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Questions de qualité

 

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 Le système d'assurance-qualité des grains

 Empreinte protéique

 Empreinte génétique (ADN)

 Personne-ressource


Le système d'assurance-qualité des grains

Technnologie sur l'identification variétale et avenir de l'assurance-qualité du grain au Canada

Auteurs : Bill Scowcroft, Ph.D., analyste de politique scientifique à la CCG et ancien directeur du Laboratoire de recherches sur les grains de la CCG, et Louise Worster, coordonnatrice des communications à la CCG.


Le Canada possède un système d'assurance-qualité des grains (SAQG) inégalé dans le monde. Cependant, pour que son industrie céréalière demeure concurrentielle, il faut que ce système évolue.

L'assurance-qualité des grains commence par un programme de mise au point et d'enregistrement des variétés qui met à la disposition des producteurs des variétés qui offrent des propriétés agronomiques supérieures et une grande résistance aux maladies et qui donnent de bons résultats à la transformation. La façon dont ces variétés se comportent varie d'une année à l'autre selon les conditions environnementales et la région de culture.

Au-delà de cette étape, le SAQG dépend de toutes les parties prenantes, à savoir les sélectionneurs, les producteurs, les exploitants de silo et les expéditeurs, les négociants, les organisations portuaires et le gouvernement. Par l'entremise de la Loi sur les grains du Canada, la Commission canadienne des grains (CCG) assure la réglementation qui sous-tend le SAQG.

Le système canadien fonctionne bien pour plusieurs raisons : livraison au client de grains de qualité supérieure et uniforme; système basé sur la réglementation, l'inspection et le classement selon des normes; programme hors pair de recherches sur la qualité du grain et l'assurance de salubrité; impartialité; et engagement juridique à l'égard du respect des normes. La réussite du SAQG dépend de la capacité constante à attribuer une classe et un grade au grain. La CCG améliore actuellement cette capacité en mettant au point des instruments permettant d'effectuer une mesure plus objective de la qualité du grain et des liens de celle-ci avec la performance du grain à la transformation.

Pendant des décennies, la CCG s'est surtout appuyée sur des méthodes visuelles pour classer les grains canadiens. Toutefois, la distinction visuelle des grains (DVG) ne peut plus répondre aujourd'hui à toutes les attentes du marché. Le SAQG du Canada fait face à des défis majeurs.

Le grain est plus qu'une matière première destinée à la transformation alimentaire. Il sert à l'alimentation du bétail et à la fabrication de produits énergétiques et industriels, et il servira un jour à fabriquer des produits nutraceutiques et pharmaceutiques. Les technologies de sélection d'aujourd'hui, dont le génie génétique, permettent de mettre au point des variétés offrant de nouvelles qualités d'utilisation finale. Toutefois, ces variétés ont tendance à ressembler aux variétés classiques, ce qui complique la ségrégation du grain selon la méthode DVG.

La venue sur le marché de variétés non enregistrées qui ressemblent à celles des classes répondant à la DVG menace l'intégrité du SAQG. Les variétés mises au point à l'étranger ne répondent habituellement pas aux critères de qualité auxquelles sont soumises les variétés sélectionnées au Canada. Pour cette raison, le système canadien de classement des grains impose des seuils rigoureux aux variétés non enregistrées.

La composition variétale d'une classe donnée est le plus grand prédicteur de la qualité d'utilisation finale des cargaisons de grain. Cela restera vrai pendant encore un certain nombre d'années. Afin de relever les défis mentionnés précédemment, la CCG va élaborer de nouvelles manières de répartir le grain par classe et par grade et de le maintenir séparé en fonction de sa qualité. Il existe deux grandes approches pour identifier les variétés : l'empreinte protéique et l'empreinte génétique.


Mise à jour : 2005-06-01