anti‑américain de gauche qui contraindrait tous les intérêts américains à quitter la Colombie et l’Amérique latine. Pour atteindre ses objectifs, les FARC continuent de participer à plusieurs activités terroristes comme des attentats à la bombe, des détournements, des enlèvements et des assassinats contre des cibles occidentales et colombiennes.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Groupe Abou Sayyaf (GAS)

    Autres noms
    Al Harakat Al Islamiyya (AHAI), Al Harakat‑ul Al Islamiyya, Al‑Harakatul‑Islamia, Al Harakat Al Aslamiya, Bande armée Abou Sayaf (BAAS), Groupe Abou Sayaff, Groupe Abou Sayyef et les Mujahideen Commando Freedom Fighters (MCFF)

    Description
    Le Groupe Abou Sayyaf (GAS) est le plus petit et le plus radical des groupes séparatistes islamistes qui luttent pour la création d’un État islamique de type iranien à Mindanao, une île du sud des Philippines. Pour atteindre ses objectifs, le GAS mène des activités consistant en attentats à la bombe, assassinats et enlèvements, en plus d’extorquer de l’argent à des compagnies et des riches gens d’affaires. Ses cibles sont essentiellement les forces de sécurité, les prêtres et religieux étrangers, ainsi que les populations chrétiennes. Le GAS est connu partout dans le monde parce qu’il enlève des étrangers. Le GAS a déclaré qu’il continuera de kidnapper des ressortissants américains si le gouvernement refuse de lui assigner un territoire distinct et si les États‑Unis continuent d’appuyer Israël. L’idéologie du GAS n’est pas fondée seulement sur la revendication de l’autonomie régionale ou de l’indépendance de Mindanao; elle est plutôt alignée sur celle d’al Qaïda, qui prône la nécessité de lutter avec acharnement pour assurer la domination de l’islam radical partout dans le monde.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 12 février 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Groupe islamique armé (GIA)

    Autre nom
    Armed Islamic Group

    Description
    Le GIA est un groupe sunnite radical opposé au gouvernement, aux intellectuels, à l’État laïque et à l’Occident et il est basé en Algérie. Il s’en prend aux intellectuels, aux journalistes et aux étrangers et il est actif à l’extérieur du territoire algérien. Le groupe a des liens avec des organisations terroristes un peu partout au Moyen‑Orient, en Asie centrale et en Asie de l’Est, dont al‑Qaïda et Oussama ben Laden.

    Date d’inscription sur la liste
    Novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC)

    Autres noms
    Salafist Group for Call and Combat

    Description
    GSPC est un groupe sunnite radical qui cherche à établir un gouvernement islamiste en Algérie. Il s’agit d’une faction dissidente du GIA. Le GSPC a adopté une politique selon laquelle la violence doit être dirigée contre des cibles militaires ou liées à la sécurité, les étrangers, les intellectuels et le personnel administratif. Le GSPC aurait été actif à l’extérieur de l’Algérie. Le groupe a été affilié à Oussama ben Laden et aux groupes financés par ce dernier.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 23 juillet 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Gulbuddin Hekmatyar

    Autres noms
    Gulabudin Hekmatyar; Gulbuddin Khekmatiyar; Gulbuddin Hekmatiar; Gulbuddin Hekmartyar; Gulbudin Hekmetyar; Golboddin Hikmetyar et Gulbuddin Hekmetyar

    Description
    Gulbuddin Hekmatyar, le dirigeant du groupe Hezb‑e Islami Gulbuddin (HIG) défendent une idéologie islamiste anti‑occidentale ayant pour objectif politique ou religieux de renverser le gouvernement du président afghan Hamid Karzai, d’éliminer toute influence de l’Ouest en Afghanistan et de créer un État fondamentaliste islamiste. Le 23 juillet 2002, Al Qaida voyait son nom inscrit sur la liste des entités terroristes en vertu de l’article 83.05 du Code criminel. À la fin de 2002, dans le but d’atteindre leurs objectifs politiques et religieux, Hekmatyar a contracté avec Al Qaida et les talibans une alliance opposée à l’Occident, aux États‑Unis et au gouvernement afghan et résolue à poursuivre le jihad contre les « éléments adversaires de l’islam et des musulmans ». Depuis 2002, Hekmatyar aurait établi une base, recruté de nouveaux membres et, de concert avec Al Qaida et les talibans en Afghanistan, mis sur pied des camps d’entraînement mobiles dans le but de mener des opérations terroristes dans ce pays.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 24 mai 2005

    Hamas

    Autres noms
    Harakat Al‑Muqawama Al‑Islamiya, Mouvement de résistance islamique

    Description
    Créé en 1987, Hamas, dont l’acronyme en arabe signifie « zèle », est une organisation terroriste musulmane sunnite radicale issue de la section palestinienne des Frères musulmans (FM). Il utilise des moyens politiques et violents, y compris le terrorisme, pour atteindre son objectif, soit la création d’un État palestinien islamique en Israël. Le Hamas a déclaré qu’« il est en guerre avec le peuple juif, ainsi qu’avec l’État d’Israël. Le but de chaque opération est de tuer des juifs; parce qu’en tuant des juifs, tous les colons sionistes et leurs alliés sortiront de la région ». Hamas est bien financé et organisé et ses fonds proviennent de nombreuses sources. En mars 1996, les services de renseignements israéliens estimaient qu’environ 95 % des 70 millions de dollars recueillis chaque année étaient versés à des organismes de bienfaisance, comme des hôpitaux, des dispensaires et des écoles, et qu’une petite partie seulement de ce montant était détournée pour l’acquisition d’armes et des opérations militaires. Bien que des fonds apparemment recueillis pour des organismes de bienfaisance soient versés directement à l’aile militaire, une partie des fonds de bienfaisance destinés aux activistes, à leurs familles et à des établissements est détournée au profit de l’appareil terroriste et est utilisée à des fins terroristes. Les organismes de bienfaisance paient des amendes et aident les familles des activistes arrêtés ou les activistes eux‑mêmes. En d’autres termes, pour servir au terrorisme, il n’est pas nécessaire que les fonds soient utilisés exclusivement pour l’acquisition d’armes, la fabrication d’explosifs ou le soutien logistique. Depuis 1990, Hamas a commis plusieurs centaines d’attentats terroristes contre des cibles aussi bien civiles que militaires. Depuis le début de la deuxième Intifada, en septembre 2000, Hamas est l’un des principaux groupes impliqués dans les attentats suicides contre les Israéliens.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Harakat ul‑Mujahidin (HuM)

    Autres noms
    Al‑Faran, Al‑Hadid, Al‑Hadith, Harkat‑ul‑Mujahideen, Harakat ul‑Mujahideen, Harakat al‑Mujahideen, Harkat‑ul‑Ansar, Harakat ul‑Ansar, Harakat al‑Ansar, Harkat‑ul‑Jehad‑e‑Islami, Harkat Mujahideen, Harakat‑ul‑Mujahideen al‑Almi, Mouvement des combattants de la guerre sainte, Mouvement des moudjahidin, Mouvement des compagnons du Prophète, Mouvement des combattants islamiques et Al Qanoon

    Description
    Harakat ul‑Mujahidin (HuM) est une organisation islamiste cachemirienne basée au Pakistan qui préconise la libération du Cachemire de la tutelle de l’Inde et son annexion au Pakistan, en plus d’appeler au jihad contre l’Amérique et l’Inde. Dans ce contexte, HuM est voué, se consacre et appelle à la création d’une théocratie islamiste au Pakistan fondée sur la charia (loi islamique) et à un jihad pour « libérer les musulmans opprimés partout dans le monde », il dénonce la démocratie parlementaire pluraliste, la tolérance religieuse et l’égalité des droits pour les femmes qu’il qualifie d’influences corruptrices sur l’islam et considère les Nations Unies comme une institution qui soutient le génocide des Cachemiriens. Guidé par ces buts et cette idéologie, HuM emploie diverses méthodes pour atteindre ses objectifs dont, cette liste n’étant pas exhaustive, le ciblage, l’enlèvement et l’exécution d’étrangers, les détournements aériens et le ciblage des dirigeants, des représentants et des symboles du gouvernement de l’Inde, ainsi que des étrangers et des représentants politiques d’autres États étrangers. HuM a signé la fatwa lancée en 1998 par al‑Qaïda et Oussama ben Laden et est donc allié à la coalition de al‑Qaïda, ou en fait partie.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Hezb-e-Islami Gulbuddin (HIG)

    Description
    La faction de Gulbuddin Hekmatyar du Hezb-e-Islami, le Hezb-e-Islami Gulbuddin (HIG), adhère à une idéologie islamiste antioccidentale dont les objectifs sont le renversement de l’administration du président afghan Hamid Karzaï, la suppression de toute influence occidentale en Afghanistan et la création d’un État intégriste islamiste. Pour parvenir à ses fins, le HIG a formé une alliance avec al‑Qaïda et les talibans. Le 23 juillet 2002, al-Qaïda a été inscrit sur la liste des entités terroristes en vertu de l’article 83.05 du Code criminel, et le 24 mai 2005, c’était au tour de Gulbuddin Hekmatyar, dirigeant du HIG. Le HIG s’est livré à des activités terroristes à l’intérieur de l’Afghanistan pour atteindre ses objectifs, qu’il s’agisse d’assassinats, de torture, d’enlèvements, ou d’attaques contre des cibles politiques, des civils, des journalistes, des étrangers et des travailleurs de l’aide internationale.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 23 octobre 2006

    Hezbollah

    Autres noms
    Hizbullah, Hizbollah, Hizballah, Hezballah, Hizbu'llah, Parti de Dieu, Jihad islamique (Guerre sainte islamique), Organisation du Jihad islamique, Résistance islamique, Jihad islamique de libération de la Palestine, Ansar al‑Allah (Les Partisans de Dieu), Ansarollah (Les Partisans de Dieu ), Ansar Allah (Les Partisans de Dieu), Al‑Muqawamah al‑Islamiyyah (Résistance islamique), Organisation des opprimés, Organisation des opprimés sur terre, Organisation de la justice révolutionnaire, Organisation du bien contre le mal et Disciples du prophète Mahomet

    Description
    Hezbollah, ou « Parti de Dieu », est une organisation terroriste islamiste basée au Liban. Le Hezbollah souhaite restaurer l’hégémonie de l’islam sur la vie politique, sociale et économique dans le monde musulman. Ses objectifs, qu’il a énoncés dans son manifeste politique du 16 février 1985, incluent l’éradication de toute influence occidentale au Liban et au Moyen‑Orient, ainsi que l’annihilation de l’État hébreu et la libération de Jérusalem et de tous les territoires palestiniens placés sous le joug de l’occupation israélienne, sans possibilité de négocier quelque traité de paix que ce soit. Dans ce contexte, le but ultime de Hezbollah est d’instaurer une théocratie chiite radicale au Liban. Hezbollah est responsable d’attentats à la voiture piégée, de détournements d’avions et de l’enlèvement de cibles occidentales et israéliennes ou juives en Israël, en Europe de l’Ouest et en Amérique du Sud. Il opère principalement au Liban, mais est aussi actif en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Afrique.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 11 décembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Jaish‑e‑Mohammed (JeM)

    Autres noms
    Jaish‑i‑Mohammed (Mohammad, Muhammad, Muhammed), Jaish‑e‑Mohammad (Muhammed), Jaish‑e‑Mohammad Mujahideen E‑Tanzeem, Jeish‑e‑Mahammed, Armée de Mohammed, Tehrik Ul‑Furqaan, Mouvement national pour la restauration de la souveraineté du Pakistan et Armée du Prophète

    Description
    Jaish‑e‑Mohammed (JeM) est une organisation islamiste radicale basée au Pakistan qui préconise la libération du Jammu‑et‑Cachemire de la tutelle de l’Inde et son annexion au Pakistan, en plus d’appeler à la « destruction » de l’Amérique, de l’Inde et de tous les infidèles partout dans le monde. Cherchant à instaurer au Pakistan une théocratie islamiste fondée sur la charia (loi islamique), JeM a tenté d’unir les divers groupes militants qui luttent au Cachemire afin qu’ils soient mieux en mesure d’établir l’État islamique du Cachemire par la lutte armée et ainsi d’étendre leur jihad partout en Inde, en Asie du Sud et dans le reste du monde, c’est‑à‑dire là où ils croient que les musulmans sont opprimés. Guidé par ces buts et cette idéologie, JeM est résolu à appliquer des tactiques de terreur aveugle pour atteindre ses objectifs, y compris le ciblage d’étrangers et des représentants politiques d’États étrangers.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Jemaah Islamiyyah (JI)

    Autres noms
    Jemaa Islamiyah, Jema'a Islamiyya, Jema'a Islamiyyah, Jema'ah Islamiyah, Jema'ah Islamiyyah, Jemaa Islamiya, Jemaa Islamiyya, Jemaah Islamiyya, Jemaa Islamiyyah, Jemaah Islamiah, Jemaah Islamiyah, Jemaah Islamiyyah, Jemaah Islamiya, Jamaah Islamiyah, Jamaa Islamiya, Jemaah Islam, Jemahh Islamiyah, Jama'ah Islamiyah, Al‑Jama'ah Al Islamiyyah, Groupe islamique et Communauté islamique

    Description
    Jemaah Islamiyyah (JI) est une organisation terroriste islamique qui s’est dotée de ressources économiques et militaires en faisant appel à des cellules (fiahs) basées un peu partout en Asie du Sud‑Est. Guidé par son objectif de créer un État islamique fondé sur la charia (loi islamique), JI souhaite instaurer une théocratie islamiste (conception qu’a JI du Dawlah Islamiyyah ou État islamique) qui unifierait les musulmans de la Thaïlande, de la Malaisie, du Brunei et du Sud des Philippines. JI et ses leaders ont été liés à al‑Qaïda, tant avant qu’après les attentats du 11 septembre 2001, en raison de la philosophie qu’ils partagent avec les groupes de ce réseau. Jemaah Islamiyyah est aujourd’hui le plus important groupe islamiste radical transnational en Asie du Sud‑Est. Depuis sa création, JI a commis plusieurs vols de banque, détournements d’avions et attentats à la bombe contre des cibles civiles.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Jihad islamique palestinien (JIP)

    Autres noms
    Jihad islamique de Palestine (JIP), Jihad islamique ‑‑ Faction palestinienne et Guerre sainte islamique

    Description
    Le Jihad islamique palestinien (JIP) est une organisation terroriste surtout active en Israël, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans d’autres régions du Moyen‑Orient, notamment au Liban et en Syrie. Il a pour objectif d’éliminer Israël et d’instaurer un État islamique en Palestine. Le Jihad islamique n’admet que l’anéantissement de l’État d’Israël comme solution au conflit qui oppose les Arabes et les musulmans aux Israéliens et aux Juifs dans la région. Il s’oppose également aux régimes laïcs arabes modérés qu’il juge corrompus et contaminés par le laïcisme occidental. Depuis 1986, le JIP a commis de nombreux attentats terroristes contre des cibles israéliennes en Israël, au Liban‑Sud et dans les Territoires occupés. Il a causé la mort de plusieurs douzaines d’Israéliens et de Palestiniens et perpétré un certain nombre d’attentats à la bombe spectaculaires. Le JIP a entre autres été responsable d’attaques au couteau, au poignard, à la hache et à la grenade, d’attentats à la voiture piégée et, surtout depuis 1994, d’attentats suicides. Ainsi, le 5 mai 2002, un kamikaze au volant d’un véhicule bourré d’explosifs s’est rangé près d’un autobus à proximité de Megiddo Junction, dans le Nord d’Israël, et a fait sauter la voiture, tuant au moins 17 Israéliens et en blessant des douzaines d’autres. Plusieurs passagers étaient des soldats israéliens qui se rendaient à des postes dans le Nord d’Israël. L’aile militaire du Jihad islamique a revendiqué la responsabilité de cet attentat.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 27 novembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Kahane Chai (KACH)

    Autres noms
    Répression des traîtres, État de Yehuda, Épée de David, Dikuy Bogdim, DOV, Police de Judée, Kahane vit, Fonds de Kfar Tapuah, État de Judée, Légion judéenne, Voix judéenne, Mouvement Qomemiyut, Ordre de la Torah et Yeshiva de la pensée juive

    Description
    Kahane Chai (Kach) est un groupe terroriste juif politico‑religieux et anti‑arabe de droite qui a pour objectif général de rétablir l’État d’Israël tel que décrit dans la Bible, c’est‑à‑dire de repousser les frontières d’Israël de sorte qu’elles englobent les territoires occupés et des parties de la Jordanie. Pour ce faire, le groupe s’emploie à intimider et à menacer des familles palestiniennes et à intensifier les pressions politiques soutenues exercées sur le gouvernement israélien. Dans le passé, des groupes extrémistes juifs, comme Kahane Chai (Kach), ont été prêts à commettre des actes de terrorisme pour perturber le processus de paix arabo‑israélien. Kahane Chai (Kach), il est connu, a des liens à la fois avec d’autres membres du « mouvement kahaniste » et d’autres groupes extrémistes juifs dissidents.

    Kahane Chai (Kach) organise des manifestations pour protester contre le gouvernement israélien et il harcèle, menace et attaque des Arabes et des Palestiniens en Cisjordanie. Parmi ses tactiques, il s’en prend verbalement à ses opposants, perturbe des discours publics et engage des combats physiques contre les responsables de l’application de la loi. Il a également menacé de s’attaquer à des représentants du gouvernement israélien. À la manière de La Ligue de défense juive (LDJ), le Parti Kach (PK) et le Kahane Chai (KC) ont ciblé, entre autres, des personnalités en vue en Israël, des organisations juives et des Juifs qui appuient les politiques du gouvernement israélien ou les personnes qui s’opposent à leur philosophie et à leurs tactiques violentes. Des kahanistes ont tué des Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie avec des fusils, des poignards et des grenades. Dans les cas où le PK et le KC n’ont pas eux‑mêmes revendiqué la responsabilité d’attentats commis contre des Arabes, ils ont refusé de condamner de tels actes de violence et les ont souvent glorifiés.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 24 mai 2005

    La Brigade des martyrs d’Al‑Aqsa (BMAA)

    Autres noms
    Groupe des martyrs de l’Intifada d’Al‑Aqsa, Brigades d’al‑Aqsa, Groupe des martyrs d’al‑Aqsa, le bataillon des martyrs d’al‑Aqsa et Milices armées des bataillons des martyrs d’Al‑Aqsa

    Description
    La Brigade des martyrs d’Al‑Aqsa (BMAA) est une faction armée formée d’un nombre indéterminé de petites cellules de « nationalistes islamiques » affiliés au Fatah. Elle a vu le jour dans la foulée des affrontements qui ont eu lieu en septembre 2000 entre Palestiniens et Israéliens et est composée de regroupements locaux d’activistes armés. Elle a pour objectif de chasser les soldats et les colons israéliens de Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem, de mettre fin à l’occupation israélienne et d’établir un État palestinien souverain et indépendant. Du 30 septembre 2000 au 31 août 2002, la BMAA a revendiqué la responsabilité de quelque 16 attentats, dont 12 contre des cibles civiles. Dans ces 12 attentats, 38 personnes ont été tuées, dont 36 civils, et le nombre des blessés a été estimé à un minimum de 435 personnes. La BMAA a aussi revendiqué la responsabilité d’au moins 12 des 38 attentats suicide commis contre des civils israéliens entre les mois de janvier et d’août 2002. Au début de janvier 2003, un service étranger a conclu que la BMAA devenait plus organisée, résistante et coordonnée. Plus tard en janvier 2003, la BMAA a indiqué qu’elle avait décidé de poursuivre l’Intifada et qu’elle continuerait de mener des opérations suicide.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    La Fédération internationale de la jeunesse Sikh

    Autres noms
    International Sikh Youth Federation (ISYF)

    Description
    La Fédération internationale de la jeunesse sikhe, mieux connue sous le nom de International Sikh Youth Federation (ISYF), a été créée au Royaume‑Uni en 1984, comme la branche internationale de All India Sikh Student Federation (AISSF). Elle a ouvert des centres dans plusieurs pays, notamment au Canada. ISYF est une organisation terroriste sikhe qui prône la libération de la nation sikhe et la création d’un État indépendant de l’Inde, le Khalistan. Pour atteindre ce but, ISYF n’hésite pas à avoir recours à la violence. Ses membres ont commis plusieurs attentats terroristes, assassinats et attentats à la bombe depuis 1984, notamment contre des personnalités politiques indiennes, et aussi contre des membres modérés de la communauté sikhe opposés aux méthodes extrémistes de ISYF. ISYF est associée ou collabore avec d’autres organisations terroristes sikhes comme Babbar Khalsa (BK), Khalistan Liberation Force (KLF) et Khalistan Commando Force (KCF).

    Date d’inscription sur la liste
    Le 18 juin 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    L’Ansar al‑Islam (AI)

    Autres noms
    Partisans de l’islam, Aides de l’islam, Supporters de l’islam, Soldats de Dieu, Talibans du Kurdistan, Soldats de l’islam, Supporters de l’islam du Kurdistan, Supporters de l’islam au Kurdistan, Partisans de l’islam au Kurdistan

    Description
    L’Ansar al‑Islam (AI) est un groupe terroriste paramilitaire radical, islamiste sunnite, composé de Kurdes irakiens, d’Arabes et autres. Le groupe a été créé en septembre 2001 à la suite de la fusion de plusieurs groupes sunnites kurdes, et il adhère à la même interprétation extrémiste de l’islam que al‑Qaïda. Il a des liens étroits avec al‑Qaïda et fait partie de ce réseau.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 17 mai 2004

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Lashkar‑e‑Jhangvi (LJ)

    Autres noms
    Lashkar‑i‑Jhangvi, Lashkar‑e‑Jhangvie, Laskar‑e‑Jhangvi, Lashkare Jhangvi, Lashkar‑e‑Jhangwi, Lashkar‑i‑Jhangwi, Jhangvi Army, Lashkar‑e Jhangvi, Lashkar Jhangvi, Lashkar‑e‑Jhanvi (LeJ), Lashkar‑i‑Jangvi, Lashkar e Jhangvi, Lashkar Jangvi, Laskar e Jahangvi

    Description
    Lashkar‑e‑Jhangvi (LJ), ou Armée de Jhang (du nom d’une région au Pakistan), est une organisation islamique sunnite qui commet des actes terroristes tels que des attentats à la bombe et des assassinats, et ce, traditionnellement contre des individus ou groupes de la communauté islamique chiite au Pakistan. L’idéologie de LJ a pour but la création d’un État musulman sunnite. LJ considère que les chiites qu’il croit être des hérétiques ou des infidèles de l’Islam sont le principal obstacle à l’établissement d’un califat orthodoxe. Depuis le 11 septembre 2001 et l’attaque de la coalition américaine contre les talibans en Afghanistan, et toujours au nom, exclusivement ou non, d’un but, d’un objectif ou une cause de nature politique, religieuse ou idéologique, des membres de LJ sont aussi impliqués dans des attaques contre des chrétiens et des étrangers au Pakistan.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 13 juin 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Lashkar‑e‑Taïba (LeT)

    Autres noms
    Lashkar‑e‑Toiba, Lashkar‑i‑Toiba (LiT), Lashkar‑i‑Taiba (Saint Régiment), Lashkar‑e‑Tayyiba (LT) (Armée des justes), Lashkar‑e‑Taibyya, Lashkar‑e‑Taiba, Lashkar‑e‑Tayyiba (Armée des purs et des justes), Lashkar‑e‑Taiba (Armée des justes), Lashkar‑Taiba (Armée des bons), Lashkar e Toiba, Lashkar e Taiba, Lashkar‑E‑Tayyaba, Lashkar e Tayyiba

    Description
    Lashkar‑e‑Taïba (LeT) (Armée des purs) est une organisation islamiste radicale basée au Pakistan qui mène des opérations dans l’État indien du Jammu‑et‑Cachemire, un des principaux centres d’activités extrémistes en Asie du Sud. LeT est l’aile militante du Markaz Da’wa wal‑Irshad (MDI), un centre intégriste d’enseignement religieux et d’aide sociale créé à la fin des années 1980. Le LeT a pris pour cibles tant des civils (dont d’éminents politiciens) que les forces de sécurité indiennes (dont la police locale), et le groupe est d’autant plus infâme qu’il a massacré des non‑musulmans. Les attaques contre les forces de sécurité prennent en général la forme d’attentats suicides. LeT a des liens non seulement avec al‑Qaïda, mais aussi avec les talibans et d’autres groupes extrémistes islamiques partout au Moyen‑Orient, en Tchétchénie et aux Philippines. Ces liens étroits entre al‑Qaïda et LeT se sont créés lorsque ces groupes ont suivi ensemble un entraînement dans des camps afghans et lors du jihad des années 1980 contre les Soviétiques. Oussama ben Laden est apparemment l’un des plus importants bailleurs de fonds de LeT.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 18 juin 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    L’Organisation Abou Nidal (OAN)

    Autres noms
    Conseil révolutionnaire Fatah, Conseil révolutionnaire, Conseil révolutionnaire du Fatah, Conseil révolutionnaire Al‑Fatah, Fatah ‑ le Conseil révolutionnaire, Juin noir, Brigades révolutionnaires arabes, Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes, Septembre noir, Révolution égyptienne, Cellules des fedayins arabes, Conseil révolutionnaire de la Palestine et de l’Organisation Jund al Haq

    Description
    L’Organisation Abou Nidal (OAN) est une organisation terroriste internationale fondée par Sabri al‑Banna (alias Abu Nidal), qui a montré qu’elle est en mesure de commettre des attentats terroristes partout au Moyen‑Orient, en Asie, en Amérique du Sud et en Europe. Le but premier de l’OAN est la destruction de Israël et la création d’un État palestinien indépendant. L’OAN a recours à de nombreuses méthodes pour défendre sa cause, comme des attentats à la bombe, des détournements d’avions, des assassinats et des attaques armées contre des civils. Au total, elle a perpétré plus de 90 attentats terroristes dans 20 pays, tuant environ 300 personnes. La philosophie de l’OAN en est une de refus pur et simple, le groupe refusant tout type de compromis avec Israël. L’OAN est connue pour la brutalité de ses attaques et la façon dont elle les commet aveuglément et les planifie et exécute avec soin.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 12 février 2003

    Mouvement islamique d’Ouzbékistan (MIO)

    Description
    Le Mouvement islamique d’Ouzbékistan (MIO) est une organisation terroriste qui a vu le jour en Asie centrale à la fin des années 1990. Le principal objectif de MIO est de renverser le gouvernement d’Ouzbékistan. MIO a eu recours à des enlèvements, à des attaques armées contre des installations du gouvernement, à des incursions au‑delà des frontières, à des efforts concertés avec d’autres groupes terroristes, comme le réseau al‑Qaïda d’Oussama ben Laden, et à d’autres méthodes pour atteindre ses objectifs. MIO a attaqué des Occidentaux et déclaré son intention de frapper des intérêts occidentaux en Asie centrale

    Date d’inscription sur la liste
    Le 2 avril 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Mujahedin‑e‑Khalq (MEK)

    Autres noms
    De son vrai nom perse Sãzimãn‑i Mujãhidn‑i Khalq‑i Irãn;Sazman‑i Mojahedin‑i Khalq‑i Iran; Sazeman‑e Mojahedin‑e Khalq‑e Iran, / Sazeman‑e‑Mujahideen‑e‑Khalq‑e‑Iran; le nom du groupe a été raccourci à Mujahedin‑e‑Khalq (MEK) ou Mojahedin‑e Khalq Organization (MKO). Il y a différentes translittérations du mot moudjahidin; Mujahiddin e Khahq; al‑Khalq Mujahideen Organization; Mujahedeen Khalq; Modjaheddins khalg; Moudjahiddin‑é Khalq. MEK est également connu sous le nom de : National Liberation Army of Iran (NLA) (l’aile militaire des MEK), Armée de libération nationale iranienne (ALNI), People’s Mujahidin Organization of Iran (PMOI), People’s Mujahedin of Iran (PMOI), Organisation des moudjahiddin du peuple d’Iran (OMPI) et Organisation des moudjahidines du peuple

    Description
    Moudjahidin‑e‑Khalq (MEK) est une organisation terroriste iranienne qui était basée en Irak jusqu’à récemment et qui souscrit à une idéologie éclectique combinant sa propre interprétation de l’islamisme chiite et des principes marxistes. Le groupe aspire à renverser le régime au pouvoir en Iran et à fonder une république démocratique, socialiste et islamique. Ce socialisme islamique ne peut être atteint que par la destruction du régime au pouvoir et l’élimination de l’influence occidentale, qualifiée d’« occidentoxication ». Pour y parvenir, il faut avoir recours à la force physique, à la lutte armée ou au jihad. En plus d’une alliance conclue avec Saddam Hussein, MEK entretient, ou entretenait, des relations avec le mouvement Amal, le Parti démocratique kurde d’Iran (PDKI), l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Fatah et d’autres factions palestiniennes. MEK est même soupçonné de collusion avec le régime taliban en Afghanistan.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 24 mai 2005

    Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) / Congrès pour la Liberté et la Démocratie au Kurdistan (KADEK)

    Autres noms
    Parti des Travailleurs du Kurdistan, Partya Karkeren Kurdistan, Kurdistan Labor Party, Congrès pour la Liberté et la Démocratie au Kurdistan, KADEK, Congrès du peuple du Kurdistan, Kurdistan Halk Kongresi (KHK), Congrès populaire du Kurdistan, Kongra‑Gel

    Description
    Fondé en 1974 par Abdullah Ocalan, PKK / KADEK est un parti politique kurde suivant une idéologie marxiste‑léniniste ayant pour objectif original la création d’un état kurde indépendant dans le Sud‑Est de la Turquie et dans le Nord de l’Irak (région qui fait partie du territoire traditionnel du peuple kurde et appelé Kurdistan). Afin d’atteindre son but, PKK / KADEK a mené une campagne de guérilla et de terrorisme, surtout en Turquie et dans le Nord de l’Irak, attaquant les forces armées du gouvernement turc et ses diplomates ainsi que des commerces turcs dans certaines villes d’Europe de l’Ouest et essayant de déstabiliser le tourisme en Turquie en bombardant des sites de villégiature et en kidnappant des touristes.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 11 décembre 2002

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Sendero Luminoso (SL)

    Autres noms
    Sentier lumineux, Partido Comunista del Peru en el Sendero Luminoso de Jose Carlos Mariategui, Parti communiste du Pérou sur le Sentier lumineux de Jose Carlos Mariategui, Partido Comunista del Peru, Parti communiste du Pérou, Parti communiste du Pérou le long du Sentier lumineux de Jose Carlos Mariategui; Marxisme, Léninisme, Maoïsme et les Pensées du président Gonzalo, Front révolutionnaire étudiant pour le Sentier lumineux de Mariategui, Parti communiste du Pérou dans la voie lumineuse de Mariategui, PCP ‑ por el Sendero Luminoso de Mariategui, PCP et PCP‑SL

    Description
    Sendero Luminoso (SL) compte parmi les mouvements de guérilla les plus impitoyables du monde. Son but est de détruire les institutions péruviennes existantes et de les remplacer par un régime révolutionnaire paysan communiste qui débarrasserait le pays des influences étrangères. Il limite ses opérations au Pérou, et mène la plupart d’entre elles dans les régions rurales, mais quelques‑unes de ses attaques ont eu lieu dans la capitale, Lima. Plus de 30 000 personnes ont été tuées dans des actes de violence politique au Pérou depuis le début de l’insurrection de SL en 1980, et les activités du groupe ont causé des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars américains. SL a été fondé par Abimael Guzman, professeur d’université, à la fin des années 1960, mais il a commencé sa lutte armée, ou « guerre du peuple », aux environs de mai 1980. SL est connu pour les attentats à la bombe qu’il commet aveuglément et ses assassinats sélectifs et pour la façon dont il tue des innocents. Le groupe n’a mené aucune activité au Canada, mais ailleurs il a pris pour cibles des citoyens et des intérêts canadiens. Par exemple, il a commis un attentat à la bombe contre un entrepôt de chaussures Bata à Lima et un autre contre l’ambassade du Canada, a tendu une embuscade contre des camions liés à un projet canadien d’élevage d’alpagas, causant la mort de huit personnes, et a assassiné un coopérant canadien.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 12 février 2003

    Date d'examen *
    Le 17 novembre 2004

    Les Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (TLET)

    Autres noms
    Tigres tamouls, Force Eellalan, Force Ellalan, Mouvement des Tigres, Force Sangilian, Tigres de l’air, Tigres noirs (Karum Puligal), Tigres de la mer, Service de renseignements et de sécurité de l’Organisation des Tigres (SRSOT) et Force combattante des femmes des Tigres de libération (FCFTL)

    Description
    Les Tigres libérateurs de l’Eelam tamoul (TLET), organisation basée au Sri Lanka, prônent la création dans le nord et le nord‑est du Sri Lanka d’une patrie indépendante qu’ils appellent l’« Eelam tamoul ». Ils mènent contre le gouvernement sri‑lankais une guerre sur trois fronts : une campagne politique, une guérilla et une campagne terroriste. Les TLET sont résolus à appliquer diverses tactiques terroristes pour atteindre leurs objectifs, attaquant des cibles politiques, économiques, religieuses et culturelles et s’en prenant même aux civils. Comme ils projettent de créer des provinces exclusivement tamoules dans le nord et l’est du pays, ils ont agressivement expulsé les non‑Tamouls de ces régions. Ils tentent aussi d’éliminer les Tamouls modérés et les autres groupes tamouls militants qui rivalisent avec eux pour accaparer le pouvoir et exercer une influence sur la communauté tamoule du Sri Lanka.

    Date d’inscription sur la liste
    Le 8 avril 2006

    Note

    L’examen après deux ans de la liste a été terminé, conformément aux paragraphes 83.05(9) et 83.05(10) du Code criminel.

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Mise à jour : 2006-10-24 Haut de la page Avis importants