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Remerciements Peines d’emprisonnement obligatoires dans les pays de common law : Quelques modèles représentatifsRemerciementsL'auteur tient à remercier sincèrement la contribution de Suzanne Wallace-Capretta, Nicole Crutcher et David Daubney du ministère de la Justice Canada, Tom Finlay de la Bibliothèque du Centre de criminologie de l'Université de Toronto et Sherri Matta de l'Université d'Ottawa. De plus, je remercie les personnes suivantes pour les renseignements relatifs à leur instance spécifique : Stephan Terreblanche, Estella Baker, Tappio Lappi-Seppala, Arie Freiberg, Lirette Louw, Mike Hough, Cyrus Tata, Arie Freiberg, Neil Hutton. Julian V. Roberts Faits saillants
SommaireLe présent rapport résume les conclusions d'une étude portant sur les déterminations de la peine dans un certain grand nombre de pays occidentaux. L'objectif était d'identifier les tendances actuelles au sujet des peines d'emprisonnement obligatoires et d'en discuter. Puisque la plupart des ressorts territoriaux disposent d'une peine obligatoire dans les cas de meurtre, cette infraction ne sera pas traitée en détails dans ce rapport. Le document résume les dernières tendances des pays suivants : le Canada, l'Angleterre et le pays de Galles, l'Écosse, l'Irlande, l'Australie (y compris l'Australie-Occidentale, Victoria, les Territoires du Nord, Queensland et la Nouvelle-Galles du Sud), la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Une attention particulière est accordée à l'Australie compte tenu de la diversité des approches quant à la réforme sur la détermination de la peine adoptée dans cette juridiction. La recherche vise à renseigner le lecteur sur les développements actuels au sein d'un ensemble représentatif de pays de la common law afin d'illustrer la diversité des régimes de détermination de la peine. Très peu de pays ont créé des peines d'emprisonnement obligatoires telles que la durée de détention minimale de quatre ans mise sur pied au Canada en 1995. Cette peine s'applique aux contrevenants déclarés coupables de l'une de s dix infractions lorsqu'elle a été commise au moyen d'une arme à feu. Les tribunaux du Canada n'ont pas le pouvoir d'imposer une peine moins lourde à la suite d'une condamnation pour l'une des infractions énumérées; le modèle canadien de peines obligatoires ne permet aucun pouvoir judiciaire discrétionnaire. Dans les autres pays, presque toutes les lois sur la détermination de la peine obligatoire accordent aux juges le pouvoir discrétionnaire, en ce sens qu'il leur est permis, dans des cas exceptionnels , de déroger à la peine obligatoire imposée par la loi. De plus, dans la plupart des juridictions (l'Afrique du Sud par exemple), les juges s'écartent souvent de la peine obligatoire en invoquant une clause de « pouvoir judiciaire discrétionnaire » qui autorise les tribunaux à infliger, dans des circonstance exceptionnelles, une peine moins sévère que la peine obligatoire prescrite. Dans certains pays, les juges sont tenus d'expliquer par écrit pourquoi ils ont utilisé leur discrétion pour imposer une sanction moindre que la peine minimale obligatoire. Catégories de peine obligatoire En général, les peines d'emprisonnement obligatoires dans les pays occidentaux se divisent en trois catégories :
Dans plusieurs pays, les peines obligatoires ont fait l'objet d'une forte (et grandissante) opposition de la part de diverses parties, dont des groupes de revendication, des juges, des universitaires et des spécialistes de la justice pénale. Cette opposition a mené à l'apparition d'un certain grand nombre de projets de loi pour modifier ou abroger les peines obligatoires. L'exemple le plus frappant de l'incidence de l'opposition en matière de détermination de la peine a eu lieu dans les Territoires du Nord de l'Australie oà l'opposition aux peines d'emprisonnement obligatoires a conduit à l'abrogation subséquente d'importants éléments du régime des peines obligatoires. Les preuves indiquent que les pays ayant les lois les plus sévères relativement à la détermination de la peine commencent à abroger les peines d'emprisonnement les plus punitives, ou pensent le faire. Même si des peines d'emprisonnement obligatoires ont été introduites dans certains bon nombre de pays occidentaux, peu d'instances ont évalué les répercussions de ces lois sur les populations carcérales ou sur les taux de criminalité. Les études qui se sont penchées sur l'incidence de ces lois ont rapporté des effets variables sur les populations carcérales et aucun effet discernable sur les taux de criminalité. Les attitudes du public devant les peines obligatoires Les gens en faveur des peines obligatoires ont longtemps fait valoir que de telles sanctions sont conformes aux attitudes du public en ce qui a trait à la détermination de la peine. En réalité, le public appuie les peines obligatoires seulement lorsqu'on lui demande de prendre en considération les crimes avec violence les plus graves et lorsque la question du sondage empêche les répondants de tenir compte des faiblesses potentielles liées aux peines d'emprisonnement obligatoires (telles qu'un manque de proportionnalité dans les condamnations). De récents sondages effectués en Australie et aux États-Unis montrent que l'appui du public envers les peines obligatoires a diminué au cours des dernières années, ce qui, à son tour, explique en partie le déclin de l'appui des politiciens en regard du même sujet. |
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Mise à jour : 2005-11-17 | ![]() |
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