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Rapport sur le rendement 2001-2002
Avant-propos
Au printemps 2000, la présidente du Conseil du Trésor a déposé au Parlement le document intitulé Des résultats pour les
Canadiens et les Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada. Ce document expose clairement
les mesures qu’entend prendre le gouvernement pour améliorer et moderniser les pratiques de gestion des ministères et
organismes fédéraux.
En ce début de millénaire, l’approche utilisée par le gouvernement pour offrir ses programmes et services aux
Canadiens et aux Canadiennes se fonde sur quatre engagements clés en matière de gestion. Tout d’abord, les ministères
et les organismes doivent reconnaître que leur raison d’être est de servir la population canadienne et que tous leurs
programmes, services et activités doivent donc être « axés sur les citoyens ». Deuxièmement, le gouvernement du Canada
s’engage à gérer ses activités conformément aux valeurs les plus élevées de la fonction publique. Troisièmement, dépenser de
façon judicieuse, c’est dépenser avec sagesse dans les secteurs qui importent le plus aux Canadiens et aux Canadiennes. En
dernier lieu, le gouvernement du Canada entend mettre l’accent sur les résultats, c’est-à-dire sur les impacts et les effets
des programmes.
Les rapports ministériels sur le rendement jouent un rôle de premier plan dans le cycle de planification, de suivi,
d’évaluation ainsi que de communication des résultats, par l’entremise des ministres, au Parlement et aux citoyens.
Les ministères et les organismes sont invités à rédiger leurs rapports en appliquant certains principes. Selon ces derniers,
un rapport ne peut être efficace que s’il présente un tableau du rendement qui soit non seulement cohérent et équilibré
mais bref et pertinent. Un tel rapport doit insister sur les résultats – soit les avantages dévolus aux Canadiens et aux
Canadiennes et à la société canadienne – et il doit refléter ce que l’organisation a pu contribuer à ces résultats. Il doit
mettre le rendement du ministère en contexte ainsi que décrire les risques et les défis auxquels le ministère a été exposé
en répondant aux attentes sur le rendement. Le rapport doit aussi rattacher le rendement aux engagements antérieurs, tout
en soulignant les réalisations obtenues en partenariat avec d’autres organisations gouvernementales et non-gouvernementales.
Et comme il est nécessaire de dépenser judicieusement, il doit exposer les liens qui existent entre les ressources et les
résultats. Enfin, un tel rapport ne peut être crédible que si le rendement décrit est corroboré par la méthodologie utilisée
et par des données pertinentes.
Par l’intermédiaire des rapports sur le rendement, les ministères et organismes visent à répondre au besoin croissant
d’information des parlementaires et des Canadiens et des Canadiennes. Par leurs observations et leurs suggestions,
les parlementaires et les autres lecteurs peuvent contribuer grandement à améliorer la qualité de ces rapports. Nous
invitons donc tous les lecteurs à évaluer le rendement d’une institution gouvernementale en se fondant sur les principes
précités et à lui fournir des commentaires en vue du prochain cycle de planification.
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