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Vitalité économiqueLe défi de la scolarisationMême si des progrès importants ont été faits au niveau de l’accessibilité aux études supérieures en français, le degré de scolarisation des francophones demeure inférieur à la moyenne nationale. Le taux de personnes ayant fréquenté l’université (19,6 %) est en hausse et pourrait bientôt rejoindre la moyenne nationale de 22,3 %, mais l’écart reste pour l’instant significatif. De fait, des écarts importants existent entre les régions. Dans la région Évangéline, plus de 50 % de la population adulte n’a pas obtenu de diplôme d’études secondaires. La situation n’est guère plus avantageuse dans la région sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, au Cap-Breton, dans les comtés à forte représentation et à majorité francophone du Nouveau-Brunswick, dans le Nord-Est ontarien, dans le Manitoba rural et en Saskatchewan. Ces régions abritent une population francophone généralement employée dans des industries qui nécessitent moins de main-d’œuvre spécialisée. La francophonie métropolitaine est quant à elle beaucoup plus avantagée sur le plan de la scolarisation : elle compte des pourcentages d’universitaires comparables, sinon supérieurs à ceux de la population anglophone, ce qui contribue activement à sa vitalité.
Un taux d'activité variant d'une région à l'autreLe taux d’activité varie fortement entre les régions. Les francophones sont économiquement plus actifs dans les régions où la base économique est plus diversifiée, donc moins touchée par le sous-emploi, la saisonnalité et le chômage. Ils sont moins nombreux sur le marché du travail dans les régions axées sur l’exploitation des ressources naturelles, affectées par le moratoire des pêches et par la rationalisation des secteurs miniers et des pâtes et papiers. Les provinces atlantiques sont les plus touchées par la faible participation au marché du travail. Le taux d’activité est aussi faible dans le Nord-Est ontarien ainsi qu’en Colombie-Britannique, à l’extérieur de Vancouver/Victoria. Puisque de nombreux francophones résident dans des régions aux prises avec un manque d’emploi, le taux moyen d’activité de la francophonie canadienne (64 %) est quelque peu inférieur à la moyenne nationale pour les anglophones (69 %). Dans les trois territoires, le taux d’activité des francophones est plus élevé que pour la population en général.
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Mise à jour : 2005-06-30 | ![]() |
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