Ministère de la Justice Canada / Department of Justice CanadaGouvernement du Canada
Éviter le premier menu Éviter tous les menus
   
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Justice Plan du site Programmes et initiatives Divulgation proactive Lois
Page d'accueil, Recherche et statistiques
Recherche et statistiques, image graphique

Publications

Un sondage national auprès des comités de justice pour la jeunesse au Canada

Hann & Associates

Décembre 2003

Les opinions exprimées dans le présent document sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du ministère de la Justice Canada.
  1. 4.0 Profils des administrations (suite)
    1. 4.3 Nunavut (suite)
      1. 4.3.7 Enjeux

Page précédente | Table des matières | Page suivante

4.3.7 Enjeux

Infractions admissibles
On a manifesté un certain intérêt à confier aux CJC certains cas de violence familiale, en particulier lorsque de jeunes couples sont en cause. Selon un répondant, l'inclusion de ces dossiers serait une bonne idée compte tenu du nombre considérable de jeunes de 16 à 20 ans dans certaines collectivités qui commencent une famille et éprouvent des conflits conjugaux.

Philosophie du programme
Les répondants appuient fermement les approches d'application de la justice axées sur la guérison pour rétablir l'harmonie de la collectivité perturbée par le comportement répréhensible (une approche de justice réparatrice). Selon certains répondants, cet objectif est impossible à réaliser en ne se concentrant que sur la relation entre la victime et le délinquant. On encourage plutôt une approche holistique. On croit aussi qu'il faut remettre une partie de la responsabilité de la prévention du crime à la collectivité, recréer une réponse indigène à la criminalité juvénile et reprendre l'autorité locale sur les problèmes de justice.

Police Involvement
The number of referrals in most communities relies heavily on RCMP involvement and investment in the program, as well as their physical presence in the community. When the working relationship between RCMP detachments, CJC coordinators and committee members is strong, referrals tend to increase, due to the mutual trust developed between key players. One respondent noted that when the program is poorly run by the paid coordinator, RCMP are less likely to refer cases to the CJC. However, these relationships have not been stable in some communities given the high turnover in paid coordinators, as well as the limited (two-year) terms that RCMP officers are assigned to communities in Nunavut. The success of the program was thus seen to be, at least in part, contingent on RCMP support. Some indicated that some RCMP officers have been supportive of the process, while others have not.

Participation de la police
Le nombre de renvois dans la plupart des collectivités dépend largement de la participation et de l'investissement de la GRC dans le programme de même que de sa présence physique dans la collectivité. Lorsque la relation de travail entre les détachements de la GRC, les coordonnateurs du CJC et les membres du comité est solide, les renvois ont tendance à augmenter en raison du lien de confiance mutuelle établi entre les principaux intervenants. Un répondant a signalé que lorsque le programme est mal dirigé par le coordonnateur rémunéré, les agents de la GRC sont moins susceptibles de renvoyer des dossiers aux CJC. Cependant, ces relations n'ont pas été stables dans certaines collectivités, compte tenu du taux de roulement élevé des coordonnateurs rémunérés de même que des affectations limitées (deux ans) des agents de la GRC dans les collectivités du Nunavut. On considère donc que le succès du programme repose, du moins en partie, sur l'appui de la GRC. Des répondants ont indiqué que certains agents de la GRC ont appuyé le processus et d'autres non.

Questions relatives à la culture et à la langue
Dans certains endroits, on signale des tensions entre les approches de médiation entre la victime et le délinquant et les approches de la justice autochtone traditionnelles. Selon un répondant, l'accent mis sur la médiation entre la victime et le délinquant détourne l'attention d'une approche holistique plus traditionnelle de la justice qui cherche à rétablir l'harmonie au sein de la collectivité. Selon certains répondants, l'accent sur la relation entre la victime et le délinquant est trop étroit. De plus, on signale qu'il faudrait recruter des membres plus jeunes puisque dans certains cas, le comité n'est composé que d'aînés. Des répondants ont dit craindre que même si ces comités détiennent une très grande sagesse, ils sont peut-être peu sensibles aux problèmes des jeunes de nos jours et que parfois, les membres " ne font pas preuve de créativité " aux audiences de déjudiciarisation. Par ailleurs, on considère que la propension de certains aînés à jouer un rôle disciplinaire auprès des jeunes diminuait la capacité des comités d'animer des séances de médiation ou des groupes consultatifs familiaux. On signale également des obstacles linguistiques et culturels entre les membres inuits et non inuits des CJC, de même qu'entre des détachements de la GRC et certains membres des CJC. On a fait appel à des interprètes au besoin pour améliorer la communication lors des réunions.

Page précédente | Table des matières | Page suivante

 

Haut de la page Avis importants