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Un télescope spatial cherche à voir les premières minutes qui ont suivi le Big Bang

Depuis des siècles, les astronomes observent l'Univers. Jadis, à l'oeil nu, ils ne pouvaient étudier que la lumière visible. Puis ils en sont venus à utiliser des télescopes de plus en plus perfectionnés pour observer le spectre électromagnétique, beaucoup plus large que sa portion visible. Ce spectre inclus notamment les rayons X, les ondes radio, les rayons infrarouges et l'ultraviolet. Ces autres longueurs d'onde peuvent révéler énormément d'information sur la nature de l'Univers. S'appuyant sur ce principe, plusieurs partenaires internationaux, dont le Canada, la France et les État-Unis, se sont associés pour créer le télescope FUSE. Leur but? Découvrir nos origines cosmiques. La galaxie du Tourbillon (Photo : Télescope spatial Hubble, NASA, ESA)



FUSE orbite à 775 km 
au-dessus de la Terre. Sa base de réception terrestre se trouve à Puerto Rico. Il effectue une révolution autour de la Terre en 100 minutes.
FUSE est d'une grande sensibilité et sa puissance de résolution, inégalée au moment de sa conception, offre de nouvelles perspectives aux astronomes canadiens. Ils peuvent maintenant s'attaquer à plusieurs questions restées sans réponse : Quelles étaient les conditions lors des premières minutes qui ont suivi le Big Bang? Comment les éléments chimiques se sont-ils dispersés dans les galaxies et comment influencent-ils leur évolution? Quelles sont les propriétés des nuages gazeux interstellaires - le berceau des étoiles - et de notre système solaire?


L'équipe scientifique de FUSE cherche ces réponses en étudiant le deutérium, un gaz extrêmement rare. Cette forme d'hydrogène lourd est directement issue du Big Bang. Les astronomes croient que les traces de deutérium dans l'Univers diminuent avec le temps, mais ils ignorent à quelle vitesse. Ils ne connaissent pas non plus la quantité de deutérium disparue jusqu'à maintenant.
Les nuages de Magellan (Photo : Télescope spatial Hubble, ESA, NASA)


FUSE en préparation pour son lancement Le chercheur principal du volet canadien est M. John Hutchings de l'Institut Herzberg d'astrophysique du Conseil national de recherches Canada. Le chercheur principal de FUSE est M. Warren Moos de l'Université John Hopkins au Maryland. FUSE, un satellite de la NASA construit en collaboration avec la France et le Canada dans le cadre du programme Origins, a été lancé le 24 juin 1999 depuis Cap Canaveral.



FUSE prêt au lancement à Cap Canaveral
FUSE cherche des traces de deutérium près du Soleil et dans les nuages gazeux de la Voie lactée et de galaxies lointaines. En mettant en corrélation la quantité de deutérium dans les nuages interstellaires avec les quantités connues d'hydrogène et d'autres éléments chimiques, les astronomes pourront calculer la quantité de deutérium dégradée depuis le Big Bang.


La contribution du Canada à la mission FUSE est cruciale. Nous avons fourni les appareils de pointage fin (ou FES, pour fine error sensor), qui sont en fait les « yeux » de l'engin spatial. Les FES fournissent des images ultra-précises des étoiles qui servent de points de repère pour diriger et stabiliser la plateforme du satellite. Ce système de pointage fin permet à FUSE de faire des observations scientifiques extrêmement nettes. Logo de la mission FUSE

En 2003, la mission de FUSE a été prolongée et nous pouvons nous attendre à recevoir encore plus de données inédites et passionnantes!


Dernière mise à jour : 2004/11/30 Avis importants