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Une île d'innovations... un océan de possibilités
Ne vous laissez pas leurrer par le charme « vieille Europe » de Terre‑Neuve‑et‑Labrador. Partout dans le monde, cette province acquiert rapidement la réputation d'être un terreau fertile pour la recherche et le développement en technologies océaniques. De nouvelles entreprises et alliances ne cessent d'alimenter la croissance de cette industrie dynamique et la planète entière est sur le point de voir déferler sur elle un tsunami d'innovations! Au coeur de la grappe de technologies océaniques militent deux chercheurs principaux de l'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO‑CNRC). António Simões Ré et Bruce Colbourne se sont récemment mérité un prix pour réalisations exceptionnelles du CNRC, en reconnaissance du travail qu'ils ont abattu afin de rendre la grappe en technologies océaniques aussi solide que l'île de Terre‑Neuve‑et‑Labrador. Vagues de changementL'histoire et la culture rattachent depuis toujours cette province à la mer. Historiquement, la vitalité de son économie réside aussi dans la nature imprévisible des flots qui baignent l'île. Depuis quelques années cependant, on s'efforce de transformer ces liens en une stratégie de croissance qui alimentera l'innovation, créera des emplois et rendra la région plus compétitive. L'âme de cette stratégie est OceansAdvance, partenariat public‑privé qui s'est donné pour mission de renforcer les capacités de Terre‑Neuve‑et‑Labrador en R‑D, d'en multiplier les activités commerciales et les exportations, ainsi que d'identifier de nouvelles possibilités d'investissement. Bruce Colbourne, récipiendaire du prix pour réalisations exceptionnelles du CRNC, a été l'artisan de cette initiative et en reste l'un des membres les plus déterminés et les plus avant‑gardistes.
« Bâtir la grappe en technologies océaniques n'a pas été facile, mais incroyablement motivant, avoue‑t‑il. J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à quitter la recherche en génie pour m'attaquer à l'élaboration de stratégies et d'objectifs communs avec une assemblée aussi polyvalente de collègues technologistes. » La vision et la ténacité de Bruce ont contribué à forger des liens solides au sein de la grappe terre‑neuvienne. À l'heure actuelle, rien qu'à St. John's, une quarantaine de petites et moyennes entreprises (PME) axées sur le savoir coordonnent les activités qui déboucheront sur des technologies, des produits et des services novateurs en océanologie. Le marché mondial dans ce secteur engendre actuellement 1,8 billion de dollars et grandit à raison de 2,5 % par année. Or, la grappe de Terre‑Neuve‑et‑Labrador est très bien située pour en devenir un des leaders, tant à cause de son emplacement que de sa culture de l'innovation. Des mers plus sûresLa grappe en technologies océaniques de St. John's doit aussi son expansion aux recherches continues d'où émergent produits, solutions et procédés novateurs. Depuis plus de six ans, António Simões Ré pilote des recherches visant à évaluer les systèmes de sécurité maritimes dans des conditions environnementales particulièrement difficiles, de manière à rendre les eaux plus sûres pour les vacanciers des navires de croisière, les pêcheurs, les employés des plateformes d'exploitation pétrolières et gazières et de nombreuses autres personnes. La tempête du siècleAvec un besoin international pour de l'équipement plus sécuritaire et une dynamique de l'économie océanique en perpétuelle évolution, les travaux d'António ne pouvaient tomber mieux. Ils se mariaient aussi à la perfection avec ceux entrepris par Bruce Colbourne pour faire progresser la grappe de technologies océaniques de St. John's. L'investissement dans la recherche et le développement se poursuivant et la grappe continuant de croître, la région attirera certainement plus d'entreprises, d'investisseurs et de talents portés sur l'innovation, à la façon d'un gigantesque aimant maritime. Non seulement la grappe de technologies océaniques apportera‑t‑elle prospérité et croissance économiques à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, mais ses découvertes scientifiques aideront les entreprises canadiennes à mettre au point de nouveaux appareils et de nouvelles procédures qui sauveront des vies.
Le laboratoire de ce récipiendaire du prix pour réalisations exceptionnelles du CNRC est littéralement aussi vaste que l'océan! Des collègues d'António ont pris des clichés des principaux éléments de son projet de sortie, d'évacuation et de sauvetage (SES) : Le Projet de sortie, d'évacuation et de sauvetage a effectué des essais grandeur nature du déploiement des embarcations de sauvetage en mer mais aussi des expériences sur des modèles réduits au bassin d'étude des ouvrages de haute mer de l'ITO‑CNRC. Les tests sur les modèles réduits incluait le déploiement d'embarcations de sauvetage à partir de navires et de structures fixes comme les plateformes d'exploitation.
Les grappes... est-ce contagieux?! Les économistes ont emprunté le mot « grappe » au monde scientifique. Ce terme désigne un groupe d'entreprises novatrices gravitant autour d'un noyau d'installations de R-D. La clé du succès, pour une grappe technologique, réside dans l'intégration de la communauté, lorsque les chefs d'entreprise, les dirigeants de la R‑D, les représentants du gouvernement et les financiers se rassemblent pour étudier leurs besoins et faire jaillir les idées. Le CNRC possède une expertise considérable dans cette façon d'amener la création de grappes technologiques. Plusieurs instituts de recherche du CNRC sont devenus l'âme de grappes technologiques dynamiques dans maintes branches des sciences et du génie. Quand le succès fait boule de neige...
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