Changements proposés par le Comité de normalisation des grains de l’Est pour le 1^er juillet 2006

À sa réunion du 20 avril 2006, le Comité de normalisation des grains de l’Est (CNGE) a recommandé l’adoption des changements de classement suivants. Ces changements prendront effet le 1^er juillet 2006, début de la nouvelle campagne agricole. Les changements proposés doivent être conformes au processus d’amendement de la réglementation.

Blé, Est canadien

• Avons désigné le blé dur blanc de printemps, Est canadien comme une classe de blé officielle.
• Avons étendu la tolérance pour les grains fusariés de 1,0 pour cent à 1,5 pour cent pour le grade n^o 3 des classes de blé suivantes :
  • Blé rouge de l’Est canadien
  • Blé roux de printemps de l’Est canadien
  • Blé de force rouge d’hiver de l’Est canadien
  • Blé tendre rouge d’hiver de l’Est canadien
  • Blé de force blanc de printemps de l’Est canadien

Au cours des deux dernières années, la Commission canadienne de grains (CCG) a examiné le lien entre le pourcentage de grains fusariés et l’indice de désoxynivalénol, une mycotoxine produite par le Fusarium graminearum. La CCG poursuit ses recherches dans l’Est du pays pour établir si d’autres changements devraient être apportés.

Légumineuses – haricots, pois chiches, féveroles, lentilles, pois

• Avons introduit une nouvelle procédure de référence pour la teneur en eau pour toutes les légumineuses :
  • Haricots ronds blancs, Canada
  • Haricots, Canada canneberges, à oeil noir ou à oeil jaune
  • Haricots, autres que Canada canneberge, à oeil noir ou à oeil jaune (CAN)
  • Pois chiches, Ouest canadien, Kabuli
  • Pois chiches, Ouest canadien, Desi
  • Féveroles, Canada
  • Lentilles, Canada
  • Lentilles autres que rouges, Canada, (CAN)
  • Pois verts, Canada (CAN)
  • Pois autres que verts, Canada (CAN)

Le changement apporté à la procédure de référence s’applique à toutes les légumineuses. Il n’aura pas de répercussions perceptibles sur les relevés de la teneur en eau des pois, des pois chiches, des haricots ronds blancs ou des lentilles. Les résultats des relevés de la teneur en eau seront toutefois plus élevés dans le cas des haricots colorés, la variation dans la teneur en eau pouvant varier de 0,2 pour cent à 1,0 pour cent, selon la classe de haricot contrôlée.

La CCG publie de nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau. Les nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau des autres classes de haricots concernés seront publiés lorsque suffisamment d’informations auront été recueillies.

Soja, Canada (CAN)

• Avons éliminé la grosseur de la graine comme facteur de classement.

À l’heure actuelle, on tient compte de l’uniformité de la grosseur des graines pour déterminer la condition du grain. Le CNGE recommande ce changement car la grosseur de la graine est une caractéristique de marché qui varie d’un client à l’autre. En conséquence, la CCG va fournir une analyse de la grosseur des graines aux marchands de grains qui en feront la demande.

• Avons modifié le sens de vert dans la définition d’immature.

Selon la définition actuelle, les graines de soja immatures qui sont endommagées sont caractérisées par une apparence extérieure verte alliée à une décoloration verte du cotylédon. On procède à l’analyse du cotylédon en effectuant des coupes transversales dans la graine. Aux fins de classement, les graines de soja immatures endommagées sont considérées comme faisant partie de la caractéristique d’ensemble du grade de graines endommagées.

D’après la description proposée, l’échantillon ne sera pas considéré endommagé si la partie verte se limite à la couche extérieure de la graine. Si la partie verte pénètre l’intérieur du cotylédon, l’échantillon sera considéré comme étant endommagé.

• Avons étendu la tolérance en ce qui a trait à la graine de soja jaune, Canada n^o 1, atteinte par le mildiou, qui passe de 1,0 pour cent à 2,0 pour cent.

Le mildiou est une moisissure de surface d’aspect poudreux ou pubescent. On considère qu’une graine de soja est atteinte de mildiou seulement si la moisissure couvre au moins 50 pour cent de la surface de la graine. Le CNGE estime que ce changement n’aura pas d’impact négatif sur la qualité finale ou marchande du soja, et qu’il sera avantageux pour les producteurs.