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Les grappes


Le PARI - Tracer la voie vers l'innovation



Si vous voulez comprendre les vertus d'activités de recherche concurrentielles sur la scène internationale, adressez-vous aux survivants de l'épave du Eve-N-Clare. En octobre 1999, ce navire, qui pêche sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, a coulé rapidement et sans crier gare, forçant les membres de son équipage à se retrouver dans des eaux glaciales qui mettaient leurs vies en danger. Néanmoins, l'équipage a pu affronter ces eaux dans une capsule aquatique fermée, un radeau rigide à auto-redresement qui l'a gardé en sécurité et à l'aise jusqu'à son sauvetage.

Cette fin heureuse a commencé par l'engagement local envers l'innovation technologique, un engagement qui s'insère dans la décision visant à exploiter au maximum le potentiel de la recherche qui s'effectue au Canada atlantique. Cette tendance se reflète dans de nombreuses parties du monde, où des grappes de talents et de technologies se forment pour diriger les efforts de R-D dans des domaines stratégiquement choisis.

Ces efforts sont souvent menés de mains de maître par de petites ou moyennes entreprises, comme celle qui a conçu et construit la capsule de survie. Ovatek, une compagnie de Bas-Caraquet au Nouveau-Brunswick, travaille avec le PARI depuis 1992. Le PARI a conseillé l'entreprise sur la façon de s'y prendre pour transformer son idée en projet viable. En attirant des investisseurs et des conseillers, le PARI a aidé Ovatek à créer un produit qui s'est mérité l'approbation de la garde côtière canadienne.

Grappes technologiques au Canada atlantique


Le PARI oeuvre dans les provinces de l'Atlantique depuis longtemps et ses efforts portent fruit. Il y fournit des conseils ciblés et un soutien financier aux PME en plus de leur permettre d'avoir accès à la meilleure information qui soit.

L'intervention du PARI, conjuguée à l'accès aux instituts de recherche du CNRC, a mené à la création d'une grappe technologique dynamique, un réseau qui contribue aux activités de R-D, au partage des connaissances, à la construction d'installations de recherche et à d'autres investissements dans l'infrastructure de la région. Ce modèle de grappe a fait preuve de la capacité de transformer les plans ébauchés dans une salle de réunion en produits qui peuvent exercer une concurrence sur la scène mondiale, et parfois même sauver des vies.

Le PARI aide les PME à se joindre aux grappes technologiques, encourageant les liens entre les organismes gouvernementaux, les établissements de recherche et les chercheurs. Le but visé est le renforcement de la capacité industrielle de la région en génie océanique, en aquaculture et en agroalimentaire, ainsi qu'en technologie de l'information et en cybercommerce.

Le financement lié au PARI dans les provinces de l'Atlantique, a atteint 33 millions de dollars en 2000-2001. Cet argent a été consacré à 1300 projets de 1100 petites et moyennes entreprises. Ces chiffres représentent une augmentation importante comparativement aux activités d'il y a deux ans à peine, alors que quelque 700 projets étaient évalués à plus de 15 millions de dollars. Le PARI a aussi apporté une aide technique à plus de 2000 autres projets, et les centaines de contacts du RCT ont permis d'ajouter de la valeur à diverses entreprises.

Grâce à une équipe de 35 conseillers en technologie industrielle répartis dans les collectivités de la région de l'Atlantique, le PARI travaille de concert avec les organismes régionaux, les centres techniques, les universités, les collèges et d'autres partenaires pour permettre aux PME de profiter au maximum de chaque ressource existante.

Au cours des cinq prochaines années, le CNRC a l'intention d'investir encore davantage au Canada atlantique en vue d'agrandir ses installations actuelles et de créer de nouvelles grappes technologiques communautaires. Le PARI travaille déjà avec NB SPIN, un réseau de professionnels de la TI, et avec le programme de perfectionnement des compétences de haut niveau de l'University College du Cap Breton. En collaboration avec le RCT, le PARI met présentement sur pied l'Atlantic Venture Group, un groupe qui non seulement attirera du financement pour les entreprises locales mais leur fournira aussi un financement de contrepartie.

Une grappe technologique au Canada atlantique : le génie océanique


Le Canada atlantique dispose de tous les ingrédients pour être un centre de classe internationale dans le secteur en pleine croissance du génie océanique. Des initiatives de regroupement profiteront de ces atouts en appuyant les activités scientifiques et technologiques nécessaires à la croissance d'une économie reposant, en grande partie, sur l'industrie maritime.

Aux forces de la région en génie océanique se greffent l'Institut de dynamique marine du CNRC à St. John's, un incubateur d'entreprises avec un programme pour jeunes entrepreneurs et un volet pour le regroupement des chercheurs et des gens du milieu des affaires.

Les possibilités abondent. Les entrepreneurs et les entreprises établies voient de nouveaux horizons dans les opérations en mer, l'équipement en eau profonde, les véhicules sous-marins, la technologie de la propulsion, l'aquaculture et les techniques reliées à la glace.

Une technologie pour la survie


Ovatek est un exemple remarquable de ce genre d'entreprise ambitieuse. Il y a une décennie à peine, la notion d'une capsule de survie en mer était un concept nouveau en génie océanique. Avec l'aide du PARI, la compagnie a conçu et construit l'Esperanto 6, un radeau pour six personnes qui ne peut couler. En plus de posséder un réservoir à ballasts de conception particulière, qui stabilise automatiquement le radeau dans les grosses mers, il permet à l'équipage de prendre place à bord du radeau alors qu'il est toujours sur le pont du navire, éliminant ainsi les dangers de blessure et d'hypothermie que présente la plongée dans la mer.

Un deuxième projet du PARI a mené à l'Ovatek 7, plus facile à fabriquer et moins cher, qui allie à la fois stabilité et facilité d'accès. Une version plus petite de ce radeau, pour quatre personnes, répond aussi aux besoins des bateaux de pêche ne mesurant que 10 mètres de longueur.

La compagnie essaie maintenant d'accroître sa visibilité sur les marchés par le recours à un réseau de distributeurs et à des alliances stratégiques dans l'industrie des systèmes de survie en mer. La mission d'Ovatek :« Devenir un leader mondial dans la technologie de survie en mer».

Une technologie pour les zones confinées


Un autre client du PARI, la compagnie CORETEC Inc., de St. John's, a exploité le technologie de l'information pour faire sa propre marque dans l'industrie de la navigation. Fondée en 1988, la compagnie CORETEC compte maintenant parmi son personnel une équipe de scientifiques, d'architectes navals et de concepteurs de logiciels de classe internationale qui créent des produits des plus novateurs qui contribuent directement à la sécurité et à l'efficacité de la navigation.

Depuis 1993, les conseils techniques et le soutien financier du PARI ont été concentrés sur la commercialisation d'un système de poursuite électronique qui allie des données par satellite à des calculs complexes. CORETEC a amélioré ce système pour qu'il affiche la position immédiate du navire et sa trajectoire future, en temps réel et avec une très grande précision. Entièrement intégré aux systèmes de propulsion et de navigation, ce système facilite grandement les manoeuvres des gros navires dans les voies navigables étroites tout en permettant une économie de carburant dans ces situations.

Des prototypes de la technologie de CORETEC sont présentement utilisés sur des navires sillonnant les eaux internationales, suite à la signature d'un protocole d'entente entre l'entreprise et une importante compagnie de navigation. À peine arrivé sur la marché, le produit reçoit des éloges des personnes qui y voient déjà des bénéfices énormes pour leurs entreprises.

Le PARI et l'industrie vinicole de l'Ontario



Peu de choses saisissent aussi bien l'essence du temps, du talent et de la technique qu'un verre de vin au bouquet invitant. Cet art jadis artisanal est devenu une industrie internationale importante qui a su captiver l'imagination d'entrepreneurs et de chercheurs de l'Ontario. Le PARI a joué un rôle clé auprès de ces gens en les aidant à réaliser leurs ambitions grâce à l'innovation technologique et à une collaboration entre eux sans précédent.

L'industrie vinicole de la province a commencé à prendre de l'essor après 1988, avec l'apparition de plusieurs entreprises nouvelles. Au fil des ans, ces entreprises ont dû relever de nombreux défis pour devenir viables du point de vue commercial et offrir des produits qui ont fait leur marque sur un marché mondial de plus en plus concurrentiel. Le PARI a aidé plusieurs entreprises à tirer profit de la nouvelle technologie pour l'appliquer à leurs opérations et établir de nouvelles normes dans leur secteur.

Les vineries de l'Ontario ont développé un nouveau créneau, fruit de nombreuses années de collaboration entre le PARI, des compagnies prises isolément et l'industrie vinicole dans son ensemble.

Un partage de technologie crée un « vin d'honneur»



La PARI a travaillé en étroite collaboration avec les vineries locales pour aider chaque entreprise à commercialiser la technologie fructueuse mise au point. Le PARI a aussi oeuvré à la création d'un environnement où les entreprises ont abondamment partagé les résultats et distribué des rapports pour en faire bénéficier toute l'industrie vinicole de cette région.

De plus, chaque entreprise travaille avec un contact scientifique désigné qui participe aussi à des projets précis, en plus de transiger avec les organisations provinciales et nationales, de faire des présentations et de présenter les résultats sous une forme conviviale pour les compagnies.

Le PARI a aussi collaboré étroitement avec d'autres partenaires de recherche, créant un réseau de confiance et de collaboration. Ses efforts ont mené à la mise sur pied d'un forum efficace pour le partage des idées, des points de vue et de l'information. Ce forum permet aux participants de prendre connaissance des activités de recherche de pointe dans la région et partout dans le monde.

Le conseiller en technologie industrielle du PARI Nick Pisano a travaillé avec des vineries comme Reif Estate et Chateau des Charmes pour les aider à profiter au maximum de leurs capacités uniques et complémentaires. Il leur a montré comment exploiter de nouvelles technologies pour créer des produits d'une grande qualité.

Par dessus tout, il leur a montré comment faire fructifier leur succès - et les résultats de leur travail - par l'amélioration de la réputation d'une région entière. C'est ainsi, par exemple, qu'en 1991, l'industrie vinicole a créé la désignation VQA (« Vintners Quality Alliance »), une norme de production qui permet de protéger et de promouvoir cette réputation.

Une réussite scientifique au bouquet exquis!


Cette réputation s'est accrue sensiblement en 2001 lorsque la vinerie Reif Estate a remporté deux médailles d'or au VinExpo, en France, pour son vin de glace Vidal, millésime 1999. Cette distinction a propulsé ce vin dans une catégorie d'élite, surpassant des concurrents de partout au monde. Cette réalisation, que le président Klaus Reif désire vivement partager avec le PARI, contribuera à renforcer encore davantage l'image des vins canadiens sur la scène mondiale.

Klaus reconnaît d'emblée le rôle du PARI dans la promotion d'études fondamentales sur une nouvelle levure qui allait permettre d'améliorer la qualité du vin de glace. Cette levure permet d'assurer la fermentation complète des raisins utilisés pour fabriquer ce vin, des raisins à forte teneur en sucre qui n'ont jamais permis une telle fermentation. Ces travaux de recherche ont commencé avec les entreprises issues de l'Université de Guelph et se sont poursuivis au nouvel institut Cool Climate Oenology and Viticulture Institute de l'Université Brock.

D'autres travaux de recherche ont porté sur une vaste gamme de questions entourant l'amélioration des vins locaux. Ils ont comporté, entre autres, une étude des méthodes de drainage et de l'espacement des plants, une analyse du sol, l'amélioration de la conception des tuteurs pour optimiser la photosynthèse, l'amélioration des techniques de vaporisation et de cueillette ainsi que l'amélioration des méthodes d'application des insecticides et des fongicides.

Un tel progrès sera d'une importance cruciale pour l'industrie vinicole canadienne, qui devrait connaître une augmentation des surfaces cultivées de 500 à 1000 hectares par année, soit environ un million de nouveaux plants annuellement. Quelle réussite, lorsqu'on sait que les vignes certifiées et exemptes de virus valent environ 2 millions de dollars dans la région du Niagara.

Les méthodes conventionnelles utilisées pour le contrôle virologique coûtent environ 1 400 $ la vigne, et peuvent prendre jusqu'à trois ans. Grâce à un nouveau projet du PARI et de Chateau des Charmes, ce coût pourrait être réduit à 25 $ la vigne, et le contrôle ne prendrait qu'une semaine. De plus, une nouvelle méthode de prise d'empreintes chimiques permettrait de confirmer la bonne santé d'une vigne et de déterminer son cépage tout aussi rapidement.

L'industrie vinicole de l'Ontario contribue sensiblement à l'économie canadienne avec des ventes de plus de 338 millions de dollars en 2000-2001, et plus de 5000 travailleurs à son emploi. Chaque 10 millions de dollars de ventes de vin se traduit par une activité économique de 14,8 millions de dollars en Ontario.


Le PARI - Tracer la voie vers l'innovation



Si vous voulez comprendre les vertus d'activités de recherche concurrentielles sur la scène internationale, adressez-vous aux survivants de l'épave du Eve-N-Clare. En octobre 1999, ce navire, qui pêche sur les Grands Bancs de Terre-Neuve, a coulé rapidement et sans crier gare, forçant les membres de son équipage à se retrouver dans des eaux glaciales qui mettaient leurs vies en danger. Néanmoins, l'équipage a pu affronter ces eaux dans une capsule aquatique fermée, un radeau rigide à auto-redresement qui l'a gardé en sécurité et à l'aise jusqu'à son sauvetage.

Cette fin heureuse a commencé par l'engagement local envers l'innovation technologique, un engagement qui s'insère dans la décision visant à exploiter au maximum le potentiel de la recherche qui s'effectue au Canada atlantique. Cette tendance se reflète dans de nombreuses parties du monde, où des grappes de talents et de technologies se forment pour diriger les efforts de R-D dans des domaines stratégiquement choisis.

Ces efforts sont souvent menés de mains de maître par de petites ou moyennes entreprises, comme celle qui a conçu et construit la capsule de survie. Ovatek, une compagnie de Bas-Caraquet au Nouveau-Brunswick, travaille avec le PARI depuis 1992. Le PARI a conseillé l'entreprise sur la façon de s'y prendre pour transformer son idée en projet viable. En attirant des investisseurs et des conseillers, le PARI a aidé Ovatek à créer un produit qui s'est mérité l'approbation de la garde côtière canadienne.

Grappes technologiques au Canada atlantique


Le PARI oeuvre dans les provinces de l'Atlantique depuis longtemps et ses efforts portent fruit. Il y fournit des conseils ciblés et un soutien financier aux PME en plus de leur permettre d'avoir accès à la meilleure information qui soit.

L'intervention du PARI, conjuguée à l'accès aux instituts de recherche du CNRC, a mené à la création d'une grappe technologique dynamique, un réseau qui contribue aux activités de R-D, au partage des connaissances, à la construction d'installations de recherche et à d'autres investissements dans l'infrastructure de la région. Ce modèle de grappe a fait preuve de la capacité de transformer les plans ébauchés dans une salle de réunion en produits qui peuvent exercer une concurrence sur la scène mondiale, et parfois même sauver des vies.

Le PARI aide les PME à se joindre aux grappes technologiques, encourageant les liens entre les organismes gouvernementaux, les établissements de recherche et les chercheurs. Le but visé est le renforcement de la capacité industrielle de la région en génie océanique, en aquaculture et en agroalimentaire, ainsi qu'en technologie de l'information et en cybercommerce.

Le financement lié au PARI dans les provinces de l'Atlantique, a atteint 33 millions de dollars en 2000-2001. Cet argent a été consacré à 1300 projets de 1100 petites et moyennes entreprises. Ces chiffres représentent une augmentation importante comparativement aux activités d'il y a deux ans à peine, alors que quelque 700 projets étaient évalués à plus de 15 millions de dollars. Le PARI a aussi apporté une aide technique à plus de 2000 autres projets, et les centaines de contacts du RCT ont permis d'ajouter de la valeur à diverses entreprises.

Grâce à une équipe de 35 conseillers en technologie industrielle répartis dans les collectivités de la région de l'Atlantique, le PARI travaille de concert avec les organismes régionaux, les centres techniques, les universités, les collèges et d'autres partenaires pour permettre aux PME de profiter au maximum de chaque ressource existante.

Au cours des cinq prochaines années, le CNRC a l'intention d'investir encore davantage au Canada atlantique en vue d'agrandir ses installations actuelles et de créer de nouvelles grappes technologiques communautaires. Le PARI travaille déjà avec NB SPIN, un réseau de professionnels de la TI, et avec le programme de perfectionnement des compétences de haut niveau de l'University College du Cap Breton. En collaboration avec le RCT, le PARI met présentement sur pied l'Atlantic Venture Group, un groupe qui non seulement attirera du financement pour les entreprises locales mais leur fournira aussi un financement de contrepartie.

Une grappe technologique au Canada atlantique : le génie océanique


Le Canada atlantique dispose de tous les ingrédients pour être un centre de classe internationale dans le secteur en pleine croissance du génie océanique. Des initiatives de regroupement profiteront de ces atouts en appuyant les activités scientifiques et technologiques nécessaires à la croissance d'une économie reposant, en grande partie, sur l'industrie maritime.

Aux forces de la région en génie océanique se greffent l'Institut de dynamique marine du CNRC à St. John's, un incubateur d'entreprises avec un programme pour jeunes entrepreneurs et un volet pour le regroupement des chercheurs et des gens du milieu des affaires.

Les possibilités abondent. Les entrepreneurs et les entreprises établies voient de nouveaux horizons dans les opérations en mer, l'équipement en eau profonde, les véhicules sous-marins, la technologie de la propulsion, l'aquaculture et les techniques reliées à la glace.

Une technologie pour la survie


Ovatek est un exemple remarquable de ce genre d'entreprise ambitieuse. Il y a une décennie à peine, la notion d'une capsule de survie en mer était un concept nouveau en génie océanique. Avec l'aide du PARI, la compagnie a conçu et construit l'Esperanto 6, un radeau pour six personnes qui ne peut couler. En plus de posséder un réservoir à ballasts de conception particulière, qui stabilise automatiquement le radeau dans les grosses mers, il permet à l'équipage de prendre place à bord du radeau alors qu'il est toujours sur le pont du navire, éliminant ainsi les dangers de blessure et d'hypothermie que présente la plongée dans la mer.

Un deuxième projet du PARI a mené à l'Ovatek 7, plus facile à fabriquer et moins cher, qui allie à la fois stabilité et facilité d'accès. Une version plus petite de ce radeau, pour quatre personnes, répond aussi aux besoins des bateaux de pêche ne mesurant que 10 mètres de longueur.

La compagnie essaie maintenant d'accroître sa visibilité sur les marchés par le recours à un réseau de distributeurs et à des alliances stratégiques dans l'industrie des systèmes de survie en mer. La mission d'Ovatek :« Devenir un leader mondial dans la technologie de survie en mer».

Une technologie pour les zones confinées


Un autre client du PARI, la compagnie CORETEC Inc., de St. John's, a exploité le technologie de l'information pour faire sa propre marque dans l'industrie de la navigation. Fondée en 1988, la compagnie CORETEC compte maintenant parmi son personnel une équipe de scientifiques, d'architectes navals et de concepteurs de logiciels de classe internationale qui créent des produits des plus novateurs qui contribuent directement à la sécurité et à l'efficacité de la navigation.

Depuis 1993, les conseils techniques et le soutien financier du PARI ont été concentrés sur la commercialisation d'un système de poursuite électronique qui allie des données par satellite à des calculs complexes. CORETEC a amélioré ce système pour qu'il affiche la position immédiate du navire et sa trajectoire future, en temps réel et avec une très grande précision. Entièrement intégré aux systèmes de propulsion et de navigation, ce système facilite grandement les manoeuvres des gros navires dans les voies navigables étroites tout en permettant une économie de carburant dans ces situations.

Des prototypes de la technologie de CORETEC sont présentement utilisés sur des navires sillonnant les eaux internationales, suite à la signature d'un protocole d'entente entre l'entreprise et une importante compagnie de navigation. À peine arrivé sur la marché, le produit reçoit des éloges des personnes qui y voient déjà des bénéfices énormes pour leurs entreprises.

Le PARI et l'industrie vinicole de l'Ontario



Peu de choses saisissent aussi bien l'essence du temps, du talent et de la technique qu'un verre de vin au bouquet invitant. Cet art jadis artisanal est devenu une industrie internationale importante qui a su captiver l'imagination d'entrepreneurs et de chercheurs de l'Ontario. Le PARI a joué un rôle clé auprès de ces gens en les aidant à réaliser leurs ambitions grâce à l'innovation technologique et à une collaboration entre eux sans précédent.

L'industrie vinicole de la province a commencé à prendre de l'essor après 1988, avec l'apparition de plusieurs entreprises nouvelles. Au fil des ans, ces entreprises ont dû relever de nombreux défis pour devenir viables du point de vue commercial et offrir des produits qui ont fait leur marque sur un marché mondial de plus en plus concurrentiel. Le PARI a aidé plusieurs entreprises à tirer profit de la nouvelle technologie pour l'appliquer à leurs opérations et établir de nouvelles normes dans leur secteur.

Les vineries de l'Ontario ont développé un nouveau créneau, fruit de nombreuses années de collaboration entre le PARI, des compagnies prises isolément et l'industrie vinicole dans son ensemble.

Un partage de technologie crée un « vin d'honneur»



La PARI a travaillé en étroite collaboration avec les vineries locales pour aider chaque entreprise à commercialiser la technologie fructueuse mise au point. Le PARI a aussi oeuvré à la création d'un environnement où les entreprises ont abondamment partagé les résultats et distribué des rapports pour en faire bénéficier toute l'industrie vinicole de cette région.

De plus, chaque entreprise travaille avec un contact scientifique désigné qui participe aussi à des projets précis, en plus de transiger avec les organisations provinciales et nationales, de faire des présentations et de présenter les résultats sous une forme conviviale pour les compagnies.

Le PARI a aussi collaboré étroitement avec d'autres partenaires de recherche, créant un réseau de confiance et de collaboration. Ses efforts ont mené à la mise sur pied d'un forum efficace pour le partage des idées, des points de vue et de l'information. Ce forum permet aux participants de prendre connaissance des activités de recherche de pointe dans la région et partout dans le monde.

Le conseiller en technologie industrielle du PARI Nick Pisano a travaillé avec des vineries comme Reif Estate et Chateau des Charmes pour les aider à profiter au maximum de leurs capacités uniques et complémentaires. Il leur a montré comment exploiter de nouvelles technologies pour créer des produits d'une grande qualité.

Par dessus tout, il leur a montré comment faire fructifier leur succès - et les résultats de leur travail - par l'amélioration de la réputation d'une région entière. C'est ainsi, par exemple, qu'en 1991, l'industrie vinicole a créé la désignation VQA (« Vintners Quality Alliance »), une norme de production qui permet de protéger et de promouvoir cette réputation.

Une réussite scientifique au bouquet exquis!


Cette réputation s'est accrue sensiblement en 2001 lorsque la vinerie Reif Estate a remporté deux médailles d'or au VinExpo, en France, pour son vin de glace Vidal, millésime 1999. Cette distinction a propulsé ce vin dans une catégorie d'élite, surpassant des concurrents de partout au monde. Cette réalisation, que le président Klaus Reif désire vivement partager avec le PARI, contribuera à renforcer encore davantage l'image des vins canadiens sur la scène mondiale.

Klaus reconnaît d'emblée le rôle du PARI dans la promotion d'études fondamentales sur une nouvelle levure qui allait permettre d'améliorer la qualité du vin de glace. Cette levure permet d'assurer la fermentation complète des raisins utilisés pour fabriquer ce vin, des raisins à forte teneur en sucre qui n'ont jamais permis une telle fermentation. Ces travaux de recherche ont commencé avec les entreprises issues de l'Université de Guelph et se sont poursuivis au nouvel institut Cool Climate Oenology and Viticulture Institute de l'Université Brock.

D'autres travaux de recherche ont porté sur une vaste gamme de questions entourant l'amélioration des vins locaux. Ils ont comporté, entre autres, une étude des méthodes de drainage et de l'espacement des plants, une analyse du sol, l'amélioration de la conception des tuteurs pour optimiser la photosynthèse, l'amélioration des techniques de vaporisation et de cueillette ainsi que l'amélioration des méthodes d'application des insecticides et des fongicides.

Un tel progrès sera d'une importance cruciale pour l'industrie vinicole canadienne, qui devrait connaître une augmentation des surfaces cultivées de 500 à 1000 hectares par année, soit environ un million de nouveaux plants annuellement. Quelle réussite, lorsqu'on sait que les vignes certifiées et exemptes de virus valent environ 2 millions de dollars dans la région du Niagara.

Les méthodes conventionnelles utilisées pour le contrôle virologique coûtent environ 1 400 $ la vigne, et peuvent prendre jusqu'à trois ans. Grâce à un nouveau projet du PARI et de Chateau des Charmes, ce coût pourrait être réduit à 25 $ la vigne, et le contrôle ne prendrait qu'une semaine. De plus, une nouvelle méthode de prise d'empreintes chimiques permettrait de confirmer la bonne santé d'une vigne et de déterminer son cépage tout aussi rapidement.

L'industrie vinicole de l'Ontario contribue sensiblement à l'économie canadienne avec des ventes de plus de 338 millions de dollars en 2000-2001, et plus de 5000 travailleurs à son emploi. Chaque 10 millions de dollars de ventes de vin se traduit par une activité économique de 14,8 millions de dollars en Ontario.


Date de modification : 2002-11-28
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