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Allocution du Premier ministre devant la Chambre de commerce Canada-R.-U.

14 juillet 2006
Londres (R.-U.)

 
Notes pour une allocution du
très honorable Stephen Harper
Premier ministre du Canada

LE DISCOURS PRONONCÉ FAIT FOI


Bonsoir Mesdames et Messieurs.

Je vous remercie beaucoup de votre accueil chaleureux.
Et je remercie spécialement M. Dahdaleh pour sa généreuse introduction. 

J’aimerais débuter en saluant quelques personnes qui se trouvent ici ce soir :

• le haut-commissaire canadien intérimaire à Londres,
Guy Saint-Jacques. Je crois savoir qu’il a donné une   
superbe réception en l’honneur de la fête du Canada à
Trafalgar Square cette année, 

• le haut-commissaire de Sa Majesté au Canada, David Reddaway

• et votre ministre d’État à l’énergie, Malcolm Wicks.

Mesdames et Messieurs, je prononce aujourd’hui ma première allocution devant un auditoire de gens d’affaires à l’extérieur du Canada depuis mon élection comme Premier ministre.

Et quel meilleur choix que votre organisation distinguée

puisque que la Chambre de commerce Canada-R.-U. fait la promotion du commerce entre nos deux pays depuis près de
90 ans

et puisque le lien commercial entre nos pays remonte à la fondation même du Canada.

En fait, deux siècles avant notre Confédération en 1867, la majeure partie du Canada appartenait à une corporation londonienne, la puissante Compagnie de la Baie d’Hudson, qui l’exploitait et le gouvernait.

Notre coparrain ce soir, le Canada Club, doit sa fondation en 1810 aux commerçants de fourrures de la Compagnie du Nord-Ouest, principal concurrent et partenaire éventuel de la Hbc.

Toutefois, les affaires ne constituent qu’une facette de notre histoire commune.

Notre histoire a été façonnée par nombre d’expériences communes, de valeurs partagées et de liens familiaux anciens.

Dans mon cas, la famille Harper a pu retracer ses ancêtres connus au nord de l’Angleterre et au sud de l’Écosse au
XVIIe siècle.

Liens historiques

Mais un bien meilleur orateur que moi – ou que tout autre Harper des 400 dernières années – a un jour décrit en ces termes les relations Canada-R.-U. :
Les liens qui unissent le Canada à sa mère patrie sont plus souples que l’élastique, plus forts que l’acier et plus serrés que tout matériau connu des scientifiques.
…le Canada comble l’écart entre l’ancien et le nouveau monde et unit le monde avec un nouveau lien de camaraderie. [traduction libre]

L’orateur, vous l’aurez probablement deviné, n’était nul autre que l’incomparable Winston Churchill.

Ces paroles ont été prononcées à Ottawa, en 1929, à l’occasion d’une visite de l’ensemble de ce qu’il appelait « le grand dominion ».

Il a prononcé 16 allocutions dans 9 villes.

Chaque allocution a été prononcée à guichet fermé et saluée d’ovations debout répétées.

Pendant cette visite, M. Churchill a rappelé aux Canadiennes et aux Canadiens ce qu’ils devaient à la Grande-Bretagne. Selon lui, au cœur de notre relation se trouve :

« le cercle doré de la Couronne qui nous lie tous ensemble au passé glorieux qui nous ramène aux Tudor, aux Plantagenet, à la Grande Charte, au bref d’habeas corpus, aux pétitions de droits et à la common law anglaise…

…toutes ces pierres de gué considérables que les peuples britanniques ont façonnées et forgées pour la joie, la paix et la gloire de l’humanité. » [traduction libre]

Combien il avait raison.


C’est ce que la Grande-Bretagne a donné au Canada et bien plus encore. Par exemple :

• la démocratie parlementaire,

• un engagement à l’égard des libertés fondamentales,

• la révolution industrielle et

• l’esprit d’entreprise et l’économie de marché libre.

Sans parler de Shakespeare, de Dickens, de Kipling, de Lewis et de Chesterton.

Bien sûr, nous n’avons pas accepté tout notre héritage britannique.

Les taux de participation au rugby et au soccer ne sont certainement pas aussi élevés qu’au hockey.

Et le principe du cricket continue d’échapper aux Canadiennes et aux Canadiens.

Mais sérieusement, une grande partie de ce que le Canada est aujourd’hui s’explique par le fait que nous avons été une colonie de l’empire britannique.

Je sais qu’il est de mauvais ton ces jours-ci de parler du colonialisme en termes positifs.

Et bien entendu, aucune partie du monde n’a été épargnée des excès de l’impérialisme.

Mais dans le contexte canadien, les actions de l’empire britannique ont été en grande partie bienveillantes et, occasionnellement, brillantes. 

Les dispositions magnanimes de l’Acte de Québec de 1774 assuraient la survie de la langue et de la culture françaises au Canada – pour le plus grand bénéfice de notre pays.

Et les traités négociés avec les peuples autochtones de notre pays, s’ils étaient loin d’être parfaits, ont compté parmi les plus justes et les plus généreux de l’époque.

Le génie de la gouvernance dont a fait preuve notre mère patrie alors explique sans doute en partie la raison pour laquelle la quête d’indépendance du Canada a été si longue, si patiente et si pacifique.

Et cela explique aussi pourquoi notre reine est toujours notre reine et pourquoi notre « lien de camaraderie » demeure aussi fort à ce jour qu’il l’était à l’époque de M. Churchill.

Alliés éternels

Ce lien, Mesdames et Messieurs, a été forgé aux bons comme aux mauvais jours.

Parfois dans les flammes de la guerre.

Lorsque le sang des Britanniques a coulé, celui des Canadiens a coulé.

Une génération de nos jeunes hommes partage l’éternité avec leurs homologues britanniques dans les champs de France.

Une autre génération de Britanniques et de Canadiens a combattu, côte à côte, le fascisme nazi.

Tandis qu’une autre a aidé nos cousins américains à résister à la menace du communisme soviétique.

Et depuis ce bref moment illusoire où nous avons pensé être témoins de « la fin de l’histoire », nous nous sommes alliés dans un nouveau conflit mondial.

Il s’agit d’un conflit sans frontières.

Un conflit qui se passe tant au pays qu’à l’étranger.

Un conflit dans lequel l’agresseur ne défend aucune cause, mais dans lequel il cherche néanmoins à imposer sa volonté.

Par des actes terroristes destructeurs.

Par le massacre de personnes innocentes.

Et par la perversion de leur foi.

Alors, une fois de plus, nous devons faire face, comme disait Churchill, à « des groupes de bandits qui cherchent à assombrir la lumière du monde. »

Et une fois de plus, nous devons nous en remettre à nos valeurs, exploiter nos ressources et faire preuve d’une volonté inébranlable pour les vaincre.

Cette guerre contre les terroristes ne sera pas facile à mener.

Elle ne sera pas non plus courte.

Mais elle doit être gagnée.

Et le nouveau gouvernement national du Canada est absolument déterminé, une fois de plus, à travailler en étroite collaboration avec ses alliés britanniques pour rester jusqu’au bout et gagner la bataille.

Le nouvelle politique étrangère et de défense du Canada

Mesdames et Messieurs, au cours de la campagne électorale de l’hiver dernier, j’ai précisé très clairement la position de mon parti en matière de défense nationale,
– de politique étrangère
– et de lutte contre le terrorisme.


Nous avons promis de rebâtir les forces armées longtemps négligées du Canada, 

de réaffirmer la souveraineté canadienne dans nos territoires arctiques

et de reprendre le modeste rôle de leadership que nous avions sur la scène internationale.

Et c’est exactement ce que nous faisons depuis que les Canadiennes et les Canadiens nous ont accordé leur confiance le 23 janvier.

L’une des premières mesures que j’ai prises comme Premier ministre a été de rendre visite à nos soldats dans le sud de l’Afghanistan, soldats qui travaillent en étroite collaboration avec les forces britanniques dans les provinces de Kandahar et de Helmand.

Ensemble, ils combattent les talibans et aident le gouvernement afghan à reprendre le contrôle de ces régions.

Et ils aident le peuple afghan a reconstruire son pays ravagé par la guerre.

Le Canada, comme la Grande-Bretagne, s’est engagé à poursuivre cette mission pendant au moins deux ans de plus.

Et nous nous sommes engagés à faire notre devoir pour assurer la paix et la sécurité mondiales à long terme. 

Voilà pourquoi mon gouvernement a augmenté les dépenses en matière de défense de deux milliards de livres et demi (plus de
5 milliards) dans son premier budget.

Nous accroissons les Forces canadiennes en recrutant et en formant 23 000 nouveaux soldats réguliers et réservistes

et nous leur offrons les outils dont ils ont besoin pour mener à bien leurs missions.

Le mois dernier, nous avons lancé un nouveau programme important d’approvisionnement militaire.

Nous ferons l’acquisition de nouveaux navires de transport, d’un nouveau groupe de camions militaires, d’hélicoptères
à transport moyen et lourd et de grands aéronefs de transport stratégique et tactique. 

Toutes ces acquisitions feront en sorte que les Forces canadiennes soient plus nombreuses, plus fortes et plus en mesure d’intervenir rapidement en cas de menaces au pays et à l’étranger.

Sécurité nationale

Comme vous le savez trop bien, la menace terroriste ne vient pas que de l’extérieur.

Les Canadiennes et les Canadiens ont été choqués et consternés par les attentats dans le métro de Londres qui ont coïncidé avec le Sommet du G8 de l’an dernier.

Nous prenons aussi cette menace très au sérieux.

Et nous prenons des mesures pour la contrer.

Premièrement, en accroissant les ressources humaines et financières nécessaires pour rehausser la sécurité nationale.

Notre premier budget consacre trois quarts de milliards de livres (près de 1,5 milliard de dollars) à améliorer l’intervention en cas d’urgence et la sécurité de nos frontières et de nos systèmes de transport.

Nous comblons les lacunes et les écarts et travaillons d’arrache-pied pour anticiper les actions des agents de la haine et de la terreur.

Deuxièmement, nous travaillons en étroite collaboration avec nos alliés internationaux pour infiltrer les réseaux terroristes mondiaux.

Nous échangeons des renseignements et coordonnons des enquêtes. 

Par exemple, l’arrestation, le mois dernier, de 17 personnes dans la région de Toronto a marqué le point culminant d’une enquête de deux ans au cours de laquelle nous avons échangé des renseignements avec les autorités du Royaume-Uni et des
États-Unis.

L’enquête et les arrestations effectuées au Canada ont donné lieu à d’autres arrestations en Grande-Bretagne.

Nous avons également joué un rôle de chef de file dans les efforts internationaux pour couper le financement du terrorisme.

La semaine dernière, Toronto a été nommé le quartier général permanent du Groupe Egmont, qui représente des services de renseignement financier de 101 pays.

Mais notre meilleure arme contre le terrorisme, nous la devons également à notre héritage britannique – notre société ouverte et démocratique et, plus précisément, notre appréciation de la diversité culturelle.

Il est vrai, bien sûr, que les apôtres de la terreur utilisent les symboles de la culture ou de la foi pour justifier les crimes de violence.

Ils détestent les sociétés ouvertes, diversifiées et démocratiques comme la nôtre parce qu’ils veulent tout le contraire : des sociétés fermées, homogènes et dogmatiques.

Mais ils seront rejetés, ainsi que leur vision. Rejetés par les hommes et les femmes généreux et de bonne volonté dans toutes les collectivités.

Et, ce qui compte le plus, c’est qu’ils seront rejetés par les hommes et les femmes des collectivités mêmes qu’ils disent représenter.

Fait que nous avons déjà observé au Canada depuis les arrestations récentes.

Car quel que soit leur héritage religieux, ethnique ou culturel, les Canadiennes et les Canadiens reconnaissent que notre pays est une terre remplie de promesses.

Où tous ceux qui ont la volonté de réussir peuvent bâtir un avenir brillant pour eux et leur famille. Un pays où vos contributions comptent plus que vos origines.

Mesdames et Messieurs, notre gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire en sorte que notre société soit sécuritaire et que le terrorisme ne soit pas toléré au Canada.

Et nous le ferons en préservant et en consolidant les valeurs que nous avons hérité de vous,

– la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit,

– les valeurs sur lesquelles le Canada est fondé, les valeurs qui unissent l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens et les valeurs qui garderont nos deux pays forts et sécuritaires.

Commerce entre le Canada et le R.-U. 

Et bien sûr, tout pays fort et sécuritaire s’appuie sur une économie forte et stable.

Et grâce à notre budget équilibré,
– nos réductions de taxes et d’impôts,
– la réduction de la dette,
– nos ressources naturelles très en demande,
– notre économie compétitive,
– la propreté et la sécurité de nos villes
– et notre population hautement qualifiée,
– le Canada est un pays extraordinaire où faire des affaires.

Comme il l’a montré avec son premier budget, le nouveau gouvernement national du Canada préconise les budgets équilibrés, 
– les taux d’intérêts bas,
– la réduction de la dette,
– les impôts moins élevés,
– une union économique plus forte
– et une économie ouverte et concurrentielle.

Nous prenons appui sur des bases solides.
Les fondements de notre économie sont solides.

Le Canada est maintenant l’un des pays du monde industrialisé où il est le plus avantageux de faire des affaires.

Nos ressources naturelles sont très en demande.


Nos villes sont propres et sécuritaires – et nos politiques environnementales et de justice pénale visent à les rendre encore plus propres et plus sûres. 

Notre population travaille dur, elle est très compétente et elle a une vision globale.

Bref, le Canada est l’endroit idéal pour faire des affaires.
Mais je n’ai pas besoin de vous le dire.

Les investissements britanniques au Canada ont doublé depuis 1999, passant de sept à 14 milliards de livres (soit de
15 à 30 milliards de dollars).

Une nouvelle superpuissance énergétique

Les investisseurs britanniques ont ciblé principalement notre secteur énergétique prospère. 

Ils ont reconnu l’émergence du Canada comme une puissance énergétique à l’échelle internationale – une « superpuissance énergétique » que notre gouvernement a l’intention de bâtir.

Je n’exagère pas.

Nous sommes actuellement le cinquième producteur d’énergie au monde.

Nous sommes respectivement au troisième et au septième rang en ce qui concerne la production mondiale de gaz et de pétrole.

Nous produisons plus d’hydroélectricité que tout autre pays au monde.

Et nous sommes le plus grand fournisseur d’uranium.
Mais ce n’est qu’un début.

Notre gouvernement fait de nouveaux investissements dans les sources d’énergie renouvelables comme les biocarburants.

Et un océan de sable imprégné de pétrole gît sous la fondrière du nord de l’Alberta – ma province d’origine.
Les sables bitumineux sont le deuxième gisement mondial après celui de l’Arabie saoudite, plus important que ceux de l’Iraq, de l’Iran ou de la Russie.

Extraire le bitume, en retirer le pétrole et le convertir en pétrole synthétique brut est un défi monumental.

L’entreprise exige d’immenses capitaux, une technologie faramineuse et une armée d’ouvriers spécialisés.

En deux mots, c’est une entreprise de proportions épiques, égale à la construction des pyramides ou de la Grande Muraille de Chine.

Mais en plus grand.

D’ici 2015, notre production de pétrole devrait atteindre près de quatre milliards de barils par jour

dont les deux tiers proviendront des sables bitumineux.

Le Canada est déjà aujourd’hui le seul pays ne faisant pas partie de l’ OPEPl’OPEP capable d’accroître sa production.
Et soyons clair : nous sommes un producteur stable et fiable dans un monde explosif et imprévisible.

Nous croyons dans le libre échange de produits énergétiques fondé sur les principes d’un marché concurrentiel et non sur des stratégies de monopoles égoïstes.

Voilà pourquoi les décideurs de Washington – sans parler des investisseurs de Houston et de New York – parlent du même souffle du Canada et de la sécurité énergétique continentale.

Voilà pourquoi, il y a quatre ans, le Canada a devancé les Saoudiens, devenant pour les États-Unis le plus grand fournisseur de produits pétroliers.

Et voilà pourquoi les analystes de l’industrie recommandent le Canada « qui jouit, en matière d’investissements énergétiques, de la meilleure situation au monde. »

Les entreprises britanniques sont déjà de grands acteurs dans le secteur canadien de l’énergie. 

BP, qui est ici depuis cinquante ans, est déjà l’un de nos plus grands producteurs de gaz naturel et elle a un intérêt important dans le prochain grand projet gazier

– le delta du fleuve Mackenzie dans les Territoires du Nord-Ouest.

Le groupe BG a déjà fait d’immenses investissements dans la vallée du fleuve Mackenzie.

Il y a des billions de pieds cubes de gaz dans la région et nous espérons que l’immense pipeline nécessaire pour l’acheminer sur les marchés méridionaux verra enfin le jour.

L’an dernier, les entreprises britanniques ont investi près de trois milliards de livres (soit plus de 6 milliards de dollars) dans nos secteurs de l’énergie et des métaux.

Et je pense que nous verrons ces investissements grandir davantage lorsque l’on connaîtra la stature du Canada comme étant la plus grande réserve énergétique de l’Ouest.


Le commerce entre le Canada et le Royaume-Uni

Bien sûr, le secteur de l’énergie n’est pas la seule source des investissements britanniques.

Il y a déjà quelque 650 compagnies britanniques et leurs filiales opérant au Canada. Vous employez plus de 70 000 personnes dans 20 industries différentes.

L’an dernier, les exportations britanniques au Canada ont approché les cinq milliards de livres (soit 10 milliards de dollars).

Et même si vous ne faites pas d’affaires chez nous, il y a des chances que vous y passiez vos vacances.

Ainsi, nous avons accueilli l’an dernier près d’un million de visiteurs provenant du Royaume-Uni.

Et nous espérons vous voir très nombreux aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 qui auront lieu à Vancouver et Whistler, en Colombie-Britannique.

En Grande-Bretagne, le Canada n’a pas la présence qu’il souhaiterait avoir, mais il progresse.

Je suis content de voir tous ces blackberrys.

Vous savez qu’ils sont faits au Canada. 

Le producteur ontarien, Research in Motion, a récemment reçu de Whitehall des approbations de sécurité et a commencé à vendre ses merveilleuses petites machines à plusieurs ministères.

Il y a bien des chances que la carte vidéo de votre écran d’ordinateur ait été faite par ATI Technologies de Toronto.

L’un de nos héros nationaux est la compagnie Bombardier dont le siège est au Québec. Elle produit des avions et des wagons de train.

Et croyez-le ou non, mais Bombardier est le plus grand employeur à temps plein d’Irlande du Nord.

Autrement dit, nous ne sommes plus seulement des scieurs de bois et des porteurs d’eau.

Bien que nous nous y connaissions toujours très bien dans ces choses-là aussi. Le grand plateau de granit appelé le bouclier canadien regorge de métaux précieux.

Nous sommes depuis longtemps un grand producteur de nickel, d’or, de cuivre, de potasse, de charbon et de ciment.

Mais vous serez peut-être étonnés d’apprendre que le Canada est aujourd’hui le troisième producteur de diamants au monde.

Il y a dix ans, les diamants canadiens n’étaient qu’un rêve de prospecteur.

Il y a aujourd’hui trois mines en exploitation et deux autres verront bientôt le jour.

Et, selon les prévisions de la Banque Royale, les diamants permettront d’injecter plus de 30 milliards de livres (soit près de 70 milliards de dollars) dans l’économie canadienne au cours des 25 prochaines années. 

Le bouclier contient en outre le tiers de l’uranium mondial.



Il n’y a pas aujourd’hui de biens aussi précieux que celui-ci dans le secteur des ressources.

Son prix a atteint un sommet depuis trois décennies.

Il y a aujourd’hui près de 200 nouveaux réacteurs projetés, planifiés ou en construction dans le monde.

Et comme vous le savez, la Grande-Bretagne est l’un des pays qui envisage d’accroître ses capacités nucléaires.

Et rappelez-vous que le Canada n’est pas seulement un producteur d’uranium.

Nous sommes aussi à la fine pointe de la technologie avec nos réacteurs CANDU et nous sommes les leaders mondiaux pour la gestion sécuritaire des déchets de combustibles.

Voilà une autre raison de voir dans le Canada une superpuissance énergétique et un candidat idéal pour les investissements britanniques.
Je sais que ces dernières années, la Grande-Bretagne s’est tournée avec succès vers l’Union européenne.

Mais ce qui fait depuis des siècles la réussite de l’entreprise britannique, c’est sa capacité de flairer les débouchés et de les exploiter sans tarder.

Une autre chose que nous avons apprise de vous.

Pardonnez-moi de vous le rappeler aujourd’hui, mais le monde s’en vient chez nous à grands pas.

Et nous voulons que la Grande-Bretagne fasse autant partie de notre avenir que de notre passé.

Conclusion

Pour terminer, Mesdames et Messieurs, je n’ai aucun doute que les « liens de camaraderie » dont parlait M. Churchill au début du XXe siècle seront tout aussi forts durant le XXIe.
La « petite île » et le « grand dominion » sont éternellement liés par la langue, la culture, l’économie et les valeurs.

Voilà pourquoi nos rapports commerciaux sont si forts et si fructueux et qu’ils ne peuvent que se resserrer à l’avenir.

Voilà pourquoi nos troupes servent encore côte à côte – cette fois-ci en Afghanistan – pour défendre la liberté et bâtir la démocratie.

Voilà pourquoi nos services secrets travaillent main dans la main pour garder nos pays sûrs et sécuritaires.

Et voilà pourquoi c’est pour moi un honneur de m’adresser aujourd’hui à vos organisations.

Merci beaucoup. Que Dieu bénisse le Canada et que Dieu sauve la reine.


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