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PROFIL INSTANTANÉ D'UNE JOURNÉE DES JEUNES AUTOCHTONES SOUS GARDE AU CANADA

Février 2001


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8.8 Tendances concernant la mobilité

La section précédente a révélé que les jeunes Autochtones visés par le profil instantané de l'Alberta avaient vécu le plus souvent dans une ville au cours des deux années précédant leur incarcération actuelle, avaient commis une infraction ou une présumée infraction dans une ville et prévoyaient aller vivre dans une ville. Toutefois, cette section ne laissait pas voir les tendances concernant la mobilité révélées au moyen des trois principales questions du profil instantané. Par exemple, parmi les jeunes qui vivaient dans une ville avant leur incarcération actuelle, quelle proportion ont commis une infraction dans une ville et quelle proportion ont commis une infraction dans un endroit différent (p. ex., une réserve ou un village)?

Pour répondre à ces questions, nous avons examiné les réponses des répondants aux trois principales questions du profil instantané (où ils habitaient, où ils avaient commis une infraction ou une présumée infraction et où ils prévoyaient se réinstaller). En général, l'analyse a révélé peu de mobilité - la majorité des jeunes donnaient pour réponses le même type d'endroit pour les trois principales questions du profil instantané [1]. En Alberta, les jeunes qui vivaient dans une ville avaient le plus souvent commis une infraction ou une présumée infraction dans une ville et prévoyaient retourner dans une ville.

En Alberta, parmi les 22 jeunes Autochtones qui ont indiqué avoir passé la majorité de leur temps dans une réserve au cours des deux années précédant leur incarcération actuelle, la plus forte proportion (36 %) avaient aussi commis une infraction ou une présumée infraction dans une réserve et prévoyaient retourner dans une réserve. Toutefois, un nombre considérable de jeunes Autochtones vivant dans une réserve avaient commis une infraction ou une présumée infraction dans une ville ou un village. Par exemple, 27 % des jeunes vivaient dans une réserve, ont commis une infraction ou une présumée infraction dans un village et prévoyaient aller vivre dans une réserve. De même, 18 % des jeunes vivaient dans une réserve, ont commis une infraction ou une présumée infraction dans une ville et prévoyaient aller vivre dans une ville ou une réserve.

La majorité (N = 22 ou 67 %) des jeunes ayant indiqué avoir vécu dans un village la plus grande partie du temps au cours des deux années précédant leur incarcération actuelle avaient aussi commis une infraction ou une présumée infraction dans un village et prévoyaient retourner vivre dans un village.

Enfin, parmi les jeunes qui vivaient dans une ville la majeure partie du temps au cours de deux années précédant leur incarcération actuelle, 90 % (N = 52) avaient commis une infraction ou une présumée infraction dans une ville et prévoyaient se réinstaller dans une ville.


[1] Cette analyse a été faite en termes de ville, de village et de réserve et ne tient pas compte des déplacements entre deux endroits particuliers (p. ex., si un jeune a commis une infraction dans la ville « A » et prévoit se réinstaller dans la ville « B »).


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