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Déclaration

NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE L’HONORABLE MONTE SOLBERG,
MINISTRE DE LA CITOYENNETÉ
ET DE L’IMMIGRATION

lors de la

Cinquième conférence législative canadienne annuelle

des

Métiers de la construction canadiens

Ottawa (Ontario)
8 mai 2006

Priorité au discours prononcé

* * * * *

Introduction

Pour commencer, j’aimerais souhaiter la bienvenue aux membres des Métiers de la construction canadiens :

  • Aujourd’hui, vos membres représentent sans doute la main-d’œuvre la plus qualifiée à l’échelle internationale.
  • Or, l’histoire de votre organisation est remarquable et remonte aux premières années du Canada.
  • En tant que ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, je remarque que vos membres ont littéralement construit le pays et que ces membres sont des immigrants, ainsi que des fils et des filles d’immigrants. Et c’est ce dont je veux vous parler aujourd’hui.
  • Tout comme mes autres collègues présents ce matin, je vous remercie de m’avoir invité.

Changement et priorités

Débutons par le 23 janvier. Cette journée-là, les Canadiens ont voté pour le changement.

Ils ont demandé à notre parti de prendre ce changement en main, et nous avons répondu en présentant ce qui, à mon avis, est un programme d’action ciblé.

Nous savons ce que nous voulons faire.

Et nous avons un plan. Nous avons mis nos bottes de travail.

Notre programme immédiat comprend cinq priorités. Pas cinquante. Cinq. Cinq priorités qui donneront des résultats concrets relativement aux questions qui comptent le plus pour les Canadiens.

Mais ces cinq priorités ne sont pas tout. Elles ne sont que le commencement.

Une fois cela fait, nous allons passer à d'autres priorités importantes pour les Canadiens.

Il faut faire en sorte que notre système d’immigration puisse contribuer à l’édification de notre pays et à notre future prospérité. Voilà ce dont je veux vous parler aujourd’hui.

Souplesse du marché du travail

Comme vous le savez, le cours des produits de base est à la hausse à l’échelle internationale et l’économie du Canada est forte. Des milliers d’emplois sont créés. On se préoccupe de plus en plus du fait que les postes vacants dans les secteurs et les régions clés du pays ne sont pas pourvus, et c’est là l’un des risques de la prospérité. Les chantiers de construction, les chaînes de production, les dépôts pour camions et les centres médicaux sont quelques exemples seulement des endroits où un manque flagrant de personnel se fait sentir. Dans ma province, l’Alberta, on prévoit un manque de 100 000 travailleurs au cours des prochaines années. J’habite à Brooks. Je sais que là-bas, plusieurs propriétaires d’entreprises ne sont tout simplement pas en mesure de trouver des travailleurs qualifiés et doivent refuser des contrats. Cette situation nuit à tous.

Les personnes doivent être au cœur de ce programme. Pour réussir, il faut utiliser à leur pleine valeur les talents et l’expertise de tous les membres de notre société et, pour ce faire, une main-d’œuvre plus instruite et qualifiée en est la clé.

Ce projet nécessitera du travail d’équipe. D’ailleurs, Perrin Beatty, président-directeur général des Manufacturiers et Exportateurs du Canada, et Ken Georgetti, président du Congrès du travail du Canada, ont mis l’accent sur ce fait lorsqu’ils ont demandé l’adoption d’une approche qui, et je cite : « … permette de coordonner les idées et les efforts du monde des affaires, des syndicats et des gouvernements provinciaux et fédéral afin de perfectionner les compétences de notre main-d’œuvre ».

Nous devons travailler ensemble, mais comment? Premièrement, nous pouvons en faire davantage pour encourager nos jeunes à apprendre des métiers spécialisés.

Or, le budget a préparé la voie. Le premier ministre Harper s’est servi du budget pour respecter des engagements qui seront profitables au secteur des métiers, notamment un nouveau crédit d’impôt maximal de  2 000 $ pour les employeurs qui engagent des apprentis, une nouvelle subvention de 1 000 $ pour les apprentis en première et en deuxième année d’apprentissage et une nouvelle déduction d’impôt pour les gens de métiers qui doivent acheter des outils.

Il est évident que les employeurs canadiens doivent pouvoir tirer profit de la gamme complète des compétences de leurs employés. Mais ils doivent également pouvoir embaucher les travailleurs qualifiés supplémentaires dont ils ont besoin. Cependant, et c’est bien connu, l’immigration a toujours contribué à la diversité de notre main-d’œuvre. Elle doit continuer à faire partie de notre stratégie. Et notre gouvernement est déterminé à agir à ce sujet.

Dans le cadre de notre programme d’immigration permanente, nous sélectionnons les travailleurs qualifiés ayant la formation et l’éducation ainsi que les compétences linguistiques et l’expérience de travail qui les aideront à contribuer à la capacité de concurrence à plus long terme du Canada.

Les provinces jouent également un rôle important. Le Québec choisit ses propres travailleurs qualifiés et le Programme des candidats des provinces aide les autres provinces à soutenir le projet d’immigration de personnes ayant les compétences et les autres caractéristiques requises.

Cependant, on se demande si cette façon de sélectionner des immigrants est suffisante pour fournir le type de travailleurs qualifiés que recherchent les employeurs. Nous devrons examiner la façon de rendre le système plus souple relativement à ces besoins dans le futur et j’accueillerais avec joie vos idées sur ce sujet.

Entre-temps, il y a des besoins urgents en matière de main-d’œuvre auxquels il faut répondre maintenant. Le Programme concernant les travailleurs étrangers temporaires sert à faire venir des travailleurs étrangers au Canada afin de pourvoir des emplois temporairement, quand personne n’est disponible pour faire ce travail au Canada. Grâce à ce programme, les employeurs ont pu embaucher 95 000 travailleurs temporaires l’année dernière. Ces travailleurs ont occupé un vaste éventail de postes, allant des emplois agricoles saisonniers à des emplois qui exigeaient une formation hautement spécialisée. Mon ministère et moi travaillons étroitement avec nos collègues de Ressources humaines et Développement social Canada afin que ce programme fonctionne mieux pour tous les Canadiens et nous avons hâte d’avoir d’autres discussions à ce sujet avec votre groupe.

Dans le passé, les employeurs et les syndicats ont travaillé de concert pour régler des pressions précises exercées sur le marché du travail local. Par exemple, l’entente conclue avec Construction Recruitment External Workers Services, également connue sous le nom de programme CREWS, a été conçue afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction à Toronto. Ce programme permet non seulement de développer les compétences des travailleurs Canadiens, mais aussi de faire venir des travailleurs étrangers pour combler les lacunes. En Alberta, une entente similaire vise à faciliter l’utilisation de travailleurs étrangers temporaires dans le secteur des sables bitumineux, de sorte que les projets importants dans ce secteur puissent être réalisés.

Appuyer les réussites des immigrants

Cependant, il ne suffit pas de répondre seulement aux demandes du marché du travail pour assurer la prospérité du Canada. Nous devons également veiller à ce que les nouveaux arrivants au Canada soient en mesure de réussir peu de temps après leur arrivée. Notre gouvernement a déjà pris des mesures à ce sujet.

Frais relatifs au droit de résidence permanente

C’est pourquoi dans le budget de la semaine dernière, nous avons honoré notre engagement à réduire de moitié les frais relatifs au droit de résidence permanente en les faisant passer de 975 $ à 490 $. Ces frais avaient été imposés en 1995. Nous savions qu’ils constituaient un véritable fardeau pour de nombreux immigrants – et nous n’avons pas oublié ce que coûte la vie familiale. Pour un mari et sa femme, il s’agit d’une épargne de 1 000 $. Mille dollars qu’ils peuvent utiliser pour les aider à trouver leur premier emploi et commencer leur nouvelle vie.

Le financement accordé à l’établissement et l’Entente Canada-Ontario

On a également annoncé dans le budget une augmentation importante du financement destiné aux programmes d’établissement et d’intégration. En fournissant aux nouveaux arrivants des services comme la formation linguistique, ces programmes aident à garantir qu’ils s’établiront avec succès au Canada. Le gouvernement attribue 307 $ millions de plus au financement de l’établissement, et ce montant sera réparti sur les deux prochaines années. Les immigrants pourront ainsi avoir accès à tout un réseau de personnes et de services qui les aideront à réussir.

Le financement nous aidera à honorer notre engagement à financer l’Entente Canada-Ontario et à fournir de nouvelles sommes à d’autres provinces et territoires, à l’exception du Québec.

Toutes ces mesures aident les nouveaux arrivants à bénéficier des possibilités offertes par le Canada et leur permettent de réaliser leur plein potentiel. Les immigrants viennent au Canada afin d’améliorer leur sort et celui de leur famille. Et, tout comme vos parents et vos grands-parents l’ont fait, ils viennent ici parce qu’il y a du travail. Ils méritent notre appui.

Reconnaissance des titres de compétence obtenus à l’étranger

Une partie du programme électoral du gouvernement consistait à reconnaître les titres de compétence obtenus à l’étranger. Et maintenant, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures à cet égard. Comme vous l’avez entendu dans le discours du budget, « … le gouvernement progresse dans son engagement consistant à créer un organisme chargé de s'assurer que les immigrants ayant suivi une formation à l'étranger répondent aux normes canadiennes et que ceux qui ont la formation et sont prêts à travailler dans leur domaine de compétence s'intègrent plus rapidement à la population ». Cet organisme collaborera avec les provinces et des organismes de réglementation afin de garantir que les travailleurs formés à l’étranger répondent aux normes canadiennes. Notre but consiste à travailler avec les employeurs et les associations professionnelles pour supprimer les obstacles qui empêchent les gens talentueux de saisir des occasions au Canada.

Conclusion

Je me suis engagé, à l’instar de ma collègue Mme Diane Finley, ministre de Ressources humaines et Développement social Canada, à collaborer avec nos partenaires et des organisations telles que la vôtre afin d’améliorer la vie des immigrants – et les possibilités de prospérité pour tous.

Le Canada est une nation fondée sur l’immigration, l’initiative et le dur labeur des femmes et des hommes. C’est encore le cas aujourd’hui. Chaque année, des centaines de milliers de nouveaux arrivants fondent leurs espoirs sur la promesse d’une vie meilleure au Canada, et ils ont beaucoup à offrir. Peut-être ne possèdent-ils que peu de biens matériels, mais ils arrivent ici en parlant de nombreuses langues. Ils arrivent ici avec des compétences précieuses et une expérience unique. Tout comme leurs ancêtres, ils ont travaillé très fort avant d’arriver ici.

Je sais que nous voulons tous faire du Canada un pays encore meilleur.

À titre de ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, je me réjouis à l’idée de travailler en partenariat avec vous à cet égard.

Je vous souhaite bonne chance dans les travaux de la conférence et vous remercie encore de m’avoir invité.

L’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles; l’honorable Jean-Pierre Blackburn, ministre du Travail et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec.

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