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JusteRecherche no 13 - RECHERCHE EN BREFLes femmes en tant que titulaires de grades universitaires en droit et en sciences juridiquesFernando Mata, Ph. D, agent principal de recherche, Division de la recherche et de la statistique INTRODUCTIONLes femmes sont de plus en plus intéressées à poursuivre des carrières dans le domaine du droit et des sciences juridiques au Canada. Elles parviennent désormais à surmonter les obstacles qui leur barraient l'accès à la profession juridique dans le passé, et elles modifient tranquillement le paysage démographique de la population des titulaires de ces types de grades universitaires. Nous avons examiné des tableaux thématiques tirés des recensements de la population de 1991 et 2001 pour suivre les progrès réalisés par les femmes en fait de possession de grades universitaires dans les domaines du droit et des sciences juridiques. La population examinée était composée d'individus âgés de 20 ans et plus qui avaient déclaré posséder des grades universitaires dans différents domaines d'études. LE TABLEAU D'ENSEMBLEEntre 1991 et 2001, le nombre d'individus âgés de 20 ans et plus qui étaient titulaires de grades universitaires en droit et en sciences juridiques a augmenté de 36 % (passant de 84 295 à 114 895). Entre 1991 et 2001, environ 30 600 individus sont entrés dans le bassin des diplômés en droit et en sciences juridiques – 18 480 femmes et 12 120 hommes. En 1991, les hommes représentaient 70 % du bassin des diplômés universitaires titulaires de grades en droit ou en sciences juridiques, tandis que les femmes représentaient seulement 30 %. Dix ans plus tard, 62 % des titulaires de grades étaient des hommes et 38 % étaient des femmes. Le nombre de femmes titulaires de grades a augmenté, passant de 25 340 en 1991 à 43 820 en 2001, ce qui représente une croissance de 73 % au cours de l'intervalle compris entre les deux recensements. Le nombre correspondant d'hommes titulaires de grades est passé de 58 995 en 1991 à 71 075 en 2001, ce qui représente une croissance de 20 % au cours de l'intervalle compris entre les deux recensements. ![]() Source : Tableau thématique, Domaine d'étude, Recensement de 2001, ÉROSION DE LA PRÉDOMINANCE MASCULINE DANS TOUS LES DOMAINES D'ÉTUDESLa plus grande présence des femmes parmi les diplômés universitaires s'est fait sentir non seulement dans le domaine du droit et des sciences juridiques mais aussi dans d'autres champs d'étude traditionnellement dominés par les hommes (voir le tableau 1). Au Canada, ces champs ont été concentrés dans des domaines comme les mathématiques, l'informatique, les sciences physiques et le génie. En 1991, les femmes titulaires de grades relevant du groupe des mathématiques, de l'informatique et des sciences physiques représentaient 28 % de diplômés, et les femmes titulaires de grades relevant du groupe du génie et des sciences appliquées représentaient 15 % des diplômés. En 2001, ces pourcentages avaient augmenté pour passer respectivement à 32 % et 23 %.
CONCLUSIONLes données des recensements portent à croire que, suivant une tendance générale, les femmes choisissent le droit et les sciences juridiques de plus en plus souvent comme carrière au Canada. Cela se reflète dans un nombre plus élevé de femmes au sein du bassin des diplômés universitaires. En 2001, deux personnes sur cinq parmi les titulaires de grades universitaires en droit et en sciences juridiques étaient des femmes. À mesure que plus de femmes s'intéressent à l'étude du droit, l'on peut s'attendre à ce que les diplômés de sexe féminin contribuent de manière importante à la croissance du domaine au cours des années à venir et influent sur les approches à l'égard de la pratique du droit de manière novatrice. |
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Mise à jour : 2006-03-06 | ![]() |
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