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Rapport sur le rendement pour la période se terminant le 31 mars 2002 |
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AGENCE SPATIALE CANADIENNE
Allan Rock
Ministre de l'Industrie
SOMMAIRE EXÉCUTIF
Le rapport de rendement de l'Agence spatiale canadienne (ASC) présente les
réalisations de l'Agence en 2001-2002. Dans l'esprit des Résultats pour les
Canadiens et les Canadiennes, l'ASC tente de raffiner sa façon de recueillir et
d'utiliser l'information dans le but d'améliorer ses programmes et son obligation
de rendre compte aux Canadiens.
Le rapport de cette année est divisé en cinq sections : Message du Ministre
pour le Portefeuille, Survol de l'ASC, Contexte stratégique, Rendement, et Annexes
comprenant les tableaux financiers. Chacune des sections donne des informations
contextuelles utiles et complémentaires mais le présent résumé met l'accent sur
les contributions de l'ASC aux sept résultats stratégiques suivants :
Avantages économiques
Les avantages économiques découlent de la mise en service sur orbite de
Canadarm2 (SEM), de l'exploitation continue du satellite RADARSAT-1, du
développement du satellite RADARSAT-2 par l'industrie, de la participation au
projet de satellite ENVISAT de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui transporte
à son bord des instruments clés mis au point par des entreprises canadiennes et
du développement du Programme de démonstration de charges utiles en vol qui
faciliteront la mise sur pied de nouveaux services multimédias satellitaires.
L'industrie canadienne a joué un rôle important dans la conception et la fabrication
de tous les éléments de ces projets.
Compréhension de l'environnement et contributions au développement durable
La priorité de ce résultat stratégique consistait à terminer le développement
de SciSat-1, le premier satellite de construction canadienne depuis Alouette en
1962. Les instruments embarqués mesureront les processus chimiques qui contrôlent
la distribution de l'ozone dans la haute atmosphère. RADARSAT-1 a continué d'être
l'unique source de données pour la surveillance des glaces et des hydrocarbures
en mer de même que pour la gestion des catastrophes naturelles. C'est ainsi que
les données RADARSAT ont facilité la gestion de huit importantes catastrophes
naturelles dans le monde et qu'elles ont appuyé le projet " Veille d'ouragans "
en 2001.
Développement et diffusion de technologies
La priorité de l'Agence dans le cas de ce résultat stratégique a porté sur le
développement et la démonstration de technologies spatiales visant à améliorer
la compétitivité de l'industrie et sur la préparation à d'éventuelles missions
spatiales. Pendant la période 2001-2002, des marchés ont été accordés à l'industrie
pour permettre aux entreprises de développer de nouveaux concepts et d'adapter
les technologies émergentes à l'espace. Les progrès technologiques ainsi réalisés
permettront de réduire le coût des missions, favoriseront la planification de
nouvelles missions qui s'inscriront dans les domaines d'intérêt de l'ASC et
maintiendront la compétitivité industrielle du Canada.
Contributions à la qualité de vie
Les sciences et les technologies spatiales contribuent à améliorer la qualité
de la vie en faisant progresser la connaissance de l'adaptation de l'homme à
l'impesanteur et, de ce fait, en améliorant les techniques médicales. La priorité
de l'ASC pour ce résultat stratégique consistait à encourager la communauté
scientifique canadienne à utiliser les installations de recherche de la Station
spatiale internationale (ISS) à cette fin. Les données des premières expériences
canadiennes à bord de l'ISS (H-Reflex - étude sur les muscles, EVARM - effets des
rayonnements et OSTEO-2 - étude de l'ostéoporose) ont piqué l'intérêt de la
communauté scientifique et jeté les bases pour la réalisation de futures
expériences.
Recherche spatiale de calibre international
Le Canada a mérité une réputation d'excellence internationale dans un certain
nombre de secteurs, notamment en robotique spatiale, dans les sciences sur les
relations Soleil-Terre, en astronomie spatiale et dans les services de
qualification spatiale. La coopération internationale est un élément clé pour
ce niveau de recherche. Cette année, des études de faisabilité ont été effectuées
en vue de déterminer quels seraient les instruments scientifiques que le Canada
pourrait apporter à la prochaine mission de télescope spatial de prochaine
génération dirigée par la NASA et à la mission de télescope Herschel/Planck de
l'ESA. L'intégration et les essais de MOST, un microsatellite qui pourrait donner
une meilleure estimation de l'âge de l'univers, vont bon train. Le Laboratoire
David Florida a continué d'offrir des services de spatioqualification en
environnement spatial de calibre international pour l'assemblage, l'intégration
et l'essai d'engins spatiaux.
Avantages sociaux et éducatifs
L'ASC a continué de tirer profit de cet attrait unique que représente l'espace
pour encourager les jeunes à embrasser des carrières en sciences et en technologies
par l'entremise de son Programme de sensibilisation de la jeunesse. L'Agence est
également engagée dans un processus de formation de personnel qualifié pour les
secteurs de haute technologie en participant à divers programmes et initiatives
avec l'industrie et les universités.
Promotion du Programme spatial canadien (PSC)
L'amélioration du profil des activités spatiales canadiennes mérite d'être
mentionnée. En avril 2001, Chris Hadfield devenait le premier astronaute canadien
à effectuer une sortie extravéhiculaire durant la mission d'installation du
Canadarm2. Pour souligner l'événement, des stratégies ambitieuses de communications
ont été appliquées pour faciliter la sensibilisation du grand public. Au cours
de 2001-2002, les séances de visite de notre site Web ont augmenté de façon
significative et un sondage national de l'opinion publique a indiqué que les
Canadiens étaient fiers de nos réalisations dans l'espace et qu'ils estimaient
important d'avoir un programme spatial national dynamique.
De nombreux ministères gouvernementaux continuent de découvrir les avantages
éventuels associés à l'utilisation des données satellitaires dans le cadre de la
prestation des services essentiels au public, tandis que d'autres, qui ont
totalement intégré les données spatiales à leurs opérations conventionnelles,
reçoivent un financement limité pour leur permettre de planifier, développer,
démontrer et exploiter les technologies subséquentes. C'est pourquoi l'ASC a
amorcé en 2002 un processus de consultation avec 25 organismes du gouvernement
fédéral pour déterminer la façon dont ces derniers pourraient utiliser les
technologies spatiales en vue d'améliorer l'exécution de leur mandat et de
fournir de meilleurs ou nouveaux services aux Canadiens. De plus, la première
réunion du Conseil consultatif de l'ASC a eu lieu à l'automne 2001. Ces
consultations permettront de nous assurer que le Programme spatial canadien
répond aux priorités du gouvernement et aux besoins des Canadiens.
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SECTION 1 : Message
1.1 Message du Ministre pour le portefeuille
L'aube du XXIe siècle a été témoin du développement de l'économie
mondiale du savoir. Depuis les dix dernières années, le gouvernement du
Canada travaille à créer des conditions propices aux Canadiens et aux
Canadiennes afin qu'ils soient bien placés et possèdent les outils et les
compétences nécessaires pour saisir les possibilités qu'offre la nouvelle
économie.
Les membres du Portefeuille de l'Industrie :
- Agence de promotion économique du Canada atlantique
- Agence spatiale canadienne
- Banque de développement du Canada*
- Commission canadienne du tourisme*
- Commission du droit d'auteur Canada
- Conseil canadien des normes*
- Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
- Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
- Conseil national de recherches Canada
- Développement économique Canada pour les régions du Québec
- Diversification de l'économie de l'Ouest Canada
- Industrie Canada
- Société d'expansion du Cap-Breton*
- Statistique Canada
- Tribunal de la concurrence
* Organisation non tenue de soumettre un rapport sur le rendement.
Le gouvernement a d'abord résorbé le déficit et assaini les finances
publiques, puis il a consenti d'importantes réductions d'impôt aux sociétés
et aux particuliers et simplifié l'administration fédérale. Au cours de
la dernière décennie, le Canada s'est également doté d'une infrastructure
de recherche et de développement (R-D) impressionnante et est devenu l'un
des pays les plus branchés du monde. Il est maintenant le chef de file
mondial en ce qui concerne l'accès par personne aux technologies de
l'information et à Internet.
Aujourd'hui, nous voyons les retombées de ces investissements. Notre
succès peut se mesurer par le fait que nous avons le taux de croissance
le plus rapide des pays du G7 en ce qui a trait notamment aux dépenses
en R-D du secteur privé, aux demandes de brevets à l'étranger, à
l'intensité de la R-D et au nombre de travailleurs affectés à la R-D.
Cependant, dans cette course mondiale, nous ne pouvons nous reposer
sur nos lauriers. C'est pourquoi, en février 2002, le gouvernement a lancé
la Stratégie d'innovation du Canada. Cette stratégie vise à favoriser une
culture d'innovation au Canada, à améliorer la qualité de vie des
Canadiens et des Canadiennes et à faire en sorte que la feuille d'érable
soit synonyme d'excellence dans le monde.
La Stratégie d'innovation du Canada présente des possibilités dans
quatre domaines clés : créer de nouvelles connaissances et commercialiser
ces idées rapidement et efficacement, faire en sorte que le Canada possède
suffisamment de personnes hautement qualifiées pour faire face à la
concurrence à l'échelle mondiale, moderniser nos politiques d'affaires et
de réglementation afin de promouvoir l'entrepreneuriat, et soutenir
l'innovation à l'échelle locale afin que nos collectivités continuent
d'attirer des investissements et des débouchés.
Pour mettre au point cette stratégie, nous parlons aux Canadiens et
aux Canadiennes d'un bout à l'autre du pays afin de dresser un plan
d'action pour la prochaine décennie. La Stratégie d'innovation du Canada
n'est pas un programme du gouvernement : elle fait appel à la collaboration
de tous les secteurs de l'économie afin d'atteindre des objectifs ambitieux
pour l'avenir. Le plan d'action proposera des façons dont le gouvernement,
le monde des affaires, le milieu universitaire et les collectivités
pourront atteindre les objectifs nationaux.
Le portefeuille de l'Industrie, composé de 15 ministères et organismes,
est un important outil de promotion de l'innovation au Canada. L'Agence
spatiale canadienne (ASC) joue un rôle clé au sein du portefeuille de
l'Industrie. Je suis donc heureux de présenter le rapport sur le
rendement de ces organismes pour 2001-2002.
L'Agence spatiale canadienne peut fièrement affirmer que les principales
priorités décrites dans son Rapport sur les plans et priorités 2001-2002
ont toutes progressé de manière significative et que celle-ci a continué
de jouer un rôle stratégique dans le secteur spatial canadien. Le rapport
présente des réalisations dignes de mention telles que l'important jalon
franchi par le programme canadien de la Station spatiale avec la mise en
orbite du Système d'entretien mobile (Canadarm2), les expériences
scientifiques canadiennes effectuées à bord de la Station spatiale
internationale et la première sortie canadienne extra-véhiculaire de
l'astronaute Chris Hadfield. Mentionnons également la poursuite des
opérations de RADARSAT-1, le développement de RADARSAT-2 ainsi que le
développement d'instruments scientifiques installés sur le satellite
européen d'observation de la terre ENVISAT. Le rapport renseigne sur
d'autres projets scientifiques et technologiques tout aussi innovateurs
et porteurs de débouchés pour l'industrie spatiale canadienne.
La liste des réalisations ne s'arrête pas là. Je vous invite à
consulter le rapport sur le rendement de l'ASC afin de découvrir les
nombreuses façons dont l'Agence contribue au développement et à la
croissance économiques du Canada.
En travaillant ensemble, nous contribuons à faire du Canada un pays
plus fort et plus prospère pour l'ensemble des Canadiens et Canadiennes.
Allan Rock
Ministre de l'Industrie
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SECTION : 2 Survol de l'ASC
2.1 Mandat
Constituée en 1989, l'Agence spatiale canadienne (ASC) tire son
autorité de la loi du Parlement intitulée Loi sur l'Agence spatiale
canadienne, L.C. 1990, ch. 13, qui en définit le mandat comme suit :
« Promouvoir l'exploitation et l'usage pacifiques de l'espace, faire progresser la connaissance de l'espace au moyen de la science et faire en sorte que les Canadiens tirent profit des sciences et techniques spatiales sur les plans tant social qu'économique ».
En plus de mettre en oeuvre ses propres programmes, l'ASC est chargée
de coordonner les politiques et programmes civils du gouvernement fédéral
associés à la recherche scientifique et technologique, au développement
industriel et à la coopération internationale dans le domaine spatial.
Ce rôle lui a été confié par le Cadre de la politique spatiale canadienne
approuvé par le gouvernement en 1994.
2.1.1 Objectifs du Programme spatial canadien
La position géographique et le caractère démographique uniques
du Canada ont incité les Canadiens à entreprendre diverses
activités spatiales pour répondre aux besoins nationaux en
matière de télécommunications, d'environnement et de gestion
des ressources naturelles. Par conséquent, les objectifs
prioritaires de l'ASC sont de développer les sciences et les
technologies spatiales pour satisfaire aux besoins des Canadiens
et de soutenir une industrie spatiale compétitive à l'échelle
internationale. L'Agence travaille à l'atteinte de ces deux
objectifs en appliquant les principes suivants dans la mise en
oeuvre du Programme spatial canadien (PSC) :
- développer des technologies et des applications dans les
domaines associés aux secteurs Terre et environnement,
Télécommunications par satellites et Robotique spatiale;
- obtenir un effet de levier des fonds fédéraux
grâce à des partenariats avec l'industrie garantissant
la rentabilité commerciale;
- faire participer un nombre croissant d'entreprises, en particulier
de petites et de moyennes entreprises (PME), aux activités
liées à l'espace;
- poursuivre le développement industriel durable des
régions en se basant sur des lignes directrices de
répartition régionale des marchés;
- promouvoir une plus grande synergie entre les activités
spatiales civiles et militaires afin d'optimiser la rentabilité
des fonds accordés au secteur spatial par le gouvernement fédéral;
- mettre en oeuvre des programmes nationaux de communication afin de tirer profit de l'attrait unique qu'exerce l'espace pour rehausser le niveau de connaissance scientifique du grand public et faire valoir les carrières scientifiques et technologiques auprès des étudiants.
Grâce à la mise en oeuvre du PSC, l'ASC contribue à
l'atteinte des sept résultats stratégiques suivants :
- Avantages économiques
- Compréhension de l'environnement et contributions
au développement durable
- Développement et diffusion de technologies
- Contributions à la qualité de vie
- Recherche spatiale de calibre international
- Avantages sociaux et éducatifs
- Promotion du Programme spatial canadien
Les résultats stratégiques ne s'excluent pas mutuellement
si bien qu'un programme peut contribuer à plus d'un
résultat stratégique.
2.1.2 Partenaires nationaux et internationaux
La mise en oeuvre du Programme spatial canadien et la promotion
d'une industrie spatiale compétitive passent inévitablement
par la coopération internationale. Nos principaux partenaires
internationaux sont la National Aeronautics and Space Administration
(NASA) des États-Unis et l'Agence spatiale européenne
(ESA). Le Canada entretient également d'importants rapports de
coopération bilatérale avec de nombreuses autres agences
spatiales nationales dans le monde entier.
L'ASC travaille en étroite collaboration avec divers
ministères et organismes gouvernementaux. Citons notamment le
Centre canadien de télédétection (CCT) de
Ressources naturelles Canada, qui exploite les stations terriennes
de réception de données-satellite situées au
Québec et en Saskatchewan, et le Centre de recherches sur les
communications (CRC) d'Industrie Canada, qui administre divers
programmes de télécommunications par satellites au nom
de l'Agence. L'ASC entretient également d'étroites
relations de coopération avec le ministère canadien
des Affaires étrangères et du Commerce international,
Industrie Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans
Canada et d'autres.
De plus, l'ASC travaille en étroite collaboration avec
l'industrie spatiale canadienne, les provinces canadiennes et le milieu
universitaire en ce qui à trait à la planification
et à la mise en oeuvre du Programme spatial canadien.
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SECTION 3 : Contexte stratégique
3.1 Environnement externe
-
3.1.1 Les priorités gouvernementales et le Programme spatial
canadien
Dans le discours du Trône prononcé le 30 janvier 2001,
les priorités présentées par le gouvernement ont
constitué un guide important pour l'ASC dans l'organisation de
sa planification stratégique. D'abord et avant tout, dans la
poursuite de son objectif d'être reconnu comme l'un des pays les
plus innovateurs au monde, le gouvernement du Canada a manifesté
ses intentions de renforcer la capacité de recherche des
universités et des institutions gouvernementales, et
d'accroître la capacité du Canada à commercialiser
les produits de ses travaux de recherche.
L'ASC, de concert avec d'autres ministères et
organismes à vocation scientifique, est toujours à
la recherche de solutions novatrices pour atteindre les objectifs
gouvernementaux. Dans le cadre de son processus de planification
stratégique, elle tente de créer des liens avec des
organismes clés dans les secteurs prioritaires du gouvernement.
Par exemple, un dialogue avec l'Agence canadienne de développement
international a été amorcé dans le but de trouver
des moyens qui permettraient à l'expertise spatiale canadienne
de faire bonne figure à l'agenda du développement
international. Même si des pourparlers étaient
déjà en cours pour forger des alliances plus
étroites avec le ministère de la Défense nationale,
la signature du protocole d'entente entre l'ASC et le MDN en novembre
2001 a permis de soulever des questions concernant la
sécurité et les renseignements à la suite des
événements du 11 septembre.
L'ASC a amorcé des consultations avec quelque 25 organismes
du gouvernement fédéral pour déterminer où
et comment les technologies spatiales pourraient servir à
améliorer l'exécution de leur mandat et à fournir
des services nouveaux ou plus efficaces aux Canadiens. Ces consultations
constitueront la base d'une nouvelle stratégie faisant appel
à des initiatives clés qui permettront d'appliquer les
priorités intergouvernementales et de répondre à
des besoins ministériels spécifiques. En continuant
d'appliquer son modèle d'impartition, l'ASC comptera fortement
sur l'industrie et sur les organismes de recherche pour mettre en oeuvre
cette stratégie.
-
3.1.2 Perspectives du secteur spatial international
Le secteur spatial canadien est très fortement influencé
par les tendances et les événements qui se produisent
dans l'industrie spatiale internationale et par les décisions
qui sont prises par les grandes agences spatiales aux États-Unis,
en Europe et ailleurs.
Plus que jamais, les entreprises canadiennes tentent de créer
des relations d'affaires en dehors des principaux marchés
américains et européens. Certains pays en
développement comme le Brésil, l'Inde et la Chine
continuent d'investir dans d'importants projets spatiaux nationaux.
De plus, d'autres pays, comme la Corée du Sud et le Chili,
prennent les mesures nécessaires pour créer leur propre
agence et programme spatial national. Le Japon réévalue
ses approches gouvernementales et industrielles en fonction de
l'établissement de partenariats internationaux. Toute cette
évolution pourrait déboucher sur de nouvelles occasions
d'affaires pour l'ASC et les entreprises spatiales canadiennes.
Les contraintes budgétaires demeurent importantes dans les
agences spatiales aux É.-U. et en Europe ainsi qu'à
l'ASC, limitant ainsi la capacité de ces organismes à
participer à d'importantes nouvelles initiatives. Par exemple,
la décision de la NASA, en 2001, de revoir la mise en oeuvre de
ses engagements envers la Station spatiale internationale (ISS) a
causé certaines incertitudes concernant la configuration finale
et les objectifs scientifiques de l'ISS. Cette décision a
entraîné un ralentissement de l'assemblage de l'ISS,
assorti des délais probables entourant le lancement du dernier
élément de la contribution canadienne, le manipulateur
agile spécialisé (SPDM), et l'accès aux
installations scientifiques et commerciales. Les futures occasions de
vol pour les astronautes canadiens pourraient aussi être
touchées.
L'Union européenne (UE) et l'Agence spatiale européenne
(ESA) ont poursuivi leur rapprochement qui s'est matérialisé
par la direction en tandem de deux importants programmes : Galileo
(navigation par satellite) et GMES (Surveillance globale de
l'environnement et sécurité). L'engagement de l'UE ajoute
une autre dimension complexe à la participation du Canada à
ces programmes.
-
3.1.3 Défis que doit relever le secteur spatial canadien
Le secteur spatial canadien évolue au coeur d'une industrie de
plus en plus compétitive et consolidée dans laquelle une
poignée d'importantes entreprises intégrées
verticalement domine maintenant le marché spatial mondial en ce
qui à trait aux systèmes complets. L'impressionnant
ralentissement des secteurs de la technologie et des
télécommunications dans l'industrie spatiale mondiale a
contribué à l'affaiblissement de l'industrie. Les entreprises
canadiennes se maintiennent grâce aux commandes en cours, en coupant
les frais généraux, en se diversifiant dans la mesure du
possible et/ou en réduisant la R-D interne. La réduction
draconienne des budgets chez les clients commerciaux et institutionnels
canadiens s'est également traduite par une diminution d'excellentes
occasions de poursuivre le travail de base nécessaire à de
futurs développements novateurs.
La taille restreinte du marché spatial canadien, comparativement
à celle des marchés américains et européens
beaucoup plus lucratifs, a obligé l'industrie à s'appuyer
fortement sur sa capacité à conserver et à
étendre l'accès à ces derniers et à d'autres
marchés d'exportation émergents, notamment en Asie et en
Amérique du Sud. Face à un marché spatial
américain de plus en plus contrôlé, les entreprises
qui auront mérité le droit de participer à des
projets spatiaux beaucoup plus généreusement financés,
lesquels sont généralement liés à un
programme de défense nationale réglementé, pourront
tirer des avantages importants. Il faut investir pour réussir et
les retombées industrielles sont intrinsèquement
liées à l'importance des investissements. De plus, les
entreprises canadiennes tentent de faire des affaires en dehors des
marchés américains, notamment avec les marchés
européens et les marchés non traditionnels en Asie.
Sous l'impulsion d'une plus forte concurrence et de technologies plus
raffinées et convergentes, on assiste à
l'accélération des forces du marché dans le secteur
spatial, de la durée de vie des produits spatiaux et de la mise
en place de nouveaux services à l'intention des consommateurs.
Les clients exigent des cycles d'exécution plus rapides (de la R&D;
jusqu'à l'aptitude au vol) tandis que l'industrie est aux prises
avec des frais généraux plus élevés, des
marges de profit plus étroites et un financement réduit
pour la R&D.;
L'industrie fait face à un niveau de financement
inadéquat pour la recherche, le développement et la
démonstration des technologies ainsi qu'à un cycle
intrinsèquement long qui mène à l'entrée et
au maintien sur le marché des technologies spatiales. Les
coûts après fabrication associés à la
commercialisation d'un produit et à sa rétention sur le
marché peuvent se révéler égaux, sinon
supérieurs à ceux qui sont requis aux premières
étapes du cycle de R-D, alors que le financement par le secteur
public est plus facilement accessible.
Au-delà des défis financiers, notre industrie est
confrontée à un marché national qui doit d'abord
apprécier totalement les avantages qu'ont à offrir les
sciences et les technologies spatiales. De nombreux ministères
gouvernementaux ne font que commencer à découvrir les
avantages éventuels associés à l'utilisation des
données satellitaires dans la prestation des services publics
essentiels tandis que d'autres, qui ont totalement intégré
les données spatiales dans leurs opérations conventionnelles,
reçoivent un financement limité pour leur permettre de
planifier, développer, démontrer et exploiter les
technologies subséquentes.
3.2 Gestion des affaires de l'ASC
L'ASC est constamment à la recherche de moyens lui permettant
d'améliorer ses pratiques de prise de décisions et de gestion dans
le but de mieux profiter des nouvelles occasions dans les secteurs spatiaux
international et canadien et de s'assurer que le PSC répond aux
priorités du gouvernement et aux besoins des Canadiens.
Visiblement engagé dans l'application d'un processus de prise de
décision ouvert et transparent, le Conseil consultatif de l'ASC a tenu
sa première réunion à l'automne 2001. Ce dernier a pour
fonction principale de conseiller le président de l'ASC sur l'orientation
stratégique globale à donner au Programme spatial canadien. Les
membres du conseil sont des dirigeants émérites venant de
ministères et d'organismes gouvernementaux, de l'industrie spatiale,
du milieu de la recherche scientifique et des universités. On constitue
présentement des groupes sectoriels similaires qui auront leur
première réunion en 2002-2003.
En 2001-2002, l'ASC a poursuivi la mise en oeuvre de la transition sans
heurt d'une agence financée par projet à celle d'un organisme
stable bénéficiant d'un financement courant. L'Agence a
continué d'apporter des changements majeurs à ses pratiques de
gestion en procédant notamment à la mise en oeuvre de la gestion
des risques dans le but d'assurer l'exécution de ses programmes à
l'intérieur des enveloppes budgétaires approuvées, à
l'intégration de la gestion d'approbation de projets dans le processus de
planification du travail et à la mise en oeuvre finale de la
stratégie d'information financière (SIF).
L'engagement de l'ASC envers l'initiative visant la modernisation de la
fonction de contrôleur partout au gouvernement reflète notre
leadership en matière d'excellence organisationnelle. Amorcé
pendant le dernier trimestre de 2001-2002, le Bureau de projet a
déposé le rapport final de l'ASC sur l'Évaluation des
capacités en avril 2002 et publiera un plan d'action au début de
l'automne 2002.
Le 2 mai 2002, l'ASC a reçu le rapport final de vérification de
la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP). Le rapport conclut que
l'Agence respecte maintenant intégralement la Loi sur l'équité
en matière d'emploi.
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SECTION 4 : Rendement
4.1 Survol des principales réalisations par résultat
stratégique
Les investissements gouvernementaux dans l'espace ont procuré aux
canadiens des avantages économiques, sociaux et environnementaux
significatifs, tels qu'on peut le voir dans les principales réalisations
suivantes en 2001-2002 :
Résultats stratégiques |
Principales réalisations |
Avantages économiques
|
Mise en orbite du Canadarm2;
Poursuite des opérations de RADARSAT-1;
Développement de RADARSAT-2;
Participation au développement de ENVISAT.
|
Compréhension de l'environnement et contributions au développement
durable
|
Développement de SCISAT-1, le premier satellite scientifique de construction
canadienne depuis Alouette en 1962.
|
Développement et diffusion de technologies
|
Développement et démonstration des technologies spatiales afin
d'accroître la compétitivité de l'industrie et de préparer
les futures missions spatiales.
|
Contributions à la qualité de vie
|
Préparation de la communauté scientifique canadienne à utiliser
les installations de recherche de la Station spatiale internationale (ISS);
Initiation d'expériences sur l'ostéoporose (OSTEO-2) à bord de
l'ISS.
|
Recherche spatiale de calibre international
|
Études de faisabilité sur les instruments scientifiques pour une
éventuelle participation aux missions du Télescope spatial de prochaine
génération (NGST) et Herschel/Planck.
Intégration et mise à l'essai de MOST.
|
Avantages sociaux et éducatifs
|
Développement de matériel destiné aux jeunes. Formation de
scientifiques, ingénieurs et techniciens qualifiés qui oeuvreront dans
les entreprises de haute technologie.
|
Promotion du Programme spatial canadien
|
Visibilité accrue des activités spatiales canadiennes.
|
Le total des dépenses réelles de l'ASC s'est
élevé à 336,1 millions de dollars, comparativement à
un budget de 371,1 millions de dollars en 2001-2002. La section 5 du
présent rapport fournit plus de précisions sur les résultats
financiers de l'ASC. La section qui suit fournit plus de détails sur le
rendement par résultat stratégique.
4.2 Rendement détaillé par résultat
stratégique
- 4.2.1 Avantages économiques
En 2001-2002, des dépenses de 201,7 millions de dollars ont
contribué à générer des avantages
économiques. Ce résultat stratégique s'articule
en trois priorités : Télécommunications par
satellites, Observation de la Terre et le Programme canadien de la
station spatiale.
Télécommunications par satellites
La mondialisation de l'économie a entraîné
une restructuration de l'industrie spatiale mondiale autour de
quelques entreprises gigantesques capables de produire des
systèmes complets de satellite avec services connexes pour
répondre aux besoins mondiaux de communications. Cette
situation a amené l'industrie canadienne des
télécommunications par satellites à relever des
défis importants puisque sa vocation antérieure
consistait à construire des satellites pour répondre
à la demande du marché national. Cette industrie
représente de loin l'activité spatiale la plus importante
au Canada avec des ventes de 920 millions de dollars ou 63 p. 100 du
total des recettes du secteur spatial en 2000. Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/science_industrie/etat.asp pour en savoir
plus sur l'État du secteur spatial canadien.
La stratégie de l'industrie canadienne consiste à se
redéployer à titre de fournisseur de sous-systèmes
et de composantes de pointe et à se joindre aux consortiums
internationaux de services spatiaux multimédias et de
communications du service mobile, tout en maintenant sa
compétitivité dans les créneaux commerciaux
traditionnels. Pour obtenir les résultats escomptés,
l'industrie a besoin d'importants investissements en R-D de la part
du secteur privé et du gouvernement.
Les programmes Démonstration de charges utiles en vol,
Développement de technologies et d'applications du secteur
terrien et Télécommunications par satellites Canada/ESA
appuient la mise en oeuvre de la stratégie de l'industrie
canadienne. En 2001-2002, on a dépensé 34,4 millions
de dollars dans le cadre de ces programmes pour atteindre les
résultats suivants.
Le Programme de démonstration de charges utiles en vol est
le fruit d'un partenariat entre les secteurs public et privé
(Télésat d'Ottawa, Ontario, COM DEV de Cambridge,
Ontario et EMS Technologies de Montréal, Québec) auquel
l'ASC apporte une contribution de 80 millions de dollars (dont 60
millions de dollars sont remboursables au gouvernement du Canada sous
forme de services). Le programme vise le développement d'une
charge utile en bande Ka qui servira à démontrer
l'application d'un service multimédia à large bande
partout en Amérique du Nord, à bord de Anik-F2; ce
satellite de Télésat devrait être lancé
vers le milieu de 2003.
Le Programme de développement de technologies et d'applications
du secteur terrien finance, conjointement avec l'industrie, le
développement d'applications commerciales satellitaires comme
la détermination de position et la navigation à
l'intention du secteur maritime, la télé-éducation
et la télémédecine.
Résultats escomptés : Positionnement de l'industrie
canadienne en tant que fournisseur de sous-systèmes
multimédias (p. ex. traitement embarqué, antennes
multifaisceaux et transmission de données à
débit élevé) et fournisseur international de
services pour les télécommunications par satellites de
prochaine génération.
Réalisations principales :
- Le Programme de démonstration de charges utiles en vol
a subi quelques retards mineurs dans le développement de la
charge utile en bande Ka : les 8 charges utiles de liaison de
faisceau en vol ont été livrées en mars, avril
et mai 2002 et intégrées à bord du satellite
en juin 2002. Les deux unités Space Mux devraient être
livrées en octobre 2002 puis feront l'objet
d'intégration et d'essais en novembre/décembre 2002.
Le lancement du vol de démonstration de la charge utile
à bord d'Anik-F2 est prévu pour le milieu de 2003.
Les essais en orbite auront lieu à la fin de 2003 et
l'exploitation intégrale du système commencera en 2004.
Ce programme a déjà généré
des ventes supplémentaires et des emplois dans l'industrie
par l'entremise de marchés, notamment avec Norsat qui a
obtenu un marché de 5 millions de dollars pour
développer des terminaux extérieurs d'utilisateurs
en bande Ka pour Koreasat; et EMS Technologies qui a obtenu un
marché de 2,3 millions de dollars pour développer
un démultiplexeur satellitaire multimédias, en
partenariat avec la société italienne Alenia
Aerospazio. De plus, Télésat a obtenu d'EMS un
concentrateur et 20 terminaux d'utilisateurs qui seront
utilisés dans le cadre du Programme Rescol canadien.
- Les marchés mis en oeuvre dans le cadre du Programme
de développement de technologies et d'applications du
secteur terrien ont été à l'origine d'autres
marchés conclus avec trois entreprises pour le
développement d'applications de matériel de
télécommunications par satellites pour le secteur
maritime.
Le Programme de télécommunications par satellites
Canada/ESA met en valeur la base technologique de l'industrie et donne
accès aux marchés européens dans le domaine des
télécommunications de pointe comme le multimédia
interactif et Internet par satellite. La participation au Programme
de recherche de pointe sur les systèmes de
télécommunications (ARTES 1, 3, 5, 9) de l'ESA vise
à faire la démonstration de nouveaux services et
systèmes dans les domaines des communications optiques, du
traitement embarqué, des stations terriennes portables et des
services de communication mobile. La participation au projet ARTEMIS
permet de faire la démonstration de nouvelles communications
optiques intersatellites. La phase de définition du Programme
GalileoSat permet aux entreprises canadiennes de se positionner en
tant que fournisseurs de sous-systèmes pour les systèmes
satellitaires mondiaux de navigation.
Résultats escomptés : Amélioration des
capacités technologiques de l'industrie canadienne et
accès aux marchés internationaux dans des domaines
comme les communications optiques, le traitement embarqué,
les stations terriennes portables, les services de communication
mobile et les applications de communications de pointe, par l'entremise
de la participation aux programmes de télécommunications
de pointe de l'ESA.
Réalisations principales :
- La participation au Programme ARTEMIS de l'ESA a permis aux
entreprises canadiennes (notamment COM DEV de Cambridge, Ontario
et Perkin Elmer Optoelectronics de Vaudreuil, Québec) de
mettre au point des multiplexeurs en bande Ka et des modules
radiofréquences et de se positionner pour les
années à venir à titre de fournisseurs sur
le marché international dans le domaine des liaisons
optiques intersatellite.
- À la suite de la phase de définition du Programme
GalileoSat, des marchés d'études ont été
accordés pour développer une structure de signaux
destinés aux récepteurs de navigations par satellite
(NovaTel de Halifax, Nouvelle-Écosse) et assurer
l'intégrité des réseaux (Télésat
d'Ottawa, Ontario).
- Dans le cadre des programmes ARTES 1, 3, 5 et 9, quatorze
marchés évalués à 2,7 millions de
dollars ont été accordés à des
entreprises canadiennes pour exécuter des travaux comme
la démonstration des services satellitaires
multimédias pour la communauté et les grandes
entreprises, la démonstration de techniques de modulation
et de codage pour les télécommunications par
satellites et pour l'étude de l'utilisation de
l'équipement de navigation dans le secteur ferroviaire.
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ satellites/satellites.asp pour en savoir plus sur les Télécommunications par satellites.
Observation de la Terre
Le Programme spatial canadien répond à des défis
mondiaux qui consistent à surveiller les changements globaux
et à protéger l'environnement terrestre. Les principaux
créneaux du Canada dans le monde international des technologies
d'observation de la Terre (OT) gravitent autour de l'utilisation du
radar à synthèse d'ouverture (lequel fonctionne dans
l'obscurité totale et pénètre les couches de
nuages qui obstruent la capacité de vision des satellites
optiques) plutôt que sur celle de caméras optiques dans
les satellites de télédétection, de même
que d'équipements de traitement de données et
d'applications connexes. L'ASC a donc mis en oeuvre des programmes
d'observation de la Terre comme instruments visant à
développer une industrie nationale d'équipements et de
services, exportable et compétitive à l'échelle
internationale. Par exemple, c'est à la société
privée RADARSAT International Inc. (RSI) qu'on a confié
la commercialisation des données de RADARSAT-1 dans le monde
en échange de redevances. La mise au point et l'exploitation
du satellite successeur (RADARSAT-2) ont été
confiées à la société MacDonald
Dettwiler & Associates (MDA) dans le but de promouvoir la croissance
de l'industrie nationale. Aujourd'hui, l'OT est devenue la
deuxième plus importante activité du secteur spatial
avec des recettes de 254 millions de dollars en 2000. Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/science_industrie/etat.asp pour en savoir
plus sur l'État du secteur spatial canadien.
Les principaux programmes de la stratégie canadienne en
matière d'observation de la Terre sont l'exploitation de
RADARSAT-1, le développement de RADARSAT-2, l'appui à
l'observation de la Terre et le Programme d'observation de la Terre
Canada/ESA. En 2001-2002, ces programmes ont occasionné des
dépenses de 97,7 millions de dollars pour atteindre les
résultats suivants.
RADARSAT-1 est un satellite d'observation de la Terre mis au point
par le Canada pour surveiller les changements environnementaux et
assurer la pérennité des ressources. L'exploitation
du satellite devrait se poursuivre jusqu'à la mise en service
complète de son successeur.
Résultats escomptés : Exploitation de RADARSAT-1 en
maintenant le même niveau de rendement élevé
jusqu'à la mise en service complète de RADARSAT-2 en
2004.
Réalisations principales :
- RADARSAT-1, étant dans sa septième année
d'opération et ayant dépassé de deux ans sa
durée de vie prévue, continue de fonctionner avec le
même degré de performance élevé en ce
qui à trait à la fiabilité du satellite,
à la qualité des produits, à la livraison
opportune des données et à la souplesse des suivis
aux demandes de la clientèle. Le système affiche une
performance moyenne de 96 p. 100 (supérieure aux
spécifications de 95 p. 100). Les stations au sol du CCT
ont atteint un pourcentage de réception de données
de 99 p. 100 et on a traité les demandes de 22 215
utilisateurs. Les redevances (2,9 millions de dollars ) sont
stables depuis les deux dernières années.
RADARSAT-1:
Comment les investissements en R-D de l'ASC contribuent à la
navigation commerciale dans les eaux canadiennes.
RADARSAT-1, le satellite canadien d'observation de la Terre lancé en
novembre 1995, produit des images de haute qualité de la surface de la
Terre qui peuvent être utilisées dans de nombreux secteurs
d'activités comme l'agriculture, la foresterie, la géologie, la
surveillance environnementale, les plans d'intervention en cas de catastrophe
et l'atténuation des dégâts, et la surveillance
côtière. À titre d'exemple d'avantages économiques
découlant de RADARSAT, l'intégration des données de
RADARSAT-1 à la cartographie du golfe du Saint-Laurent et des eaux
arctiques par le Service canadien des glaces permet d'obtenir une couverture
15 à 20 fois supérieure, comparativement au système
antérieur de couverture par aéronef, avec des économies
sur les coûts annuels d'exploitation estimées à
7,7 millions de dollars. Une couverture efficace, fiable et en temps
quasi-réel des eaux infestées de glaces contribue à
assurer une navigation commerciale plus rapide, économique et
sécuritaire dans les eaux canadiennes. (Source : Radarsat-1 - Revue de
mission prolongée - 2002 -)
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites /radarsat1/radarsat1.asp
|
Le développement de RADARSAT-2, qui fait appel à des
technologies de pointe comme la haute résolution et les modes
polarimétriques dans le but d'assurer la continuité de
réception des données radar, permet au Canada de
conserver son leadership en matière de technologie radar
spatioporté, ouvre la porte à de nouveaux marchés
internationaux de télédétection et favorise le
développement d'une industrie compétitive à valeur
ajoutée à l'échelle internationale.
Résultats escomptés : Maintien, grâce à
RADARSAT-2, de la position du Canada en tant que chef de file dans le
domaine de la technologie et des applications commerciales du radar
spatioporté.
Réalisations principales :
- Parmi les jalons clés qui ont été atteints
dans le développement de l'engin spatial, mentionnons la revue
critique de définition de la plate-forme, de la structure
extensible de soutien (ESS pour Extensible Support Structure) et
de la charge utile. D'autres défis à relever dans
le développement de composants satellitaires critiques ont
entraîné un retard de cinq mois pour l'intégration
et l'essai du satellite au Laboratoire David Florida (LDF). Un
calendrier plus définitif pour la construction et le
lancement de l'engin spatial a été établi en
mai 2002 au moment de la revue critique de définition de la
mission. Le lancement est maintenant prévu pour mars 2004.
En 2001, on a intégré des modifications à la
conception de l'engin spatial dans le but de permettre la
possibilité d'une mission tandem éventuelle
RADARSAT-2/3.
- La mise en place d'un régime visant à assurer
l'accès sécuritaire aux données de RADARSAT-2
devrait être terminée d'ici la fin de 2002.
- Les applications de RADARSAT-2 dans les domaines de
l'agriculture, de l'océanographie, de la géologie
et de l'hydrologie ont été simulées au moyen
de données SAR aéroportées.
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites /radarsat2/radarsat2.asp pour en
savoir plus sur RADARSAT-2.
Les programmes d'appui à l'observation de la Terre visent
à mettre en valeur les systèmes terriens de
réception et de traitement de données, à
développer des applications commerciales à valeur
ajoutée à partir des données de RADARSAT et
d'autres satellites, par l'entremise de marchés
accordés à l'industrie, et à développer
des technologies d'imagerie de pointe pour la prochaine
génération de missions d'OT.
Résultats escomptés : Élargissement
d'une industrie canadienne à valeur ajoutée
compétitive et capable de mettre au point des produits
et services à partir de données de satellites d'OT
actuelles et futures destinés au marché international.
Réalisations principales :
- Les systèmes de réception, de traitement
et de transcription des données mis à niveau au
Centre canadien de télédétection (CCT)
à Gatineau, au Québec, et à Prince Albert,
en Saskatchewan, reçoivent maintenant des données
SAR de pointe du satellite ENVISAT. Le calendrier des mises
à niveau de l'infrastructure de réception et
d'archivage pour la mission RADARSAT-2 a été
modifié pour coïncider avec la date de lancement
révisée de l'engin spatial.
- Le Programme de développement des applications d'OT
a accordé 25 marchés (évalués
à 3,8 millions de dollars) à des entreprises pour
le développement de produits et services commerciaux
à valeur ajoutée et pour la promotion de leur
utilisation en géologie, en foresterie et en
océanographie. Huit projets ont été
appuyés dans le cadre d'un nouveau programme lancé
pendant l'été 2001 pour aider l'industrie à
saisir les occasions commerciales qui se présentent. Au
nombre des projets en cours qui font appel aux données
RADARSAT, on compte l'évaluation des impacts
environnementaux de l'exploration pétrolière et
gazière en Chine, l'extraction des données
d'équivalence neige-eau en terrain montagneux,
l'établissement de rapports sur l'évaluation des
cultures dans le but de faciliter les réclamations
d'assurance relatives aux pertes de récoltes, la
surveillance de l'intégrité des pipelines et
l'évaluation de l'énergie éolienne pour
la production d'électricité.
- Le nouveau Programme de développement du secteur
hyperspectral a accordé 15 marchés
(évalués à 2 millions de dollars) à
l'industrie. Ces marchés couvrent trois grands secteurs :
une évaluation des besoins des intervenants,
l'évaluation de concepts et d'instruments qui seront
embarqués à bord de petits satellites ou de
l'ISS et le développement d'une technologie hyperspectrale
critique, notamment dans le domaine de la compression des
données. L'équipe industrielle a recommandé
qu'on adopte un concept de mission de petits satellites. Les
spécialistes amorceront une évaluation plus approfondie
de ce concept au cours de la prochaine année
financière.
Les Programmes d'observation de la Terre Canada/ESA enrichissent
la base technologique de l'industrie et donnent accès aux
marchés européens aux produits et services à
valeur ajoutée, dérivés des données
satellitaires d'OT. La participation du Canada au projet ENVISAT,
satellite complémentaire à RADARSAT, a permis au Canada
de conserver son leadership au chapitre des technologies radar
spatioportées et d'assurer la disponibilité des
données SAR en bande C. Le Programme préparatoire
d'observation de la Terre et le Earth Observation Envelope Program
permettent à l'industrie canadienne d'améliorer ses
capacités technologiques et de créer des marchés
internationaux dans des domaines comme le développement
d'applications hyper/superspectrales, la mise sur pied d'installations
d'étalonnage de capteurs et l'élaboration d'algorithmes
de données de capteurs (notamment pour la surveillance des
rizières, la mesure des mouvements de terrain, etc.)
Résultats escomptés : Accentuation des capacités
technologiques de l'industrie canadienne et élargissement de
l'accès aux marchés internationaux dans des secteurs
comme les instruments radar spatioportés, les secteurs terriens
et les applications connexes, par l'entremise de la participation aux
programmes de télédétection les plus
avancés de l'ESA.
Réalisations principales :
- Des marchés de 36,7 millions de dollars ont
été accordés à des entreprises
canadiennes qui ont fourni des composantes clés dans
le cadre de la conception et de la construction du satellite
ENVISAT, lancé en février 2002. La
société ABB Bomem, notamment, de la ville de
Québec, a fourni un appui technique au plan de la conception
d'instruments et d'analyses de données et a
développé du matériel d'essai optique pour
l'un des sept instruments spéciaux installés à
bord d'ENVISAT, dont l'interféromètre de Michelson
pour le sondage passif de l'atmosphère (MIPAS). De plus,
COM DEV de Cambridge, en Ontario, a fourni le matériel
électronique de traitement des signaux du MIPAS, des
logiciels de vol de bord en plus de fournir des blocs oscillateurs
spatioqualifiés de pointe pour le radiomètre
hyperfréquence (MWR pour microwave radiometer).
- La participation au Earth Observation Envelope Program est
stratégique pour les secteurs scientifique et industriel
du Canada car elle leur permet de collaborer à de nouvelles
missions ciblées sur la recherche (Earth Explorer) et
à caractère commercial (Earth Watch). Cette
participation s'est soldée par la sélection de
l'instrument SWIFT pour la mission Earth Explorer Opportunity de
l'ESA.
Partenariat ESA-Canada :
Comment l'ASC fait la promotion de l'expertise et des services offerts par
les entreprises canadiennes.
L'ASC, à titre de membre coopérant de l'ESA, a participé
activement au développement du satellite ENVISAT lancé en
février 2002. Cet élément clé des plans de l'ESA
pour la prochaine décennie en matière de surveillance de la
Terre constitue une plate-forme idéale pour la promotion de
l'expertise canadienne. Certaines des plus importantes entreprises
canadiennes dans le domaine spatial ont fourni des composantes essentielles
à la conception et à la construction d'ENVISAT, en partenariat
avec des entreprises internationales reconnues dans le développement
de satellites d'observation de la Terre. Au nombre des diverses
retombées économiques découlant de ce partenariat, la
société ABB Bomem de la ville de Québec fabrique
maintenant des composants pour les satellites météorologiques
américains sur orbite polaire, grâce à l'expertise
acquise par l'entremise du marché ENVISAT.
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/envisat/envisat.asp
|
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/technologie/ developpement/industrie/programmes/esa/esa.asp
pour en savoir plus sur l'Observation de la Terre ASC-ESA.
Programme canadien de la station spatiale (PCSS)
Depuis la mise au point du Canadarm, le bras robotique
extrêmement efficace installé dans les navettes
spatiales de la NASA, le Canada est reconnu à titre de leader
mondial en robotique spatiale. Compte tenu de cette expertise unique,
les É.-U. ont invité le Canada à participer, en
1984, à un programme multilatéral visant le
développement et la construction d'une station spatiale.
Les partenaires internationaux se sont entendus pour que le Canada
fournisse l'équipement robotique nécessaire à
l'assemblage, à l'entretien et à l'exploitation de la
Station spatiale internationale (ISS).
Le système d'entretien mobile (SEM) comprend le
télémanipulateur de la station spatiale (SSRMS,
renommé plus tard Canadarm2) installé sur la base
mobile (MBS) et conçu pour manipuler d'imposantes charges
à bord de l'ISS, et un deuxième robot, le manipulateur
agile spécialisé (SPDM), conçu pour effectuer des
tâches plus délicates. Suite à la mise au point du
SEM, le Canada assurera, au cours des 15 prochaines années,
l'exploitation de l'instrument ainsi que les installations
d'entraînement requises en plus du soutien en temps réel
aux opérations robotiques pendant le vol de l'instrument vers
la station spatiale et pendant son utilisation au cours de chaque
mission.
La conception et la fabrication de tous les éléments
spatiaux et terriens du SEM ont été confiées
à une équipe industrielle canadienne dirigée
par MD-Robotics (auparavant SPAR Aerospace) qui agit à titre
d'entrepreneur principal. Des marchés ont également
été accordés à des entreprises pour
fournir la logistique et un soutien technique pour l'exploitation
du SEM. Depuis le début du programme, la valeur totale des
marchés accordés à l'industrie a
dépassé 1,2 milliard de dollars.
En 2001-2002, on a investi 69,6 millions de dollars dans le
Programme canadien de la station spatiale pour atteindre les
résultats suivants.
Résultats escomptés : Maintien des contributions
canadiennes aux efforts internationaux visant à établir
une présence humaine dans l'espace et à permettre au
Canada de conserver sa position de leader mondial en robotique
spatiale en terminant le développement et la mise en service
en orbite du SEM.
Réalisations principales :
- Le SSRMS a été lancé le 19 avril 2001 et
la première mission opérationnelle a été
exécutée avec succès en juillet 2001.
- La MBS a été lancée le 5 juin 2002 et la
vérification en orbite a été menée
avec succès en juillet 2002.
- L'acceptation du SPDM par l'ASC a été
retardée jusqu'au mois de novembre 2002, en raison de
frictions aux articulations et d'autres problèmes
découverts pendant les essais. Ce délai ne posera
toutefois aucun problème puisque le lancement du SDPM a
été reporté au début de 2005 par la
NASA.
Résultats escomptés : Maintien de la position du
Canada en tant que chef de file en robotique spatiale, l'ASC assumant
l'entière responsabilité de l'exploitation du SEM.
Réalisations principales :
- Une équipe compétente d'entrepreneurs
privés et les installations techniques requises ont
été mises en place pour appuyer l'exploitation
en orbite du SSRMS et de la MBS et pour assurer un niveau
adéquat et soutenu de services techniques. Ces ressources
permettent au Canada d'assumer ses responsabilités
accrues en ce qui concerne les réparations et la
révision du SEM en échange des frais
d'entraînement des astronautes de l'ASC à la NASA,
de lancement de charges utiles et de services de communication.
- L'ASC a formé, à son siège social, 141
cosmonautes/astronautes, contrôleurs de mission et autres
membres du personnel de soutien au sol de la NASA et de l'ASC, et
leur a offert des séances de simulation pour leur permettre
de satisfaire à toutes les exigences d'exploitation du SEM.
- Le Centre d'exploitation du SEM, situé au siège
social de l'ASC, a fourni, à l'entière satisfaction
de la NASA, un soutien en temps réel lors de quatre missions
d'assemblage de la station spatiale (à savoir les missions
6A visant l'installation du Canadarm2 sur l'ISS, 7A visant
l'installation du sas et le soutien aux sorties
extravéhiculaires, 7A.1 et UF-1 assurant le soutien aux
missions et aux sorties extravéhiculaires.
Résultats escomptés : Utilisation partielle par le
secteur privé des ressources de recherche de l'ISS
attribuées au Canada.
Réalisations principales :
- La mise en oeuvre de la politique visant à promouvoir
l'utilisation commerciale des ressources et installations de l'ISS
attribuées au Canada a été quelque peu
retardée. En fait, à la suite d'une demande de
propositions lancée par l'ASC, aucune entreprise ne s'est
qualifiée pour gérer la commercialisation de
l'utilisation de l'ISS. Des discussions sont présentement
en cours avec différentes entreprises
intéressées à s'associer à l'Agence.
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/ressources/ publications/rapport_pmc-2003.asp pour en savoir
plus sur le Programme canadien de la station spatiale.
4.2.2 Compréhension de l'environnement et
contributions au développement durable
Dans ses plans d'action, le Canada accorde de plus en plus
d'importance à la protection de l'environnement et à
la préservation des ressources naturelles. Ces préoccupations
à l'échelle mondiale ont contribué à faire
augmenter la demande pour des systèmes permettant de surveiller
l'environnement terrestre depuis l'espace. Les données scientifiques
uniques fournies par les instruments spatiaux et les satellites d'OT
contribuent à la compréhension, à la surveillance et
à la prévision des changements environnementaux et climatiques
de la Terre, à la formulation de politiques sur le contrôle des
émissions de polluants atmosphériques dans le cadre des
engagements internationaux du Canada de même qu'à
l'amélioration de la gestion des ressources naturelles et des
catastrophes.
La stratégie canadienne est axée sur la participation
à des missions scientifiques internationales, la sollicitation de
propositions visant le développement d'instruments spatiaux par
le milieu universitaire et l'impartition à l'industrie des travaux
de conception et de fabrication des instruments sélectionnés.
Ces instruments sont installés sur des plates-formes appartenant
à des partenaires étrangers, comme la NASA et l'ESA. En
outre, RADARSAT-1 contribue à l'atteinte des objectifs de ce
résultat stratégique en fournissant des données
destinées à diverses applications de nature environnementale,
y compris la gestion des ressources naturelles et la gestion
opérationnelle des catastrophes naturelles qui surviennent
partout dans le monde.
La stratégie canadienne s'articule autour des principaux
programmes suivants : Environnement atmosphérique, Environnement
spatial et Initiatives connexes des autres ministères. En
2001-2002 des dépenses de 32,1 millions de dollars (en excluant
les coûts d'opération de RADASAT-1 présentés
à la Section 4.2.1) ont été consacrées
à l'atteinte du résultat stratégique
" Compréhension de l'environnement et contributions au développement durable ".
Les programmes d'environnement atmosphérique portent sur
l'étude de la dynamique de l'atmosphère, de la couche
d'ozone, des gaz à effet de serre et d'autres
phénomènes associés au changement climatique
mondial. Les activités particulières de ces programmes
comprennent la mise au point d'instruments et de matériel
satellitaires pour SCISAT-1, le développement d'instruments
scientifiques destinés à CLOUDSAT et SWIFT, de concert
avec des partenaires étrangers, le Service
météorologique du Canada et le Centre canadien de
télédétection (CCT), la définition
d'une nouvelle mission de microsatellite, la conception
d'instruments destinés à de futures missions
internationales et le soutien à l'exploitation de WINDII,
MOPITT et OSIRIS/ODIN, en collaboration avec les É.-U. et
la Suède.
Résultats escomptés : Meilleures compréhension,
surveillance et prévision du climat planétaire et des
problèmes de pollution atmosphérique grâce aux données spatiales recueillies par des instruments canadiens et à l'aide de techniques de modélisation améliorées. À partir des données issues d'instruments spatiaux, approfondissement des connaissances scientifiques permettant de contribuer à l'établissement de politiques de lutte contre les émissions de polluants atmosphériques en vue de respecter les engagements internationaux du Canada (p. ex. Protocole de Montréal et Accord de Kyoto).
Réalisations principales :
- L'entrepreneur principal Bristol Aerospace de Winnipeg, Manitoba,
achève la mise au point de SCISAT-1, le premier satellite scientifique
canadien construit depuis Alouette en 1962. Son lancement est prévu
pour janvier 2003. Les instruments dont il sera doté
(spectromètre infrarouge haute résolution à
transformée de Fourier, mis au point par ABB Bomem de Québec
et MAESTRO, conçu par EMS de Montréal en étroite
collaboration avec Environnement Canada, en vue de rehausser les fonctions
de mesure d'aérosols) permettront d'évaluer les processus
chimiques et dynamiques qui régissent la répartition de l'ozone
dans la haute troposphère et la stratosphère. Les données
acquises nous aideront à mieux comprendre l'appauvrissement de l'ozone
stratosphérique aux latitudes nordiques moyennes et au-dessus de
l'Arctique, l'un des principaux aspects du problème de la réduction
de l'ozone atmosphérique.
- La mission CLOUDSAT de la NASA fournira les renseignements essentiels
à l'amélioration des modèles climatiques et des
modèles numériques de prévision météorologique.
On obtiendra ainsi de nouvelles informations sur la répartition
verticale des systèmes de nuages, y compris les profils du contenu
en glace/eau et l'épaisseur optique des nuages, ce qui apportera de
nouvelles précisions sur le réchauffement radiatif de
l'atmosphère attribuable aux nuages. Le Canada contribue à
CLOUDSAT en mettant au point des composants pour le radar profileur de nuages
(COM DEV de Cambridge, Ontario, et CPI de Georgetown, Ontario) dont les plans
ont été revus avec succès en 2001-2002. Le lancement de
CLOUDSAT est prévu pour avril 2004.
- L'étude de faisabilité de la mission SWIFT a été
initiée en 2001. Cette mission a pour but de mesurer la
vélocité des vents et les concentrations d'ozone dans la
stratosphère. Les données ainsi recueillies seront utilisées
par les organismes de prévision météorologique, notamment
le Service météorologique du Canada, qui les intégreront
à divers modèles atmosphériques, comme le Modèle
canadien de l'atmosphère moyenne. L'équipe internationale
chargée du projet sera dirigée par un chercheur canadien et le
satellite sera mis au point conjointement par le Japon. Le Canada
développera, en partenariat avec l'ESA l'interféromètre
imageur optique de Michelson à différence de marche et à
effet Doppler dont le concept est étroitement lié à celui
de l'interféromètre canadien WINDII. Le lancement est prévu
pour 2007-2008.
Mesure de la qualité de l'air :
Contribution de l'ASC à la mesure de la pollution depuis l'espace.
Lancé en décembre 1999, l'instrument MOPITT (Mesure de la
pollution dans la troposphère), financé par l'ASC, est le
premier instrument canadien d'importance à mesurer la pollution dans
l'atmosphère terrestre depuis l'espace. Il est également la
plus importante contribution de l'Agence spatiale canadienne au plus
ambitieux projet d'étude entrepris jusqu'à maintenant par la
NASA sur les processus environnementaux de la planète. Au cours de sa
mission prévue de cinq ans, MOPITT balaiera continuellement
l'atmosphère sous lui pour fournir au monde entier les
premières mesures à long terme et globales des concentrations
de monoxyde de carbone et de méthane dans la basse atmosphère.
Des scientifiques canadiens du Service météorologique du Canada
à Montréal utilisent présentement les données de
MOPITT pour développer et tester des modèles d'assimilation de
données qui aideront à prévoir les épisodes de
pollution au Canada. Des scientifiques canadiens de l'Université de
Toronto utilisent les données du MOPITT pour étudier la
production et le transport du monoxyde de carbone (et par conséquent
d'autres polluants) provenant de feux de forêt en Amérique du
Nord.
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/atmospherique/mopitt.asp
|
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/atmospherique/atmospherique.asp
pour en savoir plus sur l'Environnement atmosphérique.
Les programmes d'environnement spatial ont pour but d'élaborer diverses
missions de petites charges utiles en vue de l'étude in situ du plasma
spatial et du champ électromagnétique de la Terre. Parmi les
principales activités de ces programmes, on compte l'exploitation d'un
réseau canadien d'instruments au sol destinés à l'étude
des phénomènes de la haute atmosphère et de l'ionosphère
(CANOPUS), l'élaboration d'une mission de microsatellite dirigée par
le Canada et vouée à l'étude de l'environnement circumterrestre,
la mise en oeuvre, avec Ressources naturelles Canada (RNCan), d'un projet de
collaboration sur une installation de prévision spatiométéorologique
et le soutien à l'exploitation d'instruments existants, de concert avec divers
partenaires étrangers (p. ex. NASA, Japon).
Résultats escomptés : Utilisation d'instruments scientifiques
spatiaux et de modèles améliorés afin de mieux comprendre
l'environnement au voisinage de la Terre et d'établir des ressources de
prévision spatiométéorologique.
Réalisations principales :
- En 2001-2002, des études de faisabilité d'instruments et de
missions pour la sonde d'invasion d'air polaire (e-POP pour Enhanced Polar
Outflow Probe) ont été menées en vue d'une mission
canadienne de microsatellite vouée à l'étude de
l'environnement au voisinage de la Terre. Ce petit satellite transportera
à son bord sept instruments (six canadiens et un japonais) qui
permettront d'étudier le flux d'ions polaires et l'instabilité
plasmique au-dessus de la calotte polaire de la Terre. Le lancement de la
mission est prévu pour 2006-2007.
- Le réseau canadien d'instruments au sol pour l'étude des
phénomènes de la haute atmosphère et de l'ionosphère
(CANOPUS) a continué de fournir aux scientifiques canadiens et
étrangers une foule de données à l'appui de nombreuses
missions en physique spatiale.
- Le développement, de concert avec RNCan, des installations de
prévision spatiométéorologique se poursuit tel que
prévu. La phase I portant sur les logiciels de modélisation
a été achevée en 2001-2002. Les installations de
spatiométéorologie, qui font partie du Programme canadien de
surveillance géospatiale contribueront à l'établissement
de modèles axés sur la physique faisant appel aux données
d'instruments terrestres et spatiaux pour approfondir nos connaissances des
processus auroraux, magnétosphériques et des particules à
la base de la spatiométéorologie. Ce programme devrait être
opérationnel en octobre 2003.
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/environnement/environnement.asp pour en
savoir plus sur l'Environnement spatial.
Les Initiatives connexes des autres ministères ont pour but de mettre
au point et de faire la démonstration des applications des technologies
spatioportées dans diverses activités liées aux ressources
naturelles, à la gestion des catastrophes et à la protection de
l'environnement.
Résultats escomptés : Utilisation par les
établissements canadiens et étrangers, notamment les
ministères et organismes fédéraux, des données
et des technologies dérivées de RADARSAT et d'autres satellites
d'OT pour s'acquitter de leur mandat en matière de promotion de la
protection environnementale et de la gestion des ressources naturelles et
des catastrophes.
Réalisations principales :
- Le Programme des initiatives connexes des autres ministères
a appuyé 13 projets (évalués à 1,8 millions
de dollars) visant à démontrer l'application des
données et des technologies spatioportées pour la gestion
des catastrophes, l'étude de la cryosphère, le suivi du
développement durable des forêts canadiennes, la
compréhension de l'interaction entre les écosystèmes
terrestres et le changement climatique, la cartographie des changements
qui s'opèrent à proximité des côtes,
l'étude de l'évolution des zones côtières et
de leurs écosystèmes et la surveillance du milieu maritime
au large des côtes dans les régions nordiques et de son
interaction avec le climat planétaire.
- Au début de 2002, la couverture stéréoscopique
par RADARSAT-1 de la masse continentale (Mission globale) s'est
achevée avec succès. Les données acquises au cours
des six dernières années ont principalement
été appliquées à la cartographie, y compris
la visualisation 3D, l'établissement de modèles
altimétriques numériques et la correction d'images. Les
chercheurs continuent d'utiliser les mosaïques numériques
haute résolution de l'Antarctique pour comprendre le rôle
que joue ce continent dans le phénomène du changement
climatique mondial.
- L'ASC, de concert avec ses partenaires de la Charte internationale
espace et catastrophes majeures, a fourni des données RADARSAT
pour contribuer à la gestion de huit importantes catastrophes
naturelles survenues dans le monde en 2001, comme les secousses
sismiques en El Salvador. L'ASC, le Centre canadien de
télédétection (CCT) et la " National Oceanic and Atmospheric Administration " (NOAA) ont poursuivi leurs activités
de collaboration dans le cadre de " Veille d'ouragans 2001 " en captant
des images de l'oeil des ouragans et du phénomène secondaire
de courants atmosphériques. Cela a permis de mieux comprendre la
dynamique des ouragans ainsi que les variations d'intensité.
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/terre/terre.asp pour en savoir plus sur l'Initiatives connexes des autres ministères.
4.2.3 Développement et diffusion de technologies
En tant que pays engagé dans l'exploitation et l'exploration de l'espace, le Canada continuera de connaître le succès s'il arrive à maintenir son leadership technologique dans ses propres domaines de spécialisation, c'est-à-dire la robotique et l'automatisation, les télécommunications, les charges utiles composées de capteurs et les technologies des engins spatiaux. Pour ce faire, la stratégie adoptée par l'ASC consiste à appuyer le développement des technologies, des systèmes et des composants perfectionnés et novateurs qui permettront à l'industrie canadienne de maintenir sa compétitivité dans un marché spatial international devenu particulièrement féroce, à solliciter des propositions et à déterminer les exigences technologiques de futures missions spatiales et à créer des liens avec divers partenaires étrangers de manière à participer aux missions internationales et à assurer l'accès des entreprises canadiennes à ces missions. Pour que cette stratégie produise les résultats escomptés, l'ASC fait appel à un groupe d'experts internes, à des compétences en R&D; et au perfectionnement des connaissances sur les nouveautés technologiques partout dans le monde. L'Agence cherche également des occasions de faire la démonstration et d'éprouver divers produits et technologies dans l'espace. La spatioqualification des technologies est essentielle à leur intégration au matériel spatial et, par conséquent, à leur exportation vers les marchés mondiaux. Enfin, l'ASC cherche à obtenir un plus grand rendement sur les investissements publics dans les technologies spatiales en tirant profit des possibilités d'exploitation de ces applications sur les marchés commerciaux.
La stratégie canadienne comprend les principaux programmes suivants :
Développement de technologies spatiales, Démonstration de technologies,
Bureau de la commercialisation et Recherche-Développement interne. En 2001-2002,
des dépenses de 29,9 millions de dollars (à quoi s'ajoutent les
contributions au Budget général de l'ESA) ont été
consacrées à l'atteinte du résultat stratégique
" Développement et diffusion de technologies ".
Le Programme de développement de technologies spatiales finance, de
concert avec l'industrie et par le biais d'un processus d'impartition par appel
d'offres, la mise au point de technologies à haut risque nécessaire
à de futures missions spatiales et présentant un fort potentiel
de pénétration des marchés internationaux.
Le nouveau Programme de démonstration de technologies annoncé
en septembre 2001 offre aux entreprises des possibilités de vol en vue
de la spatioqualification des technologies qu'elles ont développées.
Le Bureau de la commercialisation appuie la diffusion des technologies
spatiales éprouvées sur le marché ainsi que leur
application à des produits et des services autres que spatiaux.
Résultats escomptés : Amélioration de la
compétitivité de l'industrie spatiale canadienne et accès
accru aux nouveaux marchés spatiaux étrangers grâce à
la mise au point et à la spatioqualification de technologies novatrices
et de nouveaux produits destinés aux futures missions spatiales.
Réalisations principales :
- Les marchés industriels ayant pris fin en 2001-2002 ont donné lieu au développement de nouveaux concepts et de technologies émergentes ainsi qu'à leur application au secteur spatial, y compris des prototypes, des composants et des sous-systèmes au potentiel commercial élevé (p. ex. robotique de pointe destinée aux futures missions spatiales, cornets multimodes à haut rendement pour antennes de satellites, système de caméra laser actif éprouvé avec succès à bord de la navette spatiale, systèmes de reconnaissance d'objets et d'estimation de positions pour les opérations d'entretien en milieu spatial, système lidar d'atterrissage planétaire automatisé, accumulateur aux ions de lithium à rendement élevé pour gros satellites géostationnaires haute puissance et micro-commutateurs électromécaniques pour satellites de télécommunications).
- Vingt et un nouveaux marchés, évalués à 4,3 millions de dollars, ont été attribués à l'industrie canadienne, incluant des PME de toutes les régions du pays. Ces marchés ont donné lieu au développement de composants, de sous-systèmes ou de processus au potentiel commercial prometteur. On pense notamment aux techniques perfectionnées de modulateur/démodulateur par rafales et de codage destinées aux satellites de télécommunications en bande large, aux systèmes et matériel de petits satellites, au système TITAN sur circuit intégré spécifique et aux systèmes intégrés d'alimentation et de commande d'attitude.
- Il ressort d'une étude que les petits satellites et les microsatellites constituent une option logique et économique pour la démonstration et la spatioqualification des technologies.
- La gestion de plus de 100 brevets actifs et dossiers de licences, issus des investissements publics en R-D et de nombreuses études de possibilités et d'avantages commerciaux, est venue appuyer la promotion et le transfert des technologies spatiales.
Les programmes internes de recherche-développement ont permis à l'Agence de conserver, par le biais d'activités technologiques à haut risque et novatrices, la base de compétences dont elle a besoin pour appuyer la mise en oeuvre du PSC, d'acquérir l'information sur les tendances technologiques partout dans le monde et d'explorer, de concert avec l'industrie, le potentiel des technologies émergentes.
Résultats escomptés : Maintien de la base de compétences de l'ASC pour appuyer la mise en oeuvre du PSC, acquérir de l'information sur les tendances technologiques partout dans le monde et explorer, de concert avec l'industrie, le potentiel des technologies émergentes.
Réalisations principales :
- Une expertise scientifique et technique a été acquise dans les domaines suivants : robotique et automatisation de pointe, optique spatiale, développement de systèmes terrestres et de logiciels, capteurs radar et hyperspectraux, matériaux de pointe et propagation thermique.
- De nouveaux procédés et de nouvelles technologies ont été mis au point dans les domaines suivants : stabilisation active de filtres passe-bande, commande au sol de robots spatiaux, bus de données haute vitesse, nouveaux outils spatiaux de conception et d'analyse de matériel thermique et radiatif, technologies novatrices de refroidisseur cryogénique, matériaux intelligents et nanomatériaux destinés aux systèmes spatiaux, structures gonflables, techniques de compression de données et applications de ces techniques à la télédétection, techniques et instrument de liaison optique intersatellite, contrôle non analytique, télémétrie laser, vision infrarouge, matériaux à nanostructure, accumulateurs, sous-systèmes de microsatellite, essais en rayonnement et analyse, module d'émission/réception de circuit intégré hyperfréquence monolithique, systèmes de communications haute vitesse, radars, antennes, systèmes intelligents, conception de mission et prototypage. Ces nouvelles technologies permettront de réduire le coût des futures missions et de réaliser de nouvelles missions dans les domaines qui intéressent l'ASC et qui contribuent à la compétitivité de l'industrie canadienne.
- Plus de 70 articles et présentations officielles ont été diffusés lors de diverses conférences tenues partout dans le monde et une demande de brevet a été déposée. Le Symposium international sur l'intelligence artificielle, la robotique et l'automatisation spatiales (ISAIRAS), auquel environ 300 personnes ont participé, a eu lieu à l'ASC en juin 2001.
Allez à
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ technologie/technologie.asp pour en savoir plus sur le Développement et diffusion de technologies.
4.2.4 Contributions à la qualité de vie
Les sciences et les technologies spatiales contribuent à améliorer la qualité de la vie en nous permettant d'approfondir nos connaissances sur l'adaptation de l'être humain aux conditions d'impesanteur, ce qui permet d'améliorer les traitements médicaux, et en rendant les services de télédiffusion directe, de multimédias de pointe et de communications mobiles accessibles à tous les Canadiens, où qu'ils habitent sur le vaste territoire du Canada. Certains problèmes de santé, par exemple la désorientation, la perte de la masse osseuse, l'atrophie musculaire et l'hypertension, se font sentir plus rapidement dans l'espace que sur Terre. Certaines expériences en conditions de microgravité nous permettent de parfaire nos connaissances sur les mécanismes d'adaptation du corps humain à diverses conditions particulières. L'ASC dispose d'un Groupe d'astronautes qui répond aux besoins liés aux vols spatiaux habités en effectuant des expériences canadiennes sur les sciences des matériaux et de la vie dans l'espace et en appuyant la réalisation d'études en technologies de la santé. En outre, on élabore présentement un programme de médecine spatiale afin de prévenir, de diagnostiquer et de traiter les problèmes de santé dont peuvent souffrir les astronautes. Les résultats de ces études et expériences ont déjà permis d'améliorer le traitement des problèmes susmentionnés et aideront les futurs astronautes à prolonger leur séjour dans l'espace à bord de l'ISS.
Les améliorations à long terme de la qualité de la vie sont attribuables à plusieurs programmes spatiaux, mais ceux qui contribuent le plus directement à la présente stratégie sont les programmes des sciences de la vie dans l'espace et des sciences en microgravité. En 2001-2002, des dépenses de 18,6 millions de dollars ont été consacrées à l'atteinte du résultat stratégique " Contributions à la qualité de vie ".
Le Programme des sciences de la vie dans l'espace permet à la collectivité scientifique et à l'industrie canadiennes d'utiliser les conditions qui règnent à bord de la navette spatiale, et de l'ISS, pour faire avancer nos connaissances au sujet des changements physiologiques des systèmes cardiovasculaire, osseux et nerveux de même que l'adaptation de l'être humain et d'autres organismes vivants aux conditions d'impesanteur.
Résultats escomptés : Amélioration de la santé des Canadiens grâce à la compréhension des mécanismes d'adaptation de l'être humain aux conditions spatiales et application des nouvelles connaissances au perfectionnement des traitements médicaux et des médicaments.
Réalisations principales :
- Le Compartiment pour insectes, mis au point par l'Université de la Colombie-Britannique et Routes Astro Engineering, offrira des conditions exceptionnelles pour la réalisation d'expériences en sciences de la vie dans l'espace utilisant l'installation de biologie gravitationnelle de la NASA à bord de l'ISS. La revue critique de conception du compartiment a eu lieu avec succès en 2001-2002 et on prévoit son lancement pour 2005.
- Devant être menées lors du vol STS-107 de la navette spatiale en novembre 2002, différentes expériences visant l'étude de l'ostéoporose (OSTEO-2) ont fait l'objet d'une vérification en vue des derniers préparatifs avant le vol. L'expérience sur la dosimétrie extravéhiculaire (EVARM pour Extra-Vehicular Radiation Monitor) a été lancée à destination de l'ISS en novembre 2001 et les travaux ont débuté en janvier 2002. À ce jour, six sorties extravéhiculaires ont fait l'objet d'analyses dosimétriques. La première expérience canadienne à bord de l'ISS (H-Reflex) continue de fournir des données aux chercheurs, qui ont même dépassé toutes les attentes.
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/sciences_vie/sciences_vie.asp pour en savoir plus sur les Sciences de la vie dans l'espace.
Le Programme des sciences en microgravité permet à la collectivité scientifique et à l'industrie canadienne de faire avancer nos connaissances sur les processus physiques et chimiques fondamentaux dans des conditions de microgravité, au moyen d'instruments et d'installations d'expérimentation à bord de la navette spatiale et, par la suite, de l'ISS.
Résultats escomptés : Amélioration des techniques de traitement des matériaux grâce à l'enrichissement des connaissances sur la physique et la chimie fondamentales, au moyen d'expériences menées dans des conditions de microgravité.
Réalisations principales :
- En 2001-2002, on a achevé la revue critique de conception du Système d'isolation contre les vibrations en microgravité (MVIS), une contribution canadienne au Laboratoire des sciences des fluides de l'ESA à bord de l'ISS. Il s'agit d'une importante infrastructure de fabrication canadienne destinée à isoler le Laboratoire des sciences de fluides (FSL) des vibrations de l'ISS. Le FSL doit être lancé dans le module Columbus de l'ESA destiné à l'ISS vers 2006. EMS Technologies et Bristol Aerospace sont deux des principaux entrepreneurs chargés du MVIS.
- En 2001, on a procédé avec succès à la revue de la conception préliminaire du four Advanced Thermal Environment (ATEN). Ce four de quatrième génération, conçu et fabriqué par Millenium Biologix de Kingston (Ontario), est un appareil fiable et à haut rendement qui sera utilisé à bord de l'ISS pour réaliser une variété d'expériences en sciences des matériaux. L'appareil est conçu en étroite collaboration avec les chercheurs afin de répondre adéquatement à leurs besoins.
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/microgravite/microgravite.asp pour en savoir plus sur les Sciences en microgravité.
4.2.5 Recherche spatiale de calibre international
La stratégie mise en oeuvre pour maintenir la réputation d'excellence dont bénéficie le Canada sur la scène internationale de l'exploration spatiale se fonde sur la collaboration avec des partenaires étrangers de manière à pouvoir offrir aux scientifiques canadiens des possibilités de participer à des missions en sciences spatiales d'envergure internationale et, plus particulièrement, d'entrer dans la nouvelle ère de recherche qui s'amorcera avec l'utilisation de l'ISS. L'industrie tire également profit de cette stratégie puisqu'elle lui permet d'élargir sa base technologique en développant divers instruments scientifiques uniques au monde.
Le Canada a acquis une réputation mondiale d'excellence dans de nombreux domaines, notamment en robotique spatiale, dans les technologies et les applications civiles du radar spatioporté, dans les sous-systèmes de télécommunications par satellites, dans certaines disciplines des sciences spatiales (comme les relations Soleil-Terre et l'astronomie spatiale) et dans les services de spatioqualification. Étant donné que les sections précédentes traitent de la plupart de ces domaines d'activités, la présente section porte essentiellement sur les programmes d'astronomie et d'explorations spatiales, et le Laboratoire David Florida (LDF). En 2001-2002, des dépenses de 21,1 millions de dollars ont été consacrées à l'atteinte du résultat stratégique " Recherche spatiale de calibre international ".
Les programmes d'astronomie et d'exploration spatiales permettent à nos scientifiques de contribuer aux projets internationaux visant à mieux comprendre l'univers et à en prévoir l'évolution.
Résultats escomptés : Approfondissement des connaissances sur l'espace, l'univers et la composition physique et chimique de notre système solaire.
Réalisations principales :
- En 2001-2002, on a entrepris les travaux d'intégration et d'essai du microsatellite MOST (microvariabilité et oscillations des étoiles). Développé par Dynacom de Toronto (Ontario) et les universités de Toronto et de la Colombie-Britannique, ce microsatellite est doté du premier télescope spatial canadien destiné à l'observation des oscillations à la surface des étoiles, à l'étude de leurs structures internes et à la détermination de leur âge. Les résultats de la mission MOST pourraient nous permettre de mieux évaluer l'âge de l'univers. Le lancement est prévu pour le début de 2003.
- On a poursuivi diverses études de faisabilité sur d'éventuels engins et instruments spatiaux que le Canada pourrait fournir dans le cadre de sa participation à la mission du télescope spatial de prochaine génération (NGST pour Next Generation Space Telescope), que dirige la NASA en vue d'assurer la fabrication d'un successeur au télescope spatial Hubble. Dans le cadre de ce projet, le Canada doit fournir d'importantes composantes comme le détecteur complet de guidage de précision (FGS pour Fine Guidance Sensor) ainsi qu'un soutien scientifique supplémentaire. À l'heure actuelle, la livraison du matériel de vol à la NASA est prévue pour 2008.
- Diverses études de conception d'instruments que le Canada pourrait fournir à la mission Herschel/Planck (dirigée par l'ESA) sont présentement en cours. Herschel sera un télescope spatial qui évoluera sur une orbite. À bien des égards, il constituera l'équivalent submillimétrique/infrarouge du télescope spatial Hubble. On prévoit son lancement pour 2007.
- Le Canada participe à sa première mission interplanétaire, à savoir la mission du satellite japonais Nozomi, en fournissant l'Analyseur de plasma thermique destiné à mesurer les particules de très faible énergie ainsi que les gaz dans l'atmosphère martienne. L'arrivée de Nozomi à Mars est prévue pour janvier 2004.
- On a achevé diverses études de conception visant à déterminer s'il est possible pour le Canada de participer à l'exploration scientifique de Mars. On se penche sur d'éventuelles contributions dans le domaine de l'acquisition et la manutention d'échantillons du sous-sol martien et des capteurs LIDAR de rendez-vous et d'amarrage. Ces systèmes seraient destinés à des missions internationales déjà prévues, comme la mission Mars Smart Lander que la NASA compte lancer en 2009.
Pour en savoir plus sur l'Astronomie spatiale allez à : http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/astronomie/astronomie.asp et sur l'Exploration spatiale allez à :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/exploration/exploration.asp.
Le Laboratoire David Florida (LDF), une installation de calibre international qui offre des services d'essais en environnement en vue de l'assemblage de matériel spatial, contribue depuis plus de 25 ans à la reconnaissance du leadership canadien en matière de recherche spatiale et au développement, dans notre pays, d'une industrie spatiale compétitive. La stratégie de l'ASC consiste à commercialiser auprès d'entreprises canadiennes et étrangères l'utilisation des installations du LDF moyennant certains frais.
Résultats escomptés : Prestation continue de services de calibre international de spatioqualification en environnement (certifiés ISO 9002) en vue de l'assemblage, de l'intégration et de l'essai de systèmes et sous-systèmes d'engins spatiaux.
Réalisations principales :
- En 2001-2002, les installations du LDF ont été utilisées dans une proportion de seulement 55 p. 100 du temps d'utilisation potentiel. En tout, 80 rapports d'essai ont été produits pour 28 clients différents et 43 programmes distincts. Les recettes externes ont totalisé 940 000 dollars. Selon les évaluations de la satisfaction de la clientèle, les services du LDF ont reçu une cote de 95 p. 100.
- On a achevé avec succès les essais en environnement et de spatioqualification du SPDM ainsi que de divers instruments et expériences en sciences spatiales. Des essais ont également été effectués pour des entreprises canadiennes et étrangères (p. ex. multiplexeurs pour COM DEV, antennes pour EMS, réflecteurs pour le satellite Anik-F2 de Télésat, Système de vision spatiale pour Neptec ainsi que d'autres essais pour INMARSAT et U.S. Orbital Sciences).
- De nouvelles ressources d'essai ont été acquises et mises au point afin de répondre aux exigences émergentes (p. ex. démonstration d'essais de photogrammétrie sur les réflecteurs de SHAPE et d'Anik-F2).
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ldf/ldf.asp pour en savoir plus sur le Laboratoire David Florida.
4.2.6 Avantages sociaux et éducatifs
L'attrait unique qu'exerce l'espace permet d'améliorer les connaissances scientifiques chez les étudiants et les enseignants, encourage les jeunes à s'orienter vers une profession en sciences et technologies et fait prendre conscience au public de l'importance que revêtent les sciences et les technologies pour l'avenir du Canada. La mise au point de matériel spatial, qui s'articule autour d'exigences techniques exceptionnelles et de contrôles de qualité extrêmement rigoureux nécessitant une maîtrise approfondie des technologies de pointe, constitue un excellent outil pour la formation des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens hautement qualifiés qui oeuvreront dans l'industrie canadienne de la haute technologie. Les astronautes canadiens jouent un rôle très important dans la promotion de l'éducation et de la sensibilisation à l'espace. En participant à divers événements publics, les astronautes canadiens contribuent à développer un sentiment de fierté chez tous les Canadiens, à promouvoir les sciences et les technologies et à inciter les jeunes à entreprendre une carrière dans ce domaine.
Les avantages éducatifs sont attribuables à plusieurs programmes spatiaux, mais ceux qui y contribuent plus directement sont ceux de la Sensibilisation de la jeunesse et de la Formation de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens canadiens. En 2001-2002, des dépenses de 1,7 millions de dollars ont été consacrées à l'atteinte du résultat stratégique " Avantages sociaux et éducatifs ".
Les programmes de sensibilisation de la jeunesse encouragent des jeunes à s'orienter vers des professions scientifiques ou techniques par l'entremise d'activités de récompense et de reconnaissance, de matériel d'information sur l'espace et de campagnes d'information publique partout au pays.
La formation de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens canadiens capables d'occuper des postes dans les entreprises de haute technologie et d'aérospatiale a été dispensée par le biais de programmes réalisés en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) ou la Commission de la fonction publique, de même que de nouvelles initiatives de formation avec l'industrie et les universités (p. ex., bourses de recherche de l'ASC).
Résultats escomptés : Promotion des carrières en Sciences et Technologie (S et T) auprès de la jeunesse canadienne et disponibilité accrue de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens canadiens aptes à travailler dans l'industrie spatiale et les secteurs de haute technologie.
Réalisations principales :
- On a continué à produire du matériel destiné aux jeunes, y compris trois produits réalisés par l'ASC, trois adaptations pour les partenaires et des forums virtuels pour l'apprentissage et la formation en ligne. Comme l'indiquent les résultats d'un sondage auprès des enseignants ayant demandé des trousses éducatives, ces derniers se sont montrés très satisfaits de la disponibilité et de la pertinence des ressources qui leur ont été proposées : 94 p. 100 des répondants ont indiqué qu'ils demanderont du matériel de l'ASC dans un avenir rapproché et plus de 80 p. 100 ont déclaré que ce matériel était d'une grande utilité. En 2001-2002, 150 819 personnes ont consulté le site Web Espace jeunesse.
- Cinq visites proactives d'astronautes ont été organisées partout au pays. Les astronautes ont ainsi contribué à sensibiliser des intervenants des niveaux primaire, secondaire et universitaire.
- Depuis avril 2001, on a constaté une augmentation de la popularité et de l'utilisation des webdiffusions de l'ASC/Rescol, comme en témoigne l'augmentation de 47 p. 100 du nombre de participants.
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/ jeunes_educateurs/enfants/enfants.asp et http://www.espace.gc.ca/asc/fr/jeunes_educateurs/ educateurs/educateurs.asp pour en savoir plus sur l'Espace jeunesse.
4.2.7 Promotion du Programme spatial canadien
L'Agence accorde une grande importante aux activités susceptibles de développer un sentiment de fierté nationale par le biais de la sensibilisation du public aux succès du Canada dans l'espace, ainsi qu'aux efforts déployés pour aider les canadiens à mieux comprendre l'importance que revêtent les programmes spatiaux pour l'avenir du Canada. La promotion de partenariats avec les intervenants étrangers et canadiens est essentielle au succès du PSC. Voici les activités qui ont contribué à ce résultat stratégique :
- Mise en oeuvre d'une ambitieuse stratégie de communication s'articulant principalement autour de grands événements spatiaux, comme les vols d'astronautes canadiens, l'installation prévue du Canadarm2 sur l'ISS et l'organisation d'activités particulières.
- Vaste gamme d'activités visant à gérer plus efficacement les questions de stratégie liées aux ententes de collaboration internationale conclues par le Canada et appui aux stratégies de commercialisation internationale adoptées par nos entreprises.
En 2001-2002, des dépenses de 5,2 millions de dollars ont été consacrées à l'atteinte du résultat stratégique " Promotion du Programme spatial canadien ".
Résultats escomptés : Mise en oeuvre de stratégies et d'activités de communication qui satisfont aux besoins de l'ASC, du gouvernement, du ministre et des intervenants du domaine spatial, et sensibilisation accrue du grand public et des parlementaires au PSC et à ses réalisations.
Réalisations principales :
- Vingt-deux rencontres avec les médias et conférences de presse ont été organisées pour appuyer les activités de l'ASC. Le Premier ministre a participé à deux activités et le ministre de l'Industrie à quatre autres. Plus de 150 entrevues ont été accordées à des journalistes sur une vaste gamme de sujets (les astronautes ont donné 71 de ces entrevues). On a également diffusé 42 avis aux médias, 51 communiqués de presse et 9 fiches documentaires.
- Les analyses médiatiques entreprises à la suite de la mission STS-100 révèlent que 62 p. 100 de la couverture électronique et que 58 p. 100 des articles de la presse écrite ont porté sur la mission (en général) et l'ont traité comme sujet principal, 2 p. 100 de la couverture électronique et 5 p. 100 des articles de la presse écrite ont porté spécifiquement sur le Canadarm2.
- Les consultations du site Web de l'ASC ont augmenté de 82 p. 100. Avec plus d'un million de consultations, le temps moyen de consultation est maintenant de 14 minutes, ce qui représente une augmentation de 32 p. 100 par rapport à l'an dernier.
- Il ressort d'un sondage public d'envergure nationale réalisé en mai 2001 que : 85 p. 100 des répondants sont favorables à la participation du Canada à l'ISS, 26 p. 100 reconnaissent le Canadarm2 comme la contribution du Canada à l'ISS et plus de 80 p. 100 se disent fiers des réalisations du Canada dans l'espace et sont d'avis que le Canada doit être doté d'un programme spatial dynamique.
Allez à /asc/fr/science_industrie/etat.asp pour en savoir plus sur le Programme spatial canadien.
Résultats escomptés : Amélioration de la coopération internationale avec nos partenaires traditionnels, en particulier avec les É.-U., l'Europe et le Japon. Maintien de rapports efficaces et ouverts entre l'ASC et ses intervenants canadiens, notamment l'industrie, les autres ministères, les provinces et les universités.
Réalisations principales :
- Divers protocoles d'entente (PE) ont été conclus ou sont en cours de négociation avec la NASA. Parmi les ententes déjà conclues, on compte la prolongation du PE sur RADARSAT-1 (comprend la NOAA), le PE sur SCISAT (qui doit être lancé en janvier 2003) et les lettres d'entente au sujet de CLOUDSAT et de l'exploration de Mars. Les ententes en cours de négociation portent sur la mise à jour de la lettre d'entente au sujet de Mars, le PE sur CLOUDSAT et l'accord cadre multilatéral sur les sciences de la vie à bord de la station spatiale.
- Les négociations avec l'ESA concernant la mise en oeuvre de RADARSAT-3 dans le cadre d'Earth Watch ont donné lieu à la présentation d'une proposition à la réunion ministérielle du Conseil de l'ESA tenue à d'Édimbourg (Écosse) en novembre 2001. L'ESA s'intéresse toujours aux possibilités de participation à ce programme, et l'ASC songe présentement à s'associer à d'autres partenaires étrangers.
Allez à http://www.espace.gc.ca/asc/fr/science_industrie/ devel_affaires/devel_affaires.asp pour en savoir plus sur le Développement des affaires internationales.
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SECTION 5 : Annexes
5.1 Tableaux financiers
5.1.1 Sommaire des crédits approuvés
Besoins financiers par autorisation (en millions de dollars)
|
|
2001-2002
|
Crédit |
Agence spatiale canadienne |
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
30 |
Dépenses de fonctionnement |
111,7 |
119,3 |
116,7 |
35 |
Dépenses en capital |
194,1 |
195,7 |
166,0 |
40 |
Subventions et contributions |
50,0 |
49,8 |
47,0 |
(S) |
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés
|
6,1 |
6,3 |
6,3 |
TOTAL |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
Nota :
-
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
-
Les dépenses prévues correspondent au budget principal des
dépenses et au report de fonds du budget d'immobilisations.
-
Les autorisations totales sont la somme des montants prévus au budget
principal des dépenses, des budgets supplémentaires des
dépenses et des autres autorisations.
-
L'écart entre les autorisations totales et les dépenses
réelles est en grande partie attribuable au report de fonds du Programme
canadien de la station spatiale de 2001-2002 à 2002-2003.
|
5.1.2 Comparaison des dépenses totales prévues et des dépenses réelles
Dépenses prévues par rapport aux dépenses réelles (en
millions de dollars)
|
|
2001-2002
|
Connaissances spatiales, applications et développement industriel
|
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
ETP |
429 |
429 |
461 |
Fonctionnement |
117,0 |
125,0 |
122,4 |
Immobilisations |
194,9 |
196,3 |
166,7 |
Subventions et contributions |
50,0 |
49,8 |
47,0 |
Total des dépenses brutes |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
Moins : |
Recettes disponibles |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Total des dépenses nettes |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
Autres recettes et dépenses
|
Recettes non disponibles |
(4,6) |
(3,9) |
(3,9) |
Coût des services offerts par d'autres ministères
|
2,6 |
3,0 |
3,0 |
Coût net du programme |
359,8 |
370,1 |
335,2 |
Nota :
-
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
-
Les autorisations totales sont la somme des montants prévus au budget
principal des dépenses, des budgets supplémentaires des
dépenses et des autres autorisations.
-
Les dépenses de fonctionnement et d'immobilisations incluent les
contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés.
-
L'écart entre les autorisations totales et les dépenses
réelles est en grande partie attribuable au report de fonds du Programme
canadien de la station spatiale de 2001-2002 à 2002-2003.
|
5.1.3 Comparaison historique des dépenses totales prévues et des dépenses réelles
Comparaison historique des dépenses prévues et des dépenses
réelles (en millions de dollars)
|
|
2001-2002
|
Connaissances spatiales, applications et développement industriel
|
Dépenses réelles 1999-2000
|
Dépenses réelles 2000-2001
|
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
Agence spatiale canadienne |
334,6 |
318,8 |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
TOTAL |
334,6 |
318,8 |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
Nota :
-
Les dépenses prévues correspondent au budget principal des
dépenses et au report de fonds du budget d'immobilisations.
-
Les autorisations totales sont la somme des montants prévus au budget
principal des dépenses, des budgets supplémentaires des
dépenses et des autres autorisations.
-
L'écart entre les autorisations totales et les dépenses
réelles est en grande partie attribuable au report de fonds du Programme
canadien de la station spatiale de 2001-2002 à 2002-2003.
|
5.1.4 Tableau de concordance entre les résultats stratégiques et le secteur d'activités
Secteur d'activités : Connaissances spatiales, applications et
développement industriel
|
|
2001-2002
|
Résultats stratégiques
|
Dépenses prévues
|
Dépenses réelles
|
Avantages économiques |
227,1 |
201,7 |
Compréhension de l'environnement et contributions au développement
durable
|
25,5 |
32,1 |
Contributions à la qualité de vie
|
29,9 |
18,6 |
Développement et diffusion de technologies
|
29,9 |
29,9 |
Recherche spatiale de calibre international
|
20,4 |
21,1 |
Avantages sociaux et éducatifs
|
2,0 |
1,7 |
Promotion du PSC |
4,3 |
5,2 |
Résultats stratégiques - Total partiel
|
339,0 |
310,4 |
Fonctions intégrées et de direction
|
22,8 |
25,8 |
Total |
361,8 |
336,1 |
Nota :
1) Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
|
5.1.5 Recettes
Recettes (en millions de dollars)
|
Recettes disponibles |
|
2001-2002
|
|
Recettes réelles 1999-2000
|
Recettes réelles 2000-2001
|
Recettes prévues
|
Total des autorisations
|
Recettes réelles
|
Agence spatiale canadienne |
2,9 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Recettes non prévues |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Total des recettes disponibles |
2,9 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Recettes non disponibles
|
Agence spatiale canadienne |
1,1 |
3,1 |
4,6 |
3,9 |
3,9 |
Recettes non prévues
|
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Total des recettes non disponibles
|
1,1 |
3,1 |
4,6 |
3,9 |
3,9 |
Total des recettes |
4,0 |
3,1 |
4,6 |
3,9 |
3,9 |
Nota :
Les redevances ne sont plus classées dans les recettes disponibles; elles sont
déposées dans le Trésor public à titre de recettes non
disponibles.
|
5.1.6 Besoins en ressources par organisations et secteurs d'activités
Comparaison des dépenses prévues de 2001-2002 (RPP) et des
autorisations totales par rapport aux dépenses réelles par organisation
et secteur d'activités (en millions de dollars)
|
Connaissances spatiales, applications et développement industriel
|
|
2001-2002
|
Organisation |
Dépenses prévues
|
Total des autorisations
|
Dépenses réelles
|
Bureau du président
|
2,7 |
2,7 |
1,2 |
Systèmes spatiaux |
165,6 |
162,4 |
138,4 |
Technologies spatiales |
85,8 |
87,9 |
84,6 |
Sciences spatiales |
59,4 |
53,5 |
53,4 |
Bureau des astronautes canadiens
|
8,5 |
8,2 |
5,4 |
Exploitations spatiales |
14,4 |
23,2 |
23,1 |
Gestion intégrée
|
13,3 |
16,4 |
16,3 |
Fonctions de direction |
12,1 |
16,7 |
13,7 |
TOTAL |
361,8 |
371,1 |
336,1 |
% du total |
100% |
Nota :
-
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
-
Les dépenses prévues correspondent au budget principal des
dépenses et au report de fonds du budget d'immobilisations.
-
Les autorisations totales sont la somme des montants prévus au budget
principal des dépenses, des budgets supplémentaires des
dépenses et des autres autorisations.
-
L'écart entre les autorisations totales et les dépenses
réelles est en grande partie attribuable au report de fonds du Programme
canadien de la station spatiale de 2001-2002 à 2002-2003.
|
5.1.7 Projets d'immobilisations
Projets d'immobilisations (en millions de dollars)
|
|
2001-2002
|
Connais-sances spatiales, applications et dével-oppement industriel
|
Coût total estimatif courant
|
Dépenses réelles 1999-2000
|
Dépenses réelles 2000-2001
|
Dépenses prévues
|
Autori-sations totales
|
Dépenses réelles
|
Agence spatiale canadienne
|
Programme canadien de la station spatiale (GPÉ)
|
1396,3 |
76,6 |
33,1 |
33,8 |
29,4 |
15,2 |
RADARSAT-1 |
662,2 |
10,8 |
12,0 |
8,4 |
12,5 |
12,4 |
RADARSAT-2 |
414,8 |
82,3 |
74,2 |
68,5 |
66,8 |
66,8 |
MOST |
8,7 |
1,5 |
1,9 |
1,8 |
2,2 |
2,5 |
Compartiment pour insectes |
10,4 |
0,6 |
2,5 |
3,2 |
2,7 |
2,7 |
CLOUDSAT |
13,9 |
0,6 |
1,9 |
7,9 |
5,8 |
6,0 |
SCISAT-1 |
50,3 |
7,1 |
15,4 |
10,0 |
16,9 |
19,4 |
Socle-support d'isolation MIM (MIMBU)
|
6,3 |
0,0 |
0,2 |
0,0 |
1,0 |
0,7 |
Nota :
-
Les montants incluent les contributions aux régimes d'avantages sociaux
des employés.
-
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
-
L'écart entre les autorisations totales et les dépenses
réelles est en grand partie attribuable au report de fonds du Programme
canadien de la station spatiale de 2001-2002 à 2002-2003.
|
5.1.8 Passif éventuel
Passif éventuel (en millions de dollars)
|
|
Montant des éléments de passif éventuel
|
Liste des éléments de passif éventuel
|
Au 31 mars, 2000 |
Au 31 mars, 2001
|
Courant au 31 mars, 2002
|
Revendications et causes en instance ou imminentes :
|
Litiges : |
500-05-042325-98 |
6.0 |
14.4 |
14.4. |
Total |
Nota :
Une poursuite en dommages-intérêts au montant de 6 000 000 $ a
été intentée en juin 1998 pour violation des droits sur une
invention. Suite à la défense déposée par la Couronne le
26 février 2001, le demandeur a augmenté le montant de sa
réclamation à 14 375 000 $. Dossier en suspens.
|
5.1.9 Paiement de transfert
Paiement de transfert (en millions de dollars)
|
Connaissances spatiales, applications et développement industriel
|
2001-2002
|
Agence spatiale canadienne |
Dépenses réelles 1999-2000
|
Dépenses réelles 2000-2001
|
Dépenses prévues
|
Autori-sations totales
|
Dépenses réelles
|
SUBVENTIONS |
Programmes conjoints ASC/CRSNG |
0,4 |
0,4 |
0,6 |
0,2 |
0,2 |
Université internationale de l'espace
|
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,3 |
0,3 |
Programme de sensibilisation de la jeunesse
|
0,0 |
0,0 |
0,1 |
0,0 |
0,0 |
ASC/Programme de recherche des réseaux de centres d'excellence
|
0,0 |
0,4 |
0,4 |
0,5 |
0,5 |
Total des subventions |
0,6 |
1,0 |
1,2 |
0,0 |
1,0 |
CONTRIBUTIONS |
Canada / ESA Programs |
Budget général |
6,3 |
5,0 |
5,8 |
5,3 |
5,3 |
Programmes de télécommunications par satellites
|
8,1 |
6,2 |
7,3 |
8,2 |
8,1 |
Programmes d'observation de la Terre
|
8,6 |
7,6 |
9,0 |
8,8 |
6,1 |
Programme de démonstration en vol des charges utiles
|
0,0 |
12,0 |
26,0 |
26,0 |
26,0 |
Programme de mise en valeur des sciences spatiales
|
0,8 |
0,4 |
0,5 |
0,3 |
0,3 |
Programme de sensibilisation de la jeunesse
|
0,5 |
0,5 |
0,1 |
0,2 |
0,2 |
Total des contributions |
24,3 |
31,6 |
48,8 |
48,8 |
46,1 |
Total des paiements de transfert |
25,0 |
32,6 |
50,0 |
49,8 |
47,0 |
Nota :
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total
indiqué.
|
5.1.10 Sommaire de la situation des Grands projets de l'État
On peut obtenir de l'information sur les grands projets de l'État que sont le Programme canadien de la station spatiale, RADARSAT-1 et RADARSAT-2 sur le site Web de l'ASC à l'adresse suivante : http://www.espace.gc.ca/asc/fr/ ressources/publications/publications.asp.
5.2 Acquisitions et marchés
L'exécution des programmes de l'ASC repose en grande partie sur les acquisitions et l'impartition. La plupart des programmes portent sur des activités d'acquisition de matériel spatial auprès de l'industrie canadienne, activités qui sont souvent entreprises dans le cadre d'accords internationaux. En 2001, l'ASC a octroyé tous ses marchés conformément au Règlement sur les marchés de l'État.
5.3 Abréviations
ARTEMIS |
Satellite de la mission de technologie et de relais de données de pointe
|
ARTES |
Programme de recherche de pointe sur les systèmes de
télécommunications
|
ASC |
Agence spatiale canadienne |
ATEN |
Advanced Thermal Environment |
CANOPUS |
Réseau auroral canadien pour l'observation du plasma dans la haute
atmosphère et l'ionosphère
|
CCDP |
Commission canadienne des droits de la personne
|
CRC |
Centre de recherches sur les communications
|
CRSNG |
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie
|
ENVISAT |
Satellite de l'environnement |
ESA |
Agence spatiale européenne |
ESS |
Extensible Support Structure (Structure extensible de soutien)
|
EVA |
Activité extravéhiculaire
|
EVARM |
Extravehicular Activity Radiation Monitor (Expérience sur la dosimétrie
extravéhiculaire)
|
ETP |
Équivalent temps plein |
É.-U. |
États-Unis |
FGS |
Fine Guidance Sensor (Détecteur complet de guidage de précision)
|
FSL |
Laboratoire de sciences des fluides |
GMES |
Global Monitoring of Environment and Security (Surveillance globale de
l'environnement et sécurité)
|
GPÉ |
Grands projets de l'État |
ISAIRAS |
International Symposium on Artificial Intelligence, Robotics and Automation in Space
(Symposium international sur l'intelligence artificielle, la robotique et
l'automatisation)
|
ISS |
Station spatiale internationale |
LDF |
Laboratoire David Florida |
MBS |
de l'unité mobile d'entretien télécommandée
|
MDN |
Ministère de la Défense nationale
|
MIMBU |
Socle-support d'isolation contre les vibrations en microgravité (Socle MIM)
|
MIPAS |
Interféromètre de Michelson pour le sondage passif de
l'atmosphère
|
MMIC |
Circuit intégré monolithique hyperfréquences
|
MOPITT |
Mesure de la pollution dans la troposphere
|
MOST |
Satellite de la microvariabilité et des oscillations des étoiles
|
MVIS |
Système d'isolation contre les vibrations en microgravité
|
MWR |
Microwave Radiometer (Radiomètre hyperfréquence)
|
NASA |
National Aeronautics and Space Administration (États-Unis)
|
NGST |
Télescope spatial de prochaine génération
|
NOAA |
National Oceanic and Atmospheric Administration (États-Unis)
|
OSIRIS |
Spectrographe optique avec système imageur dans l'infrarouge
|
OT |
Observation de la Terre |
PCSS |
Programme canadien de la Station spatiale
|
PE |
Protocole d'entente |
PME |
Petites et moyennes enterprises |
PSC |
Programme spatial canadien |
RADARSAT |
Satellite radar à synthèse d'ouverture
|
R-D |
Recherche-développement |
RNCan |
Ressources naturelles Canada |
RADARSAT |
Synthetic Aperture Radar Satellite |
RPP |
Rapport sur les plans et priorités
|
SAR |
Radar à synthèse d'ouverture
|
SEM |
Système d'entretien mobile |
SIF |
Stratégie d'information financière
|
SPDM |
Manipulateur agile spécialisé
|
SSRMS |
Télémanipulateur de la station spatiale
|
S et T |
Sciences et technologies |
STS |
Systèmes de transport spatial
|
SWIFT |
Stratospheric Wind Interferometer For Transport studies
|
UE |
Union européenne |
WINDII |
Interféromètre d'imagerie des vents
|
5.4 Liste des hyperliens cités
État du secteur spatial canadien :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/science_industrie/etat.asp
Télécommunications par satellites :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/satellites.asp
RADARSAT-1 :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/radarsat1/radarsat1.asp
RADARSAT-2 :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/radarsat2/radarsat2.asp
ENVISAT :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/envisat/envisat.asp
Observation de la Terre ASC-ESA :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/technologie/ developpement/industrie/programmes/esa/esa.asp
Programme canadien de la station spatiale :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/ressources/ publications/rapport_pmc-2003.asp
MOPITT :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/atmospherique/mopitt.asp
Environnement atmosphérique :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/atmospherique/atmospherique.asp
Environnement spatial :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/environnement/environnement.asp
Initiatives connexes des autres ministères :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/terre/terre.asp
Développement et diffusion de technologies :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/technologie/technologie.asp
Sciences de la vie dans l'espace :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/sciences_vie/sciences_vie.asp
Sciences en microgravité :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/microgravite/microgravite.asp
Astronomie spatiale :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/astronomie/astronomie.asp
Exploration spatiale :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ sciences_spatiales/exploration/exploration.asp
Laboratoire David Florida :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/secteurs_asc/ldf/ldf.asp
Espace jeunesse :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/jeunes_educateurs/enfants/enfants.asp
Éducateurs :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/jeunes_educateurs/ educateurs/educateurs.asp
Programme spatial canadien :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/astronautes/astronautes.asp
Développement des affaires internationales :
http://www.espace.gc.ca/asc/fr/science_industrie/ devel_affaires/devel_affaires.asp
|