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Regard perçant sur la sécurité en orbite |
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![](/web/20061026093231im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/success_enbref.gif) |
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Dans l’espace, on ne différencie pas le haut du
bas, et les distances sont difficiles à évaluer. Les
astronautes aux commandes du Canadarm de la
navette et du Canadarm2 de la Station spatiale
internationale doivent manipuler avec finesse
diverses charges de grande valeur. Un système
avancé de vision 3D, qui calcule la position et
l’orientation du bras, les seconde dans cette tâche
délicate. Conçue par Neptec d’Ottawa pour
l’Agence spatiale canadienne, cette technologie
de pointe aux nombreuses applications spatiales
est également utilisée sur Terre pour examiner les
structures de bâtiments.
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![](/web/20061026093231im_/http://www.espace.gc.ca/asc/img/success_corner.gif) |
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Inspection de la navette dans l’espace
Déjà embarquée en 2001 à bord de Discovery, la
caméra laser s’inspire d’une technologie brevetée du
Conseil national de recherches du Canada : un scanner
3D grand angle à haute précision et vitesse.
L’accident de Columbia a démontré la nécessité
d’une inspection de la navette avant la rentrée
dans l’atmosphère. Ainsi, la NASA a chargé Neptec
de fournir une caméra laser 3D permettant de
vérifier en orbite l’intégrité du bouclier thermique
et des autres surfaces extérieures de la navette,
même aux endroits difficiles d’accès.
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Rentrée à bon port de Hubble
Une caméra laser de Neptec guidera le télescope
spatial Hubble de la NASA pour sa rentrée dans
l’atmosphère à la fin de sa vie utile. En 2005,
Lockheed Space Systems a en effet commandé
une caméra destinée au module robotique de
Hubble qui désorbitera le télescope et le guidera
dans sa trajectoire de rentrée.
Le nouveau capteur pourra aussi suivre un
satellite et mesurer son attitude, ce qui en fera
le capteur de rendez-vous et d’amarrage le plus
perfectionné au monde. Il s’agit du cinquième
capteur de vision spatiale opérationnel de Neptec.
Miser sur des résultats probants
Au Canada, le système perfectionné de Neptec
sert aussi dans l’inspection et la préservation
d’immeubles à valeur patrimoniale. L’entreprise
a été retenue par Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada pour suivre à l’aide
d’images 3D les dommages causés par le temps.
Elle compare présentement la détérioration de
murs protégés par un revêtement transparent
à celle de murs non traités. Cette capacité de
déceler des changements minimes permettra peutêtre
un jour aux ingénieurs d’évaluer rapidement
les infrastructures après un séisme, un ouragan
ou une autre catastrophe.
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