La Commission des plaintes du public contre la GRC (CPP) est chargée de l'examen civil de la conduite des membres de la GRC dans l'exercice de leurs fonctions policières afin que la GRC rende des comptes au public. Notre tâche consiste à trouver et maintenir un juste équilibre entre les droits individuels et la sécurité collective.
Créée par le Parlement en 1988, la CPP est un organisme autonome, distinct et indépendant de la GRC. Elle est habilitée à enregistrer les plaintes du public concernant la conduite de membres de la GRC, à procéder à des examens quand un plaignant n'est pas satisfait de la façon dont la GRC a traité sa plainte, à tenir des audiences publiques et à mener des enquêtes ainsi qu'à exposer ses conclusions et formuler ses recommandations.
La CPP s'acquitte de son mandat en toute impartialité. Quelle que soit l'étape du processus, elle ne se porte à la défense ni des plaignants ni des membres de la GRC. Ses conclusions et recommandations sont donc objectives, ce qui l'aide à cerner les problèmes de police, à proposer des correctifs et à en prévenir la répétition.
En qualité de président de la CPP, j'ai l'intention de porter une attention particulière aux activités policières de la GRC en sachant que chaque recommandation contribue à améliorer le travail policier au Canada. J'aimerais également confirmer l'importance qu'attache la CPP à l'enquête Kingsclear, la plus vaste enquête qu'elle ait jamais menée et qui demeure hautement prioritaire. Une fois les faits établis et examinés par la CPP, qui les communiquera au public, toutes les parties concernées pourront enfin tourner la page.
La CPP continuera de tout mettre en oeuvre pour que tant le public que les membres de la GRC jugent le processus d'examen des plaintes du public juste et équilibré.