Ministère de la Justice Canada / Department of Justice CanadaGouvernement du Canada
Éviter le premier menu Éviter tous les menus
   
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Justice Plan du site Programmes et initiatives Divulgation proactive Lois
Page d'accueil, Recherche et statistiques
Recherche et statistiques, image graphique

Publications

RAPPORT TECHNIQUE

ÉTUDE SUR LES NIVEAUX DE PENSIONS ALIMENTAIRES POUR ENFANTS EN DIVERS ENDROITS AU CANADA

Dr. Daniel Stripinis
Stripinis Consulting Inc.

1994

tr1994-6f

NON REVISÉE

Cette étude a été subventionnée par la Section de la recherche, ministère de la Justice du Canada. Les opinions qui y sont exprimées sont celles de l'auteur; elles ne reflètent pas nécessairement la position du Ministère.

Les informations sur ce site peuvent être reproduites, en tout ou en partie, par quelque moyen que ce soit, sans qu'il soit nécessaire d'en demander l'autorisation au ministère de la Justice du Canada. Ces reproductions ne peuvent indiquer, de quelque manière que ce soit, que le ministère de la Justice du Canada assume la responsabilité de leur exactitude ou de leur fiabilité; elles ne peuvent non plus indquer qu'elles ont été produites avec l'autorisation du ministère de la Justice du Canada ou en collaboration avec lui.


SOMMAIRE

1.0 INTRODUCTION AU PROJET D'ÉLABORATION DE LA BASE DE DONNÉES

1.1Justification de la base de données

Le ministère de la Justice a entrepris d'analyser et d'évaluer un certain nombre de méthodes permettant d'établir le montant des pensions alimentaires pour enfants. Nombre de ces méthodes reposent généralement sur le revenu des parents ainsi que sur le nombre d'enfants et sur leur âge.

Avant de recommander la méthodologie qui convient à l'établissement du montant des pensions alimentaires pour enfants, le Ministère a cru bon de comparer les pensions actuelles aux pensions qui pourraient être fixées en appliquant diverses formules mathématiques. Étant donné l'absence d'une base de données à jour pouvant servir de fondement à une telle étude comparative, le ministère de la Justice a décidé de recueillir les données nécessaires et de créer une base de données informatisée.

Cette base de données pourrait également servir à vérifier l'hypothèse de la variation des pensions en fonction, toutes choses égales par ailleurs, de la région ou des juges — une hypothèse qui justifie, partiellement du moins, la décision du ministère d'élaborer une méthodologie en règle pour le calcul des pensions.

1.2Données recueillies

Les données recueillies contenaient l'information de base nécessaire à l'étude comparative décrite ci-dessus : revenu des parents, montant de la pension, nombre d'enfants, âge des enfants (dates de naissance) et dispositions relatives à la garde (mère, père, garde conjointe, autre).

En plus de l'information requise pour calculer les pensions dans le cadre du modèle, d'autres renseignements de base ont été recueillis : le palier de juridiction, l'emplacement géographique, le type d'ordonnance ainsi que la présence ou l'absence d'une clause d'indexation au coût de la vie. Le formulaire permet également la saisie de commentaires. Même si ces commentaires s'intègrent difficilement à une base de données informatisée, on a tenté d'en extraire les données pertinentes, à cette fin. À titre d'exemple, signalons que des renseignements sur les pourboires ou les reçus de dons de charité fournis dans les commentaires ont été utilisés pour ajuster les revenus bruts. Souvent, les commentaires contenaient aussi des données sur certaines contributions monétaires difficiles à quantifier : sommes versées pour des fournituresscolaires, des vêtements, de la nourriture; pour le câble, le téléphone, l'hypothèque, les assurances ou transfert de l'avoir immobilier.

1.2.1 Majoration des pensions à pour fins d'impôt

Vu la période durant laquelle les données ont été recueillies (1992), il faut présumer que le régime fiscal actuel relatif aux pensions alimentaires pour enfants s'applique. En gros, ce régime permet au débiteur alimentaire de déduire de son revenu imposable le plein montant des pensions alimentaires qu'il a versées et oblige le créancier alimentaire à inclure la pension alimentaire reçue dans son revenu imposable. Il n'a toutefois pas été possible au personnel de justice de déterminer, à partir des dossiers de cour, le montant de la pension alimentaire pour enfants destiné à indemniser de l'impôt à payer le père ou la mère qui a la garde de ses enfants. Il faut donc supposer que les conséquences fiscales ont préalablement été prises en considération dans la fixation des pensions alimentaires pour enfants.

1.3L'échantillon

L'échantillon englobe toutes les causes dans lesquelles le paiement d'une pension alimentaire pour enfants a été ordonné ou aurait pu l'être. Cela comprend toutes les actions en divorce et en séparation de biens dans le cadre desquelles l'État, un des parents ou une personne autre que les parents a présenté une demande de pension alimentaire pour enfants.

Les causes ont été choisies en fonction de deux critères : temporel et géographique. Toutes les causes pertinentes entendues dans une période donnée dans les zones de recrutement de l'échantillon choisies ont été incluses dans la base de données. Les zones de recrutement de l'échantillon sont définies par les districts judiciaires. Les données suivantes font état des intervalles de temps retenus et de l'emplacement des zones de recrutement. Veuillez noter qu'il peut y avoir plus d'un tribunal dans un même «lieu» — par exemple à Toronto —, la zone de recrutement étant circonscrite au district judiciaire sélectionné pour l'étude, et non à l'ensemble du territoire de Toronto.

Alberta :Calgary et Edmontonoct. 91 - févr. 92

Colombie-Britannique :Vancouverfévr. 92 - mai 92

Nouveau-Brunswick :St-Jeansept. 91, nov. 91 -mai 92

T.N.-O. :Whitehorsedéc. 91 - janv. 92

Ontario :Torontojanv. 92 - avr. 92

Yukon :Yellowknifedéc. 91 - janv. 92

L'échantillon comprend 3 196 causes. La plupart sont des ordonnances d'exécution dans le cadre desquelles les revenus des parents ne sont pas cités.

Dans d'autres causes, l'information était soit incomplète, soit manquante (p. ex., absence de données sur le revenus de l'un ou l'autre des parents ou des deux, ou sur les arrangements de garde). Les causes pour lesquelles les données étaient complètes n'avaient pas toutes, les qualités requises, pour faire partie de la base de données. À titre d'exemple, citons les cas de garde conjointe ou partagée qui ne sont pas prévus par les règles d'établissement de la pension et ne sont, en conséquence, pas inclus dans la base de données.

Si l'on ne retient que les cas convenant à l'étude qui compare les pensions octroyées aux pensions calculées à l'aide de diverses formules, l'échantillon actif se réduit à 709 causes.

 

Haut de la page Avis importants