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Élaboration du bref questionnaire d'évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER) :
Outil à l'intention des professionnels de la justice pénale


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Résumé

Le présent rapport décrit l'élaboration et la mise à l'essai du bref questionnaire d'évaluation des risques en cas de violence conjugale (B-SAFER). La première partie, Survol du projet, rappelle les origines du projet et les premières consultations tenues par les auteurs du rapport avec, d'une part, le personnel du ministère de la Justice et, d'autre part, des spécialistes nationaux et internationaux de la question de la violence conjugale et de l'évaluation des risques.

La deuxième partie, Aperçu de l'évaluation des risques, décrit divers modèles d'évaluation des risques dans le contexte du projet B-SAFER. Trois modèles sont expliqués : la prise de décisions cliniques non structurée, la prise de décisions actuarielle et le jugement professionnel structuré. Après l'étude de ces modèles, le jugement professionnel structuré semble être la méthode la plus apte à répondre aux besoins des professionnels de la justice pénale.

La troisième partie, Élaboration du questionnaire B-SAFER, décrit la démarche prise pour élaborer, à partir d'un outil d'évaluation des risques nécessitant plus de temps (ensemble de lignes directrices servant à évaluer le risque de violence conjugale [SARA]), un questionnaire de moindre envergure et plus facile à utiliser, le B-SAFER. Cette partie contient une analyse détaillée de la documentation spécialisée, des analyses statistiques du SARA, les résultats de la mise à l'essai, en Suède, de l'outil d'évaluation des risques comportant 20 facteurs de risque (SARA - version pour les policiers), et la version finale du B-SAFER utilisée pour la mise à l'essai.

La prochaine partie, Projets pilotes, décrit l'utilisation du questionnaire B SAFER dans six services de police au Canada et dans deux administrations en Suède. On y trouve les résultats des analyses empiriques quantitatives menées au Canada et en Suède avec une rétroaction qualitative obtenue d'agents de police au Canada. Dans l'ensemble, les résultats sont favorables. Ils laissent entendre que l'outil B-SAFER contient des facteurs de risque pertinents, que l'on retrouve dans les cas de violence conjugale et que l'outil peut être facilement utilisé par les agents de police dans le cadre normal d'une enquête. En outre, compte tenue de la diversité des risques cotés et du fait qu'on les retrouve de façon presque régulière dans les échantillons canadiens, cela laisse à penser que les agents de police ont bien compris les directives relatives au codage dans le B SAFER et de faire des distinctions entre les auteurs de voies de fait. On constate en outre un lien ténu entre les analyses du B-SAFER et les stratégies de gestion recommandées, ainsi que des recommandations de gestion très diversifiées formulées à la fois par un même policier et par l'ensemble des policiers. Cela laisse non seulement entendre que les recommandations des policiers sur la gestion de cas étaient influencées par leurs jugements du risque (fondés à la fois sur la présence de chaque facteur de risque et le niveau de risque global), mais également que les analyses du B-SAFER étaient peu " prescriptives " quant aux stratégies de gestion à privilégier. En dernier lieu, la rétroaction qualitative fournie par les agents de police révèle que la plupart des répondants ont trouvé que le questionnaire B-SAFER était un outil utile et facile à utiliser.

Dans la dernière partie, Conclusions et recommandations, nous tirons la conclusion que le questionnaire B-SAFER est un outil utile et valable qui peut être mis à la disposition des services d'application de la loi au Canada. Il est recommandé qu'il soit mis à la disposition des professionnels de la justice pénale. Des recommandations portent également sur l'élaboration d'un logiciel qui serait utile pour la gestion du questionnaire B-SAFER, sur l'élaboration d'un programme de formation et sur la poursuite de la recherche sur l'utilisation du B SAFER au Canada.


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