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Déclaration

NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE L’HONORABLE MONTE SOLBERG,
MINISTRE DE LA CITOYENNETÉ
ET DE L’IMMIGRATION

lors d’une réunion du
Comité permanent de la citoyenneté
et de l'immigration

Ottawa (Ontario)
10 mai 2006

Priorité au discours prononcé

* * * * *

INTRODUCTION

Bon après-midi, Monsieur le Président et membres du Comité.

Je suis heureux d’être ici aujourd’hui, accompagné de Janice Charette, sous-ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration. Je vous remercie de m’avoir invité à prendre la parole devant le Comité permanent. Je suis fier d’avoir l’occasion de vous informer du travail important accompli par notre ministère.

Premièrement, je voudrais dire aux membres qu’à mon avis, nous pouvons collaborer en vue de résoudre les problèmes et de mieux adapter le système de citoyenneté et d’immigration aux besoins des Canadiens et des personnes souhaitant immigrer au Canada.

Au cours des derniers mois, j’ai rencontré plusieurs membres du Comité. Je les ai écoutés et j’ai été agréablement surpris de découvrir qu’en grande partie, nous étions d’accord sur les problèmes devant être réglés. Il m’apparaît aussi évident que les gens réunis ici aujourd’hui sont fortement déterminés à trouver des solutions réalisables, et qu’ils possèdent suffisamment de connaissances et d’expertise pour le faire.

J’ai également rencontré des intervenants, y compris plusieurs de mes homologues provinciaux. Ils me disent qu’ils souhaitent collaborer avec notre gouvernement afin de créer un système d’immigration équitable qui protège les personnes dans le besoin et encourage les ressortissants d’autres pays à contribuer à l’économie canadienne.

J’ai également discuté avec des députés de tous les partis. Je sais, après avoir passé de nombreuses, nombreuses heures avec eux, qu’ils ont consacré encore beaucoup plus d’heures à écouter l’opinion de leurs électeurs sur notre système d’immigration.

Il est évident qu’il existe de nombreux défis. Je suis ici pour demander au Comité de nous aider et nous conseiller en vue de les relever.

DÉFIS

Notre gouvernement est au pouvoir depuis un peu plus de 100 jours. Durant cette période, j’ai déjà pu observer certains problèmes qui existent depuis longtemps.

Octroi de l’asile

On compte neuf millions de réfugiés à l’étranger ayant besoin de protection, et le Canada doit faire sa part pour les aider et leur donner asile. Il s’agit d’une obligation morale.

Toutefois, des ressources importantes sont allouées au traitement des demandes d’asile présentées au Canada par des personnes qui n’ont pas besoin d’être protégées. Même si l’arriéré a considérablement diminué, trop souvent le système d’octroi de l’asile au Canada est complexe, lent, coûteux et inefficace.

Notre pays doit s’assurer que nous pouvons aider les personnes ayant réellement besoin d’être protégées tout en tenant compte de ces réalités. Nous avons hâte d’entendre votre opinion sur la façon d’améliorer le système pour tous les intéressés.

Arriéré

En raison de l’attrait exercé par le Canada sur les nouveaux arrivants, nous recevons plus de demandes d’immigration que nous pouvons en accepter. L’année dernière, conformément à l’objectif fixé par le Parlement, le gouvernement devait accueillir entre 220 000 et 245 000 nouveaux résidents permanents. Nous avons dépassé ce nombre; nous en avons accueillis 260 000.

Et pourtant, l’arriéré a augmenté au cours des dernières années et, actuellement, 800 000 personnes souhaitant venir au Canada attendent que leur demande soit traitée.

Sans-papiers

Cette situation est directement reliée à un autre problème auquel se heurte le système d’immigration du Canada. Le Canada, notamment les principales villes, est un endroit attrayant où travailler et demeurer pour les personnes sans statut juridique. Sans aucun doute, ces personnes ont tendance à travailler fort, mais le problème de base n’est pas résolu : elles sont arrivées au Canada clandestinement. Le gouvernement précédent a renvoyé des dizaines de milliers de ces travailleurs sans papiers dans leur pays d’origine. Il a compris que si aucune sanction n’était imposée aux personnes entrant clandestinement au Canada, des centaines de milliers d’autres personnes tenteraient également d’y entrer clandestinement.

Il y a aussi la question de l’équité. Quel message enverrions-nous si l’on accordait soudainement un statut juridique aux personnes entrées clandestinement au pays, tandis que les personnes qui respectent les règles doivent attendre leur tour, souvent pendant des années? J’incite mes collègues à collaborer avec moi en vue de trouver des façons pour faire entrer légalement les travailleurs manuels au Canada.

Programmes

Actuellement, plusieurs de nos programmes prennent en considération les défis du marché du travail que doivent relever les travailleurs qualifiés et non qualifiés.

Le Programme des travailleurs étrangers temporaires est conçu pour répondre à des besoins locaux, à l’égard d’emplois précis. L’année dernière, plus de 95 000 travailleurs étrangers qualifiés sont venus au Canada. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires aide les travailleurs à améliorer leurs connaissances linguistiques et à se familiariser avec la vie au Canada. Donc, si par la suite ils décident de présenter une demande de résidence permanente, l’expérience qu’ils ont acquise au Canada améliorera leurs chances de satisfaire aux exigences concernant la résidence permanente.

Le Programme des candidats des provinces permet la sélection des nouveaux arrivants en fonction des besoins du marché du travail. Les provinces jouent un rôle important. Le Québec choisit ses propres travailleurs qualifiés, et le Programme des candidats des provinces aide les autres provinces à favoriser l’immigration de personnes qui possèdent les compétences et les autres qualités nécessaires pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre. Ce programme pourrait toutefois servir davantage, et nous sommes prêts à aider les provinces et les territoires à l’utiliser plus souvent, s’ils le désirent.

ACTION

Devant le grand nombre de défis, nous ne restons pas les bras croisés. Notre gouvernement a déjà commencé à apporter des améliorations au système de la citoyenneté et de l’immigration.

Réduction des frais relatifs au droit de résidence permanente

Pour les Canadiens et ce gouvernement, les immigrants sont précieux. Dans le budget de 2006, nous avons réduit immédiatement les frais relatifs au droit de résidence permanente de 975 $ à 490 $.

Permis de travail hors campus pour les étudiants internationaux

En outre, j’ai récemment annoncé que les étudiants étrangers qui fréquentent nos universités et nos collèges pourront concurrencer sur un pied d’égalité avec leurs pairs canadiens pour l’obtention des emplois hors campus. Nous estimons qu’environ 100 000 étudiants bénéficieront de cette initiative, partout au Canada.

Le programme augmentera l’attrait du Canada pour les étudiants étrangers et permettra à ceux-ci d’obtenir une expérience précieuse au Canada, qui nous sera aussi profitable qu’à eux.

Reconnaissance des titres de compétence étrangers

Nous avons également affecté 18 millions de dollars à l’accélération de la reconnaissance des titres de compétence étrangers. Cette priorité constituait un élément important de notre campagne électorale. Puisque l’immigration relève tant des provinces que du Canada, nous reconnaissons le besoin de consulter nos partenaires provinciaux.

Financement des services d’établissement

Le gouvernement consacre 307 millions de dollars additionnels au financement de l’établissement pour les deux prochaines années, une somme qui s’ajoute aux investissements faits dans les récents budgets. Ce financement donnera aux nouveaux arrivants l’accès à des réseaux entiers de personnes et de services qui ont comme but de les aider à réussir.

De plus, il nous permet non seulement de remplir notre engagement de financer l’Accord Canada-Ontario, mais aussi de fournir un financement additionnel à d’autres provinces et territoires, à l’exception du Québec, afin d’abattre les barrières à l’intégration des nouveaux arrivants.

Le premier ministre Harper s’est engagé à s’attaquer à ce dossier. Il l’a fait.

Soutien aux familles (adoptions à l’étranger)

De plus, pour venir en aide aux parents canadiens qui adoptent, à l’étranger, des enfants nés à l’étranger, notre gouvernement s’est engagé durant les élections à présenter un projet de loi visant à attribuer la citoyenneté à ces enfants. Or, je suis convaincu que nous serons en mesure de respecter notre engagement.

CONCLUSION

Nous n’avons pas toutes les réponses.

Toutefois, nous croyons que les réponses doivent faire preuve d’équité et de compassion, tout en garantissant la sécurité de nos frontières et l’intégrité de notre système d’immigration. Nous devons trouver un juste équilibre, et je me réjouis à l’idée de collaborer avec les membres du Comité permanent pour atteindre cet objectif.

Malgré les rumeurs voulant le contraire, les questions qui touchent l’immigration et le système de l’immigration ne me sont pas totalement étrangères. Je vis à Brooks, une ville albertaine abritant 1 200 anciens réfugiés du Soudan, qui représentent près de 10 pour cent de toute la population de la communauté. À l’intérieur de l’abattoir local, on peut entendre plus de 36 langues différentes. Je sais très bien à quel point ces nouveaux arrivants sont heureux d’avoir trouvé une nouvelle demeure dans le plus merveilleux pays du monde.

Merci. Je répondrai avec plaisir à toutes vos questions.
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