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Vous connaissez sûrement l'expression « tuer le temps », mais lorsqu'il s'agit d'un AVC, il n'est pas question d'attendre, chaque seconde compte. Plus vous recevez rapidement des soins pour un AVC ou une attaque cérébrale, plus vous augmentez vos chances de limiter, et même de renverser, les dommages causés au cerveau.

Signes avant-coureurs

Les signes avant-coureurs d'un AVC sont les mêmes pour les hommes que pour les femmes. « En règle générale, ils se manifestent subitement, mais pas dans tous les cas », explique Janice Richards, IA, B.A., coordonnatrice de la recherche pour le Registre du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires. Les symptômes peuvent se manifester soudainement ou peuvent s'échelonner sur plusieurs jours.

Toute personne présentant un des symptômes suivants devrait consulter un médecin :

  • engourdissement ou faiblesse dans le bras ou la jambe, d'un côté du corps
  • paralysie partielle du visage
  • diminution ou perte soudaine de la vision, particulièrement dans un œil
  • difficulté à parler ou à comprendre la parole
  • mal de tête soudain et grave sans cause apparente
  • étourdissement, instabilité ou chute soudaine, en particulier en présence d'un des signes qui précèdent.

Qu'est-ce qu'un AVC?

  • Un AVC survient lorsque le sang arrête de circuler dans le cerveau, endommageant ou détruisant ainsi les cellules cérébrales de la partie touchée.
  • Un AVC peut entraîner des effets physiques, émotionnels, comportementaux et sociaux.
  • L'AVC est la première cause d'incapacité chez les adultes au Canada, et la troisième cause de décès.
  • Certains survivants ne peuvent plus mener une vie active et autonome.
  • L'AVC est l'une des affections mortelles la plus facile à prévenir.

Demandez de l'aide immédiatement

Les victimes d'un AVC attendent souvent trop longtemps avant de demander du secours, en moyenne 15 heures de trop. Vous augmenterez considérablement vos chances de rétablissement si vous vous rendez à l'hôpital immédiatement, idéalement, dans l'heure qui suit les premiers symptômes.

« L'AVC est une urgence médicale, précise Dorothy Burridge, IA et coordonnatrice des soins aux victimes d'AVC à l'hôpital universitaire de l'Alberta. Ne prenez pas vos symptômes à la légère. Si subitement vous ne pouvez plus parler ou si vous avez un côté du corps engourdi, demandez-vous Est-ce normal pour moi? Est-ce que je me sens ainsi normalement? »

Si vous répondez non à ces questions, c'est que quelque chose de grave est en train de se produire. Vous devez réagir sur-le-champ. Prenez note de l'heure à laquelle vos symptômes se sont manifestés ou demandez à quelqu'un d'autre de le faire.

Les trois premières heures qui suivent un AVC sont cruciales

« N'attendez pas de voir si les symptômes disparaissent », conseille Mme Burridge. Ne vous allongez pas non plus pour vous reposer ou dormir. Il existe des médicaments capables de minimiser ou de renverser les effets d'un AVC chez certains patients. Mais il faut les administrer dans les trois heures suivant l'attaque.

Ne vous laissez pas non plus guider par la douleur. Il est possible que vous n'en ayez aucune. Les gens qui font une crise cardiaque se précipitent à l'hôpital parce qu'ils ressentent une douleur atroce dans la poitrine. Certaines victimes d'AVC ont mal à la tête, alors que d'autres ne ressentent rien du tout. Les symptômes varient d'une personne à l'autre. Il importe donc que vous les connaissiez tous.

Même si vous avez dépassé la fenêtre cruciale de trois heures et que vos symptômes se sont estompés, Mme Burridge vous conseille de vous rendre quand même à l'hôpital. Il est important de faire évaluer votre état de santé. Elle explique : « Le personnel médical voudra confirmer l'absence d'hémorragie cérébrale et, s'il y a lieu, traiter tout problème connexe : hypoglycémie, hyperglycémie, hypertension, fièvre ». En traitant ces problèmes, les professionnels réduisent ainsi le stress sur l'organisme, lui permettant de concentrer toute son énergie à réparer les dommages causés au cerveau.

« N'écartez pas la possibilité d'un AVC parce que vous êtes jeune », ajoute-t-elle. Les personnes de tout âge peuvent être victimes d'un AVC. Les causes peuvent être très différentes, mais l'AVC touche l'ensemble de la population, non seulement les aînés.

Accélérez le traitement

Jan Richards du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires recommande de consigner toute votre information médicale personnelle sur papier et de la garder sur vous tout le temps. Elle vous encourage également à en laisser une copie près du téléphone. Si vous êtes victime d'un AVC, il est fort probable que vous ne pourrez pas transmettre l'information de vive voix aux membres de l'équipe médicale qui vous soignera. En mettant ces renseignements importants à leur disposition, vous les aiderez à réagir plus rapidement. Votre liste devrait comprendre l'information suivante :

  • Nom et adresse
  • Numéro de téléphone et numéro de votre carte d'assurance-santé
  • Numéro de votre régime d'assurance-maladie, le cas échéant
  • Âge, date de naissance
  • Taille et poids
  • Type sanguin
  • Allergies
  • Antécédents médicaux (y compris toute chirurgie)
  • Maladies
  • Médicaments actuels (dose et nombre de fois par jour que vous les prenez)
  • Contacts en cas d'urgence
  • Médecin de famille (nom et numéro de téléphone)

Il n'y a rien de mal à faire venir l'ambulance

Les Canadiennes et Canadiens ont été conditionnés à ne pas courir à l'urgence pour toutes sortes de petits maux. Mais cela ne s'applique pas à l'AVC. « N'hésitez pas à appeler l'ambulance, vous ne dérangez pas le personnel », ajoute Mme Burridge, qui a déjà travaillé comme infirmière à l'urgence avant d'être coordonnatrice des soins aux victimes d'AVC.

Il est préférable de ne pas prendre le volant si vous pensez avoir subi un AVC. « Vous ne serez probablement pas en pleine possession de vos facultés et votre capacité de jugement pourrait être affaiblie », ajoute Mme Burridge.

S'il y a quelqu'un avec vous au moment de l'attaque, demandez-lui de vous accompagner à l'hôpital. Cette personne est une source d'information inestimable pour les professionnels de la santé. Elle peut faire progresser votre traitement beaucoup plus rapidement en répondant aux questions ou en signant tout consentement, au besoin.

Les mini-AVC doivent être pris au sérieux

Si dans les faits vous n'avez pas été victime d'un AVC, mais plutôt d'un mini-AVC ou d'une ischémie cérébrale transitoire (ICT), il est quand même bon que vous subissiez une évaluation à l'hôpital. L'ICT est un signe avant-coureur d'un problème plus grave. Bien que les symptômes de l'ICT, qui sont les mêmes que ceux d'un AVC, s'estompent au bout de 24 heures, un bilan complet de votre état de santé permet au personnel de l'hôpital de découvrir quels troubles sous-jacents ont provoqué une ICT et comment les traiter pour éviter une récidive.

Il y a des façons de protéger le cerveau

La bonne nouvelle, c'est que parmi toutes les affections mortelles, l'AVC est l'une des plus faciles à prévenir. Vous pouvez donc réduire vos risques d'être victime d'une attaque cérébrale. Voici comment :

Photo d'un brassard de prise de tension

Certains facteurs de risque ne peuvent être modifiés

Malheureusement, vous ne pouvez pas contrôler tous les facteurs de risque. Par exemple, les risques d'AVC augmentent avec l'âge. La plupart des victimes ont plus de 65 ans, bien que l'âge moyen continue de baisser. Cela est également vrai si un membre de votre famille immédiate (grand-parent, parent, frère ou sœur) a été victime d'un AVC avant l'âge de 65 ans.

Les hommes courent un risque légèrement plus élevé que les femmes. Cela dit, un grand nombre de femmes meurent des suites d'un AVC tout simplement parce qu'elles vivent généralement plus longtemps que les hommes. Bien souvent, les gens qui les entourent ne reconnaissent pas les symptômes à temps.

Les Autochtones et les personnes d'origine africaine, hispanique et asiatique du Sud courent également un plus grand risque en raison de l'incidence élevée du diabète et de l'hypertension parmi ces populations.

Si vous avez déjà été victime d'un AVC ou d'une ICT, vos risques d'en subir un deuxième sont plus élevés.

Bref, la meilleure façon de vous protéger est de contrôler les facteurs de risque et de reconnaître les signes avant-coureurs d'un AVC. Vous pourrez ainsi réduire, voire éliminer, vos risques. Si vous en êtes victime, vous pourrez limiter les dommages en réagissant rapidement.

 
  Publié le 1er juin 2006
  CreditCet article a été rédigé par Capital Health, l’affilié du RCS responsable du volet Maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux.

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