![Conseil national de recherches Canada - Rapport annuel 2003-2004](/web/20061025211602im_/http://www.nrc-cnrc.gc.ca/aboutUs/corporatereports/annual_report2004/images/header_main_f.gif) |
La science au service de la vie |
« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
Arthur C. Clarke, écrivain
Le CNRC est plus qu'un simple organisme canadien de R-D et de commercialisation. Au cœur de ses succès se trouvent les quelque 4 000 scientifiques, ingénieurs, techniciens et autres employés qui travaillent pour le bénéfice de la population au Canada et d'ailleurs dans le monde.
Le CNRC met en effet ses compétences, ses installations, ses réseaux et ses contacts au service des gens et contribue à relever les défis auxquels le pays et le monde sont confrontés : lutte contre la maladie, amélioration de la qualité et de la salubrité des aliments, assainissement de l'environnement, accroissement de la sécurité, énergies de remplacement, amélioration de la qualité et de la sécurité des lieux de travail et des habitations, etc. Chaque année, le CNRC obtient des résultats qui vont au-delà de la science ou de l'économie et dont les retombées sociales améliorent véritablement la qualité de vie des Canadiens.
On trouvera dans la section qui suit quelques exemples des réussites du CNRC et de leurs retombées sur la vie quotidienne et l'avenir des Canadiens.
Comparaison d'une micropile à combustible rigide traditionnelle et d'un prototype de pile à combustible flexible créé par les scientifiques de l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC. Ce concept unique permet de plier la pile à combustible en deux sans nuire aux propriétés des matériaux et présente plusieurs possibilités d'applications, notamment dans le domaine des ordinateurs-vêtements. |
Les chercheurs de l'Institut de recherche en biotechnologie du CNRC (IRB-CNRC) ont conçu une biopuce spéciale qui pourrait servir à identifier rapidement et avec exactitude les pathogènes présents dans l'eau et fournirait les réponses recherchées en quelques heures plutôt qu'en quelques jours, comme c'est actuellement le cas. On fabrique cette biopuce en plaçant sur un microcircuit intégré des rangées et des colonnes de sondes génétiques synthétiques uniques à chaque pathogène. On expose ensuite la biopuce à l'ADN extrait des bactéries présentes dans l'échantillon d'eau. Si un corps pathogène est présent dans l'eau, son ADN se fixe à la sonde complémentaire sur la puce et un signal fluorescent révèle sa présence. Entre autres utilisations possibles, mentionnons la surveillance de la qualité des eaux de baignade, des eaux souterraines et de l'eau potable. |
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