Minimisation des risques
Se soumettre à un test de Papanicolaou annuel à compter de 18 ans ou dès le début de l'activité sexuelle.
Dans les régions où des programmes organisés offrent des mesures appropriées de contrôle de la qualité, il est possible de réduire la fréquence du dépistage aux trois ans jusqu'à l'âge de 69 ans après avoir obtenu des résultats normaux à deux tests.
Limiter le nombre de partenaires sexuels.
Évitez de fumer.
Même si l'effet du condom dans la prévention de l'infection par le Virus du papillome n'est pas concluant, on a établi un lien entre le condom et un taux plus faible de maladies associées au Virus du papillome, y compris le cancer du col. (Réf : http://www.niaid.nih.gov/dmid/stds/condomreport.pdf). Le condom peut réduire vos risques d'infection par le Virus du papillome et il faut l'utiliser pour éviter d'autres infections transmises sexuellement (ITS) comme la chlamydia et la gonorrhée. Le condom ne garantit toutefois pas une protection absolue parce que le Virus du papillome peut se transmettre par contact avec la peau de régions génitales infectées ou avec des muqueuses non recouvertes par un condom. Le virus peut être d'assez petite taille pour traverser le condom.
Parlez à votre prestateur de soins de santé au sujet d'habitudes sexuelles plus sécuritaires.1
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Faits et chiffres
Le cancer du col vient au 12e rang des cancers les plus fréquents chez les femmes canadiennes de tous âges, mais au 3e chez les femmes de 20 à 49 ans.
En 2003, on diagnostiquera un cancer du col envahissant chez quelques 1 400 femmes du Canada et environ 420 mourront de cette maladie.
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Mode d'intervention du gouvernement du Canada
Santé Canada a créé le Réseau de prévention du cancer du col utérin (RPCC), afin de continuer à réduire la morbidité et la mortalité découlant du cancer du col utérin et de ses précurseurs au Canada en facilitant la mise en oeuvre ou l'amélioration de programmes structurés de dépistage atteignant les femmes à risque, normalisant les méthodes de dépistage, évaluant de nouvelles technologies, contrôlant des résultats et assurant de meilleures méthodes de suivi.
En partenariat avec des programmes de dépistage et des ministères de la Santé des provinces/territoires, des organismes professionnels de la santé et des organisations non gouvernementales, Santé Canada se penche actuellement sur de nouveaux progrès de la cytologie en phase liquide et des tests de dépistage du Virus du papillome afin de réduire encore davantage l'impact du cancer du col sur les femmes du Canada. Santé Canada surveille l'utilisation du test de Papanicolaou.
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Stratégies, programmes et projets
Stratégie canadienne de lutte contre le cancer :
Depuis 1999, Santé Canada travaille en partenariat avec la Société canadienne du cancer, l'Institut national du cancer du Canada et l'Association canadienne des agences provinciales du cancer pour élaborer la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (SCLC). À la suite de consultations poussées, on a défini six domaines d'intervention prioritaires : Normes, Lignes directrices, Prévention, Trouver un nouvel équilibre, Ressources humaines et Recherche stratégique.
La stratégie vise à optimiser les retombées du savoir actuel et des ressources disponibles pour la lutte contre le cancer tout en améliorant la durabilité du système de soins de santé par une planification, l'établissement de priorités et l'élaboration de politiques publiques fondées davantage sur la collaboration. La mise en oeuvre de la stratégie aidera à réduire l'incidence, la morbidité et la mortalité du cancer et améliorera la qualité de vie des personnes qui vivent avec le cancer.
On a créé un Conseil de régie constitué de représentants de Santé Canada, d'organismes gouvernementaux nationaux, d'agences provinciales du cancer ou de ministères et de représentants du public, ainsi que des groupes d'intervention dans les domaines prioritaires. Le Secrétariat de la Stratégie est hébergé au Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques à Santé Canada.
Pour obtenir plus de renseignements, visitez www.cancercontrol.org ou communiquez avec le Bureau de la SCLC à info@cancercontrol.org.
Alliance canadienne pour la surveillance du cancer
La surveillance est un facteur clé qui contribue à la lutte efficace contre la maladie. C'est aussi la force motrice de l'Alliance canadienne pour la surveillance du cancer (ACSC) (auparavant appelée Coalition canadienne pour la surveillance du cancer) qui facilite et coordonne des partenariats et des projets conçus pour améliorer le système de surveillance du cancer du Canada. L'Alliance regroupe les membres suivants, notamment : Association canadienne des agences provinciales du cancer, Centre de prévention et de contrôle des maladies chroniques, Centre de coordination de la surveillance, Santé Canada, Statistique Canada, Institut national du cancer du Canada, Société canadienne du cancer, Conseil canadien des registres du cancer, Institut de recherche sur le cancer, Société canadienne d'épidémiologie et de biostatistique, Société canadienne d'oncologie, Institut canadien d'information sur la santé.
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