Gouvernement du CanadaAgence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
   
Sauter toute navigation -touch directe z Sauter au menu vertical -touch directe x Sauter au menu principal -touch directe m  
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil - SPSP Centres Publications Lignes directrices Indexe A-Z
Santé - enfants Santé - adultes Santé - aînés Surveillance Laboratoires
   
Agence de santé publique du Canada
Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques
Page d'accueil
Quoi de neuf?
Le CPCMC
Principaux programmes du CPCMC
Sujets de santé
Surveillance
Activités internationales
Conférences et événements

Programme du cancer du col de l'utérus


Sujets de santé
Sujets de santé

Cancer du col de l'utérus


Description

Le cancer du col est une tumeur maligne des cellules qui recouvrent la surface du col. Parfois appelé col de l'utérus, le col est situé au point de passage entre l'utérus et le vagin. Le cancer du col fait son apparition sous forme de lésions précancéreuses asymptomatiques et son évolution s'étend habituellement et progressivement sur de nombreuses années.

Des tests de Papanicolaou périodiques peuvent permettre de détecter les anomalies du col avant qu'elles deviennent cancéreuses.


Facteurs de risque

Une infection par certains types de Virus du papillome constitue le plus important facteur de risque d'apparition du cancer du col. C'est pourquoi beaucoup des facteurs de risque du cancer du col ressemblent à ceux d'infections transmises sexuellement (ITS). Comme la plupart des infections à Virus du papillome n'entraînent pas le cancer du col, on pense toutefois maintenant que d'autres cofacteurs se conjuguent avec le Virus du papillome.

Facteurs de risque reconnus

  • Ne pas se soumettre à des tests de Papanicolaou périodiques.
  • infection par des formes cancérogènes du Virus du papillome
  • multiples partenaires sexuels
  • jeune âge à la première relation sexuelle
  • multiples partenaires sexuels des partenaires masculins de la femme
  • tabagisme
  • fait d'avoir de nombreux enfants
  • infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
  • âge plus élevé

Facteurs de risque possibles

  • prendre la pilule

Minimisation des risques

Se soumettre à un test de Papanicolaou annuel à compter de 18 ans ou dès le début de l'activité sexuelle.

Dans les régions où des programmes organisés offrent des mesures appropriées de contrôle de la qualité, il est possible de réduire la fréquence du dépistage aux trois ans jusqu'à l'âge de 69 ans après avoir obtenu des résultats normaux à deux tests.

Limiter le nombre de partenaires sexuels.

Évitez de fumer.

Même si l'effet du condom dans la prévention de l'infection par le Virus du papillome n'est pas concluant, on a établi un lien entre le condom et un taux plus faible de maladies associées au Virus du papillome, y compris le cancer du col. (Réf : http://www.niaid.nih.gov/dmid/stds/condomreport.pdf). Le condom peut réduire vos risques d'infection par le Virus du papillome et il faut l'utiliser pour éviter d'autres infections transmises sexuellement (ITS) comme la chlamydia et la gonorrhée. Le condom ne garantit toutefois pas une protection absolue parce que le Virus du papillome peut se transmettre par contact avec la peau de régions génitales infectées ou avec des muqueuses non recouvertes par un condom. Le virus peut être d'assez petite taille pour traverser le condom.

Parlez à votre prestateur de soins de santé au sujet d'habitudes sexuelles plus sécuritaires.1


Symptômes

Les symptômes peuvent varier. Consultez un médecin de famille ou communiquez avec la Société canadienne du cancer, au 1-888-939-3333 ou à www.cancer.ca


Faits et chiffres

Le cancer du col vient au 12e rang des cancers les plus fréquents chez les femmes canadiennes de tous âges, mais au 3e chez les femmes de 20 à 49 ans.

En 2003, on diagnostiquera un cancer du col envahissant chez quelques 1 400 femmes du Canada et environ 420 mourront de cette maladie.


Mode d'intervention du gouvernement du Canada

Santé Canada a créé le Réseau de prévention du cancer du col utérin (RPCC), afin de continuer à réduire la morbidité et la mortalité découlant du cancer du col utérin et de ses précurseurs au Canada en facilitant la mise en oeuvre ou l'amélioration de programmes structurés de dépistage atteignant les femmes à risque, normalisant les méthodes de dépistage, évaluant de nouvelles technologies, contrôlant des résultats et assurant de meilleures méthodes de suivi.

En partenariat avec des programmes de dépistage et des ministères de la Santé des provinces/territoires, des organismes professionnels de la santé et des organisations non gouvernementales, Santé Canada se penche actuellement sur de nouveaux progrès de la cytologie en phase liquide et des tests de dépistage du Virus du papillome afin de réduire encore davantage l'impact du cancer du col sur les femmes du Canada. Santé Canada surveille l'utilisation du test de Papanicolaou.


Stratégies, programmes et projets

Stratégie canadienne de lutte contre le cancer :

Depuis 1999, Santé Canada travaille en partenariat avec la Société canadienne du cancer, l'Institut national du cancer du Canada et l'Association canadienne des agences provinciales du cancer pour élaborer la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (SCLC). À la suite de consultations poussées, on a défini six domaines d'intervention prioritaires : Normes, Lignes directrices, Prévention, Trouver un nouvel équilibre, Ressources humaines et Recherche stratégique.

La stratégie vise à optimiser les retombées du savoir actuel et des ressources disponibles pour la lutte contre le cancer tout en améliorant la durabilité du système de soins de santé par une planification, l'établissement de priorités et l'élaboration de politiques publiques fondées davantage sur la collaboration. La mise en oeuvre de la stratégie aidera à réduire l'incidence, la morbidité et la mortalité du cancer et améliorera la qualité de vie des personnes qui vivent avec le cancer.

On a créé un Conseil de régie constitué de représentants de Santé Canada, d'organismes gouvernementaux nationaux, d'agences provinciales du cancer ou de ministères et de représentants du public, ainsi que des groupes d'intervention dans les domaines prioritaires. Le Secrétariat de la Stratégie est hébergé au Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques à Santé Canada.

Pour obtenir plus de renseignements, visitez www.cancercontrol.org ou communiquez avec le Bureau de la SCLC à info@cancercontrol.org.

Alliance canadienne pour la surveillance du cancer

La surveillance est un facteur clé qui contribue à la lutte efficace contre la maladie. C'est aussi la force motrice de l'Alliance canadienne pour la surveillance du cancer (ACSC) (auparavant appelée Coalition canadienne pour la surveillance du cancer) qui facilite et coordonne des partenariats et des projets conçus pour améliorer le système de surveillance du cancer du Canada. L'Alliance regroupe les membres suivants, notamment : Association canadienne des agences provinciales du cancer, Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques, Centre de coordination de la surveillance, Santé Canada, Statistique Canada, Institut national du cancer du Canada, Société canadienne du cancer, Conseil canadien des registres du cancer, Institut de recherche sur le cancer, Société canadienne d'épidémiologie et de biostatistique, Société canadienne d'oncologie, Institut canadien d'information sur la santé.


Publications

Selected Scientific articles


Sites connexes (liens)


  1. Santé Canada. Lignes directrices canadiennes pour les MTS, édition de 1998. Ottawa : ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 1998. No H49-119/1998F au catalogue.



Dernière mise à jour : 2003-11-20
Top