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Texte : Le carrefour des plantes indigènes. Photo : Cornouiller du Canada, Cornus canadensis. Texte du logo : nature.ca / Musée canadien de la nature.
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Conservation

Questions reliées à la conservation des plantes indigènes

Le Canada possède un patrimoine de plantes indigènes intéressant et varié. Avant l'arrivée des premiers immigrants européens au 15e siècle, on en dénombrait plus de 3 000 espèces au Canada. Ces plantes font partie intégrante des communautés naturelles; loin d'être un simple arrière-plan ou une source de fourrage pour les animaux, elles constituent la base même du paysage vivant.

Bien que la majorité des espèces de plantes indigènes canadiennes ait coexisté avec la société humaine contemporaine, un nombre significatif d’entre elles pourrait disparaître en raison de l'activité humaine.

Pourquoi existe-t-il des plantes menacées au Canada? Les réponses sont similaires lorsqu'il s'agit d'animaux menacés. Nous compromettons leur existence pour différentes raisons. Des populations entières et des communautés sauvages sont à risques, endommagées, voire détruites par la fragmentation, la conversion et la destruction d'habitats naturels. Nous relâchons des espèces envahissantes provenant d'autres parties du monde dans nos habitats naturels (souvent par accident), ce qui entraîne des changements. Nous récoltons certaines espèces à l'excès. D'autres sont peut-être en péril parce que nous avons réduit leur nombre en deçà du point de régénération ou parce que nous avons éliminé un pollinisateur dont elles dépendaient.

Pourquoi cela devrait-il nous interpeller? Peu importe l'espèce et le type de menace, protéger la diversité des plantes indigènes du Canada revient à protéger le patrimoine naturel de nos enfants.

Dans tout le Canada, de nombreuses organisations de même que des particuliers tentent d'identifier et d'éliminer les menaces qui pèsent autant sur des espèces individuelles que sur des écosystèmes complets, avant qu'il ne soit trop tard.

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Espèces étrangères envahissantes

Les espèces étrangères envahissantes ont un impact environnemental, social et économique significatif à l'échelle mondiale ainsi qu'au Canada. D'après l'UICN - Union mondiale pour la nature, les espèces étrangères envahissantes représentent la plus importante menace contre la biodiversité après la perte d'habitat.

Le manque de prédateurs, de maladies et de concurrence a permis à des plantes étrangères envahissantes de se répandre largement dans des zones naturelles et des terres agricoles avec, dans bien des cas, des résultats catastrophiques. Une telle invasion peut entraîner une dégradation de l'habitat et une perturbation des fonctions de l'écosystème, ce qui réduit la capacité d'un site à soutenir une variété d'organismes indigènes, en plus de conduire à une diversité biologique grandement réduite. Les plantes indigènes sont également à risque lors de l'introduction d'espèces étrangères envahissantes telles que les insectes, les champignons et les bactéries.

Des gouvernements, des universités, des organismes non gouvernementaux et des particuliers ont pris des mesures pour s'attaquer à la menace d'espèces envahissantes. Ces mesures visent entre autres à prévenir l'introduction de nouveaux envahisseurs et à surveiller leur apparition ou leur progression. Elles encouragent également la recherche et les activités de gestion en vue de les contrôler ou de les éliminer.

Consultez des ressources et organismes qui s'intéressent aux espèces étrangères envahissantes.

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Pollinisation

Une mouche et quelques asters de la Nouvelle-Angleterre, Aster novae-angliae S84-4870.
Agrandir l'image.Cette mouche, sur un aster de la Nouvelle-Angleterre (Aster novae-angliae), est un insecte pollinisateur de grande valeur.

La pollinisation est le processus par lequel le pollen est transporté des anthères mâles d'une fleur jusqu'aux stigmates femelles d'une fleur. Ce processus peut se produire entre des fleurs de plantes différentes (pollinisation croisée) ou au sein de fleurs appartenant à une même plante (auto-pollinisation). Le résultat de la pollinisation est la production de semences viables.

La pollinisation a lieu parce que le pollen voyage. De nombreuses plantes dépendent de bestioles pour disperser leur pollen. Ces bestioles sont principalement des insectes, surtout des abeilles, mais également des mouches, des coléoptères, des papillons de nuit, des papillons, etc. Le vent est aussi un important transporteur de pollen.

Sur trois bouchées que nous avalons, il y en a une qui résulte du travail d'une abeille ou d'un autre pollinisateur. Plus de 75 % de la nourriture et des plantes médicinales dont bénéfice l'humanité de même que 90 % de toutes les plantes qui fleurissent nécessitent des pollinisateurs pour produire des semences et des fruits de bonne qualité.

La pollinisation est un processus écologique fondamental dans la nature et en agriculture. Sans elle, la reproduction végétale serait limitée à des moyens végétatifs, les plantes ne se propageraient pas aussi facilement et les paysages se coloniseraient de nouveau avec beaucoup moins de rapidité et de variété après un feu, une inondation ou l'érosion. La faune aurait moins de nourriture et l'alimentation humaine serait fade et peu appétissante.

Nous faisons peut-être face à une crise de pollinisation imminente, car les pollinisateurs sauvages et ceux qui sont contrôlés disparaissent à des vitesses alarmantes. On estime que les facteurs majeurs de ce déclin sont l'utilisation de pesticides, la présence d'espèces envahissantes et la fragmentation, la dégradation et la destruction de l'habitat naturel. Des mesures décisives pour corriger cette situation tardent à venir, en raison d'une croyance largement répandue selon laquelle la pollinisation est un 'service gratuit'.

Les citoyens ont un rôle important à jouer dans le soutien des populations de pollinisateurs. Par exemple, puisque les pelouses ont peu de nourriture à offrir aux insectes pollinisateurs, on peut augmenter le nombre de ces derniers dans la région en plantant une diversité de fleurs indigènes.

Consultez des ressources et organismes qui s'intéressent aux pollinisateurs.

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Nous abusons de la terre parce que nous la considérons comme une denrée qui nous appartient. Lorsque nous la voyons comme une communauté à laquelle nous appartenons, nous pouvons commencer à l'utiliser avec amour et respect.

- Aldo Leopold

Woodsie glabre, Woodsia glabella
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Le revers glabre (ou lisse) des feuilles de cette fougère a inspiré le deuxième mot de son nom scientifique, Woodsia glabella. Par conséquent, la plante s’appelle communément woodsie glabre. Les boules claires que l'on voit sous les feuilles simples s'appellent des sporanges. Ils contiennent des spores qui formeront éventuellement de nouveaux plants de fougères. Les poils étroits qui se trouvent entre les spores ont la largeur d’une rangées de cellules.


 

 
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Mise à jour : 2006-02-21
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