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![]() l'Initiative de lutte contre la violence familialeMettre l'information sur le droit en matière de violence familiale à la disposition des gens vivant en milieu ruralUn répertoire de pratiques prometteusesLe 31 mars 2002 Préparé pour le ministère de la Justice du Canada par
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« Pour nous, le caractère “ rural ” est une question touchant à la diversité, dont nous devons tenir compte lorsque nous concevons un projet ou du nouveau matériel. Lorsque nos connaissances sont insuffisantes, nous faisons le nécessaire pour que des représentants ruraux siègent aux comités consultatifs et d’examen des projets. » Paula Wansbrough, Ontario Women’s Justice Network |
On retrouve de nombreux auditoires difficiles à rejoindre au Canada, dont les personnes à faible revenu, les chefs de famille monoparentale, les Autochtones, les immigrants et les réfugiés, les gens aux prises avec des problèmes d'analphabétisme et les femmes victimes d'abus en général, pour ne nommer que ceux-là. Certaines de ces personnes vivent en milieu urbain ou au sein de collectivités culturelles, tandis que d'autres habitent des régions rurales, agricoles ou éloignées. C'est pourquoi les stratégies que nous élaborons pour rejoindre les gens vivant en milieu rural exigent que nous comprenions les diverses caractéristiques culturelles et sociales de ces auditoires et que nous y soyons sensibles. Il n'existe pas donc de recette miracle pour entrer en communication avec ces gens.
Le présent répertoire s'attarde surtout aux techniques et stratégies de diffusion de l'information et traite dans une moindre mesure des adaptations culturelles. Cela étant dit, il devrait se révéler extrêmement utile pour communiquer de l'information dont on ne soupçonnerait habituellement pas l'existence lorsqu'on consulte les listes de publications d'autres intervenants. Le répertoire présente toute une kyrielle d'exemples de stratégies fructueuses. Et bien que certains projets ou initiatives aient été conçues pour des collectivités données, bon nombre des « enseignements » ou des « meilleures pratiques » citées sont de nature générique. Les approches qui en résultent sont parfaitement applicables à diverses populations rurales et les projets décrits pourront eux aussi être à nouveau réalisés bien que cela nécessitera parfois certaines modifications.
2.1.1 Élimination des obstacles à la communication avec les gens vivant en milieu rural
Il est évident que les gens vivant en milieu rural font face à des obstacles (soit la distance et l'isolement géographique) qui les empêchent d'obtenir de l'information sur le droit et la prévention de la violence familiale. De plus, les collectivités rurales présentent des taux de pauvreté et de chômage plus élevés et les emplois saisonniers y sont plus nombreux. Elles disposent généralement de moins de ressources et services (soins de santé, éducation, counseling, logements abordables et autres services sociaux). Le transport en commun et les garderies y sont soit déficients, soit inexistants. La vision traditionnelle du mariage et de la famille, enfin, y est plus répandue, tout comme les attitudes patriarcales, lesquelles favorisent la perpétuation de stéréotypes sexuels plus rigides (Gagné, 1992; Hornosty et Doherty, 2001; Jiwani, 1998; Websdale, 1998). Tous ces facteurs peuvent être mis en corrélation jusqu'à un certain point avec des niveaux de violence familiale plus élevés. Bien que l'étude marquante de McLeod (1980) réalisée pour le compte du Conseil consultatif canadien sur le statut de la femme ait révélé que l'incidence des cas de violence familiale en milieu rural se compare à celle observée en milieu urbain, d'autres auteurs estiment qu'il y a peut-être des cas qui n'ont pas été déclarés ou qu'il est peut-être plus facile de dissimuler de tels cas en milieu rural (Chalmers et Smith, 1988; Martz et Sarauer, 2000).
Mis ensemble, ces obstacles compliquent encore plus la tâche aux gens qui veulent accéder à de l'information, faire valoir leurs droits ou obtenir des services ou de l'aide. Les responsables des PVIJ et les services de prévention de la violence familiale qui veulent adapter de l'information ou des produits pour un auditoire rural ou trouver des façons d'entrer en communication avec lui, doivent connaître le contexte rural de leur province ou territoire. Comme la plupart des PVIJ et de nombreux services provinciaux se trouvent dans des centres urbains, il faut apprendre à connaître une collectivité rurale avant d'être en mesure de répondre aux besoins de ses membres. Il sera nécessaire, à cette fin, d'identifier et de comprendre les obstacles qui l'empêche d'accéder à de l'information en général et à de l'information sur la prévention de la violence familiale, en particulier.
Ceux qui ont contribué au présent répertoire ont insisté sur l'importance d'entrer en communication et d'établir des réseaux avec des organismes, des regroupements de femmes, des fournisseurs de services et des décideurs ruraux. Cela est essentiel à l'élaboration et à la diffusion de documents relatifs à la prévention de la violence familiale ainsi qu'à la conception et à la prestation de programmes de même nature en milieu rural.
Même si les entraves à l'accès à l'information peuvent varier d'une région ou d'une province à l'autre, les recherches et évaluations de besoins[6] effectuées pour le compte du ministère de la Justice du Canada donnent à penser que les intervenants des PVIJ doivent être au fait d'un ensemble d'obstacles divers et voir à s'en occuper s'ils veulent pouvoir communiquer de l'information concernant la prévention de la violence familiale à des gens vivant en milieu rural. Les renseignements fournis par les répondants et le survol de la documentation[7] relative aux pratiques des PVIJ et à la violence familiale en milieu rural, ont permis d'identifier les obstacles[8] à l'accès à l'information en milieu rural qui sont décrits ci-dessous. Des solutions susceptibles de favoriser l'élimination de ces obstacles sont présentées à la section 4.6.
Isolement physique, géographique et social – De nombreuses collectivités rurales sont isolées. L'éloignement pose des difficultés quand vient le moment d'organiser des événements, de trouver des endroits pour afficher de la documentation concernant la prévention de la violence familiale et de la distribuer aux victimes. Le transport en commun est à peu près inexistant en milieu rural. La communication d'information à des gens vivant dans l'isolement représente un obstacle majeur. Cet isolement géographique peut avoir un impact accru lorsque l'agresseur isole aussi sa victime au plan social en l'empêchant de voir sa famille et ses amis.
« Presque toute la population du Nunavut est rurale de par sa nature même et les collectivités se trouvant à l’extérieur d’Iqaluit sont passablement isolées. En ce qui concerne la documentation écrite, nous avons malheureusement découvert qu’elle n’est pas si utile que cela. Nous devons composer avec des problèmes d’alphabétisation et aussi d’ordre culturel. » Bonnie Tulloch, Aide juridique du Nunavut |
Pauvreté – La pauvreté a de multiples conséquences en ce qui concerne l'accès à l'information. Des gens victimes d'abus ne savent peutêtre pas qu'il existe des services sociaux ni comment accéder au système judiciaire. Ils n'ont peut-être pas les moyens de se payer un avocat ou ils se sentent peut-être démunis. Peut-être ne peuvent-ils même pas se permettre de faire des appels interurbains ou de se rendre en ville pour parler à des fournisseurs de services. Ils ont peut-être l'impression que s'ils quittent leur patelin, ils seront voués à vivre de l'aide sociale jusqu'à leur mort, une perspective qui est peut-être encore plus démoralisante que celle de vivre dans un contexte de violence récurrente à la maison.
Faibles niveaux d'éducation ou d'alphabétisation – Comme l'information est souvent présentée sous forme écrite, les personnes ayant un faible niveau d'alphabétisation sont souvent grandement désavantagées lorsque vient le moment d'examiner les solutions s'offrant à elles pour régler le problème de violence familiale auquel elles sont confrontées. De fait, on estime que 45 % des Canadiens de plus de 16 ans ne satisfont pas à la norme minimum souhaitable en matière d'alphabétisation (Statistique Canada, 1998). Étant donné que les victimes vivant en milieu rural ont moins d'occasions de consulter des fournisseurs de services qui pourraient leur présenter de l'information et en interpréter le sens, elles devront peut-être s'en remettre aux dépliants et documents que l'on retrouve dans la salle d'attente d'un médecin ou dans certains endroits privés. Or, si l'information que contient cette documentation n'est pas présentée en langage clair et facile et comprendre, elle ne sera peut-être pas très utile.
Stigmates – Les valeurs religieuses et familiales traditionnelles sont souvent bien implantées en milieu rural. Bien qu'elles permettent à de nombreuses personnes de se sentir acceptées dans la collectivité, ces valeurs peuvent aussi dissuader les victimes d'abus de chercher de l'information au sujet de solutions qui pourraient leur permettre d'améliorer leur situation. Les ruraux ont souvent l'impression que tout le monde est au courant des affaires de tout le monde et il devient donc important pour eux de soustraire leur « secret » aux commérages. Des recherches sur les abus commis en milieu rural ont révélé que l'on accuse souvent les femmes d'avoir provoqué l'agression et que la collectivité tend à minimiser et à juger normaux les comportements abusifs (Hornosty et Doherty, 2001).
Ressources limitées en milieu rural – Les services sociaux et de santé offerts en milieu rural se résument habituellement au strict minimum. Des intervenants oeuvrant dans le cadre de programmes de sensibilisation tentent de transmettre de l'information aux professionnels dévoués qui entreront peut-être en communication avec des victimes d'actes de violence familiale. Dans les régions où l'on ne retrouve pas de tels fournisseurs de services, l'information adéquate doit provenir d'autres sources telles que des émissions de radio. Même dans les régions rurales où sont établis des fournisseurs de services locaux, il n'est pas possible, dans de nombreux cas, de fournir aux clients l'information dont ils ont besoin au sujet du droit en matière de violence familiale.
Valeurs culturelles – Le partage de valeurs traditionnelles caractérise souvent les collectivités des régions rurales ou éloignées. Ce type de valeur engendre souvent des stéréotypes sexuels affirmés qui amènent les gens à minimiser les abus ou à imputer aux femmes le manque d'harmonie au sein de la famille (Gagné, 1992). Certaines collectivités agricoles, par exemple, valorisent au plus haut point l'autonomie et l'indépendance, et tout ce qui touche à la famille y est tenu secret. C'est ainsi que des amis et des parents hésitent parfois à offrir de l'aide à une personne qu'il soupçonne d'être une victime d'actes de violence familiale. Pour rejoindre des personnes isolées, il faut aussi tenir compte d'autres facteurs culturels tels que la langue, les valeurs, les traditions orales et les croyances religieuses.
Plus d'une centaine de responsables de PVIJ et de services de prévention de la violence familiale de partout au Canada ont reçu un questionnaire concernant les stratégies qu'ils emploient pour communiquer l'information sur le droit en matière de violence familiale aux gens vivant en milieu rural. Environ trente d'entre eux ont répondu dont la plupart ont ensuite accepté de prendre part à une entrevue approfondie. Durant ces entrevues, les participants ont eu l'occasion de discuter dans le détail de la création de certains produits, services ou projets se rapportant à la prévention de la violence familiale. Ils furent aussi invités à parler des stratégies employées pour rejoindre des auditoires ruraux et des moyens utilisés pour évaluer la réussite de leurs initiatives. Compte tenu du temps limité dont nous disposions pour préparer le présent répertoire, nous n'avons pas été en mesure de communiquer avec tous les responsables de PVIJ et organismes de prévention de la violence familiale établis au Canada, et ledit répertoire ne saurait donc être exhaustif.
Les organismes participants, avons-nous constaté, sont engagés dans la réalisation d'un éventail impressionnant de projets de diffusion de l'information concernant la prévention de la violence familiale dans les régions rurales et recourent aussi à toutes sortes de pratiques à cette fin. Certains d'entre eux ont donné des exemples de projets ou de stratégies de distribution conçus pour rejoindre des auditoires ruraux. D'autres ont entrepris de réaliser des projets qui ne visaient pas à entrer en communication avec de tels auditoires mais qui avaient déjà servi à cette fin de façon concluante. Lorsqu'ils furent invités à citer l'initiative la plus fructueuse, de nombreux participants ont souvent mentionné une initiative qui avait été financée et réalisée quelques années auparavant. Et comme ces initiatives avaient été financées en tant que projets d'une durée définie, on y avait mis fin. Plusieurs participants ont affirmé que leur organisme aurait aimé continuer d'offrir certains programmes mais que leur financement de base ne leur avait pas permis de le faire. De plus, les bailleurs de fonds n'appuient généralement pas une seconde fois une initiative qu'ils ont déjà financée. Les initiatives ponctuelles ont par conséquent un caractère éphémère et celui-ci représente souvent l'une des principales entraves à l'élaboration de pratiques prometteuses.
C'est pourquoi le présent rapport traite de stratégies passées et actuelles. Nous avons invité les organismes participants à nous faire part de tout projet, y compris ceux réalisés antérieurement, ayant permis de mettre au point une méthode efficace de diffusion de l'information sur le droit en matière de violence familiale dans les régions rurales. Certains des projets cités n'en sont qu'au stade de la mise en œuvre préliminaire. Dans la plupart des cas, ils font intervenir un processus visant à rejoindre des auditoires ruraux. Comme certains projets se recoupaient entre eux, nous ne les avons pas tous mentionnés et nous n'avons pas tenté non plus de dresser la liste des très nombreux produits de prévention de la violence familiale offerts par l'ensemble des organismes participants. Certains produits sont par ailleurs décrits dans le répertoire parce qu'ils avaient fait l'objet d'une adaptation ou d'une diffusion particulièrement efficace compte tenu des contraintes propres aux auditoires ruraux.
Dans les pages qui suivent, nous présentons, à l'aide de tableaux, diverses initiatives en cours à l'échelle du Canada. Ces tableaux font mention de l'instigateur de l'initiative, des partenaires et des sources de financement (lorsque cela était possible) et des indicateurs de réussite, bien que ces indicateurs ne soient pas toujours parfaitement au point et qu'ils reflètent parfois les commentaires qualitatifs de certains utilisateurs. On fournit également un aperçu des approches ayant permis de rejoindre des victimes d'abus vivant en milieu rural. La section 4 traite plus en détail de certains des « enseignements » tirés de l'adaptation du contenu ou de la forme de l'information transmise et de l'élaboration de stratégies efficaces.
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur[9], partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Campagne de tubes de rouge à lèvres Cette initiative s'inspire du modèle utilisé pour des projets comparables réalisés dans l'Est. Une femme maltraitée qui apporte chez elle des dépliants sur la violence familiale courra peut-être un risque si son agresseur les trouve. La campagne des tubes de rouge à lèvres repose sur une stratégie consistant à dissimuler un rouleau de papier dans un tube de rouge à lèvres vide, un endroit qui devrait échapper à l'attention de l'agresseur. Cela devrait aider les femmes maltraitées à obtenir un accès plus sûr à des numéros de lignes d'aide et à des conseils pour mettre fin à une relation abusive. |
Public Legal Education Association of Saskatchewan Partenariat avec le ministère de la Justice du Canada et un fournisseur de tubes de rouge à lèvres vides |
Des intervenants consulteront les groupes oeuvrant en première ligne afin d'établir comment la réussite de l'initiative peut être mesurée.
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Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
« Le projet de soutien et de sensibilisation des collectivités » Cette initiative vise à coordonner les services de soutien offerts aux survivants d'agressions sexuelles au Nouveau-Brunswick. Bien que le Sexual Assault Centre offre de l'information abondante sur la violence sexuelle et familiale et la violence dans les fréquentations ainsi que des systèmes de soutien et d'autres ressources à l'intention des survivants d'agressions sexuelles, des employés ont noté qu'il y avait un grand pas à franchir pour être en mesure d'offrir la même chose en milieu rural. Une initiative panprovinciale a été lancée afin de coordonner les services de soutien aux survivants, y compris ceux vivant en milieu rural. Cette initiative vise aussi à sensibiliser les gens davantage à la violence sexuelle et à la violence dans les fréquentations. |
The Fredericton Sexual Assault Crisis Centre
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Les réactions et commentaires des participants des collectivités ont été extrêmement positifs, ce qui donne à croire qu'il s'agit d'une bonne façon de rejoindre les ruraux. Une carte est affichée à un mur au Centre et les collectivités avec lesquelles on est entré en communication y sont indiquées par un point. Les régions rurales qui n'ont pas encore bénéficié des avantages liés au projet ressortent assez clairement et correspondent aux prochains dossiers à traiter. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Provincial Caring Partnerships (PCPC) Cette initiative panprovinciale vise à sensibiliser les gens à la violence familiale et met à contribution un comité provincial formé d'environ vingt organismes, groupes communautaires et représentants du gouvernement provincial qui tentent de stimuler la prise de mesures à la source, le partage des ressources en matière de prévention de la violence familiale (dépliants, guides, vidéos) et la création de réseaux francophones et anglophones. Il y a actuellement 13 comités de protection de la collectivité à l'échelle de la province, y compris un comité oeuvrant pour les Premières nations. Leur mandat est de promouvoir une initiative panprovinciale visant à sensibiliser les gens aux problèmes liés à la violence familiale et à des solutions possibles en encourageant la réalisation d'interventions à la source qui interpelleront les gens, une attention particulière étant par ailleurs accordée aux localités rurales et aux villages. |
Les PCPC sont un comité provincial dont les membres sont la Fondation Muriel McQueen Fergusson (et le centre du même nom pour la recherche sur la violence familiale), le Service public d'éducation et d'information juridiques du N.-B., la Coalition of Transition Homes, la Seniors Federation, l'Institut féminin, les Dames d'Acadie, la Société John Howard du N.-B., la Croix-Rouge, la police et la GRC, le YMCA et d'autres organismes. Les partenaires et les sources de financement varient au fil du temps (Santé Canada, le gouvernement provincial, le Centre national de prévention du crime, la GRC, le Conseil consultatif sur la situation de la femme du N.-B., etc.). |
Le projet a d'abord été réalisé au sein de deux collectitivés témoins et s'étend maintenant à 13 collectivités, auxquelles s'ajoutent quelques autres qui en sont à la phase de démarrage. Chaque collectivité a organisé de nombreux événements et activités qui portaient sur la violence familiale. Le bureau d'un comité a été transformé en un centre d'intervention en cas de crise familiale. Certaines initiatives locales obtiennent tellement de succès qu'elles sont en train de devenir des initiatives provinciales. C'est notamment le cas du Silent Witness Project. Le gouvernement provincial a décidé de se servir des PCPC aux fins de futures campagnes de sensibilisation du public associées à son cadre stratégique de prévention de la violence envers les femmes[10]. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Community Coordination for Women's Safety Ce projet vise à aider les collectivités à mettre au point de nouveaux modèles de coordination de la prévention de la violence envers les femmes. L'information sur le droit en matière de violence familiale n'est qu'une composante qui pourrait être diffusée plus efficacement par le biais de l'élaboration d'interventions communautaires efficaces et cohérentes qui permettraient aux femmes maltraitées d'accéder plus facilement au système judiciaire ainsi qu'à d'autres systèmes utiles. Les responsables du projet espèrent introduire des changements systémiques par le biais du développement communautaire. |
BC Association of Specialized Victim Assistance and Counselling Programs Partenaires : |
On espère que ce projet permettra, au bout du compte, de mesurer les changements systémiques. Il permettra aussi de déterminer si, du point de vue des femmes, les systèmes répondent mieux aux besoins. À court terme, ceux qui parrainent le projet considèrent comme une réussite le fait d'amener plus de gens à siéger aux comités (en « enrôlant » les groupes confessionnels, par exemple); de sensibiliser davantage les fournisseurs de services; de promouvoir une coopération accrue entre les parties intéressées (police, maisons de transition, etc.). On prévoit aussi établir si les collectivités ont obtenu les outils nécessaires pour travailler ensemble à l'identification et à la résolution de certains problèmes. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
The Potty Project Ce projet vise à informer toutes les femmes de l'Î.-P.-É. du fait que de l'aide leur est offerte si elles sont victimes de mauvais traitements. Le but est d'« installer une affiche sur la violence familiale où figureront les coordonnées de personnes-ressources, et ce, dans toutes les toilettes de l'Î.-P.-É. étant donné qu'il s'agit peut-être du seul endroit sûr et privé pour de nombreuses femmes. » Seront utilisés aux fins de ce projet des trousses, affiches et autocollants, ledit projet ciblant aussi les employeurs de l'Île. |
PEI Transition House Association En coopération avec la commission d'indemnisation des accidents du travail, la commission de la santé et de la sécurité au travail et le Rotary Club de l'Î.-P.-É. Une société d'impression de l'Île a imprimé les affiches et les autocollants. |
Ce projet est en cours de réalisation. Afin d'évaluer sa réussite, des intervenants suivront la progression du nombre d'appels reçus par des lignes d'aide, ce nombre révélant à quel point le projet permet à des femmes maltraitées vivant en milieu rural de trouver de l'aide. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
« Women and Children's Healing and Recovery Program » Ce programme non résidentiel vise à fournir des services de counseling individuels et collectifs aux femmes maltraitées et à leurs enfants. La formation comprend une initiation au problème de la violence familiale. Pour que ce programme fonctionne, il faut que les intervenants soient sensibles à certaines particularités. Des aînés et des travailleurs provenant de collectivités locales agissent comme consultants en planification continue. Les femmes apprennent à marquer leur territoire en tenant compte des attentes culturelles et familiales qui pèsent sur elles, de l'attention qu'elles doivent s'accorder et d'autre information concernant leur récupération. Les clients qui ont besoin d'information juridique sont invités à s'adresser à des organismes partenaires tels que le Women's Centre. Mais le programme vise à aider les femmes à se préparer à agir après avoir obtenu de l'information auprès d'autres entités telles que les maisons de transition et les centres pour femmes. |
The Women's and Children's Healing and Recovery Program bénéficie de l'appui et du financement du YWCA de Yellowknife et du Centre des femmes. |
Se servir d'un outil d'évaluation pour établir si des changements sont survenus entre le moment où une femme s'est jointe au programme et le moment où elle cesse d'y participer. Il faut aussi faire des entrevues de départ. Ces entrevues doivent être réalisées par un membre d'équipe autre que le conseiller qui aidait la femme concernée dans le cadre du programme. Contrôler les résultats qualitatifs qui témoignent de la propre réussite des femmes concernées. D'un point de vue quantitatif, on détermine le nombre de femmes qui profitent du programme. |
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Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
The Alberta Family Law Tool Kit Project Ce projet de formation à l'intention des formateurs repose sur une boîte carrée de couleur brune remplie d'information sur les ressources en matière de droit de la famille. Cette boîte d'outils a été conçue par le ministère de la Justice du Canada. Le PLENA a décidé d'y ajouter du matériel sur la violence familiale et des listes de ressources. Ce projet se fonde sur la prémisse voulant qu'il y a un rapport entre le droit de la famille et l'information concernant la prévention de la violence familiale dont les gens ont besoin lorsqu'ils sortent d'une relation abusive. |
Public Legal Education Network of Alberta En collaboration avec les organismes suivants : |
Le PLENA élaborera un questionnaire que les participants compléteront après avoir pris part au forum. Cette procédure aidera à identifier les données qui devraient être recueillies ainsi que les principales questions à aborder en ce qui a trait au droit de la famille et à la violence familiale. Le PLENA prévoit évaluer les ateliers. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Information and Resources for Abused Women in Rural Ontario Ce guide de ressources destiné aux femmes vivant en milieu rural contient de l'information à l'intention des femmes maltraitées vivant dans les régions rurales de l'Ontario. |
Education Wife Assault et Community Abuse Program of Rural Ontario Cette initiative est financée par la Direction générale de la condition féminine de l'Ontario. |
Prière de noter : aucune entrevue n'a pu être réalisée pour discuter de cette initiative. Mais des documents d'information ont été commandés, postés et reçus. |
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Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
« A Women's Right for a Safe Tomorrow » Cette brochure informative décrit le cycle d'abus et contient une liste de ressources à l'intention des victimes. La meilleure pratique ne se rapporte pas tant à la brochure elle-même qu'à la stratégie de diffusion qui vise activement à distribuer ladite brochure dans les régions rurales et directement aux victimes. |
Medicine Hat College, Public Legal Education Program Dans le cadre d'un partenariat avec la Alberta Law Foundation et le ministère de la Justice du Canada. (Le PLENA a aussi contribué en prenant des arrangements pour le finacement de la réimpression de la brochure.) |
L'enthousiasme montré par les Community Adult Learning Councils au sujet de la brochure et de son utilité a été considéré comme un indicateur de réussite. Des brochures ont été demandées sans qu'aucune sollicitation n'ait été effectuée et cette situation est attribuable à la bonne publicité dont la brochure jouit grâce au bouche à oreille, ce qui est aussi perçu comme un indicateur de réussite. Le détachement de Pincher Creek (région rurale) de la GRC, par exemple, a téléphoné pour demander un lot de brochures en vue d'en distribuer à des victimes et d'en conserver pour le bureau du détachement. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Before You Say Your Vows, Make Sure Your Home is Loving and Safe Ce dépliant traite de stratégies visant à éviter toute violence entre deux conjoints. Il est conçu pour servir de point de départ aux prêtres qui doivent discuter de ce sujet délicat. La nécessité d'élaborer un tel dépliant fut établie par le prêtre qui a participé aux travaux d'un groupe de sensibilisation à la violence familiale en milieu rural baptisé « Woodstock Caring Communities Committee ». Ledit dépliant a été élaboré dans le cadre d'un partenariat avec le SPEIJ-NB et des communautés confessionnelles locales. |
Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick (SPEIJ-NB) Dans le cadre d'un partenariat avec le Woodstock Interministerial Committee et le Woodstock Caring Community Committee. Ce dépliant est le fruit d'une collaboration à laquelle ont pris part toutes les confessions chrétiennes de cette petite ville et de la région rurale avoisinante afin de faire des commentaires et des suggestions concernant ledit dépliant. |
Les dépliants servent aux fins auxquelles ils ont été conçus. De nombreuses commandes de dépliants proviennent de communautés confessionnelles, dont certaines sont établies dans des régions rurales, et les dépliants commandés sont utilisés pour des cours de préparation au mariage afin d'aider des prêtres à aborder la question de la violence et à en discuter avec des couples qui projettent de se marier. |
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Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
The Hot Peach Pages Abuse Help Lines Project (HPP) Cette initiative met à contribution une page d'aide spéciale consacrée aux lignes d'aide et publiée dans tous les annuaires téléphoniques de la province. La PATHS a mené un sondage dans cinq localités rurales où des gens furent invités à préciser ce qui, selon eux, pourrait améliorer la situation des personnes victimes d'abus. Leur réponse : il faut fournir à ces personnes des numéros de téléphone et des adresses d'endroits où ils pourront obtenir de l'information valable. Le projet Hot Peach Pages est ainsi né et permet de transmettre de l'information sur la prévention de la violence et sur les services d'aide à tous les foyers de la Saskatchewan, et ce, d'une façon non menaçante. Les parrains du projet affirment que leur province a un caractère rural, si l'on fait exception de Saskatoon et de Regina. |
Provincial Association of Transition Houses of Saskatchewan (PATHS) Dans le cadre d'un partenariat avec SaskTel et le gouvernement de la Saskatchewan. |
Ce projet a d'abord été réalisé sous forme de projet pilote à Saskatoon avant d'être évalué par SaskTel et d'être étendu à toute la province. La PATHS a effectué un sondage de suivi entre août 2001 et janvier 2002.Tous les organismes et centres d'aide aux victimes d'agressions sexuelles qui sont membres de la PATHS ont été invités à demander aux répondants comment ils avaient trouvé le numéro de l'organisme qu'ils avaient contacté. Selon l'endroit, les Hot Peach Pages avaient été consultées à cette fin par 13 à 100 % des répondants. Les répondants ruraux étaient plus susceptibles d'avoir consulté cette source. Étant donné que ce projet ne bénéficiait pas d'un financement de base, la PATHS ne pourra pas continuer à suivre la progression des résultats de la même façon qu'au début. Mais SaskTel continuera d'offrir les services associés à cette initiative. |
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Safe and Caring Schools Project Cette série de cinq ateliers communautaires vise à consolider et à soutenir le programme de prévention de la violence familiale offert dans les écoles. Elle s'adresse aux adultes de la collectivité qui interagissent avec des enfants, c'est-à-dire les parents, les entraîneurs, les professeurs, les employés d'écoles, les aînés, les gens d'affaires, etc., et elle se fonde sur la prémisse voulant que les enfants apprennent à se comporter de façon « prosociale » si des adultes importants dans leur vie leur présentent à l'occasion des messages et des comportements favorisant la prévention de la violence. Cinq ateliers échelonnés sur 10 mois sont donnés par des animateurs formés par l'ATA et coordonnés avec les éléments correspondants du programme éducatif. |
Alberta Teacher's Association (ATA) Partenaires et sources de financement : |
L'ATA a trouvé de l'information sur des collectivités qui téléphonent de partout en Alberta pour s'inscrire à la série d'ateliers. En analysant les numéros de téléphone et les courriels, on a pu établir s'il s'agissait de collectivités rurales. Les membres de ces collectivités et, en particulier, des collectivités rurales ont beaucoup apprécié les ateliers. Les ateliers ont obtenu tellement de succès dans une collectivité agricole rurale (Grand Prairie) qu'il a fallu engager un coordonnateur pour accepter et gérer les demandes d'inscription. National Safe and Caring Canada tente de promouvoir un programme comparable à la grandeur du Canada. |
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Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Home Front Un système judiciaire traitant les cas de violence familiale et doté de ses propres tribunaux, service de police, juges, avocats pour les victimes et avocats de service, a été créé dans le cadre de ce projet. Les délinquants qui plaident coupable à des accusations d'avoir commis des actes de violence familiale peuvent passer par le système judiciaire baptisé « Home Front ». Les cas sont rapidement recensés et peuvent donc être entendus en l'espace de deux semaines. Si le délinquant inscrit un plaidoyer de non-culpabilité, son cas sera jugé par le système judiciaire ordinaire. Les victimes bénéficient d'un appui et les délinquants ont accès à des programmes de désintoxication. Les femmes provenant des régions rurales avoisinantes profiteront peut-être du fait qu'elles ne seront pas obligées de se rendre plusieurs fois en ville. |
Action Committee Against Violence (Calgary) Établi dans le cadre d'un partenariat avec des organismes d'application de la loi et le gouvernement provincial. Met à contribution des procureurs et des juges spécialement formés et affectés à ce tribunal. Le financement provient du fédéral, du gouvernement provincial et du secteur privé. |
Durant les 19 premiers mois, 3 000 cas ont été réglés au stade initial grâce à des plaidoyers de culpabilité. Des victimes ont réagi favorablement étant donné que les services d'un avocat et divers traitements sont offerts aux agresseurs. L'inobservation d'ordonnances entraîne la prise rapide de mesures sévères. (Mais le volume des cas de probation n'en a pas moins quadruplé.) Le counseling relatif à la violence familiale a suscité des réactions positives. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
« Community Outreach Program » Cette initiative permet d'offrir le PVIJ aux collectivités rurales. Elle sert d'abord à répondre aux demandes de renseignements ou à cerner des occasions d'installer des présentoirs dans des collectivités rurales. |
Public Legal Information Association of Newfoundland (PLIAN) Terre-Neuve est une province essentiellement rurale et les programmes visant à entrer en communication avec les ruraux font partie des activités principales et ne constituent pas de simples initiatives supplémentaires. |
On considère que la réussite du PLIAN est révélée par le fait que des regroupements locaux (centres pour femmes, bibliothèques, groupes d'alphabétisation, etc.) demandent de l'espace pour s'afficher lors d'événements ou sollicitent de l'information sur divers sujets. Le nombre d'appels reçus par la ligne d'information juridique et le nombre de connexions au site Web augmentent grâce aux opérations de relations publiques menées dans des collectivités locales. La liste d'envoi s'allonge tous les mois, ce qui témoigne d'un intérêt accru pour l'information juridique. Il arrive souvent que des gens participant à ces événements ruraux réinvitent la PLIAN à d'autres événements. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Faire connaître le matériel offert par le PVIJ aux gens vivant en milieu rural. Cette initiative fut lancée dans le but de rejoindre les gens vivant en milieu rural en les sensibilisant aux services et produits du SPEIJ. Elle est le fruit du processus de contrôle de l'utilisation de documents du SPEIJ à l'échelle de la province. L'analyse des tendances en matière de distribution observées en 1996-1997 a révélé que les quatre comtés au caractère rural le plus marqué n'ont pas commandé ni diffusé de documents d'information juridique dans des proportions correspondant aux populations vivant dans ces comtés. Le SPEIJ a lancé une campagne de relations publiques ciblée en s'appuyant sur le principe voulant que le fait de sensibiliser les gens davantage aura pour effet d'accroître la demande en milieu rural. |
Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick (SPEIJ-NB) |
En 1996-1997, le comté rural de Gloucester, où vivaient 11,9 % des habitants de la province, a demandé qu'on lui remette environ 1 % des documents distribués par le SPEIJ-NB. En 1999-2000, deux ans après la campagne de sensibilisation, 14,2 % des documents distribués par le SPEIJ-NB ont été livrés au comté de Gloucester. Tous les comtés ruraux ont fini par bénéficier d'un tel accroissement de l'accessibilité et de l'utilisation du matériel, et le nombre de demandes a connu une hausse spectaculaire. La plupart des demandes de dépliants effectuées par des ruraux visaient à obtenir de l'information sur la prévention de la violence familiale et sur le droit de la famille. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Violetnet et Rosenet Ces projets visant à contrer la violence familiale tirent parti du Web. Violet est le site traitant du droit et destiné aux femmes maltraitées tandis que RoseNet traite aussi de droit mais s'adresse aux immigrantes victimes de violence. Ces sites ont été élaborés de concert avec les principaux fournisseurs de services de la province, ce qui a par ailleurs permis d'obtenir des coordonnées de personnes-ressources. L'information qui y figure est régulièrement mise à jour. |
Programmes d'études juridiques, Université de l'Alberta Violet est parrainé par les organismes suivants : RoseNet est parrainé par les organismes suivants : |
L'acceptation par la collectivité (qui est évaluée lors de réunions) est un indicateur de réussite tout comme les histoires relatées par des employés et des bénévoles. Des anecdotes concernant des refuges de partout dans la province donnent à penser que les femmes consultent les sites Web et les jugent utiles. Le nombre de visiteurs et le nombre de connexions à des sites Web révèlent un important accroissement de la fréquentation. Ainsi, Rosenet est passé, en moyenne, de 13 sessions d'utilisation par jour en 2000 à 73 en 2002, tandis que Violetnet a été l'hôte de 170 sessions par jour (toujours en moyenne) en 2002, comparativement à 109 en 2000. Les refuges pour femmes considèrent maintenant le site comme le leur et ils en assurent la mise à jour. Violetnet offre un forum de discussion ainsi qu'une section de questions et réponses. Souvent le personnel peut déduire que certaines questions ont été posées par des gens vivant en milieu rural. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
Instigateur, partenaires et sources de financement |
Indicateurs de réussite |
Changing the Ending Cette vidéo présente deux femmes maltraitées se trouvant dans une maison de transition et qui refusent de transiger avec le système de justice pénale. L'une d'elles vient d'un milieu rural. Un guide de discussion accompagne la vidéo et contient des questions sur les obstacles que doivent surmonter les femmes vivant en milieu rural. Cette vidéo a été réalisée après que des conseillers communautaires en gestion de crise ont suggéré que les responsables de PVIJ créent un outil qui servirait de complément à l'information écrite, étant donné que les femmes qui arrivent dans des refuges ont souvent de la difficulté à lire des dépliants parce qu'elles sont en crise. De plus, certaines de ces femmes savent à peine lire et écrire. Les intervenants souhaitaient que l'on mette au point un outil moins didactique. |
Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick (SPEIJ-NB) Financé par les Services aux victimes du N.-B.Comités consultatifs de la police, des services aux victimes, des travailleurs à l'intervention d'urgence, des procureurs du ministère public, des travailleurs sociaux, etc. Le gouvernement provincial a a participé à la mise en œuvre de la stratégie de distribution qui visait à offrir gratuitement la vidéo et le guide de discussion à l'ensemble des maisons de transition, cliniques de santé mentale, bureaux de services aux victimes et bibliothèques de la province. D'autres responsables de PVIJ (Educate Wife Assault, etc.) ont aussi contribué à la promotion de la vidéo dans leur province. |
Des intervenants ont suivi la progression de la distribution, des ventes et des prêts. Ces ventes et ces prêts se sont maintenus au même niveau, particulièrement durant les deux premières années, et cela fut considéré comme un indicateur de réussite. D'importantes ventes réalisées à l'extérieur du N.-B. témoignent d'une réaction positive aux activités promotionnelles d'autres PVIJ. Les commentaires qualitatifs ont aussi servi d'indicateurs de réussite. De nombreuses personnes ayant emprunté des documents à la vidéothèque ont fait des commentaires positifs. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
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Indicateurs de réussite |
Ateliers sur la garde et le droit de visite L'Institut conçoit des ateliers traitant de divers sujets. Cela étant dit, l'information sur le droit de la famille est extrêmement importante pour les femmes qui sortent d'une relation violente, et l'atelier sur les droits de garde et de visite est celui faisant l'objet de la plus forte demande. L'Institut est doté d'un centre de ressources offrant une documentation abondante sur la prévention de la violence familiale. Ces documents peuvent être postés ou prêtés à des regroupements de l'extérieur de la région de Vancouver. Les ateliers aident à faire connaître l'Institut et à publiciser les ressources disponibles. |
British Columbia Institute Against Family Violence Parrainés par la B.C. Law Foundation |
Subséquemment à chaque atelier, on demande aux fournisseurs de services présents s'ils accepteraient qu'on leur téléphone dans six mois afin de leur demander de décrire la réaction obtenue et de préciser le nombre de gens qui ont accédé à l'information. Il s'agit d'une manière non scientifique mais néanmoins très valable de mesurer l'intérêt des femmes pour le matériel et la pertinence de celui-ci. De nombreux organismes ruraux téléphonent pour emprunter du matériel et pour recevoir le bulletin de l'Institut. Le Conseil de l'Institut a engagé un consultant pour qu'il effectue une évaluation des besoins qui permettra d'identifier les lacunes. On prévoit former au moins un groupe de discussion au sein d'une collectivité rurale pour évaluer les besoins. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
Initiative visant à diffuser de l'information concernant la prévention de la violence familiale |
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Indicateurs de réussite |
Ateliers d'information juridique à l'intention des femmes maltraitées Le OWJN a conçu neuf ateliers différents traitant de divers sujets concernant les femmes vivant dans un contexte de violence et, d'autre part, l'information juridique dont elles ont besoin. Les ateliers visent à donner de la formation aux membres des groupes de femmes et des organismes d'aide à la famille afin de leur permettre d'offrir de l'information juridique de base et facilement compréhensible à leurs clients et à leurs employés. Des trousses contenant de l'information utile, précise et claire sont offertes par le Réseau. |
Ontario Women's Justice Network (OWJN) et Metropolitan Committee on Violence Against Women and Children. Initiative parrainée par la Law Foundation of Ontario |
Subséquemment à chaque atelier, l'OWJN reçoit de nouvelles demandes de « trousses » de la part d'organismes et de fournisseurs de services établis en milieu rural et ayant eu vent du projet. La réaction des gens est jusqu'à maintenant « vraiment emballante et continue de s'amplifier ». Les formateurs se servent d'une évaluation dans le cadre de chaque atelier. Les conférenciers et les participants s'entendent jusqu'à maintenant pour dire que les ateliers sont « adaptés à la situation des gens vivant en milieu rural ». L'OWJN reçoit beaucoup de courriels de la part de victimes d'actes de violence familiale qui affirment vivre en milieu rural. |
Comment cette pratique permet-elle de rejoindre des femmes maltraitées ou d'autres victimes vivant en milieu rural?
4.1 Pratiques prometteuses: principales conclusions et stratégies visant à rejoindre les gens vivant en milieu rural
Les participants furent invités à préciser les stratégies et systèmes qu'ils utilisent, s'il y a lieu, pour s'assurer que l'information est distribuée ou rendue accessible aux gens des régions rurales en général et aux clients ruraux vivant une situation de violence familiale, en particulier.Toute une kyrielle de meilleures pratiques et de pratiques prometteuses (page spéciale dans l'annuaire téléphonique, coordination des interventions des organismes, affiches, campagne de tubes de rouge à lèvres, formation à l'intention des formateurs, séances d'information, etc.) furent ainsi mises de l'avant en ce qui a trait à la communication de l'information sur le droit en matière de violence familiale aux gens vivant en milieu rural.
Les approches présentées ci-après correspondent aux diverses méthodes et stratégies utilisées pour communiquer de l'information sur le droit en matière violence familiale aux gens des régions rurales. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle n'en fournit pas moins un aperçu valable de ce que les participants et les chercheurs ont appris au sujet de la meilleure façon de procéder pour influencer favorablement le cours de la vie des gens qui vivent en milieu rural. Bien qu'il soit possible qu'un projet élaboré pour une région rurale donnée ne puisse fonctionner que dans cette région, les méthodes employées se fondent souvent sur des stratégies transférables d'une administration à l'autre.
« Nous pensons fortement que nous devrions utiliser un modèle communautaire si nous voulons réussir à rejoindre les gens vivant en milieu rural. » Lorraine Whalley, Fredericton Sexual Assault Crisis Centre |
4.2 Créer des partenariats ruraux avec des fournisseurs de services, des associations agricoles et de femmes et des gens de l'endroit
La création de partenariats avec des fournisseurs de services et d'autres organismes ruraux fut l'une des stratégies le plus souvent citées pour la communication de l'information concernant la prévention de la violence familiale aux gens vivant en milieu rural.
« Nous assistons à des événements et des réunions, gardons le contact et travaillons généralement très fort pour établir des liens solides avec les fournisseurs de services de l’Î. P. É. Cela nous rapporte puisqu’ils veulent que nous participions au règlement de problèmes tels que la violence familiale. » Ann Sherman, Community Legal Education Association of PEI |
Établir une bonne relation avec des fournisseurs de services
Repérer les principaux intervenants ruraux s'intéressant au problème
« Nous avons participé à la réalisation de matériel de PEJ et donné de la formation à notre personnel d’admission pour qu’il soit en mesure de reconnaître les signes d’abus. Afin de promouvoir l’utilisation de ce matériel, nous encourageons nos bureaux à siéger à des comités de coordination locaux ayant comme mandat d’enrayer la violence. » Carol McEown, BC Legal Services Society |
Ne pas imposer de projet à une collectivité rurale et privilégier plutôt la collaboration
Solliciter l'aide de fournisseurs de services ruraux de première ligne pour élaborer des produits et des initiatives
« Cela a fait toute la différence. En multipliant les visites dans des collectivités rurales, nous avons rencontré plus de gens qui ont ensuite parlé à leurs voisins de nos activité et le processus était lancé! » Liz Lautard, Sexual Assault Crisis Centre |
Consulter des organismes ruraux au sujet du contenu de l'information (pertinence, etc.)
Trouver des endroits appropriés pour distribuer le matériel en milieu rural
« Ce n’est pas tout le monde qui se sentirait à l’aise de prendre des dépliants informatifs sur la violence offerts dans un présentoir situé dans une salle d’attente bondée, particulièrement en milieu rural où tout le monde se connaît. Les gens évitent même de regarder ces dépliants de peur que quelqu’un d’autre s’en aperçoive. Certaines de nos “collectivités attentionnées” se sont entendues avec des médecins de leur région pour que ces documents soient placés dans la salle d’examen. » Therese Murray, Provincial Caring Partnership Committee |
Offrir de l'information sur la violence familiale dans le cadre d'événements conviviaux
« Nos conseillers ruraux nous ont dit de ne pas présenter l’événement comme s’il était exclusivement destiné aux femmes car cela pourrait faire fuir les hommes et les inciter à “interdire” à leur femme d’y aller. » Maria Franks, Legal Education Society of Nova Scotia |
4.3 Promouvoir l'accès direct à l'information
L'un des principaux buts visés par de nombreux responsables de PVIJ est de transmettre l'information sur la prévention de la violence familiale directement aux personnes concernées. Il arrive fréquemment que les victimes vivant en milieu rural ne puissent recourir à des fournisseurs de services sociaux qui pourraient leur expliquer les possibilités offertes et leur présenter de l'information.
« Il se passe toujours quelque chose, même dans un collectivité de quelques centaines d’habitants.Nous nous rendons sur place et nous nous intégrons. Ce système fonctionne parce qu’il est très simple et informel, et n’intimide pas les gens. » Susan Doyle, Public Legal Information Association of Newfoundland |
4.4 Favoriser le maintien des initiatives
Il ressort clairement des entretiens tenus avec des intervenants de PVIJ et d'autres fournisseurs d'information sur la prévention de la violence familiale que la difficulté d'offrir à long terme des pratiques stimulantes et prometteuses représente un obstacle de taille pour la réussite des projets et leur transférabilité d'un secteur à un autre. Malheureusement, bon nombre des initiatives désignées à la section 3 comme des pratiques prometteuses n'ont bénéficié que d'un financement ponctuel.
« Nos initiatives en matière de prévention de la violence familiale ne bénéficient pas d’un financement de base. C’est pourquoi la durée des initiatives pour lesquelles nous recevons du financement est habituellement limitée, ce qui nuit considérablement à la mise en œuvre de toute actitivé de suivi. » Catherine Carry, Pauktuutit Inuit Women’s Association |
Les intervenants ont précisé qu'ils avaient participé à des initiatives très fructueuses qui avaient apparemment permis de rejoindre des victimes d'actes de violence familiale vivant en milieu rural, mais que dès que les fonds cessaient d'être disponibles, l'initiative prenait fin. Si on maintient quand même une initiative, peut-être qu'il ne sera plus possible de suivre la progression des résultats. Quoi qu'il en soit, certains ont suggéré que des stratégies soient élaborées pour assurer la réussite à long terme de certains projets ou pour leur permettre de fonctionner même quand il n'y a plus de financement disponible.
Soutenir les services ruraux et entretenir des liens avec eux
Aider les collectivités à obtenir des ressources
« Nous avons donné des séances de formation à des bénévoles et à des employés de refuges pour femmes dans plusieurs collectivités rurales. On leur a appris à se servir d’Internet et à naviguer sur le site Web Violet; ils pourront l’enseigner à leur tour aux femmes qui viennent séjourner dans les refuges. Nous affichons aussi de l’information sur des « sites PAC » afin que les femmes qui craignent peut être de chercher cette information chez elle ou qui n’ont pas d’ordinateur puissent disposer d’un site sécuritaire où elles pourront consulter de l’information sur les solutions s’offrant à elles. » San San Sy, Programme d’études juridiques |
4.5 Se montrer sensible au contexte rural (facteurs sociaux et culturels)
Pour rejoindre les gens qui vivent dans des collectivités rurales éloignées, il faut non seulement régler le problème du transport et surmonter d'autres obstacles, tels que la pauvreté et l'analphabétisme, mais aussi connaître la culture de ces collectivités et adapter l'information en conséquence.
« Notre personnel a présenté les ateliers dans le cadre d’un partenariat avec des regroupements de femmes établies dans diverses collectivités rurales, puis nous avons intégré les suggestions et commentaires des participants au contenu des ateliers afin de mettre en lumière les particularités de la vie en milieu rural. » Paula Wansborough, Ontario Women’s Justice Network |
Intégrer des exemples de contexte rural ou agricole
Connaître la culture et les problèmes propres à sa collectivité rurale
« Nous savons que la violence familiale est un problème répandu à la grandeur du Nunavut. Pour créer un programme efficace de prévention des abus envers le conjoint, nous devons prendre en considération et respecter les “vieilles façons” de composer avec ce problème. Nous avons engagé des aînés locaux comme consultants afin qu’ils transmettent leur savoir traditionnel et encouragent les gens à trouver des solutions qui leur conviennent. » David Mablick, Pulaarvik Kablu |
Reconnaître que les problèmes de sécurité personnelle ne sont pas les mêmes en milieu rural
« Nous avons délibérément choisi un titre inoffensif pour notre guide juridique à l’intention des femmes. Celui ci contient de l’information sur le droit en matière de violence familiale et sur d’autres sujets; s’il tombe entre les mains d’un conjoint abusif, ce dernier se sentira moins menacé. » Joel Janow, Public Legal Education Association of Saskatchewan |
Adapter l'information sur le droit en matière de violence familiale au contexte rural/agricole
Donner de l'information au sujet des conséquences de la violence familiale pour les enfants
4.6 Connaître et traiter les problèmes auxquels font face les ruraux dans votre région
Les obstacles qui empêchent les victimes d'abus vivant en milieu rural d'accéder à de l'information sur la prévention de la violence familiale et aux services offerts sont examinés à la section 2.1.1. La plupart des techniques et des stratégies de diffusion et de distribution qui permettent d'acheminer de l'information à des gens vivant en milieu rural font intervenir des moyens pour surmonter ces obstacles; il s'agit nomment des moyens suivants :
Problèmes d'isolement et de transport
Pauvreté
Faibles niveaux d'éducation et d'alphabétisation
« Un dépliant détaillé sur la prévention de la violence familiale n’est pas la solution pour tout le monde : certaines personnes ne pourront tout simplement pas le lire! C’est pourquoi d’autres types de documents, tels que les affiches, sont utiles. On y retrouve des messages brefs et les coordonnées des personnes ressources, soit juste assez pour aiguiller quelqu’un vers les ressources appropriées. » Joanne Ings, Assocation of Transition Homes of PEI |
Manque de confidentialité
4.7 Faire les rapprochements pertinents entre l'information sur le droit en matière de violence familiale et les problèmes à régler
Il est intéressant de noter que, si l'on se fie à la liste de contrôle des sujets possibles figurant dans le questionnaire, la plupart des répondants offrent non seulement de l'information sur le droit pénal mais aussi beaucoup de renseignements sur le droit de la famille et de l'information générale sur les refuges, les signes d'abus et la façon d'accéder aux services.
« Il y a un rapport entre la violence familiale que vivent certaines personnes et le droit de la famille. Lorsque les gens ont besoin d’information, ils veulent être renseignés sur ces deux questions. » Kim Pasula, Public Legal Education Network of Alberta |
Le droit est un domaine hautement spécialisé et le système judiciaire peut être complexe. Il peut être décourageant d'avoir à transiger avec ce système pour quiconque et même pour ceux qui peuvent facilement avoir accès à de l'information. Or, les femmes vivant en milieu rural doivent souvent surmonter des obstacles majeurs avant de pouvoir accéder à de l'information adéquate. Elles ont parfois besoin d'information sur le droit de la famille et sur leur rôle de victime ou de témoin dans une poursuite au criminel visant leur conjoint ainsi que sur leur sécurité personnelle et les services d'intervention d'urgence; elles peuvent également avoir besoin de services de spécialistes en counseling et, peut-être, de renseignements sur les occasions d'emploi ou de formation et le logement. Il est peu probable que la vulgarisation juridique représente le moyen d'accéder directement au système d'information. C'est pourquoi les organismes de services sociaux, les refuges, les fournisseurs de soins de santé et les autres intervenants oeuvrant au sein d'organismes de prévention de la violence familiale ont l'habitude de rechercher et de diffuser de l'information juridique. Voici les principaux enseignements tirés de diverses expériences.
Reconnaître qu'il est important pour les femmes sortant d'une relation violente d'avoir accès à de l'information sur le droit de la famille
« Étant donné que de nombreuses femmes sortant d’une relation violente veulent explorer un éventail de solutions, elles ont des questions au sujet de leurs droits de garde et de visite, des pensions alimentaires et ainsi de suite. Les séances d’information sur le droit de la famille sont idéales pour obtenir de l’information sur la prévention de la violence familiale et explorer des solutions. Notre atelier sur les droits de garde et de visite est celui faisant l’objet de la plus forte demande. » Penny Bain, BC Institute Against Family Violence |
Collaborer avec les organismes qui offrent des occasions de récupérer de façon sécuritaire
« Nous aidons les femmes qui participent à notre programme à trouver des façons de marquer leur territoire en tenant compte des attentes culturelles et familiales qui pèsent sur elle. Peu importe l’information qu’on leur fournira, celle ci ne leur sera d’aucun secours si elles n’ont pas les outils et les compétences pour se tenir à l’écart de la violence. » Judy Geggie, Healing and Recovery Program, Yellowknife |
4.8 Évaluer la pertinence des moyens utilisés pour diffuser l'information
Les imprimés se prêtent bien à une diffusion facile et sûre
Les imprimés demeurent l'un des moyens les plus courants de communiquer de l'information sur la prévention de la violence familiale. Les documents élaborés par des intervenants de PVIJ et d'autres organismes vont des circulaires aux dépliants en passant par les brochures et les guides. Souvent l'information produite vise à sensibiliser les fournisseurs de services qui pourront ensuite mieux informer les personnes concernées des solutions s'offrant à elles. Cela étant dit, les imprimés, de par leur format, permettent parfois aux victimes d'accéder à l'information pertinente plus facilement et aussi de façon plus sécuritaire. Afin d'assurer la sûreté et la confidentialité de l'information, plusieurs organismes ont présenté l'information sous des formes nouvelles et inhabituelles, dont les suivantes :
Autres moyens utiles pour rejoindre des auditoires ruraux
« On retrouve un téléphone dans presque tous les foyers. Si l’annuaire contient une page d’information sur la prévention de la violence et les lignes d’aide disponibles, l’agresseur ne sentira pas personnellement menacé par cette information. Évidemment, ces pages d’information doivent être publicisées afin que les gens sachent qu’elles existent. » Virginia Fisher, Provincial Assocation of Transition Houses of Saskatchewan |
Lignes d'information sans frais
Le téléphone est un important moyen de communication dans les régions agricoles où les voisins vivent éloignés les uns des autres. Plusieurs
PVIJ offrent une ligne d'information juridique générale sans frais. La Saskatchewan, qui se considère comme une province essentiellement rurale, a fait la promotion de la ligne d'aide et l'a présentée comme un excellent moyen de joindre les ruraux pour leur communiquer de l'information sur la prévention de la violence familiale.
Une ligne sans frais offre de l'information de ce genre et aide les ruraux à traiter le problème fréquent de contrainte financière ainsi que les problèmes liés à la confidentialité et à l'analphabétisme. Par exemple, si une femme maltraitée fait un appel interurbain pour s'informer au sujet de services tels que les refuges, cet appel sera mentionné sur son compte de téléphone et pourra la trahir. Une ligne sans frais permet d'éviter ce problème. Cela étant dit, de la publicité devrait être faite en permanence pour promouvoir l'utilité des lignes d'aide et apprendre aux gens où trouver les numéros de téléphone pertinents. Cette publicité devrait être faite à grande échelle et cibler les endroits fréquentés par les ruraux. La Saskatchewan recourt à des babillards et à des articles de journaux pour promouvoir les Hot Peach Pages (voir les meilleures pratiques).
Internet et les nouvelles technologies
« Internet est l’un des meilleurs moyens pour rejoindre les femmes vivant en milieu rural. Il y a plus de gens « branchés » en milieu rural que dans les centres urbains. Internet est une formidable source d’information et un excellent moyen de communication pour quiconque vit dans un isolement plus ou moins marqué. Nous avons fait une étude qui révèle que les agriculteurs de l’Alberta présentent un degré élevé de connectivité. Ils se servent d’Internet pour de nombreuses choses, y compris obtenir de l’information à jour sur la température. » San San Sy, Programme d’études juridiques |
Séances de formation à l'intention des formateurs
4.9 Étudier la possibilité d'adapter l'information à un auditoire rural
Les participants ayant contribué au présent répertoire estiment que l'information destinée aux clients ruraux devrait être adaptée, bien que nombre d'entre eux ne soient pas en mesure d'effectuer une telle adaptation. Les études sur la violence familiale en milieu rural mentionnent aussi qu'il est nécessaire d'adapter l'information pour la rendre pertinente. Toutefois, les frais liés à la production de produits distincts pour les clients ruraux ont souvent constitué un empêchement. Quoi qu'il en soit, de nombreux organismes ont adapté leur matériel en fonction de la culture de victimes d'abus et d'actes violents qui vivaient en milieu rural et éloigné. La recherche dans le domaine fournit, elle aussi, d'autres approches pour rejoindre les gens qui vivent des situations d'abus en milieu rural.
Essentiellement, deux modes d'adaptation sont utilisés par les organismes qui produisent de l'information sur la prévention de la violence familiale: ils adaptent cette information pour la rendre plus pertinente ou encore ils donnent les coordonnées des personnes-ressources locales. Compte tenu des obstacles auxquels sont confrontés de nombreux ruraux victimes de violence, les adaptations décrites ci-dessous (suggérées par des participants ou dans des études) contribueront peut-être à rendre l'information plus pertinente et à l'adapter à un auditoire rural donné.
Utiliser les coordonnées des personnes-ressources locales
Certains responsables de PVIJ ont adapté le contenu de leur matériel en ajoutant de l'information sur les ressources et le soutien offerts dans les régions rurales. Par exemple, des dépliants destinés à des régions urbaines donnent parfois des numéros de téléphone qui obligeront les clients ruraux à faire des appels interurbains. Education Wife Assault et le Community Abuse Program of Rural Ontario ont produit un dépliant contenant de l'information destinée aux femmes maltraitées vivant en milieu rural en Ontario.
Simplifier l'information
Des participants ont affirmé que de nombreux imprimés traitant de la prévention de la violence familiale ou du droit de la famille sont utiles aux fournisseurs de services. Mais leur présentation devrait avoir un aspect visuel plus marqué et le langage utilisé devrait être simplifié si l'on veut les rendre plus accessibles aux hommes et aux femmes des régions rurales. Ces documents, du reste, ne doivent pas être trop longs. Les statistiques révèlent que la majorité des femmes maltraitées ne se rendent pas dans les refuges ou ne recourent pas à d'autres services pour obtenir de l'information. Il importe donc d'offrir des documents attrayants traitant de la loi et des services dans des endroits publics fréquentés par les ruraux.
Définir la notion d'abus
Plusieurs études sur la violence familiale donnent à penser que ce type de violence est souvent considéré comme une affaire privée dont les ruraux ne discutent pas en dehors de leur cercle familial. De fait, certains d'entre eux ne savent même pas que ce problème existe dans leur collectivité et il arrive aussi que des femmes maltraitées ne souhaitent pas être considérées comme des victimes. D'aucuns minimisent la situation ou jugent qu'elles font partie du quotidien d'une famille. Selon une étude, pour laquelle des dizaines de femmes maltraitées et vivant en milieu rural ont été interrogées[14], les gens tendent à tolérer les comportements abusifs et à excuser les agresseurs (ou à blâmer les victimes), et ce, même s'ils estiment que la violence familiale est répréhensible. De nombreuses personnes jugent que l'expression « violence familiale » renvoie exclusivement à de graves agressions physiques et non pas aux incidents blessants qui surviennent au fil du quotidien de nombreuses familles. Il y aurait donc lieu de définir clairement cette expression.
« Nous concevons des affiches pour indiquer aux femmes maltraitées où trouver de l’aide. Mais nous n’utilisons pas l’expression “violence familiale” et recourons plutôt à des formules du genre « est-ce que quelqu’un vous insulte, vous abaisse ou vous frappe?». Le fait d’évoquer ces comportements, et non l’utilisation de termes vagues, interpelle les gens. » Joanne Ings, PEI Transition House Association |
Utiliser des images et des tableaux
Compte tenu des faibles niveaux d'alphabétisation et d'éducation observés en milieu rural, les messages doivent être formulés dans un langage simple. Si possible, des images et des tableaux devraient figurer dans les dépliants et brochures. Quant au texte, s'il y a lieu, il doit être rédigé en langage clair et, de préférence, en style télégraphique. Les gens ne prendront pas le temps de lire de longues explications concernant des points de droit.
4.10 La coordination des services : la meilleure façon de communiquer l'information
Selon des représentants d'organismes qui ont eu l'occasion de collaborer entre eux ou de mettre au point des approches interorganismes, ce type d'approche donne, à n'en pas douter, les meilleurs résultats. Les responsables du projet Community Coordination for Women's Safety (Colombie-Britannique), les Community Adult Learning Councils, avec lesquels l'Alberta collabore pour trouver des moyens efficaces de rejoindre les auditoires ruraux, et les responsables de l'initiative Caring Communities (Nouveau-Brunswick), qui vise à sensibiliser l'homme de la rue au phénomène de la violence familiale, reconnaissent tous les avantages qu'il y a à fournir aux collectivités des outils qui leur permettront de régler les problèmes et de collaborer aux solutions.
Les approches axées sur le développement communautaire favorisent l'obtention de résultats durables
« Les organismes locaux, même ceux établis en milieu rural, disposent déjà d’une abondance d’information. Mais ils ne s’en servent pas ou ne la partagent pas toujours de façon efficace. Nous voulons collaborer avec des collectivités afin de les doter d’outils qui leur permettront de créer des partenariats et de créer les interventions visant à contrer la violence familiale. L’information relative à un tel processus de résolution de problèmes est beaucoup plus susceptible d’être repérée et communiquée effectivement. » Morgen Baldwin, Community Coordination for Women’s Safety |
4.11 Élaborer des indicateurs de réussite
Ceux qui ont contribué au présent répertoire avaient une opinion favorable des projets et des méthodes qu'ils avaient élaborés pour joindre des gens en milieu rural. Les responsables de PVIJ suivent régulièrement la progression de leurs opérations de distribution de l'information juridique. La plupart d'entre eux sont en mesure d'établir combien de milliers d'exemplaires d'un dépliant donné ont été distribués dans leur province et quels types d'organismes les ont utilisés. Toutefois, il a été difficile de suivre l'évolution des projets et de déterminer dans quelle mesure l'objectif recherché, à savoir joindre les ruraux victimes de violence, avait été atteint. Bien que la plupart des répondants savaient intuitivement que leurs initiatives et leurs produits de prévention de la violence familiale remportaient du succès, nombre d'entre eux n'avaient élaboré aucun indicateur de réussite précis. Cela confirme, dans une certaine mesure, qu'il n'y a pas assez de fonds pour effectuer des évaluations à grande échelle. Mais si vous définissez des paramètres en accord avec ce que vous espérez accomplir et que vous mesurez régulièrement la progression de vos résultats, cela pourra contribuer grandement à assurer l'efficacité de vos stratégies de diffusion ainsi que la transmission de l'information. Voici certains des principaux enseignements tirés de diverses expériences et aussi quelques suggestions.
Savoir ce que l'on veut faire : établir des objectifs
« Nous projetons de commencer à demander aux gens où ils ont entendu parler de nous et d’où ils viennent pour nous permettre d’évaluer la qualité des services que nous fournissons aux régions rurales. » Susan Doyle, Public Legal Education Association of Newfoundland. |
« Lorsque les gens visitent notre site Web, ils sont invités à fournir certains renseignements, dont leur lieu de résidence. Mais ce site est tout nouveau et nous ne disposons donc pour l’instant que de données préliminaires. Nous analyserons ces données à la fin de la première année afin d’établir combien de ruraux ont accédé au site. Nous saurons ainsi si nous intervenons suffisamment en milieu rural. » Annick Gariepy, Éducaloi |
Reconnaître l'importance de l'information qualitative
« La plupart des gens jugeraient que l’utilisation accrue de nos sites constitue un signe de réussite. Mais ce n’est pas le seul signe dont nous tenons compte. De fait, en ce qui nous concerne, nos sites sont une réussite parce que les refuges de femmes en sont venus à les considérer comme “leurs propres sites” et sont même disposés à en assurer la mise à jour, entre autres. » San San Sy, Programme d’études juridiques |
Surveiller la croissance du nombre de demandes de communication d'information lors d'événements
« Nous comptabilisons le nombre de gens qui assistent à nos ateliers et notre degré de réussite est déterminé par le nombre de personnes qui nous demandent d’en faire de plus. » Kim Winger, Portage College |
Diversifier les indicateurs de réussite
La présente section vise à décrire succinctement les principales approches qu'il conviendrait d'adopter compte tenu des conclusions énoncées dans le rapport. Sont énumérées en regard de chacune de ces approches des mesures destinées à assurer la communication efficace d'information sur le droit en matière de violence familiale aux gens vivant en milieu rural.
Approche |
Mesures proposées |
Créer des partenariats ruraux |
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Promouvoir l'accès direct à l'information sur le droit en matière de violence familiale |
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Favoriser le maintien des initiatives en matière de prévention de la violence familiale |
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Se montrer sensible au contexte rural (facteurs sociaux et culturels) |
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Connaître et traiter les problèmes auxquels font face les ruraux dans votre région |
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Faire les rapprochements pertinents entre l'information sur le droit en matière de violence familiale et les problèmes à régler |
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Évaluer la pertinence des moyens utilisés pour diffuser l'information |
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Étudier la possibilité d'adapter l'information à un auditoire rural |
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La coordination des services : la meilleure façon de communiquer l'information
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Élaborer des indicateurs de réussite |
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Partager les meilleures pratiques chaque fois que cela est possible |
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Chers collègues,
OBJET : ÉTABLISSEMENT D'UN RÉPERTOIRE VISANT À FAVORISER LA COMMUNICATION DE L'INFORMATION SUR LE DROIT EN MATIÈRE DE VIOLENCE FAMILIALE AUX GENS VIVANT EN MILIEU RURAL
Le Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale est en train d'établir un répertoire national pour le compte de du ministère de la Justice du Canada, dans lequel seront décrites les initiatives prises par des organismes d'éducation juridique, des services de prévention de la violence familiale et d'autres organismes publics en vue de mettre l'information appropriée concernant la violence familiale à la disposition des gens vivant en milieu rural.
Comme vous le savez, la plupart des provinces et des territoires du Canada ont une importante population rurale. Or, la vie dans une collectivité rurale comporte des obstacles à l'information de façon générale et cette situation affecte encore plus les victimes d'actes de violence familiale. Ces obstacles des plus divers comprennent l'emplacement géographique et l'isolement, les problèmes entraînés par la méconnaissance de la langue de la majorité ou par l'analphabétisme, les usages de la collectivité (taire les cas d'abus, par exemple), les mythes et les fausses conceptions au sujet des droits des victimes, les lacunes de l'infrastructure de diffusion de l'information, etc. Comment transmet-on de l'information à des gens qui sont victimes d'abus et de comportements violents dans un contexte rural? De quels types de renseignements ces gens ont-ils besoin? Comment peut-on établir si la stratégie employée a bien fonctionné?
Nous voulons explorer ces questions avec vous afin de préparer un répertoire de « meilleures » pratiques et de pratiques « prometteuses ». La liste des dépliants et des documents pertinents déjà disponibles n'est pas particulièrement utile en soi. Ce que nous devrions plutôt partager entre nous, ce sont les approches uniques et efficaces que nous avons trouvées pour influencer le cours de la vie des gens qui habitent dans des régions rurales. Le Ministère de la Justice du Canada s'est engagé à traduire le rapport final (c'est-à-dire le répertoire) et à le mettre à la disposition de tous pour servir d'outil d'intervention dans le futur.
Nous vous prions de nous aider à établir un répertoire qui sera le plus exhaustif possible. Nous avons besoin de connaître les stratégies et méthodes fructueuses que vous avez utilisées pour accomplir ce travail exigeant. C'est pourquoi nous vous demandons de compléter le questionnaire ci-joint et de le télécopier ensuite au Centre de recherche au (506) 453-4788. Étant donné que les échéances liées à ce projet sont courtes, nous vous saurions gré de nous retourner le questionnaire d'ici le 15 février 2002.
Après avoir analysé vos réponses, un représentant du Centre communiquera avec bon nombre d'entre vous afin de prendre des arrangements pour une entrevue. Je vous remercie à l'avance de votre coopération et de vos commentaires.
Veuillez accepter, chers collègues, mes meilleures salutations.
Deborah Doherty, Ph.D.
Consultante, Recherche communautaire et Projets spéciaux
Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale
678, rue Windsor
C.P. 4400
Frédéricton (N.-B.) E3B 5A3
Tél. : (506) 452-6367; téléc. : (506) 453-4788; courriel : fvrc@unb.ca
QUESTIONNAIRE
Veuillez prendre quelques minutes pour répondre aux questions ci-dessous. Nous ne vous demandons pas de réponses très détaillées à ce stade. Nous espérons que l'information générale que vous nous fournirez nous aidera à identifier des stratégies et des approches prometteuses qui permettront aux gens vivant en milieu rural et qui sont victimes d'actes de violence familiale d'accéder à l'information sur le droit applicable à ce problème ainsi qu'aux autres ressources et services disponibles. Après avoir reçu les questionnaires complètès, nous communiquerons avec bon nombre d'entre vous afin de prendre des arrangements pour une entrevue qui nous permettra d'obtenir des détails au sujet de vos stratégies.
VEUILLEZ TÉLÉCOPIER LE QUESTIONNAIRE COMPLÉTE AU (506) 453-4788, À L'ATTENTION DE DEBORAH DOHERTY
1. Quelle information votre organisme offre-t-il pour aider les victimes d'actes de violence familiale et sous quelle forme se présente-t-elle? (Veuillez cocher toutes les cases pertinentes)
Sujet |
Formes |
[ ] Droit pénal |
[ ] Brochures et dépliants explicatifs |
2. À quels genres de stratégies et de systèmes recourez-vous, le cas échéant, pour vous assurer que l'information est tranmise ou rendue accessible aux gens des régions rurales en général et aux clients ruraux victimes d'actes de violence familiale en particulier?
[ ] Partenariats avec des fournisseurs de services établis en milieu
rural
[ ] Partenariats avec des associations agricoles ou des regroupements
de femmes
[ ] Partenariats avec des églises, des écoles ou d'autres groupes locaux
[ ] Partenariats avec des programmes spéciaux (pouponnières, cliniques
de santé, etc.)
[ ] Jumelages pour des événements ruraux
[ ] Surveillance de la distribution dans les régions rurales
[ ] Envois ciblant les régions rurales
[ ] Installation de présentoirs dans les régions rurales
[ ] Initiatives visant à entrer en communication avec des collectivités
rurales
[ ] Autre (veuillez préciser) _________________
3. Vous arrive-t-il de modifier l'information transmise (numéros de personnes-ressources, versions adaptées, etc.) afin de l'adapter davantage aux clients ruraux? Le cas échéant, quelles modifications effectuez-vous?
4. Comment vous y prenez-vous pour déterminer si vos démarches auprès de clients ruraux ont été fructueuses? Donnez des exemples d'indicateurs permettant d'établir que des clients ruraux ont accès à l'information que vous diffusez.
Votre nom :_____________
Organisme :_____________
Adresse :_______________
Tél. :__________________
Téléc. : ________________
Courriel _______________
BC Institute Against Family Violence
Penny Bain, directrice
#515 409, Granville, Vancouver (C.-B.) V6C 1T2
Tél. : (604) 669-7055
Téléc. : (604) 660-7054
Paukuutit Inuit Women's Association of Canada
Catherine Carry, coordonnatrice des projets spéciaux
131, rue Bank, 3e étage, Ottawa (Ontario)
Tél. : (613) 238-3977
Téléc. : (613) 238-1787
Public Legal Education Program, Medicine Hat College – PLENA Member
Catherine Crockford, coordonnatrice
299 College Dr. SE, Medicine Hat (Alberta) T1A 3Y6
Tél. : 529-3875
Téléc. : 504-3512
Public Legal Information Association of Newfoundland
Susan Doyle, directrice administrative
Bureau 101, édifice Fortis, 139, rue Water, St. John's (Terre-Neuve)
A1C 1B2
Tél. : (709) 722-2643
Téléc. : (709) 722-0054
Calgary John Howard Society Community Justice Education Program
April Dort
919-9th Ave St, Calgary (Alberta) T2G 0S5
Tél. : (403) 543-7817
Téléc. : (403) 265-2458
Legal Information Society of Nova Scotia
Maria Franks, directrice administrative
5523 B, rue Young, The Hydrostone Market, Halifax (N.-É.) B3K 1Z7
Tél. : 902-454-2198
Téléc. : 902-455-3105
PEI Transition House Association
Joanne Ings, directrice administrative
84, rue Fitzroy, Charlottetown (Î.-P.-É.) C1A 1R7
Tél. : (902) 894-3354
Téléc. : (902) 628-8718
Public Legal Education Association of Saskatchewan
Joel Janow, codirectrice
300-201 21st Street East, Saskatoon (Saskatchewan) S7H
0B8
Tél. : (306) 653-1868
Téléc. : (306) 653-1869
Fredericton Sexual Assault Crisis Centre
Lorraine Whalley, directrice administrative
Liz A. Lautard, coordonnatrice des projets de soutien et de sensibilisation
des collectivités
C.P. 174, Frédéricton (N.-B.) E3B 4Y9
Tél. : (506) 452-6986
Téléc. : (506) 457-2780
Rankin Inlet Spousal Abuse Program
David Mablick, directeur
Case 429, Rankin Inlet (Nunavut) X0C 0G0
Tél. : (867) 645-3785
Téléc. : (867) 645-3785
Alberta Teacher's Assocciation, Safe and Caring Schools Project
Barb Maheu, gestionnaire des programmes
11010-142 St., Edmonton (Alberta) T5N ZR1
Tél. : (780) 455-6481
Téléc. : (780) 455-6481
Independent Living Resource Centre of Calgary
Crime, Violence and Abuse Prevention Program
Kelli Moore
7 – 11 Street N.E, Calgary (Alberta) T2E 4Z2
Tél. : 263-6880
Téléc. : 263-6811
Public Legal Education Network of Alberta
Kim Pasula, bureau administratif
5520 47A Ave, Red Deer (Alberta) T4N 3V6
Tél. : (403) 343-3712
Téléc. : (403) 340-2890
Community Legal Education Information Association of PEI
Ann Sherman, directrice administrative
C.P. 1207, Charlottetown (Î.-P.-É.) C1A 7M8
Tél. : (902) 892-0853
Téléc. : (902) 368-4096
Legal Studies Program, University of Alberta
San San Sy, codirectrice
8303-112 St., Edmonton (Alberta) T6G 2T4
Tél. : (780) 492-1720
Téléc. : (780) 492-1720
Public Legal Education and Information Services of New Brunswick
Teena Thorne, directrice administrative intérimaire
C.P. 6000, Frédéricton (N.-B.) E3B 5H1
Tél. : (506) 453-5360
Téléc. : (506) 457-7899
Community Legal Education Association of Manitoba
Mary Troszko, directrice administrative
501 – 204, av. Portage, Winnipeg (Manitoba) R3C 0B9
Tél. : (203) 943-2382
Téléc. : (204) 943-3600
Nunavut Legal Aid
Bonnie Tulloch, directrice administrative
Poste restante, Gjoa Haven (Nunavut) X0E 1J0
Tél. : (867) 360-4603
Téléc. : (867) 360-6112
Action Committee Against Violence (Calgary)
Home Front Project, Karen Walroth
Code de courrier 19, C.P. 2100, station « M »
Calgary (Alberta) T2P 2M5
Tél. : (403) 268-6755
Téléc. : (403) 268-5458
Ontario Women's Justice Network (OWJN) and Metropolitan Committee
on Violence Against Women and Children (METRAC)
Paula Wansbrough
158, ch. Spadina, Toronto (Ontario) M5R 2T8
Tél. : (416) 392-3138
Téléc. : (416) 392-3136
Legal Education Program, Portage College
Kim Winger, coordonnatrice
Case 417 (Alberta) AB T0A 2C0
Tél. : (780) 623-5347
Téléc. : (780) 623-5347
Muriel McQueen Fergusson Centre for Family violence Research
Deborah Doherty, consultante, Recherche communautaire et Projets spéciaux
C.P. 4400, 678, rue Windsor, Frédéricton (N.-B.) E3B 5A3
Tél. : (506) 453-3595
Téléc. : (506) 453-4788
Éducaloi
Annick Gariepy
C.P. 1537, succ. « Place d'Armes », Montréal (Québec)
Tél. : (514) 954-3408
Téléc. : (514) 954-3493
Community Coordination for Women's Safety
Morgen Baldwin, coordonnatrice régionale
213, rue Lyon S., Prince George (C.-B.) V2M 3K9
Tél. : (250) 564-5337
Téléc. : (250) 564-4494
Provincial Caring Partnership Committee
Therese Murray, coordonnatrice des liaisons
a/s de MMFF, C.P. 50 000, Frédéricton (N.-B.) E3B 6C2
Tél. : 1 (888) 673-6633
Téléc. : (506) 472-5084
British Columbia Legal Services Society
Carol McEown, directrice
1500-1140, rue Pender Ouest, Vancouver, BC V6E 4G1
Tél. : (604) 601-6117
Téléc. : (604) 682-0965
Public Legal Education Association of Canada (PLEAC)
Paul Gerhart, président
a/s de 3000, ch. College S., Lethbridge (Alberta) T1K 1L6
Tél. : (403) 320-3346
Téléc. : (403) 380-3450
Education Wife Assault and the Community Abuse Program of Rural Ontario
(Aucune entrevue n'a pu être réalisée)
427, rue Bloor Ouest, case 7, Toronto (Ontario) M5S 1X7
Tél. : (416) 968-3422
Téléc. : (416) 968-2026
Victim Services Division, provincial Government
Jane Coombe
C.P. 4288, Victoria (C.-B.) V8W 9J7
Tél. : (250) 387-1554
Téléc. : (250) 356-1092
Women and Children's Recovery Program
Judy Geggie, directrice
23, rue Ryan
Yellowknife (T.N.-O.) X1A 2V7
Tél. : (867) 669-9122
Téléc. : (867) 669-9255
Deborah Doherty, Ph.D.
Chercheure principale
Consultante, Recherche communautaire et Projets spéciaux
Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale
678, rue Windsor
C.P. 4400
Frédéricton (N.-B.)
E3B 5A3
Tél. : (506) 452-6367
Téléc. : (506) 453-4788
Willa Stevenson
Assistante à la recherche/Intervieweuse
Mark Garrett
Étudiant en droit à l'UNB - Intervieweur
Alderson-Gill & Associates Consulting Inc., Documents sur la violence familiale dans le contexte de la vulgarisation et de l'information juridiques : rapport sur l'évaluation des besoins, synthèse des résultats (Ottawa: Ministère de la Justice du Canada, mars 2000), p. 1.
Biesenthal, L., L. Sproule, M. Nelder, S. Golton, D. Mann, D. Podovinnikoff, I. Roosendaal, S. Warman et D. Lunn. Étude sur la violence envers les femmes en milieu rural ontarien (ORWAS) - Rapport final. Ottawa: Ministère de la Justice du Canada, 2000.
Canadian Farm Women's Network. Family Violence in Rural, Farm and Remote Canada. Unpublished Report. Fredericton, 1995.
Chalmers, L. and Smith, P. “Wife Battering: Psychological, Social and Physical Isolation and Counteracting Strategies.” In A.T. McLaren, ed. Gender and Society. Toronto: Copp Clark, 1998.
Epprecht, N. “The Ontario Rural Woman Abuse Study (ORWAS)”. Paper presented at the Domestic Violence in Special Populations 1st Session of the 7th International Family Violence Research Conference, University of New Hampshire, Portsmouth, New Hampshire, July 2001.
Family Violence on the Farm and in Rural Communities Research Team. Barriers to the Use of Support Services by Family Violence Victims in Northumberland County. Report submitted to the New Brunswick Department of the Solicitor General. Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, Fredericton, 1997.
Gagne, P. “Appalachian Women: Violence and Social Control”. Journal of Contemporary Ethnography. Vol 20. pp. 387-415, 1992.
Gouvernement du Nouveau-Brunswick. Un monde meilleur pour les femmes : réponse du gouvernement au groupe de travail de la ministre sur la violence faite aux femmes, Fredericton (Nouveau-Brunswick), décembre 2001.
Hornosty, J and Doherty, D. “Responding to Wife Abuse in Farm and Rural Communities: Searching for Solutions that Work.” SIPP Policy Paper 10, presented to Rural Canada: Moving Forward or Left Behind, Saskatchewan Institute of Public Policy, Regina, Saskatchewan. 2001. Available from the World Wide Web: (www.uregina.ca/sipp/publications.htm)
Hornosty, J and Doherty, D.“Barriers Women Face in Leaving AbusiveRelationships in Farm and Rural communities:The Importance of Understanding the Social and Cultural Context of Abuse,” Paper Presented at: 7th International Family Violence Research Conference Portsmouth, New Hampshire, July 2001.
Jiwani, Y. Rural Women and Violence: A Study of Two Communities in British Columbia: Unedited Technical Report. Ottawa: Department of Justice, 1998.
Justice Canada, From Isolation to Integration: Public Legal Education and Information Needs in Response to Family Violence in Rural Areas of Canada, November 2001
Martz, D., and Sarauer, D. Domestic Violence and the Experiences of Rural Women in East Central Saskatchewan [online]. Muenster: Centre for Rural Studies and Enrichment, 2000 [cited 05 November 2001].
Websdale, N. Rural Women and the Justice System: an Ethnography. Thousand Oaks, California, 1998.
Scott, Wendy, and Caroline VanDine. “Family Violence” in Rural, Farm and Remote Canada. Canadian Farm Women's Network, 1995.
Statistique Canada. Recensement 1996. Ottawa: Statistique Canada, 1996.
[1] Ministère de la Justice du Canada, From Isolation to Integration: Public Legal Education and Information Needs in Response to Family Violence in Rural Areas of Canada, août 2001.
[2] Statistique Canada, Dictionnaire de recensement de 1996, numéro de catalogue : 92-351-XPE.
[3] Jiwani, 1998, p. 36.
[4] Jiwani, 1998, p. 36.
[5] Wendy Milne, Violence Against Women in Rural Settings (rapport non publié préparé pour le Canadian Panel on Violence Against Women et daté d'août 1992), p. 2, tel que cité par le minstère de la Justice du Canada dans From Isolation to Integration: Public Legal Education and Information Needs in Response to Family Violence in Rural Areas of Canada, août 2001.
[6] Alderson-Gill & Associates Consulting Inc., Documents sur la violence familiale dans le contexte de la vulgarisation et de l'information juridiques : rapport sur l'évaluation des besoins, synthèse des résultats (Ottawa : Ministère de la Justice du Canada, mars 2000), p. 1.
[7] Ministère de la Justice du Canada, From Isolation to Integration: Public Legal Education and Information Needs in Response to Family Violence in Rural Areas of Canada, août 2001
[8] Ces obstacles ne sont manifestement pas des déterminants de la violence familiale et ne doivent pas mener à des généralisations voulant que les gens appartenant à ces catégories soient plus enclins à la violence. Mais ils peuvent nuire considérablement aux ruraux qui sont victimes d'abus et qui tentent d'obtenir de l'information et de l'aide.
[9] L'instigateur est toujours le premier oganisme nommé (il peut y avoir plus d'un organisme assumant ce rôle).
[10] Gouvernement du Nouveau-Brunswick, Un monde meilleur pour les femmes : réponse du gouvernement au groupe de travail de la ministre sur la violence faite aux femmes, Fredericton (Nouveau-Brunswick), décembre 2001.
[11] Le Programme d'aide au réseau du secteur du bénévolat (VolNet) a pris fin le 31 mars 2002. Ce programme financé par le fédéral avait dépassé l'objectif visé, à savoir brancher 10 000 organismes bénévoles sur Internet. Parallèlement à cette opération, plus de 17 000 employés et bénévoles ont reçu de la formation.
[12] Le centre d'accueil Pulaarvik Kablu, au Nunavut, commence tout juste à mettre en œuvre un programme de la prévention de la violence envers le conjoint à Rankin Inlet. Ce programme a été conçu en fonction non seulement de l'isolement et des grandes distances mais aussi des cultures et traditions nordiques. Le Centre prévoit tenir compte du « savoir traditionnel » aux fins de l'élaboration et de la réalisation du projet et il compte aussi engager des aînés locaux comme consultants. Le but visé est de créer un programme fondé sur le respect des cultures et des approches traditionnelles.
[13] Hornosty, J. et Doherty, D., Barriers Women Face in Leaving Abusive Relationships in Farm and Rural communities: The Importance of Understanding the Social and Cultural Context of Abuse,exposé présenté dans le cadre de la 7th International Family Violence Research Conference à Portsmouth (New Hampshire) en juillet 2001.
[14] Family Violence on the Farm and in Rural Communities Research Team, Barriers to the use of Support Services by Family Violence Victims in Northumberland County, Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, 1997.
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Mise à jour : 2006-07-06 | ![]() |
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