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Les divers aspects de la violence conjugale

l'Initiative de lutte contre la violence familiale

LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS - FICHE D'INFORMATION DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU CANADA

QU'EST-CE QUE LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS ?

La violence dans les fréquentations désigne tous mauvais traitements ou acte de violence commis par une personne à l’égard de la personne qu’elle fréquente. Elle survient lorsque deux personnes ont ou pourraient éventuellement avoir une relation intime1. Bien qu’une personne puisse en être victime à tout âge, la plus grande partie des recherches dans le domaine ont porté principalement sur les jeunes, notamment les adolescents et les étudiants des niveaux collégial et universitaire.

L’âge et le développement des jeunes influent sur le sens à donner à l’expression « violence dans les fréquentations ». Par exemple, le contexte des fréquentations et les comportements qui y sont adoptés peuvent varier considérablement avec l’âge et le sexe2, et les modèles de fréquentations peuvent être très différents chez les jeunes hommes et chez les jeunes femmes, ou chez les jeunes de 12 ou 13 ans, comparativement à ce qu’ils sont chez les adolescents de 16 ou 17 ans ou chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans.

La violence peut survenir autant dans les fréquentations hétérosexuelles qu’homosexuelles. Elle peut être commise à tout moment — lors de la première rencontre, lorsque les deux personnes concernées commencent à s’intéresser l’une à l’autre, lors de leur premier rendez-vous, pendant leur relation, après avoir eu leur première relation sexuelle ou après leur séparation.

La violence dans les fréquentations peut prendre la forme d’un seul acte de violence — une agression sexuelle (« viol commis par un ami »), par exemple — ou d’actes violents ou de mauvais traitements qui sont répétés — et qui souvent s’intensifient — au fil du temps. Les agresseurs peuvent employer différentes tactiques pour essayer d’exercer un pouvoir et un contrôle sur leurs victimes. La violence physique, sexuelle ou psychologique peut être commise par un agresseur qui agit seul ou avec d’autres personnes.

Certains actes de violence portent atteinte aux droits civiques ou aux droits fondamentaux de la personne, ou sont de nature criminelle (voir, plus loin, la section intitulée « Prévenir la violence dans les fréquentations et y répondre »).

La présente fiche d’information donne des renseignements sur la violence dans les fréquentations considérée d’un point de vue juridique.

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FORMES DE VIOLENCE3

Les recherches ont surtout porté sur la violence conjugale, mais on en sait plus au sujet de la violence physique, sexuelle et psychologique dans les fréquentations depuis quelques années. Les descriptions qui suivent donnent des exemples d’actes qui peuvent être commis dans le cadre des fréquentations.

La violence physique inclut tout usage de la force, et parfois d’une arme à feu, qui cause ou non des blessures. Une personne commet de la violence physique si elle :

  • limite les mouvements d’une personne
  • la secoue
  • la pousse
  • lance un objet avec force dans sa direction
  • lui donne des coups de pied
  • la frappe
  • la tire par les cheveux
  • la mord
  • l’étrangle
  • lui cause des brûlures
  • lui donne des coups de poing.

La violence sexuelle inclut toutes les formes de harcèlement sexuel, de contrainte sexuelle et d’agression sexuelle.

Le harcèlement sexuel englobe les actes, les paroles et les comportements sexuels non désirés, par exemple :

  • faire des remarques ou des gestes obscènes pour embarrasser une autre personne
  • tous les autres comportements, actes et paroles qui :
  • sont de nature sexuelle
  • sont susceptibles d’offenser ou d’humilier
  • concernent le sexe, la sexualité ou des parties du corps d’une personne
  • sont répétés même après que l’on a dit à la personne d’arrêter.

On entend par contrainte sexuelle la manipulation injuste d’une personne ou d’une situation à des fins sexuelles, par exemple :

  • forcer une personne à participer à des activités sexuelles en faisant des railleries à son égard, en la dépréciant, en la ridiculisant ou en la harcelant
  • mentir ou menacer de mentir à son sujet (p. ex. pour entacher sa réputation)
  • l’exploiter sexuellement ou en tirer un avantage sexuel, notamment dans le cas d’une personne plus jeune ou intoxiquée (en utilisant Internet ou des drogues du viol4 pour en faire sa victime à des fins sexuelles).

La violence sexuelle englobe toute forme d’activité sexuelle commise sans le consentement d’une personne. Par exemple :

  • embrasser, caresser ou toucher une personne sans son consentement ou avoir des rapports sexuels ou un contact sexuel oral avec elle sans son consentement
  • ne pas mettre fin au contact sexuel lorsque la personne le demande
  • forcer une personne à avoir des rapports sexuels ou à commettre un autre type d’acte sexuel.

La violence psychologique comporte l’utilisation de mots ou de gestes pour contrôler, isoler ou intimider une personne ou pour porter atteinte à sa confiance en soi ou à son intégrité. Elle peut prendre les formes suivantes :

  • être cruel, déloyal ou manipulateur
  • ridiculiser ou insulter une personne ou proférer des injures
  • critiquer constamment une personne
  • être excessivement jaloux et possessif et ne pas lui permettre d’avoir des amis, d’être avec d’autres personnes ou de parler à d’autres personnes
  • menacer de s’en prendre à quelqu’un, aux personnes qui lui sont chères ou à ses biens s’il n’obéit pas
  • harceler une personne après la fin d’une relation en lui téléphonant sans cesse, en la surveillant et en proférant des menaces
  • blasphémer, proférer des injures, briser des objets, vandaliser des biens ou lancer des rumeurs au sujet d’une personne.

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QUELLE EST L'ÉTENDU DE LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS AU CANADA?

Il n’est pas possible de connaître avec précision l’étendue de ce problème, mais les données disponibles indiquent que la violence dans les fréquentations est courante5. Une grande attention a été portée au fait que certaines études ont révélé que la violence dans les fréquentations est l’affaire à la fois des hommes et des femmes. Les limitations méthodologiques dans lesquels les actes de violence ont été mesurés pourraient bien expliquer pourquoi les taux de violence physique dans les fréquentations ont souvent été les mêmes chez les hommes et les femmes. Il en est différemment, cependant, pour ce qui est des conséquences, du contexte, de la motivation et de la signification de la violence6. De nombreux auteurs ont noté que le contexte social de la violence dans les fréquentations est différent pour les femmes, que les conséquences du fait d’avoir été maltraitée sont plus graves pour les femmes et que les femmes emploient la violence pour des raisons différentes (souvent pour se défendre7). (Voir, plus loin, les sections intitulées « Quels sont les facteurs qui jouent un rôle dans la violence dans les fréquentations? » et « Quelles sont les conséquences de la violence dans les fréquentations? ».) Dans les recherches qui ont porté sur la violence sexuelle, les femmes ont déclaré en avoir été victimes beaucoup plus souvent que les hommes8.

Selon des recherches récentes, les fréquentations chez les adolescents peuvent souvent être marquées de violence physique, sexuelle et psychologique9. Cependant, les définitions de la violence diffèrent, et quelques études seulement ont traité de tous les aspects de ces formes de violence. Un plus petit nombre encore d’études ont parlé de la situation des adolescents de 12 ou 13 ans, qui est l’âge auquel les fréquentations et, en conséquence, la violence dans les fréquentations peuvent débuter10. Certains auteurs ont souligné que l’intimidation exercée dans l’enfance peut s’aggraver et se transformer en des formes plus flagrantes de harcèlement sexuel et, si le problème n’est pas réglé, faire place à différents types de violence, notamment la violence dans les fréquentations11.

La violence dans les fréquentations chez les élèves du primaire

  • Un échantillon de 3 142 étudiants d’universités et de collèges au Canada (1 835 femmes et 1 307 hommes) ont participé à la Canadian National Survey de 1993 (l’enquête nationale). Ces étudiants ont été interrogés au sujet des expériences de violence vécues à l’école primaire (de la première à la huitième année) avec leurs amis. Les hommes devaient parler de la violence qu’ils avaient commise et les femmes, de celle dont elles avaient été victimes. Parmi les hommes qui ont répondu à la question, 2 p. 100 avaient menacé d’employer la force pour contraindre une camarade à participer à des activités sexuelles; 2 p. 100 avaient employé la force pour contraindre une amie à avoir des activités sexuelles; 19 p. 100 ont indiqué avoir usé de violence psychologique; 4 p. 100 avaient été violents physiquement. Du côté des femmes, 3 p. 100 ont signalé que des amis avaient menacé d’employer la force pour les contraindre à participer à des activités sexuelles; 4 p. 100 ont indiqué qu’elles avaient été contraintes par la force à participer à des activités sexuelles; 24 p. 100 ont dit que leurs partenaires leur avaient causé un tort psychologique; 7,2 p. 100 ont mentionné qu’elles avaient subi des blessures.

La violence dans les fréquentations chez les étudiants du secondaire

  • Dans le cadre de l’enquête nationale, on a aussi interrogé des étudiants collégiaux et universitaires au sujet de leurs expérience de violence dans les fréquentations pendant leurs études secondaires. Les hommes devaient parler de leurs comportements violents et les femmes, de la violence exercée contre elles. Parmi les hommes qui ont répondu à la question, 1 p. 100 avaient menacé d’employer la force physique pour contraindre leurs partenaires à participer à des activités sexuelles; 2 p. 100 avaient employé la force pour contraindre une femme à avoir des activités sexuelles; 33 p. 100 avaient causé un tort psychologique à leurs partenaires; 1 p. 100 leur avaient causé des blessures. Du côté des femmes, 8 p. 100 ont signalé que leurs partenaires avaient menacé d’employer la force pour les contraindre à participer à des activités sexuelles; 14 p. 100 ont indiqué qu’elles avaient été contraintes par la force à participer à des activités sexuelles; 50 p. 100 ont dit que leurs partenaires leur avaient causé un tort psychologique; 9 p. 100 ont mentionné que des hommes qu’elles fréquentaient leur avaient causé des blessures12.

La violence dans les fréquentations dans les écoles secondaires au Canada

Région de l’Atlantique

  • Selon une étude menée en 2000 à laquelle ont participé près de 1 700 étudiants de la 7e, de la 9e et de la 11e années de la région de l’Atlantique, 29 p. 100 des jeunes femmes et 13 p. 100 des jeunes hommes avaient été victimes d’une quelconque forme de violence par une personne qu’ils fréquentaient et en avaient été bouleversés13.

Québec

  • Une étude menée en 1995 auprès d’étudiants du secondaire du Québec a révélé que 16 p. 100 des jeunes femmes et 25 p. 100 des jeunes hommes avaient déjà été victimes d’une quelconque forme de violence physique14.

Ontario

  • Selon une étude réalisée en 1993 auprès de plus de 1 500 étudiants du secondaire à London, en Ontario, les étudiants qui avaient signalé le plus grand nombre d’incidents de violence dans les fréquentations étaient les jeunes étudiantes de la 9e et de la 10e années qui avaient des fréquentations stables : une sur deux (59 p. 100) avait été victime de violence verbale ou psychologique; une sur trois (27 p. 100), de violence physique; une sur trois (32 p. 100), de violence sexuelle15.

La violence dans les fréquentations chez les adolescents

  • Selon une étude menée à Ottawa en 2000 auprès de 90 adolescents âgés de 13 à 17 ans, deux tiers d’entre eux (67 p. 100) ont dit avoir maltraité leur petite amie : environ le tiers (34 p. 100) ont exercé de la violence psychologique, physique et sexuelle; près du quart (22 p. 100), de la violence psychologique et physique; le dixième (10 p. 100), de la violence psychologique et sexuelle. Les 30 jeunes hommes marginaux et violents qui ont fait l’objet d’interviews en profondeur ont indiqué qu’ils avaient tous, seuls et avec d’autres, maltraité leur petite amie à plusieurs reprises16.
  • Une étude menée au Québec en 1995 auprès d’adolescents de 15 à 19 ans a révélé que 54 p. 100 des jeunes femmes et 13 p. 100 des jeunes hommes avaient déjà été forcés de participer à des activités sexuelles contre leur gré par la personne qu’ils fréquentaient17.

La violence dans les fréquentations chez les étudiants des collèges et des universités

L’incidence de la contrainte sexuelle se situe entre 20 et 30 p. 100 chez les étudiants des collèges, et ce taux pourrait même être plus élevé si l’on tient compte des menaces verbales et de la violence psychologique18.

Selon la Canadian Campus Survey de 1998, qui a porté sur un échantillon de 7 800 étudiants universitaires, un grand nombre d’entre eux ont dit avoir été victimes de violence (dont probablement de la part de la personne qu’ils fréquentaient) :

  • 13 p. 100 des étudiants ayant participé à l’étude avaient déjà été victimes d’une agression sexuelle, dont 4 p. 100 au cours de la dernière année19;
  • un étudiant sur cinq avait déjà été victime de violence physique, dont 5 p. 100 au cours de la dernière année20.

Selon l’enquête nationale de 1993, la violence dans les fréquentations chez les étudiants universitaires et collégiaux est fréquente :

  • près de 35 p. 100 des femmes interrogées ont indiqué qu’elles avaient été victimes d’au moins une agression physique par un partenaire masculin21;
  • 28 p. 100 des femmes ont signalé qu’elles avaient été victimes d’une agression sexuelle au cours des 12 mois précédant l’étude, alors que 11 p. 100 des hommes ont indiqué qu’ils avaient exercé de la violence sexuelle à l’égard d’une partenaire féminine au cours de la même période22;
  • 45 p. 100 des femmes ont dit avoir été victimes d’une agression sexuelle depuis la fin de leurs études secondaires, et 20 p. 100 des hommes ont indiqué avoir vécu au moins un incident violent au cours de la même période23.

La violence dans les fréquentations dans la population adulte

L’Enquête sur la violence envers les femmes (EVF) de 1993 a révélé qu’un grand nombre de femmes adultes sont victimes de violence dans leurs fréquentations. Cette étude a aussi permis d’apprendre :

  • que, selon une estimation, 1,7 million de Canadiennes (environ 16 p. 100 de la population féminine) avaient été victimes au moins une fois d’une agression sexuelle ou physique dans le cadre de leurs fréquentations depuis l’âge de 16 ans24;
  • que, parmi les jeunes femmes célibataires (de 18 à 24 ans), 24 p. 100 avaient été agressées par la personne qu’elles fréquentaient (15 p. 100 avaient été victimes d’une agression sexuelle et 14 p. 100, d’une agression physique)25;
  • que, selon une estimation, 25 p. 100 de toutes les femmes qui allaient à l’école au moment de l’enquête avaient déjà été victimes d’une agression sexuelle (17 p. 100) ou d’une agression physique (12 p. 100) commise par leur petit ami ou un homme avec qui elles sortaient26.

Il est impossible de connaître toute l’étendue de la violence dans les fréquentations parce que les victimes de violence peuvent ne pas signaler les actes commis contre elles. Les raisons suivantes peuvent expliquer pourquoi une victime garde le silence :

  • le fait de ne pas reconnaître que les actes commis constituent de la violence
  • l’embarras
  • la honte
  • la dénégation
  • la crainte de ne pas être crue
  • la crainte d’être rejetée par le partenaire ou les pairs
  • la crainte de faire l’objet de représailles ou d’être abandonnée
  • la conviction que l’acte est insignifiant et ne vaut pas la peine d’être signalé
  • la conviction qu’elle est responsable de l’acte.

Également la violence dans les fréquentations peut ne pas être reconnue ou signalée pour les raisons suivantes:

  • les pressions sociales intenses exercées sur les jeunes hommes et les jeunes femmes pour qu’ils fréquentent quelqu’un (sans égard à ce que cela peut leur coûter). À cause de ces pressions et du statut social associé aux fréquentations, les jeunes peuvent essayer de minimiser ou de nier la violence existant dans leurs relations;
  • les croyances relatives aux rôles sexuels traditionnels, qui renforcent l’inégalité dans les relations;
  • la normalisation de la violence dans la société et dans les fréquentations.

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QUELS SONT LES FACTEURS QUI JOUENT UN RÔLE DANS LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS ?

Des recherches semblent indiquer que différents facteurs peuvent jouer un rôle dans la violence dans les fréquentations. En voici quelques-uns : les antécédents de violence d’une personne, ses croyances et ses attitudes, sa connaissance des relations et sa capacité de les gérer, la consommation de drogues et d’alcool, le caractère sérieux de la relation, l’influence des pairs et la pornographie.

Antécédents de violence

Le fait d’avoir été maltraité dans son enfance (notamment par ses frères et sœurs) est un facteur très important de la violence dans les fréquentations27.

Croyances et attitudes

Les croyances et les attitudes d’une personne ont une grande influence sur la manière dont elle agit et juge la conduite des autres. Par exemple, certaines personnes peuvent penser qu’il est acceptable de forcer une autre personne à participer à des activités sexuelles si celle-ci :

  • fait de l’auto-stop
  • est considérée comme un allumeur (une allumeuse) ou une personne facile
  • se livre à des caresses
  • s’enivre
  • va chez l’agresseur
  • séduit quelqu’un
  • ne porte pas de soutien-gorge ou s’habille d’une façon qui est considérée comme sexy ou provocante
  • excite quelqu’un
  • invite un homme à sortir
  • se laisse acheter des choses28.

L’enquête nationale a révélé que les hommes qui ont des croyances et des attitudes patriarcales (c.-à-d. qu’ils croient qu’un homme a le droit de décider si sa conjointe ou sa partenaire devrait sortir avec des amis le soir ou travailler à l’extérieur de la maison, qu’il devrait parfois montrer à sa conjointe ou à sa partenaire que c’est lui le chef, qu’il a le droit d’avoir des activités sexuelles avec sa conjointe ou sa partenaire quand il le veut, même si celle-ci ne le veut pas) sont plus susceptibles d’employer la violence sexuelle, physique et psychologique à l’égard des femmes qu’ils fréquentent29.

Manque de connaissance des fréquentations et incapacité de les gérer

Les stratégies de prévention de la violence dans les fréquentations ont tendance à être basées sur l’idée que le manque de connaissances et de compétences au sujet des communications, de la résolution de problèmes, de la gestion des émotions et des relations saines peut aussi être un facteur important. Pour les adolescents, les fréquentations constituent une période d’expérimentation, et la manière dont ils assument ces nouveaux rôles et traitent ces attentes peut traduire les modèles de comportement (appropriés ou non) qu’ils ont adoptés et les leçons qu’ils ont apprises au sujet de la résolution de conflits30.

Consommation de drogues et d’alcool par des personnes qui se fréquentent

L’enquête nationale sur la violence à l’égard des femmes dans les collèges et les universités confirme que la violence dans les fréquentations est souvent liée à une consommation d’alcool. Plus les hommes et les femmes boivent, et plus ils le font en compagnie de la personne qu’ils fréquentent, plus ils sont susceptibles de commettre des actes de violence à l’égard de cette personne ou d’en être victimes. Les hommes qui consomment fréquemment de l’alcool et qui le font souvent avec la personne qu’ils fréquentent font partie de ceux qui sont les plus susceptibles de s’en prendre à leur partenaire. Les femmes qui consomment fréquemment de l’alcool et qui le font souvent avec la personne qu’elles fréquentent risquent davantage que les autres d’être victimes de violence31. On a aussi appris qu’il existait, chez les jeunes adolescents, un lien étroit entre les agressions sexuelles commises dans le cadre des fréquentations et la consommation abusive d’alcool et d’autres drogues32.

Caractère sérieux de la relation

L’enquête nationale a aussi révélé que les hommes sont plus susceptibles d’agresser physiquement et sexuellement la personne qu’il fréquente lorsque la relation est sérieuse. Bien que d’autres recherches sur la question soient nécessaires, un tel phénomène peut s’expliquer par le fait que les hommes qui vivent une relation intime peuvent être plus dépendants de leur partenaire sur le plan émotif que les hommes qui vivent des relations plus occasionnelles. Un homme peut être violent à l’égard de sa partenaire dans le but d’établir ou de maintenir l’engagement ou la dépendance de celle-ci envers lui33.

Influence des pairs

L’influence des pairs est un facteur qui influe sur la violence dans les fréquentations chez les jeunes hommes. On a découvert que les associations d’étudiants, par exemple, constituent un milieu propice aux comportements sexuels coercitifs dénués de violence physique34. Des liens ont aussi été faits entre la violence dans les fréquentations et d’autres formes de soutien par les pairs masculins. L’enquête nationale a révélé que, si les hommes ont des pairs qui les guident et leur conseillent d’employer la violence sexuelle, physique et psychologique à l’égard de leurs partenaires, cela aura une grande influence sur leur comportement. De plus, les hommes qui ont des amis qui commettent des actes de violence physique, sexuelle ou psychologique à l’égard de la personne qu’ils fréquentent sont plus susceptibles d’adopter un comportement identique35.

Pornographie

L’industrie de la pornographie — ainsi que les autres médias — tend à normaliser et à promouvoir la violence et les comportements violents et peut créer de mauvaises perceptions au sujet des relations et du comportement sexuel. Par exemple, l’enquête nationale a révélé que la pornographie joue un rôle majeur dans la violence sexuelle et physique commise à l’égard de femmes qui fréquentent un camarade de collège ou d’université36.

Ces influences extérieures peuvent amener les jeunes, en particulier, à ne pas bien comprendre les relations et la sexualité ou à se créer des attentes inacceptables à cet égard. Ces jeunes peuvent avoir de la difficulté à faire la différence entre certains signes de violence, comme une jalousie excessive, et l’« amour »37 (voir, plus loin, la section portant sur les signes avant-coureurs).

Autres facteurs qui accroissent la vulnérabilité à la violence

La vulnérabilité à la violence dans les fréquentations peut aussi être accrue par de nombreux autres facteurs qui touchent et marginalisent les personnes et les collectivités, notamment la discrimination, le vieillissement, le racisme, l’homophobie, l’invalidité et le manque d’accès à de l’information, à du soutien et à des services, notamment au système de justice pénale. Bon nombre de ces facteurs peuvent aussi aggraver les effets de la violence et faire en sorte que celle-ci soit moins souvent dénoncée38.

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QUELS SONT LES SIGNES AVANT-COUREURS DE LA VIOLENCE ?39

Voici certains signes qui permettent de croire qu’une personne commet des actes de violence dans une relation :

  • faible estime ou image de soi
  • faible tolérance à la frustration
  • changements d’humeur
  • irritabilité et caractère coléreux (tendance à exprimer sa crainte ou son anxiété sous forme de colère, ou refus de parler de ses sentiments, suivi d’une violente colère)
  • jalousie extrême
  • possessivité excessive.

Une personne violente peut :

  • devenir trop sérieuse trop rapidement
  • avoir l’impression qu’elle doit prendre toutes les décisions
  • manipuler et contrôler les relations de l’autre personne avec ses amis et sa famille ainsi que ses activités à l’extérieur de la maison, et l’empêcher de voir et de parler à ses amis et à sa famille
  • critiquer les idées, les amis, la famille ou l’apparence de l’autre personne
  • imposer ses stéréotypes concernant les relations homme-femme (les hommes contrôlent, les femmes doivent être soumises, etc.)
  • proférer des menaces
  • faire des reproches
  • faire appel au sentiment de culpabilité (si tu m’aimes, ...)
  • accuser de malhonnêteté ou de mauvaise foi
  • faire des appels téléphoniques répétés et surveiller constamment l’autre personne
  • suivre et épier l’autre personne (harcèlement criminel)
  • chercher à savoir où se trouve l’autre personne à tout moment
  • ne pas accepter une réponse négative (ce qui peut inclure ne pas accepter la rupture).

Une personne peut devenir violente aussi si :

  • elle se vante d’avoir intimidé d’autres personnes ou de s’en être prise à elles
  • elle conduit trop vite ou commet d’autres actes dangereux
  • elle consomme de l’alcool ou des drogues (et se met en colère ou devient violente)
  • elle commet des actes cruels à l’égard des animaux.

Voici certains des signes qui indiquent qu’une personne est victime de violence :

  • faible estime de soi
  • repli sur soi-même
  • dépression
  • nervosité
  • coupures, ecchymoses, éraflures, brûlures ou marques de morsure inexpliquées.

Une personne qui est l’objet de violence peut :

  • cesser de participer à des activités qu’elle aime
  • s’intéresser peu ou pas du tout aux activités familiales
  • avoir de la difficulté à dormir
  • être incapable de se concentrer
  • avoir des troubles de mémoire
  • commencer à manquer l’école
  • voir ses notes scolaires baisser.

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QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS ?

La violence dans les fréquentations peut avoir des conséquences immédiates aussi bien qu’à long terme sur les victimes, les agresseurs, leur famille et leur collectivité.

La violence dans les fréquentations peut causer aux victimes un préjudice physique, sexuel ou psychologique, et les conséquences peuvent les affecter pendant tout le reste de leur vie. Elle peut aussi diminuer l’estime de soi de la victime, sa confiance et son sentiment de sécurité, et nuire à son développement et à son fonctionnement. En outre, elle peut entraîner des blessures, des maladies transmises sexuellement, le HIV et le sida, ou la mort. Ses victimes risquent fort d’être de nouveau l’objet de violence dans leurs relations futures.

Les recherches indiquent que la violence dans les fréquentations n’a pas les mêmes conséquences pour les jeunes femmes et les jeunes hommes. Par exemple, chez les premières, le fait d’être victimes de la violence physique ou sexuelle exercée par l’homme qu’elles fréquentent entraîne une augmentation du risque de consommation d’alcool et d’autres drogues, des comportements malsains quant au contrôle du poids, des comportements sexuels risqués, des grossesses et des comportements suicidaires40. Lorsque l’on examine les recherches, on se rend compte que les femmes victimes de violence physique de la part de l’homme qu’elles fréquentent ont tendance à avoir plus de problèmes physiques et émotifs que les hommes victimes de violence. Elles sont aussi susceptibles d’être victimisées plus fréquemment, et ce type de violence a sur elles des conséquences beaucoup plus graves, par exemple des blessures, un traumatisme émotif, de la crainte et de l’anxiété41. De plus, les recherches ont révélé que les adolescentes courent plus de risques d’être frappées ou d’être forcées de participer à des activités sexuelles, et elles sont très susceptibles de réagir en pleurant, en donnant des coups à leur tour, en prenant la fuite ou en obéissant à leur partenaire violent. Par contre, les jeunes hommes sont plus susceptibles d’être pincés, giflés ou griffés ou de recevoir des coups de pied, et ils ont plus tendance à se montrer dédaigneux et à tourner la violence en plaisanterie42.

Bien que peu de recherches aient porté sur cette question, les agresseurs risquent aussi de subir des conséquences négatives de leur comportement : la destruction de leur relation en cours, la honte, le rejet personnel et la condamnation sociale. Ils risquent aussi de mettre en danger leurs relations futures. Dans certains cas, ils peuvent aussi devoir faire face à des sanctions criminelles, comme l’incarcération et la création d’un casier judiciaire.

La violence dans les fréquentations a aussi des conséquences pour les familles. Une grande partie des conséquences auxquelles les victimes peuvent devoir faire face — y compris des problèmes de santé mentale et le recours à de mauvaises stratégies d’adaptation comme la consommation d’alcool et d’autres drogues — peuvent avoir des répercussions directes sur les familles. De la même façon, les collectivités sont touchées lorsque la violence est normalisée, et les victimes n’ont plus la capacité de participer pleinement à la vie communautaire ou d’y contribuer de manière positive.

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PREVENIR LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS ET Y RÉPONDRE

Compte tenu de la gravité du problème de la violence dans les fréquentations — ainsi que de sa complexité — il faut, pour y apporter des réponses efficaces, l’engagement et la collaboration continus des membres de la collectivité, des praticiens et des décideurs partout au Canada.

Les adolescents qui commettent des actes de violence à l’égard de la personne qu’ils fréquentent ou ceux qui sont victimes de ces actes peuvent être plus susceptibles de récidiver ou de continuer d’être victimisés à l’âge adulte, dans leurs relations intimes, leur mariage et leur vie de famille. S’attaquer au problème chez les adolescents pourrait prévenir la violence conjugale et d’autres formes de violence dans l’avenir. Jusqu’à maintenant, on s’est surtout attaché à prévenir la violence dans les fréquentations au moyen de programmes d’éducation et de sensibilisation offerts dans les écoles et de campagnes et d’initiatives menées sur les campus. Ces réponses, de même que d’autres stratégies de prévention qui tiennent compte de l’incidence du sexe des personnes concernées dans les expériences et les conséquences de la violence dans les fréquentations et qui visent l’acquisition de nouvelles compétences pour aider les jeunes à éviter les situations risquées, sont importantes. Il est essentiel que les victimes aient accès à des services et à du soutien.

Rôle du ministère de la Justice du Canada

Le ministère de la Justice du Canada et ses partenaires — les organisations non gouvernementales, les gouvernements provinciaux et territoriaux, le secteur privé, etc. —, s’attaquent activement à la violence dans les fréquentations en utilisant différentes stratégies, notamment la réforme continue du droit, le soutien apporté aux programmes et aux services d’éducation juridique du public et l’appui à l’élaboration de stratégies de prévention scolaires ou communautaires à l’intention des jeunes. Une grande partie de ce travail est liée à l’Initiative de lutte contre la violence familiale et à la Stratégie nationale pour la prévention du crime, deux initiatives du gouvernement fédéral.

Dispositions du Code criminel

Au Canada, certains types d’actes de violence, comme les voies de fait, l’agression sexuelle et le harcèlement criminel, constituent des crimes aux termes du Code criminel. Certains actes sont aussi visés par la législation provinciale. Par ailleurs, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents s’applique aux jeunes âgés de 12 à 17 ans.

Les dispositions suivantes du Code criminel peuvent s’appliquer dans les cas de violence physique :

  • manquement au devoir de fournir les choses nécessaires à l’existence — art. 215
  • négligence criminelle causant la mort ou des lésions corporelles — art. 220 et 221
  • homicide involontaire coupable — art. 234 et 236
  • meurtre — art. 229 à 231 et 235
  • fait de conseiller le suicide — art. 241
  • voies de fait — art. 265 et 266
  • voies de fait causant des lésions corporelles ou agression armée — art. 267
  • voies de fait graves — art. 269
  • agression sexuelle — art. 271
  • agression sexuelle armée — art. 272
  • agression sexuelle grave — art. 27343
  • séquestration — par. 279(2)
  • vol qualifié — art. 343.

D’autres dispositions du Code criminel peuvent s’appliquer aux cas de violence psychologique, notamment :

  • harcèlement criminel — art. 264
  • profération de menaces — par. 264.1(1)
  • appels téléphoniques harassants — par. 372(3)
  • intimidation — art. 423.

Le Code criminel renferme aussi une disposition (art. 718.2) qui exige que le tribunal considère comme circonstance aggravante, lorsqu’il détermine la peine à infliger, la preuve que l’infraction était motivée par des préjugés ou de la haine fondés sur l’âge ou le sexe.

Le ministère de la Justice du Canada participe à un processus continu de réforme juridique ayant pour but de renforcer la réponse du système de justice pénale à la violence et aux agressions sexuelles. Voici des exemples de mesures législatives récentes qui peuvent s’appliquer :

  • le projet de loi C-7, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, remplacera la Loi sur les jeunes contrevenants à compter du 1er avril 2003. Suivant la nouvelle loi, les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) seront tenus responsables de leurs actes par des interventions équitables et proportionnées à la gravité de l’infraction commise. La nouvelle loi tient compte de l’intérêt et des besoins des victimes, ainsi que de l’importance de la réadaptation et de la réinsertion sociale des jeunes contrevenants;
  • le projet de loi C-15A (auparavant C-36) (proclamé en vigueur le 23 juillet 2002) a modifié le Code criminel de façon à augmenter la peine maximale applicable au harcèlement criminel de cinq à dix ans;
  • le projet de loi C-79 (proclamé en vigueur le 1er décembre 1999) a modifié le Code criminel afin de faciliter la participation des victimes et des témoins au système de justice pénale. Des mesures ont été mises en place afin d’empêcher que les victimes soient de nouveau victimisées par le système. Par exemple, les décisions en matière de libération conditionnelle doivent tenir compte de la sécurité de la victime, et l’interdiction de publication est maintenant permise afin de protéger l’identité des victimes et des témoins;
  • le projet de loi C-46 (proclamé en vigueur le 12 mai 1997) a modifié le Code criminel pour faire en sorte que les accusés dans les affaires de nature sexuelle aient accès seulement aux documents des dossiers personnels des plaignants et des témoins et des dossiers confidentiels qui sont pertinents;
  • le projet de loi C-27 (proclamé en vigueur le 26 mai 1997) a modifié le Code criminel afin de renforcer les dispositions relatives au harcèlement criminel. Par exemple, le meurtre commis en harcelant la victime constitue maintenant un meurtre au premier degré si le meurtrier avait l’intention de faire craindre à la victime pour sa sécurité. En outre, les tribunaux doivent considérer la violation d’une ordonnance préventive comme une circonstance aggravante lorsqu’ils déterminent la peine à infliger à un contrevenant reconnu coupable de harcèlement criminel;
  • le projet de loi C-41 (proclamé en vigueur le 15 juin 1995) a modifié le Code criminel pour prévoir que la preuve qu’une infraction était motivée par des préjugés ou de la haine fondés sur l’âge ou le sexe doit être considérée comme une circonstance aggravante qui doit être prise en compte aux fins de la détermination de la peine. De la même façon, la preuve qu’en commettant une infraction un contrevenant a commis des actes de violence à l’égard de son époux ou conjoint de fait ou de ses enfants, ou a abusé de la confiance de la victime ou de l’autorité qu’il avait sur elle constitue aussi une circonstances aggravante influant sur la peine;
  • le projet de loi C-72 (proclamé en vigueur le 22 juin 1995) a modifié le Code criminel afin que celui-ci prévoit clairement que l’intoxication volontaire n’est pas une défense aux crimes de violence d’intention générale, comme les voies de fait et l’agression sexuelle;
  • le projet de loi C-42 (omnibus) (proclamé en vigueur le 1er février 1995) a modifié le Code criminel afin de faciliter l’obtention d’engagements de ne pas troubler l’ordre public (ordonnances préventives). La police entre autres peut maintenant demander un tel engagement au nom d’une personne qui court un danger. La peine maximale pour la violation d’un tel engagement a été augmentée, passant de six mois à deux ans;
  • le projet de loi C-126 (proclamé en vigueur le 1er août 1993) a créé la nouvelle infraction de harcèlement criminel;
  • le projet de loi 49 (qui a reçu la sanction royale en juin 1992) a défini le consentement au regard des activités sexuelles. L’article 273.1 du Code criminel précise maintenant les cas dans lesquels le consentement a été obtenu. Il incombe dorénavant à l’accusé de s’assurer qu’une femme donne effectivement son consentement.

Soutien apporté aux programmes et aux services d’éducation juridique du public, de prévention dans les écoles et les collectivités ainsi qu’à d’autres programmes et services

Le ministère de la Justice du Canada a apporté son soutien à un certain nombre d’initiatives en matière d’éducation et de prévention, par exemple :

  • le Online Healthy Relationships Project, un projet pilote mené en Nouvelle-Écosse, a ajouté un élément interactif — des groupes de discussion et du courrier électronique adaptés en ligne — à la délivrance en classe d’un programme bien connu de prévention de la violence (Healthy Relationships: A Violence Prevention Curriculum developed by Men for Change of Halifax in 1994). Le projet pilote de la Nouvelle-Écosse a élargi la portée de ce programme en établissant des liens entre les étudiants et les professeurs, d’une part, et des policiers, d’autre part;
  • Making Waves est un projet de relations saines entre les pairs qui comportent de nombreux volets et qui est offert dans les écoles du Nouveau-Brunswick. On retrouve entre autres sur le site web du projet un guide de planification, un manuel de l’étudiant et des bulletins d’information;
  • « Deterring Dating Violence » est une trousse d’information et un guide d’activités à l’intention des étudiants et des professeurs du secondaire. Le guide a été publié dans le numéro du printemps 2002 du Petit magazine, une publication conjointe du Magazine jeunesse et du ministère de la Justice du Canada;
  • la Law Courts Education Society of BC a mis au point un site web interactif, qui renseigne notamment les étudiants du deuxième cycle du niveau secondaire au sujet de la violence dans les fréquentations (et de la violence familiale) et les aide à trouver de l’aide et de l’information.

Le ministère de la Justice du Canada aide également les Autochtones à concevoir des approches relatives à la violence commise dans leurs collectivités qui tiennent compte de leurs caractéristiques culturelles.

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RESSOURCES SUGGÉRÉES SUR LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS

Alliance de cinq centres de recherche sur la violence. In the Best Interests of the Girl Child: Phase II Report. Publié par Helene Berman et Jasmin Yiwani. Recherche financée par Condition féminine Canada, 2002.

Alliance de cinq centres de recherche sur la violence. Violence Prevention and the Girl Child: Final Report. Recherche financée par Condition féminine Canada, 1999.

Canada. Ministère de la Justice. « Deterring Dating Violence: Presentation and Activity Guide Intended for Secondary III, IV and V Personal and Social Education Teachers ». Le petit Magazine, printemps 2002.

Canada. Santé Canada. La violence dans les fréquentations : Un risque à tout âge. Ottawa, Santé Canada, mars 1996.

Canada. Santé Canada. Série de feuillets de renseignements du Centre national d’information sur la violence dans la famille. Ottawa, Santé Canada. Disponible sur Internet.

Canada. Centre national de prévention du crime. Questions touchant la sécurité personnelle des femmes et jeunes filles. Ottawa, Centre national de prévention du crime (en ligne). Disponible sur Internet.

DeKeseredy, Walter S. et Schwartz, Martin D. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998.

Jackson, Susan, M. « Issues In The Dating Violence Research: A Review of The Literature ». Aggression and Violent Behavior, vol. 4, no 2 (1999), aux p. 233 à 247.

Johnson, Holly. Dangerous Domains: Violence Against Women in Canada. Toronto, Nelson Canada, 1996.

Kelly, Katharine et DeKeseredy, Walter S. « The Incidence and Prevalence of Woman Abuse in Canadian University and College Dating Relationships ». Journal of Human Justice, vol. 4, no 2 (1993), aux p. 25 à 52.

Lavoie, Francine, Robitaille, Line, Hebert, Martine. « Teen Dating Relationships and Aggression, An Exploratory Study ». Violence Against Women, vol. 6, no 1, janvier 2000, aux p. 6 à 36.

Peplar, Debra J., Craig, Wendy M., Connolly, Jennifer, Henderson, Kathryn. « Bullying, Sexual Harassment, Dating Violence, and Substance Use Among Adolescents », dans Christine Wekerle et Anne-Marie Wall (éd.). The Violence and Addiction Equation: Theoretical and Clinical Issues in Substance Abuse and Relationship Violence. New York, Brunner-Routledge, 2002, aux p. 153 à 168.

Price, E. Lisa, Byers, E. Sandra, Sears, Heather A., Whelan, John, Saint-Pierre, Marcelle. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000.

Silverman, Jay, G. Raj, Anita, Mucci, Lorelei, Hathaway, Jeanne E. « Dating Violence Against Adolescent Girls and Associated Substance Use, Unhealthy Weight Control, Sexual Risk Behavior, Pregnancy, and Suicidality ». JAMA, 286, 5, août 2001, aux p. 572 à 579.

Simonelli, Catherine J., Mullis, Thomas, Elliott, Ann N., Pierce, Thomas W. « Abuse by Siblings and Subsequent Experiences of Violence Within the Dating Relationship ». Journal of Interpersonal Violence, vol. 17, no 2, février 2002, aux p. 103 à 121.

Sudermann, Marlies et Jaffe, Peter. « Violence in Teen Dating Relationships Evaluation of a Large Scale Primary Prevention Program ». Résumé, août 1993 (en ligne) (consulté le 10 février 2003). Disponible sur Internet.

The Sexual Assault Survivor’s Centre. Teen Handbook. Sexual Assault Sarnia (en ligne). Disponible sur Internet.

Totten, Mark D. Guys, Gangs, and Girlfriend Abuse. Peterborough, Broadview Press, 2000.

Wekerle, Christine et Avgoustis, Effie. « Child maltreatment, adolescent dating, and adolescent dating violence », dans P. Florsheim (éd.). Adolescent romantic relations and sexual behaviour: Theory, research, and practical implications. Hillsdale, NJ, Erlbaum (à venir).

Wekerle, Christine et Wolfe, David A. « Dating Violence in Mid-Adolescence: Theory, Significance, and Emerging Prevention Initiatives ». Clinical Psychology Review, vol. 19, no 4 (1999), aux p. 435 à 456.

Wolfe, David A., Scott, Katreena, Wekerle, Christine, Pittman, Ann-Lee. « Child Maltreatment: Risk of Adjustment Problems and Dating Violence in Adolescence ». Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, mars 2001.

Wolfe, David A. et Wekerle, Christine. « Pathways to Violence in Teen Dating Relationships », dans D. Cicchette et S.L. Toth (éd.). Rochester symposium on developmental psychopathology, Volume XIII: Developmental Perspectives on Trauma: Theory, Research and Intervention. Rochester, NY, University of Rochester Press, 1997, aux p. 315 à 342.

Wolfe, David A., Wekerle, Christine, Scott, Katreena, Straatman, Anna-Lee, Grasley, Carolyn et Reitzel-Jaffe, Deborah. « Dating Violence Prevention with At-Risk Youth: A Controlled Outcome Evaluation ». Journal of Consulting and Clinical Psychology (sous presse).

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POUR DES RENSEIGNEMENTS ADDITIONNELS SUR LA VIOLENCE DANS LES FRÉQUENTATIONS

Stratégie nationale pour la prévention du crime

Centre national d'information sur la violence dans la famille

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Notes

1 On ne parle pas de « fréquentations » lorsque des personnes habitent ensemble.

2 Christine Wekerle et Effie Avgoustis. « Child maltreatment, adolescent dating, and adolescent dating violence », dans P. Florsheim (éd.). Adolescent romantic relations and sexual behaviour: Theory, research, and practical implications. Hillsdale, NJ, Erlbaum, à venir.

3 Les renseignements figurant dans cette section sont tirés principalement des sources suivantes : Francine Lavoie, Line Robitaille, Martine Hébert. « Teen Dating Relationships and Aggression: An Exploratory Study ». Violence Against Women, vol. 6, no 1, janvier 2000, aux p. 6 à 36; documents du programme Making Waves; Canada. Ministère de la Justice. « Deterring Dating Violence Presentation and Activity Guide Intended for Secondary III, IV and V Personal and Social Education Teachers ». Le petit Magazine, printemps 2002; Canada. Ministère de la Justice. Fiches d’information sur la violence familiale et sur la violence conjugale.

4 Selon la publication du Sexual Assault Survivor’s Centre, Teen Handbook (en ligne) (consultée le 22 juin 2002; disponible sur Internet. Les drogues suivantes constituent des drogues du viol :

  • le ROHYPNOL, aussi appelé roofies, roachies, LaRocha, forget pill;
  • le gamma-hydroxybutyrate, aussi appelé GHB ou ecstasy liquidé;
  • la kétamine, aussi appelée Spécial K.

5 Bien qu’elle puisse se produire à tout âge, les recherches ont surtout porté sur la violence dans les fréquentations chez les jeunes.

6 Susan M. Jackson. « Issues in the Dating Violence Research: A Review of the Literature ». Aggression and Violent Behaviour, vol. 4, no 12 (1999), à la p. 241.

7 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, à la p. 91. Remarque : Après avoir analysé les données, les auteurs de cette étude ont conclu que, dans la majorité des cas, les femmes avaient employé la violence pour se défendre, de sorte qu’il ne s’agissait pas de « lutte à deux » ou de « violence à l’égard du partenaire masculin ».

8 Aizenman et Kelly, 1988; Burke et al., 1988; Makepeace, 1986; Muehlenhard et Linton, 1987; Sigelman et al., 1984, cités dans Susan M. Jackson. « Issues in the Dating Violence Research: A Review of the Literature ». Aggression and Violent Behaviour, vol. 4, no 12 (1999), à la p. 238.

9 Gagné, Lavoie et Hérbert, 1994; Mercer, 1988; Pedersen et Thomas, 1992, cités dans E. Lisa Price, E. Sandra Byers, Heather A. Sears, John Whelan, Marcelle Saint-Pierre. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000, à la p. 1.

10 E. Lisa Price, E. Sandra Byers, Heather A. Sears, John Whelan, Marcelle Saint-Pierre. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000, à la p. 1.

11 Pepler et Craig, 1997, cités dans Helene Berman, Anna-Lee Straatman, Kimberley Hunt, Janet Izumi, Barbara MacQuarrie. « Sexual Harassment: The Unacknowledged Face of Violence in the Lives of Girls », dans Alliance de cinq centres de recherche sur la violence. In the Best Interests of the Girl Child: Phase II Report. Publié par Helene Berman et Yasmin Jiwani (recherche financée par Condition féminine Canada, 2002), à la p. 20.

12 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, aux p. 40 à 42.

13 E. Lisa Price, E. Sandra Byers, Heather A. Sears, John Whelan, Marcelle Saint-Pierre. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000, aux p. 4 et 5. Remarque : Cette étude a révélé que 22 p. 100 des jeunes femmes et 12 p. 100 des jeunes hommes qui avaient commencé à fréquenter d’autres personnes avaient été victimes de violence psychologique ou physique, ce qui les avait bouleversés. L’étude a aussi permis d’apprendre que 19 p. 100 des jeunes femmes et 4 p. 100 des jeunes hommes qui avaient commencé à fréquenter d’autres personnes avaient été forcés de participer à des activités sexuelles (baisers, contacts ou rapports sexuels), ce qui les avait bouleversés.

14 Gagné et Lavoie (1995), cités dans E. Lisa Price, E. Sandra Byers, Heather A. Sears, John Whelan, Marcelle Saint-Pierre. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000, à la p. 1.

15 Sudermann, Marlies et Peter Jaffe. « Violence in Teen Dating Relationships: Evaluation of a Large Scale Primary Prevention Program ». Résumé, août 1993 (en ligne) (consulté le 10 février 2003). Disponible sur Internet.

16 Mark D. Totten. Guys, Gangs and Girlfriend Abuse. Peterborough, Ontario, Broadview Press Ltd., 2000, aux p. 51, 52, 65 et 170. Remarque : Les premières données ont été obtenues lors d’interviews structurés avec un échantillon choisi à dessein et non représentatif de 90 adolescents âgés de 13 à 17 ans. Des interviews en profondeur ont ensuite été menés avec un sous-échantillon de 30 jeunes violents et marginaux. Un acte « collectif » de violence est un acte auquel participent au moins deux hommes.

17 Poitras et Lavoie (1995), cités dans E. Lisa Price, E. Sandra Byers, Heather A. Sears, John Whelan, Marcelle Saint-Pierre. Dating Violence Amongst New Brunswick Adolescents: A Summary of Two Studies. Deuxième série de documents de recherche. Fredericton, Université du Nouveau-Brunswick, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, janvier 2000, à la p. 1.

18 Billingham, 1987; Cate et al., 1982; Bookwala et al., 1992; Sudermann et Jaffe, 1993, cités dans Christine Wekerle et David A. Wolfe. « Dating Violence in Mid-Adolescence: Theory, Significance, and Emerging Prevention Initiatives ». Clinical Psychology Review, vol. 19, no 4 (1999), à la p. 436.

19 Centre de toxicomanie et de santé mentale. Canadian Campus Survey Executive Summary (en ligne) (consulté le 31 janvier 2003). Disponible sur Internet. Remarque : Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir subi une agression sexuelle (5,7 p. 100 comparativement à 2,2 p. 100) dans les 12 mois qui ont précédé l’enquête.

20 Ibid.Remarque : Un plus fort pourcentage d’hommes (6,7 p. 100) que de femmes (4,5 p. 100) ont signalé avoir été victimes de violence physique dans les 12 mois qui ont précédé l’enquête.

21 Katharine Kelly et Walter S. DeKeseredy. « The Incidence and Prevalence of Woman Abuse in Canadian University and College Dating Relationships ». Canadian Journal of Sociology, vol. 18, no 2 (1993), à la p. 152.

22 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, à la p. 55.

23 Ibid.

24 Holly Johnson. Dangerous Domains: Violence Against Women in Canada. Toronto, Nelson, 1996, aux p. 112 à 115. Remarque : L’EVF ne portait pas sur la violence dans les fréquentations survenue avant l’âge de 16 ans, ni sur les contacts sexuels non désirés ne comportant pas de violence ou de menaces de violence claires. Elle a cependant révélé que la proportion de la violence sexuelle était plus élevée que celles des agressions non sexuelles dans les fréquentations, et qu’un grand nombre de femmes ont indiqué avoir été agressées plus d’une fois par un homme qu’elles fréquentaient ou par plusieurs hommes qu’elles ont fréquentés au cours des ans et avoir été victimes à la fois de violence physique et de violence sexuelle dans le cadre de leurs fréquentations.

25 Ibid.

26 Ibid.

27 Wolfe et al., 1998; Reitzel-Jaffe et Wolfe (sous presse); Wolfe et McGee, 1994, cités dans David Wolfe, Katreena Scott, Christine Wekerle et Ann-Lee Pittman. « Child Maltreatment: Risk of Adjustment Problems and Dating Violence in Adolescence ». Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, mars 2000; Catherine J. Simonelli, Thomas Mullis, Ann N. Elliott, Thomas W. Pierce. « Abuse by Siblings and Subsequent Experiences of Violence Within the Dating Relationship ». Journal of Interpersonal Violence, vol. 17, no 2 (2002), aux p. 103 à 121.

28 University of Alberta Health Centre. Sexual Assault and the Law in Canada (en ligne) (consulté le 15 janvier 2003). Disposible sur Internet.

29 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, à la p. 97.

30 Collins et Stroufe, 1999, cités dans David A. Wolfe, Christine Wekerle, Katreena Scott, Anna-Lee Straatman, Carolyn Grasley et Deborah Reitzel-Jaffe. « Dating Violence Prevention with At-Risk Youth: A Controlled Outcome Evaluation ». Journal of Consultng and Clinical Psychology (sous presse).

31 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, aux p. 122 et 123.

32 Debra J. Pepler, Wendy M. Craig, Jennifer Connolly et Kathryn Henderson. « Bullying, Sexual Harassment, Dating Violence, and Substance Use Among Adolescents », dans Christine Wekerle et Anne-Marie Wall (éd.). The Violence and Addiction Equation: Theoretical and Clinical Issues in Substance Abuse and Relationship Violence. New York, Brunner-Routledge, 2002, à la p. 165.

33 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, aux p. 115 et 116.

34 Boeringer, Shehan et Akers, 1991; DeKeseredy, 1990; DeKeseredy et Kelly, 1995; Lavoie, Herbert et Dufort, 1995, cités dans Susan M. Jackson. « Issues in the Dating Violence Research: A Review of the Literature ». Aggression and Violent Behaviour, vol. 4, no 12 (1999), à la p. 242.

35 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, aux p. 101, 102, 106 et 107.

36 Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, à la p. 113. Remarque : Les auteurs indiquent que c’est la conclusion qu’ils tirent « provisoirement ».

37 Lavoie, Vezina, Piche et Boivin, 1993; Gagné et Lavoie, 1993; Gamache, 1991, cités dans Walter S. DeKeseredy et Martin D. Schwartz. Woman Abuse on Campus: Results from the Canadian National Survey. Londres, New Delhi, Thousand Oaks, Sage Publications, 1998, aux p. 52 et 53.

38 Yasmin Jiwani, Nancy Janoviøek, Angela Cameron. « Erased Realities: The Violence of Racism in the Lives of Immigrant and Refugee Girls of Colour », dans Alliance de cinq centres de recherche sur la violence. Violence Prevention and the Girl Child: Final Report. Publié par Helene Berman et Yasmin Jiwani (recherche financée par Condition féminine Canada, 1999); Comité canadien sur la violence faite aux femmes. Un nouvel horizon : éliminer la violence, atteindre l’égalité, rapport final. Ottawa, ministre des Approvisionnements et Services, 1993.

39 Les renseignements figurant dans cette section sont tirés principalement des sources suivantes : les documents du programme Making Waves; Canada. Ministère de la Justice. « Deterring Dating Violence Presentation and Activity Guide Intended for Secondary III, IV and V Personal and Social Education Teachers ». Le petit Magazine, printemps 2002.

40 Jay G. Silverman, Anita Raj, Lorelei A. Mucci, Jeanne E. Hathaway. « Dating Violence Against Adolescent Girls and Associated Substance Use, Unhealthy Weight Control, Sexual Risk Behaviour, Pregnancy and Suicidality ». JAMA 286, 5 (1er août 2001), aux p. 572 à 579 (résumé) (en ligne) (consulté le 1er août 2001). Disponible sur Internet.

41 Makepeace, 1998; Larkin et Popaleni, 1994; Miller et Simpson, 1991; Bethke et De Joy, 1993; Jacobson, 1994; Kelly et DeKeseredy, 1994; Follingstad et al., 1991, cités dans Susan M. Jackson. « Issues in the Dating Violence Research: A Review of the Literature ». Aggression and Violent Behaviour, vol. 4, no 12 (1999), à la p. 238.

42 Cascardi, Avery-Leaf, O’Leary et Smith Slep, 1999, cités dans Helene Berman, Anna-Lee Straatman, Kimberley Hunt, Janet Izumi, Barbara MacQuarrie. « Sexual Harassment: The Unacknowledged Face of Violence in the Lives of Girls ». dans Alliance de cinq centres de recherche sur la violence. In the Best Interests of the Girl Child: Phase II Report. Publié par Helene Berman et Yasmin Jiwani (recherche financée par Condition féminine Canada, janvier 2002), à la p. 22.

43 L’agression sexuelle grave est une « infraction désignée », et un adolescent accusé de cette infraction pourrait être jugé comme un adulte.

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