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DOCUMENT DE TRAVAIL

IMPORTANCE, COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES ÉCONOMIQUES DES FAMILLES RECONSTITUÉES, EN UNION LIBRE ET MONOPARENTALES AU CANADA ET DÉPENSES DE GARDE D'ENFANTS DES FAMILLES

Clarence Lochhead et David Hubka
avec le concours de
Kimberley Boyuk

Les opinions qui y sont exprimées sont celles de l'auteure ; elles ne reflètent pas nécessairement celles du Ministère de la justice Canada.

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SOMMAIRE

Familles reconstituées

  • Une famille reconstituée se compose d'un couple marié ou vivant en union libre qui a au moins un enfant d'un autre lit (c'est-à-dire, un enfant qui n'est le descendant biologique que de l'un des deux conjoints dans la famille). En 1990, on estimait à 343 400 le nombre de familles reconstituées avec au moins un enfant d'un autre lit âgé de moins de 18 ans, soit 7,2 pourcent de toutes les familles avec enfant(s) au Canada.
  • En 1990, environ 11,4 pourcent des familles biparentales avec enfant(s) de moins de 18 ans étaient des familles reconstituées avec un enfant d'un autre lit.
  • C'est dans les provinces des Prairies qu'on enregistrait en 1990 la plus forte proportion de familles reconstituées, tandis que l'Ontario en comptait le plus faible pourcentage. Dans les Prairies, près d'une famille avec enfant(s) sur dix était une famille reconstituée avec au moins un enfant d'un premier lit à charge (âgé de moins de 18 ans), alors qu'en Ontario il s'en trouvait une sur vingt.
  • Parmi toutes les familles reconstituées ayant au moins un enfant d'un premier lit à charge, 30 pourcent n'avaient qu'un enfant, 37 pourcent en avaient deux et 33 pourcent, trois ou plus. Par comparaison, 18 pourcent seulement des familles non reconstituées avaient trois enfants ou plus.
  • En 1990, plus de la moitié (52 pourcent) des parents de familles reconstituées avaient signalé leur intention d'avoir un autre enfant.
  • La proportion des unions libres est très forte chez les familles reconstituées. En 1990, 43 pourcent des familles reconstituées ayant au moins un enfant à charge d'un autre lit étaient des familles dont les conjoints vivaient en union libre.
  • En 1990, environ la moitié (49 pourcent) de toutes les familles reconstituées avec un enfant à charge d'un autre lit avaient un revenu total de moins de 40 000 $ et 14 pourcent d'entre elles avaient un revenu total de moins de 20 000 $.

Unions libres

  • Selon le recensement de 1991, il y avait cette année-là 725 950 familles où les conjoints vivaient en union libre, soit 10 pourcent de toutes les familles.
  • Les données de l'Enquête sociale générale de 1990 montrent que 1,6 million de Canadiens, ou 7,8 pourcent de toutes les personnes âgées de plus de 15 ans, vivaient en union libre.
  • La proportion de la population âgée de 15 ans et plus vivant en union libre varie considérablement d'une province à l'autre. Au Québec par exemple, 13 pourcent des 15 anset plus vivaient en union libre en 1990, comparativement à 5 pourcent seulement en Ontario.
  • Les personnes vivant en union libre tendent à être plus jeunes que les gens mariés. En 1990, la moyenne d'âge des conjoints de fait était de 33 ans, alors qu'elle était de 46 ans chez les personnes mariées.
  • Parmi tous les couples vivant en union libre, 39 pourcent ont des enfants qui vivent à la maison. Près de la moitié (49 pourcent) de ces familles n'ont qu'un seul enfant à la maison, tandis que 36 pourcent en ont deux et 15 pourcent en ont trois ou plus. Par comparaison, un tiers seulement environ (35 pourcent) des couples mariés avec enfant(s) à la maison n'ont qu'un enfant, tandis que 44 pourcent en ont deux et 21 pourcent en ont trois ou plus.
  • Le tiers environ des personnes vivant en union libre possèdent un diplôme de niveau postsecondaire, tandis que 26 pourcent n'ont pas terminé leurs études secondaires.
  • Plus de la moitié des couples vivant en union libre (51 pourcent) avaient un revenu total de plus de 40 000 $ en 1990, tandis que 14 pourcent avaient un revenu total de moins de 20 000 $.

Familles monoparentales

  • Il ressort du recensement de 1991 qu'il y avait 954 700 familles monoparentales au Canada cette année-là, soit 13 pourcent de l'ensemble des familles ou 20 pourcent de toutes les familles avec enfant(s). La grande majorité des familles monoparentales (82 pourcent) sont sous la responsabilité d'une mère.
  • Plus des trois quarts des familles monoparentales (736 000 familles) vivent dans un ménage au sein duquel il n'y a pas d'autre parent. De ces familles, environ 46 pourcent (338 000 familles) étaient sous la responsabilité d'un parent de 45 ans ou moins qui s'est retrouvé chef de famille monoparentale à la suite d'un divorce ou d'une séparation.
  • En 1990, le revenu moyen brut par ménage des familles monoparentales issues d'un divorce ou d'une séparation était de 26 300 $. C'est un peu plus que le revenu moyen de l'ensemble des familles monoparentales (24 020 $).
  • En 1990, près de la moitié (45 pourcent) des familles monoparentales issues d'un divorce ou d'une séparation avaient un revenu brut inférieur à 20 000 $.
  • Le revenu brut moyen par ménage des pères divorcés était de 36 700 $ en 1990, comparativement à 24 600 $ pour les mères divorcées chefs de famille monoparentale.
  • Les parents seuls divorcés ou séparés avec de jeunes enfants de moins de sept ans avaient un revenu moyen par ménage bien inférieur à celui des parents sans enfant de cet âge. Le revenu moyen total de ces familles sans enfant de moins de sept ans était de 29 200 $, comparativement à 21 500 $ pour celles qui ont un enfant de moins de sept ans et à 17 200 $ pour celles qui ont deux enfants ou plus de moins de sept ans.
  • Le revenu moyen par ménage des pères divorcés est beaucoup plus élevé que celui des mères divorcées (respectivement 31 400 $ et 16 900 $).
  • Une comparaison de la situation économique de la femme divorcée de 45 ans ou moins et de la femme mariée de 45 ans ou moins faisant partie d'une famille biparentale révèle les énormes répercussions économiques de la dissolution du mariage. Alors que près de la moitié des mères de famille monoparentale avaient un revenu inférieur à 20 000 $, ce n'était le cas que de 6 pourcent des mères de famille biparentale.

Dépenses de garde d'enfants des familles au Canada

  • La National Child Care Survey de 1988 fournit des renseignements détaillés sur la garde d'enfants à partir de l'étude d'un échantillon de 24 155 familles ayant au moins un enfant de moins de 13 ans. Au Canada, l'échantillon représente 2 724 300 familles et 4 658 500 enfants de moins de 13 ans vivant dans les dix provinces canadiennes. C'est au parent qui était le principal responsable des dispositions à prendre pour la garde des enfants qu'on a demandé de répondre au questionnaire du sondage. Les mères représentaient 95 pourcent des répondants.
  • On a demandé aux parents sondés à combien s'élevait le montant total des dépenses de garde d'enfants qu'ils ont engagées en 1987 pour pouvoir occuper un emploi rémunéré. Parmi les parents sondés qui ont travaillé 40 semaines ou plus en 1987, 44 pourcent ont dit n'avoir fait aucune dépense de garde d'enfants, 17 pourcent ont déclaré des frais de moins de 1 000 $ et 43 pourcent ont dit avoir dépensé au moins 1 000 $.
  • En moyenne, les frais de garde d'un enfant non subventionné dans un centre de jour étaient de 64 $ par semaine. Le montant des frais hebdomadaires de garde d'un enfant dans un centre de jour varie considérablement selon le nombre d'heures que l'enfant y passe. Pour les enfants qui passent moins de 30 heures par semaine dans un centre de jour et dont la garde n'est pas subventionnée, les frais hebdomadaires moyens sont de 37 $, tandis qu'ils sont de 89 $ pour les enfants qui passent 30 heures ou plus par semaine dans le centre.
  • Les familles monoparentales sont les plus susceptibles d'engager des dépenses plus élevées de garde d'enfants car elles sont plus tributaires de la garde payante. Les parents seuls dépensent en moyenne 95 $ par semaine pour un enfant non subventionné dans un centre de jour, contre 78 $ pour les familles biparentales.

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