Accueil Actualités Discours de 2004 (archive) McLellan : 2004-04-06

Financement dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime

Notes pour une allocution de
l'honorable Anne McLellan

Edmonton (Alberta) 
6 avril 2004

Texte prononcé

Merci beaucoup, Pat (Fizell), et bonjour à tous et à toutes. C’est un véritable plaisir de me retrouver à l’école Inglewood. Je souhaite saluer tout spécialement les élèves qui se trouvent ici aujourd’hui parce que, comme nous le verrons d’ici quelques minutes, les efforts entourant la stratégie pour la prévention du crime visent en grande partie non seulement les collectivités, mais aussi les jeunes qui y vivent. L’objectif est d’avoir des lieux sûrs et des collectivités bienveillantes pour eux.

Merci beaucoup, aînée Eva Bareti. Merci aussi aux joueurs de tambour de River Creek. Brent Rathgeber, c’est toujours un plaisir de me retrouver ici avec vous. Et nous avons d’autres invités ce matin. Tout d’abord, le maire de Drayton Valley, Moe Hamdon, s’est joint à nous. Merci d’être ici, Monsieur le Maire. Et aussi le chef intérimaire du Service de police d’Edmonton — merci chef Bradshaw. Nous avons aussi le plaisir d’accueillir ce matin des représentants du Service de police de la ville de Calgary et de la GRC. Merci à tous.

Comme certains d’entre vous le savent probablement déjà, la prévention du crime n’était au début qu’un programme du gouvernement du Canada, quand j’étais ministre de la Justice. Puis, quand je suis devenue ministre de la Santé, j’ai perdu la direction du programme. On me l’a retiré. Toutefois, je suis restée très engagée à l’égard de la participation de la collectivité à la prévention du crime. J’estime important de consacrer plus de temps à examiner ce que j’appelle la première ligne de notre système de justice, c’est-à-dire la manière dont nous travaillons dans les collectivités, en particulier avec les jeunes, pour tenter de prévenir le crime.

Je ne dis pas que les services policiers traditionnels, les lois et leur exécution ne sont plus nécessaires. Bien sûr que nous en avons besoin. Personne ne pourrait suggérer le contraire. Cependant, nous devons réellement réfléchir davantage à la manière dont nous travaillons dans les collectivités afin d’éviter que les gens aient des démêlés avec la justice. Ceci est particulièrement vrai chez les jeunes.

Voilà pourquoi je suis particulièrement fière d’annoncer aujourd’hui l’attribution d’une subvention de près de 6 millions de dollars pour la mise en œuvre de 80 projets communautaires de prévention du crime, ici, en Alberta. Le terme communautaire est ici un terme clé. Il signifie que les collectivités locales, partout dans la province, ont défini les besoins existant en leur sein : pressions, défis et inquiétudes. Elles ont aussi repéré leurs ressources, ce qui est un volet important. Par exemple, quelles sont les forces, les capacités au sein de la collectivité permettant de composer avec les problèmes existants?

Nous recevons des demandes de collectivités de partout dans la province. De fait, il existe un partenariat entre les gouvernements fédéral et provincial, et un comité de gestion qui collabore avec eux et fait les choix nécessaires. Le ministère du Solliciteur général de l’Alberta travaille avec nous et partage le même engagement à l’égard de la prévention du crime dans les collectivités partout en Alberta. Je souhaite souligner la contribution de ma collègue, Heather Forsyth, qui n’a pu se joindre à nous ce matin, et la remercier.

Nos deux paliers de gouvernement collaborent avec les collectivités locales. Ce sont ces dernières qui repèrent les besoins et présentent des projets. Nous travaillons ensemble pour choisir les projets qui, d’après nous, auront la plus grande incidence ou ceux qui combleront les besoins les plus criants. Nous annonçons aujourd’hui une subvention de 6 millions de dollars visant 80 projets pour lesquels les collectivités se sont réunies dans le but de déterminer les besoins, les ressources et le plan qui leur permettront d’aller de l’avant.

Je souhaite également souligner l’importance des organismes d’application de la loi et de la prévention du crime. Il est clair que les corps policiers, à tous les niveaux, existent pour faire respecter les lois en vigueur. Néanmoins, les services de police du pays et de la province ont vivement appuyé les solutions proactives d’application de la loi et la participation des collectivités. Cela souligne de nouveau l’importance de la prévention. Je crois que la plupart des gens qui sont actifs dans le milieu policier conviendraient qu’il est préférable de travailler au sein de la collectivité, avec les jeunes et avec les gens en difficulté ou vulnérables, afin d’empêcher qu’ils n’aient des ennuis — avant qu’ils ne se blessent ou qu’ils blessent quelqu’un d’autre. Je souhaite donc souligner le très fort appui prodigué par les corps policiers à l’égard des projets communautaires de prévention du crime ici-même en Alberta.

Mesdames et Messieurs, je suis réellement ravie. D’une certaine manière, j’ai l’impression de revenir travailler au dossier de la prévention du crime parce que je suis très, très fière de la participation du gouvernement du Canada aux efforts de prévention du crime et à l’élaboration de la Stratégie nationale pour la prévention du crime.

Par conséquent, en ma qualité de ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, je suis heureuse de pouvoir soutenir les collectivités de la province et du reste du pays, qui se sont engagées à créer un lieu sûr pour tous ceux et celles qui y vivent.

Je terminerai comme j’ai commencé. En fin de compte, tous nos efforts sont faits pour le plus grand bien des enfants. Il s’agit de travailler dans nos collectivités pour veiller à ce que les jeunes soient en sécurité et qu’ils partent du bon pied dans la vie — dans leur famille, à l’école et dans leur collectivité. J’ai toujours cru que, si nous nous intéressons aux jeunes et que nous les aidons à partir du bon pied, nous n’aurons plus à régler les problèmes qui surviennent parfois de manière tragique dans nos collectivités, lorsque les enfants deviennent des adolescents, puis de jeunes adultes.

Pour moi, c’est donc un jour très spécial. Je désire remercier toutes les collectivités représentées ici. Nous allons entendre les représentants des projets spéciaux qui reçoivent du financement — et qui répondent à une vaste gamme de besoins dans les collectivités locales. Je suis réellement très heureuse de constater que tant de collectivités autochtones ont défini leurs besoins et conçu des projets qui les aideront à composer avec les enjeux sociaux présents chez elles.

Merci encore d’être ici. Je vous encourage tous et toutes à faire le tour de la salle après la cérémonie afin de voir toutes les affiches qui illustrent toutes les bonnes choses qui se produisent non seulement à Edmonton, mais aussi partout dans la province. Merci encore à la province pour son partenariat et merci aux collectivités qui travaillent si fort. Les collectivités sont l’endroit où les gens vivent, et ce sont ces gens qui connaissent leurs besoins et leurs points forts. Mille mercis et félicitations à tous et à toutes.