Communication de séance
Phil Williams, Debbie Sobering et John Antoniszyn. 1998.
Il est fondamentalement impossible de rendre les « protéines » elles-mêmes dans un état de pureté propice à établir l'exactitude véritable de la méthode, ce qui entrave les méthodes servant à analyser les matériels végétals pour en déterminer la teneur en protéines ou en azote total. Par conséquent, la teneur en « protéines » est calculée en déterminant la teneur en azote total des matériels, en exprimant ensuite le résultat comme « protéines », et en multipliant la valeur obtenue pour l'azote total par un facteur. Le facteur diffère d'un matériel à l'autre, et même d'un échantillon à l'autre de ce même matériel. Le chiffre de 5,7 est utilisé pour le blé et ses produits dérivés destinés à la consommation humaine. Les valeurs utilisées pour les autres denrées peuvent aller jusqu'à 6,25, y compris le blé destiné à l'alimentation animale.
Les méthodes utilisées pour
déterminer la teneur en protéines peuvent
être sousdivisées en méthodes de
référence et méthodes de
prévision. Les méthodes de
référence qui sont les plus
communément utilisées pour effectuer les
analyses sur les grains sont la méthode Kjeldahl, et
la méthode qui lui fait plus récemment
concurrence, la méthode Dumas ou méthode de
dosage de l'azote par combustion (CNA). (La méthode
Dumas a été introduite par Jean-Baptiste
Dumas en 1831, donc elle devance la méthode Kjeldahl
de plus de 50 ans. Vu que l'on honore Kjeldahl depuis
plusieurs années déjà en associant son
nom à la détermination de la teneur en
protéines, il semble tout à fait
approprié d'honorer Dumas de la même
façon.).
Mise à jour : 1998-10-19