Été 2004

Nouveaux résidents permanents

L’immigration s’est accrue de 20 % par rapport au premier trimestre de 2003. Le Canada a accueilli 54 889 résidents permanents entre janvier et mars 2004 (voir le tableau 1). Les différentes catégories d’immigrants ont toutes affiché des hausses, 9 % dans le cas de la catégorie du regroupement familial (15 754 nouveaux résidents permanents) et 7 % dans celui de la catégorie économique (27 934 nouveaux résidents permanents). Le nombre des réfugiés admis a plus que doublé, puisqu’il est passé à 9 303 nouveaux résidents permanents.

Dans la catégorie du regroupement familial, les hausses se sont concentrées chez les époux, conjoints et partenaires, groupe ayant affiché une augmentation de 20 % pendant le trimestre. Dans le cas des demandeurs principaux de la catégorie économique, le nombre des nouveaux travailleurs qualifiés est demeuré stable (10 356). Tous les groupes de réfugiés admis à titre de résidents permanents ont connu une augmentation, mais surtout celui des réfugiés reconnus comme tels au Canada (personnes dont la demande d’asile a été acceptée). Alors qu’il a admis seulement 1 475 demandeurs d’asile au premier trimestre de 2003, le Canada en a accueilli 5 183 pendant la même période en 2004.

Graphique 1 : Immigrants par catégorie : T1 2003 et T1 2004

Pays sources

Le nombre des immigrants issus de chacun des dix principaux pays d’origine a augmenté pendant le premier trimestre. La Chine ne semble aucunement disposée à renoncer à sa première place : 9 373 nouveaux résidents permanents provenaient de ce pays pendant le premier trimestre (voir le tableau 2). L’Inde, qui continue de se classer deuxième, est arrivée loin derrière avec 5 028 nouveaux résidents permanents. Troisième pays source en importance, les Philippines ont fourni 3 108 nouveaux résidents permanents. Ce dernier pays s’est distingué par le taux d’accroissement de son contingent, celui-ci ayant augmenté de 55 % par rapport au même trimestre de 2003. La Corée du Sud, qui est arrivée cinquième au premier trimestre de 2003 et pendant toute l’année, ne faisait pas partie des dix principaux pays sources pendant le premier trimestre de 2004.

Destination

Toutes les provinces ont accueilli un plus grand nombre de nouveaux arrivants pendant le premier trimestre. Le nombre d’immigrants qui se sont installés dans les provinces de destination les plus populaires auprès des nouveaux arrivants — l’Ontario et la Colombie-Britannique — s’est accru à un taux inférieur au taux national de 20 %. L’Ontario, qui a accueilli 28 870 immigrants, a ainsi affiché une hausse de 16 %, et la Colombie-Britannique, qui en a reçu 8 696, a enregistré une augmentation de 9 % (voir le tableau 3).

Les provinces qui ont accueilli un contingent supérieur à la moyenne nationale comprennent Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Québec, le Manitoba et l’Alberta. Les programmes des candidats des provinces ont joué un rôle important dans certains cas. Treize pour cent des immigrants de Terre-Neuve-et-Labrador et 57 % de ceux de l’Île-du-Prince-Édouard (21 et 39 nouveaux résidents permanents respectivement) étaient des candidats de la province. Bien que les chiffres soient relativement peu élevés, les programmes des candidats ont beaucoup contribué à accroître l’immigration dans les provinces peu peuplées. Le Manitoba est demeuré en tête pour ce qui est des candidats de la province : pendant le seul premier trimestre, elle en a accueilli 754, soit pas moins de 49 % de l’ensemble des immigrants qu’elle a reçus pendant cette période.

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