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Le langage gestuel et l'accès à la justice pour les personnes sourdes au Nunavut
Bref
Dans l'affaire R c. Suwarak (1999), un homme sourd du Nunavut qui était incapable d'utiliser le langage gestuel American Sign Language (ASL) a plaidé coupable en utilisant une forme autochtone de langage gestuel. Dans le cadre du rapport, on a calculé le nombre de personnes sourdes au Nunavut, examiné l'omniprésence de leur langage gestuel et évalué la capacité du système de justice de satisfaire leurs besoins. On a communiqué avec 20 collectivités sur 26 par téléphone, courriel et télécopieur. Bien que certaines personnes aient dit considérer comme personnelles les questions liées à l'âge et à la perte auditive, les chercheurs ont trouvé au moins un répondant sourd dans chaque collectivité. On a interrogé six personnes qui utilisent la forme autochtone du langage gestuel sur vidéo. Environ un tiers des 150 personnes sourdes du Nunavut n'utilisent pas le langage gestuel ASL. Il faudrait effectuer une analyse linguistique plus officielle. Ce système de communication est complexe. Les tribunaux et le système de justice devraient l'utiliser. On devrait créer un programme de formation pour les interprètes et un dictionnaire de langage gestuel qui comprendrait les termes juridiques.
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