![]() |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() ![]() |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Au sujet de la Commission Salle des médias Publications Plaintes Divulgation proactive Dotation Liens Archives
|
![]() |
COMMISSION D’EXAMEN DES PLAINTES
CONCERNANT LA POLICE MILITAIRE
RAPPORT MINISTÉRIEL SUR LE RENDEMENT
POUR LA PÉRIODE SE TERMINANT
_________________________________________ Le 30 août 2002
L’honorable John McCallum, C.P., B.A., Ph.D. Monsieur le Ministre, J’ai l’honneur de vous présenter, ci-joint, conformément aux règles établies par le Conseil du Trésor, le premier rapport sur le rendement de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (exercice clôturé le 31 mars 2002), pour dépôt devant le Parlement cet automne. Veuillez agréer l’assurance de ma considération la plus distinguée. La présidente, Louise Cobetto
TABLE DES MATIÈRES
Message du ministre Depuis sa mise sur pied, la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire a encouragé l’acceptation et le respect de normes professionnelles élevées au sein de la police militaire, des normes selon lesquelles tous les services policiers sont jugés aujourd’hui. Je suis ravi de savoir que le chef d’état-major de la Défense et le grand prévôt des Forces canadiennes ont accepté toutes les conclusions et les recommandations présentées par la présidente de la Commission au cours de cette période de référence. Ceci démontre clairement que les améliorations ont été reconnues et justifiées et de plus, ceci appuie les efforts consentis par la Commission pour modifier les pratiques et les systèmes existants. J’ai remarqué avec intérêt les défis auxquels a fait face la Commission, hier et aujourd’hui, comme on l’a présenté dans le rapport. Les défis font place à des possibilités. Je suis impatient d’assister au développement continu de la Commission et je profite de cette occasion pour féliciter la présidente et son équipe de leur travail et de leur contribution à l’établissement de cet organisme de surveillance indépendant hautement professionnel. C’est avec plaisir que j’exprime mon soutien à la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire alors qu’elle continue de se développer sur le plan organisationnel et de remplir son mandat par l’entremise de rapports de qualité. _________________________________________
L’honorable John McCallum, C.P., B.A., Ph.D. SECTION 1 – LE CONTEXTE STRATÉGIQUE Suite au rapport du Groupe consultatif spécial sur la justice militaire et les services d’enquête de la police militaire, présidé par le regretté Brian Dickson, ancien juge en chef de la Cour suprême du Canada, et au rapport de la Commission d’enquête sur le déploiement des Forces canadiennes en Somalie, présidée par l’honorable juge Gilles Létourneau, le ministre de la Défense nationale a, en 1998, présenté au Parlement, un projet de loi apportant des modifications majeures à la Loi sur la défense nationale. Ce texte consacrait l’urgence de séparer, sur une base institutionnelle, les fonctions d’enquête, de défense, de poursuite et de jugement du système de justice militaire. De plus, il fallait clarifier les rôles et les responsabilités des principaux acteurs de ce système et les fonctions de mise en accusation de la police militaire et des autorités des unités. Tous ces facteurs ont fait ressortir la nécessité de créer un organisme de surveillance civil, externe et indépendant, ce qui a conduit, le 1er décembre 1999, à la naissance de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire. La police militaire est l’un des derniers corps de police au Canada à être soumis à une obligation de rendre compte de ses actes devant un organisme civil de surveillance. Les plaintes concernant des policiers militaires doivent faire l’objet d’un examen approfondi, professionnel, indépendant et impartial. Les employés du ministère de la Défense nationale, les membres des Forces canadiennes et la population canadienne doivent être assurés de l’intégrité de la justice militaire et sur le rôle joué par la police militaire dans ce système. Il incombe à la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire de promouvoir les principes d’intégrité et d’équité, lesquels contribuent à développer un climat de confiance à l’endroit des policiers militaires dans l’exercice de leurs fonctions policières et à préserver leurs enquêtes de toute forme d’ingérence. SECTION 2 – LE CADRE DE FONCTIONNEMENT La Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (CPPM), appelée ciaprès la Commission, est un organisme de l’État fédéral, séparé et indépendant du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes (MDN/FC). Elle exerce des fonctions quasi judiciaires, conformément aux pouvoirs conférés par la Loi sur la défense nationale. Le mandat de la CPPM consiste à superviser et à réviser les plaintes pour des inconduites commises par les policiers dans l’exercice de leurs fonctions de nature policière et à traiter des plaintes pour ingérence dans les enquêtes de la police militaire. Si elle l’estime préférable dans l’intérêt du public, la présidente peut faire tenir une enquête par la Commission et, si les circonstances le justifient, convoquer la tenue d’une audience pour enquêter sur la plainte d’inconduite ou d’ingérence. Un rapport annuel, préparé par la présidente relativement aux activités de la Commission pendant l’année, incluant des recommandations le cas échéant, est soumis au ministre de la Défense nationale pour dépôt devant le Parlement. Les décisions de la Commission n’ont pas force de loi. Cependant, la conduite du ou des membres visés par la plainte peut être sanctionnée suite aux recommandations formulées par la Commission. Mais d’abord et avant tout, ces recommandations se veulent un moyen de remédier aux situations à l’origine des plaintes et d’éviter qu’elles ne se reproduisent. Si la personne qui révise les conclusions et les recommandations de la Commission, décide de s’en écarter, elle doit motiver son choix. La Commission remplit en grande partie son mandat en rendant plus transparent et plus accessible, le système de traitement des plaintes. La Commission est impartiale et équitable et doit être perçue ainsi et en faire la preuve dans ses communications et dans le traitement des plaintes tant avec les plaignants qu’avec les personnes visées par la plainte. Lorsque la Commission surveille et examine les décisions rendues par le grand prévôt, la Commission ne représente ni le plaignant ni la personne faisant l’objet de la plainte. Son rôle consiste plutôt à effectuer une enquête indépendante et impartiale afin de formuler des conclusions et des recommandations objectives basées sur les informations recueillies auprès du plaignant, de la personne visée par la plainte, des témoins et de toute autre personne pouvant éclairer la Commission dans sa recherche des faits. La Commission adopte la même démarche lorsqu’il est question de faire la lumière sur les plaintes pour ingérence déposées par un membre de la police militaire et pour lesquelles elle a compétence exclusive. La Commission ne possède aucun contrôle sur la quantité et la complexité des plaintes qu’elle reçoit. Par conséquent, l’un des défis qu’elle doit relever consiste à gérer les impondérables de façon efficace. Une définition complète de ce qu’est une plainte pour inconduite et une plainte pour ingérence, du traitement inhérent à chacune, ainsi que les rapports annuels de la Commission déposés devant le Parlement, peuvent être consultés sur le site Internet de la Commission à l’adresse www.mpcc-cppm.gc.ca SECTION 3 – RÉALISATION DES OBJECTIFS Dans le Rapport 2001-2002 sur les plans et les priorités de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire, la Commission s’est fixée trois résultats stratégiques. L’état d’avancement des engagements de la Commission est le suivant.
Afin de remplir ses engagements pendant la période visée, la Commission a relevé bon nombre de défis. Parmi ceux-ci, les impondérables reliés à la quantité et à la complexité des plaintes et leur effet sur les ressources humaines et financières ont été mentionnés dans le présent rapport. Sur le plan opérationnel, la présidente a exprimé sa préoccupation au sujet de la possible hésitation des policiers militaires à déposer des plaintes d’ingérence contre les autorités supérieures par crainte de représailles. Sur le plan administratif, comme c’est le cas au sein du gouvernement l’organisme a besoin de se stabiliser en s’assurant que la direction se concentre sur le maintien du personnel. Sur le plan corporatif, la Commission doit se conformer à d’importantes initiatives gouvernementales, dont la modernisation de la fonction de contrôleur et la réforme de la gestion des ressources humaines, en plus du devoir de rendre compte qui incombe aux organismes centralisés. Pour l’avenir, la Commission se concentrera sur la préparation de recommandations en vue de la révision quinquennale de la Loi sur la défense nationale. Durant la période visée, la Commission a toutefois redoublé d’efforts et a fait preuve d’une grande détermination dans le but de maintenir sa réputation de professionnalisme, d’intégrité et d’indépendance. Toutes les conclusions et recommandations de ses rapports ont été entièrement approuvées et acceptées par le chef de l’état-major de la Défense et par le grand prévôt des Forces canadiennes. En outre, elle remplit son mandat en contribuant à renforcer la confiance du ministère de la Défense nationale, des membres des Forces canadiennes et de la population canadienne envers la police militaire. En 2002 et au-delà, la Commission entend remplir son engagement d’assurer des services centrés sur la clientèle, en améliorant davantage le traitement informel et rapide des plaintes, en poursuivant ses efforts d’information auprès des intéressés sur son rôle, ses responsabilités, ses procédures opérationnelles, et en persévérant toujours en vue d’atteindre un fonctionnement encore plus efficace.
Statistiques 2001-2002
Plaintes d’inconduite dans l’exercice des fonctions policières : 108
![]()
Dossiers
![]()
Rapports de la présidente ![]()
Aperçu du rendement financierLa Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire s’efforce d’améliorer l’efficacité et la rentabilité de ses opérations et de rationaliser les coûts liés au rendement de l’organisme. Le budget opérationnel de la Commission est directement touché par le volume de plaintes reçues ainsi que par leur complexité. Par conséquent, la Commission doit gérer ses activités afin de s’adapter à ce flux et reflux de plaintes de façon rentable.Dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) 2001-2002 de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (CEPPM), les dépenses prévues s’élevaient à 4,0 millions de dollars. Grâce au Budget des dépenses supplémentaires, la CEPPM a reçu un montant supplémentaire de 0,2 million de dollars, y compris des contributions au régime de prestations aux employés. La Commission a dépensé 3,6 millions de dollars, 87 % des 4,2 millions de dollars alloués.
Tableaux – Sommaire financierLa Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire est un organisme qui ne s’occupe que d’un secteur d’activités et par conséquent, les tableaux financiers qui s’appliquent sont les suivants :
Tableau 1:
Sommaire des crédits approuvés
Tableau 2:
Tableau 3:
Les tableaux contiennent des renseignements d’ordre financier comme : Dépenses prévues – les dépenses prévues au début de l’exercice financier, tel qu’indiqué dans le Budget de dépenses 2001-2002 – Rapport sur les plans et les priorités. Autorisations totales – niveau des dépenses autorisées par le Parlement, y compris le Budget des dépenses supplémentaires, permettant de tenir compte de l’élaboration des priorités, de l’augmentation des coûts et des situations imprévues. Dépenses réelles – les montants réellement dépensés au cours de l’exercice financier 2000-2001 qui figurent dans les comptes publics.
TABLEAU 3. Comparaison historique des dépenses prévues et des dépenses réelles(en milliers de dollars) (en milliers de dollars)
Nota : L'exercice financier 2001-2002 représentait la première année complète d'activités de la Commission et par conséquent, une comparaison historique des dépenses de l'année précédente n'est pas disponible.
Il y a plusieurs moyens de joindre la Commission :
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|